« A la recherche du temps perdu » de Proust dans quelles circonstances le passe revient? Les souvenirs; la memoire involontaire et ce qui la fait resu...
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« A la recherche du temps perdu » de Proust dans quelles circonstances le passe revient? Les souvenirs; la memoire involontaire et ce qui la fait resurgir, les madeleines; la fin du livre le moment ou il retrouve dans la position de son corps le trace du passe Motif pictural et motif musical (sonet de Venteuil ?); La difference entre la memoire volontaire et involontaire par rapport aux sens, c’est-a-dire pour quoi c’est gouter fait resurgir et non pas la vue, pourquoi la saveur ? (le role de l’intelligence)
Le narrateur comprend que la mémoire involontaire est seule capable de ressusciter le passé, et que l’œuvre d’art permet de vivre une vraie vie, loin des mondanités, qu’elle permet aussi d’abolir les limites imposées par le Temps.
La maniere dont les souvenirs viennent : L’homme qui dort - les souvenirs viennent comme un etat naturel, les souvenirs venaient de lui ; Les souvenirs viennent de l’objet exterieur et en plus ce souvenir n’etat pas inattendu.
Cette difference marquent une des opposition tres importante de Proust - memoire volontaire qui nous est accesible grace a l’intelligence et la memoir involontaire qui dort et qui attend, qui vient de l’objet exterieur.
Memoire involontaire exige au moins deux acteurs de situation - celui qui possede la passe et un signe/objet qui fait resourgir ce passe.
Memoire volontaire est une memoire morte.
Il n’ya a pas de la distinction nette entre les sens. Ces sont tous les senes qui sont engages dans les description. Saveur, odeur, vue, les sons, motifs musicals qui reviennent (sonate de Vinteuil - pianiste, madeleines) etc.
Le roman met en relief les question epistemologiques ca veut dire - perception de la realite. Ils sont d’un importance fondamentale pour la philosophie de debut de Xxsiecle. Comment on percoit le passe ? Quels sont les sensations qui nous donnent acces au passe ? Comment est construit idee de soi ? - a partir des experiences banales.
Deux etre - soi sociale et soi intime - ils se construisent a partir des experiences quotidiennes.
Il renoncait a l’intelligence, ca veut dire il a renonce a la recherche des causes et des effets. Le refus de l’intelligence veut dire le refus du demarche scientifique - l’existence ne se soumet pas aux lois de la causalite.
C’est inutile de faire les efforts pour se souvenirs de passe. C’est pas la volonte qui nous permet l’acces au passe. On peut pas acceder au passe parce que nous le voulons.
C’est pas la volonté ni l’intelligene qui nous permet d’accéder au passé, on peut pas accéder au passé car on le veut, on a besoin d’un objet extérieur mais on le trouve par hasard donc c’est par hasard que l’on trouve l’accès au passé. Donc on connaît pas la cause. Il goûte la madeleine mais il n’arrive pas à trouver la source de ce plaisir, la seule conclusion est qu’il faut descendre en soi.
Le sens s’est construit grâce aux répétition et aux échos, cela nous permet de reconstituer le sens et pas la causalité, comme une sonade, chaque expériment a une valeur inestimable et il faut la retenir, Proust laisse pas échapper un petit détail.
A la toute fin de A la recherche du temps perdu, alors qu’il est malade et craint de ne pas avoir la force d’écrire son oeuvre, le narrateur évoque ce moment de réminiscences où, lorsqu’il était dans l’hôtel des Guermantes, un tintement de sonnette lui fit "entendre" celui qui, quand il était enfant, à Combray, marquait le signal du départ de M. Swann que ses parents venaient de raccompagner à l’entrée du jardin, c’est-à-dire celui du moment où il pourrait embrasser sa mère avant de dormir.
S’il a été capable d’entendre à nouveau le son de cette petite sonnette c’est que depuis ce soir lointain, il n’y a pas eu « discontinuité ». Il n’a pas « un instant cessé d’exister, de penser, d’avoir conscience de (lui) ».
