Les grenadiers à pied de la Garde Impériale, officiers, 1860-1870
Le 18 février 1860, on adopte la tunique du modèle 1858 des troupes de ligne. Jugean...
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Les grenadiers à pied de la Garde Impériale, officiers, 1860-1870
Le 18 février 1860, on adopte la tunique du modèle 1858 des troupes de ligne. Jugeant la tenue un peu austère pour la Garde le devant de la tunique est
orné de 9 boutonnières blanches par décision impériale du 11 décembre 1860. Le pantalon garance reçoit en lieu et place du passepoil une large bande
bleue. Le bonnet à poil est privé de ses agréments mais garde le plumet. L’essentiel de la modification intervient dans l’équipement. Les baudriers
croisés disparaissent au profit d’un ceinturon qui supporte la giberne dans le dos, le glaive et la baïonnette sur le côté gauche avec le fusil modèle 1854.
Avec l’apparition du fusil modèle 1866 dit Chassepot. Le sabre-glaive est supprimé, il ne reste que la baïonnette du chassepot. Le havresac est du
même modèle sauf que le système de brélage est modifié puisque des contre-sanglons viennent s’accrocher au ceinturon. Les distinctions de grades
demeurent inchangées. Les attributs des fonctions également. Les adjudants sous-officiers et les officiers portent la même tunique que la troupe en drap
plus fin et d’une nuance plus foncé.
Légende de la planche :
1. Lieutenant en grande tenue.
2. Colonel en grande tenue.
3. Lieutenant porte-drapeau.
4. Capitaine en tenue de service.
5. Capitaine en tenue de ville.
6. Officier en petite tenue ou tenue du matin.
7. Sous-Lieutenant en tenue du matin en hiver.