Il se rend compte alors de toutes les heures qu’il a vécues, de ce temps si grand que son être contient. Analyser en detaille un fragment de Sartre et Camus (les details de fragments - les circonstances) les fragments qui concernaient le proces et la scene ou le narrateur decouvre l’absurdite et la nause
SARTRE « LA NAUSEE »
« J’ai envie de partir, de m’en aller quelque part ou je serais vraiment a ma place, ou je m’emboiterais... Mais ma place est nulle part; je suis de trop. » Il est dans le Jardin publique, il regarde les arbres, une racine du marronnier, il découvre qu’est-ce que c’est que l’existence, chez Prouste c’était un moment de bonheur de manger cette madelain-là tandis qu’ici il y a pas d’excitation, cette illumination, cette découverte n’est pas agréable, l’existence de chose.
Cette existence des objets est étrange, inaccessible à l’homme, il découvre que les objets existent hors leurs fonctions, on a l’habitude de faire une appartenance : « une feuille est blanche » mais APART de ça il y a une existance et c’est terrible, cette étrangeté du monde est horrible.
Il a du mal à s’exprimer : « comment dire... », les énumétations (il n’arrive pas à fixer son attention à un objet précis), le pronom « ça » revient, il donne la définition négative (ce qui n’ETAIT PAS l’absurdité), cela montre la difficulté à saisir l’existence qu’elle est INSAISISSABLE par les mots, les objets sont comme coupés de leur fonction, comme dénués de signification.
« l’ABSURDITE » - rien n’est absolument absurde (« Un geste, un événement dans le petit monde colorié des hommes n’est jamais absurde que relativement »), l’absurde est toujours défini par le contexte (si on commence à chanter maintenant c’est à cause du contexte), l’absurdité de la nausée c’est l’absurde absolu car c’est pas le contexte qui la défini, cette racine est absurde par rapport à tout; « La vie est irreductiblement absurde » : c’est un point de départ de l’existentialisme
CAMUS « L’ETRANGER »
Le héros est presque toujours passif - le mouvement introduit par la voix passive plutot. Les formes impersonnelles sont privilégiées. Le détachement au niveau grammatival et cela se repete tout au long de ce fragment.
Il semble d’assister au proces, jak na przedstawieniu w teatrze, wydaje się, że tylko obserwuje to, co się dzieje. Mais quand meme on attend une sorte de retrospection - il est devant le juge et il ne pense rien de sa passé (ce qui est étonnant) obstination de narrateur d’etre dans le présent. Son attitutde ressemble une attitude de qqn qui observe.
Il y a beaucoup des éléments qui nous font penser au théatre. (si j’avais le trac - j’ai repondu que non - trema).
Je me suis explique aussi la bizarre impression que j’avais d’etre de trop, un peu comme un intrus. (etre de trop tak jak w La Nausee !!!!)
On a impression que tout ca n’est pas vrai - que c’est une piece de theatre - sur plusieurs niveaux.
Et j’ai eu l’mpression bizarre d’etre regarde par moi-meme il est détaché complétement de tout ce qui lui entoure, il cherche a s’évader, a ne prendre pas la responsabilité.
La narration en premiere personne au passé, mais qui nous parle ? quel est le moment de narration, le moment de récit ? quand ces pages ont été écrites ? Quel est le point de temps qui nous permet de voir toute cette historie pour voir la cohérence ? La premiere personne de l’Etranger n’est pas definitive. Peut etre c’est qqn autre qui me regarde de moi-meme. Peut etre un point de vue est different de celui qui a le narrateur.
Les traces de la coulpabilité j’ai compris que j’etais coupable. Ale to dopiero wtedy, kiedy widzi reakcje innych na to co zrobił. La coulpabilité c’est qqch que la société impose ; et c’est sa vie est questionnée et c’est sa vie est condamnée.
Son attitude il est étranger a la société. Il reste toujours dans le présent. Il y a tout simplement des choses qui se fait pas. - mais il le voit pas.
Il est indifférent envers les sentiments, envers la mort de sa mere, son mariage etc. Une sort d’autisme emotionnel ? peut etre
C’est tout une commedie. Son mensonge est tellement profond qu’il ne s’en rend compte. Il croit a sa sincerite. Cette sincérité est plus profond parce qu’elle est lucide. Il renonce a la comedie lui meme, il veut pas jouer. Il constate l’absurdité de la vie.
C’est l’attitude plutot existensialiste - il a bien compris l’absurdité de la vie mais ce lui n’empeche pas de vivre. Confronté a la mort il renonce a la religion, il dit qu’il n’y a rien.
Cette attitude peut etre déstructive - si on renonce a jeu, la piece est detruite.
Individualisme tres fort qui est visible - qqn qui s’oppose a la société. Le nouveau roman et mouvement du nouveau roman, les elements caracteristiques –
Alain Robbe-Grillet - l’idee de renoncement du personnage
La crise en oeuvre du personnage - Michel Butor
mode narratif ; + LE FRAGMENT !!
Duras - retrouver les liens entre la liberation corporelle tellement important pour l’ecriture feminin et la vocation de l’ecrivain. Alain Robbe-Grillet Michel Butor Marguerite Duras Queneau et mouvement de l’Oulipo - idee de jeu et des contraintes ; chaque jeu a besoin des regles; divers modalites de ces jeux - les schemas, les jeux de mots, les mots croisees, la musique (la machine construit dans L’Ecume de Jours)
QUENEAU :
Il fait partie de l’Oulipo - cette génération des poetes qui aimaient jouer.
« Cent mille millards de poemes » - le titre c’est le nombre des poemes qui peuvent etre obtenir grace a certain systeme. Il fallait deux cent millions d’années pour lire a haut voix tous ces poemes.
Lui il a postulé un langage qui est tres proche de la pratique quotidien. ( Les médias ont standarisé la langue de plus en plus ). Mais néofrancais n’a pas eu la possiblité de devenir qqch de sérieux. Grace a la langue - Il permet de rapprocher a la réalite qu’il décrit - la réalité de la ville.
« Zazie dans le metro » - Un des exemples le plus connu - le mot qui ouvre Zazie Doukipudonktan. Le langange de Zazie : la graphie correspond plus a la prononciation. - des e muets pratiquement tombent, les lettres sont omises, parfois la graphie est modifiée pour rendre la prononciation propre a un personnage donné.
« Exercices de style » - ce livre singulier raconte 99 fois la même histoire, de 99 façons différentes.
L'histoire elle-même tient en quelques mots. Exercices de style est un brillant exemple d'une contrainte littéraire (écrire 99 fois la même histoire) en tant que moteur créatif et constitue à ce titre un texte précurseur du mouvement Oulipo dont Raymond Queneau sera l'un des fondateurs. La présence d'une deuxième contrainte (chaque version de l'histoire doit illustrer un genre stylistique bien particulier) apparaît à la lecture des titres des 99 versions de l'histoire
PEREC « La vie mode d’emploi »
La description tres détaillée, la multitude des objets qui attaquent. Le style - les énumerations d’objets
Point de départ - l’escalier - le point commun de tous les histoires. L’immeuble est l’objet le plus important de la livre, ou toutes les histoires commencent et ses origines.
Les regles mathématique - dix sur dix et le mouvement de cavalier qui gere le récit (skoczek) et il couvre tous les champs. Chaque piece est consacré a un chapitre, mais il y a 99 chapitres - une piece manque. premiere principe mathématique qui gere le roman, mais il y en a d’autres.
Grace a la publication d’une oeuvre « Dokumentacja życia instrukcji obsługi » on a acces a la maniere de laquelle Perec a construit son oeuvre. 42 listes des objetes, ils ont été utiliés dans chaque chapitre d’une maniere mathématiquement déterminée.
Son objectif - créer la littérature qui s’inspire aux regles mathématiques pour faire sortir la gratuité (bezinteresowność) du texte - il n’y a pas de fin, ce n’est que le jeu (les puzzles). - p.395 Aucune trace, ainsi, ne resterait de cette operation qui aurait, pendant cinquante ans, entierement mobilise son auteur. Le jeu et ses regles peuvent montrer des autres jeux etc.
Mise en abime de la proposition qui est posé par Perec lui meme - peindre la vie d’un immeuble, decouper la en 100 pieces et faire des puzzles.
Un roman pour un roman - la pure forme - mais ici il y a la différence chez Gide - fascination pour l’art. chez Perec - moins impersonnel, les objets plus importants que les personnages, personne ne se demande comment faire transformer la vie en art - l’art est devenu un jeu autonome, jeu mathématique.
Sur plusieurs niveaux on rencontre la meme structure.
VIAN « L’ECUME DES JOURS »
Comme chez Perec - l’admiration pour un jeu (pianoctail) le systeme une fois établi donne les résultats merveilleux. Perec a élaboré un systeme bcp plus complexe mais c’est cet esprit de jeu qui est important. La recherche de l’identite et du passe chez Patrick Modiano.