Flashback
La révolution sexuelle 50 ans après
Récit illustré
Dossier
L’humour est-il sexy ? F r a n ce m é t r o p o l i t a i n e 3 , 9 0 € / A N D 4 , 0 0 € / BE L 4 , 4 0 € / C D N 6 , 7 0 $ / C H 7 , 3 0 FS / D O M 4 , 4 0 € / L U X 4, 4 0 € / T O M a v i o n 9 8 0 X P F / T O M b a t e a u 6 0 0 X P F
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL)
Chaud le Colin-maillard ! M 02610 - 345 - F: 3,90 E - RD
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Juin 2017
MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (art. 227-24 du Code pénal)
numéro
345
Le fait, pour tout adulte, de proposer ou d’imposer à la vue d’un mineur les articles et photos contenus dans ce magazine est passible d’une sanction pénale.
4 C’EST VOUS QUI LE DITES
Les lecteurs ont la parole. 12 SEX WORLD
Notre shopping des nouveautés, l’actualité du sexe et notre agenda des événements les plus chauds.
La révolution sexuelle, 50 ans après
24 LE SEXE ET LA PLUME
Chaque mois, les lecteurs et lectrices nous racontent leurs expériences sexuelles. Des témoignages 100 % authentiques.
L’humour est séduisant, Oui mais… 70 Dossier Autoroute ou venelle, l’humour est censé être une voie à double sens, mais quand il s’agit de séduire, il semblerait que l’on bascule plutôt dans le sens unique. Femme qui rit, à moitié… conquise, paraît-il, mais l’inverse est-il vrai? Rien de moins sûr. Et ce n’est pas tout: les femmes seraient plus réceptives à la bonne rigolade au cours d’une certaine période du mois! La théorie de l’évolution n’a pas fini de nous faire des farces…
Colin-maillard
96 Récit illustré Bientôt l’été et, déjà, le soleil réchauffe les corps. Brian en profite pour improviser une petite partie de Colin-maillard avec la sublime amie de sa sœur. Le jeu va vite prendre une tournure toute particulière et nos deux tourtereaux ne tarderont pas à profiter de l’herbe pour s’ébattre fougueusement.
82 Enquête ll y a 50 ans, toute une génération se battait pour une sexualité affranchie, libre et assumée, allant de pair avec les progrès fulgurant de la médecine et une évolution des droits. Où en sommesnous aujourd’hui ? La révolution sexuelle nous a-t-elle vraiment libérés ? Il est l’heure de dresser le bilan, tout en évaluant le chemin qu’il nous reste à parcourir… 110 Conseils
Les sexothérapeutes d’Union répondent à vos questions.
À nos lecteurs On nous a signalé que – notamment en région parisienne et en Suisse – des imposteurs prétendent être chargés par Union d’effectuer une enquête sur le comportement sexuel d’aujourd’hui. Nous précisons à nos lecteurs que nous n’avons entrepris aucune enquête de ce genre, et que les personnes qui se recommandent abusivement d’Union nous sont totalement étrangères. Il en va de même si, d’aventure, quelqu’un se prétendant d’Union vous téléphonait pour vous proposer de tourner des scènes X dans l’un de nos DVD. Nous ne contactons jamais nos lecteurs de cette façon.
Forum des lecteurs
vous
c’est qui le
dites !
Shopping sexy Coucou la rédaction, je m’appelle Lucie, étudiante, j’adore la rubrique : le shopping de Sonia. J’espère que les lecteurs apprécieront mon shopping. Lucie, 21 ans
Cam Clara
Ma jolie poitrine qui, je l’espère comblera les lecteurs comme les lectrices d’Union. Clara, 29 ans
4
Forum des lecteurs Miam ! Grrrrr.... toutes ces belles queues dans le magazine me donnent envie de les sucer. L, célibataire
Ceci est une pipe ! Tous les jours quand mon mari rentre du travail, il a droit à sa pipe pour le Estelle, Paris détendre.
Vive le sport Un petit break délicieux entre deux exercices… Désir passionnel
Pile ou fesses ?
Mes fesses pour vous lecteurs et j’espère rapidement pour la queue d’un beau mec ! Julien, 24 ans, étudiant
Encore… Qui c’est ? Mon homme et moi sommes fous d’Union... Comme Il connait par cœur mes parties intimes, je lui lance un défi !!!! Alors si tu me reconnais en lisant Union mon Amour, viens vite me le dire... Je pourrais te récompenser :-) M et J
Bises à ma collègue de bureau chez qui, le midi, je reçois des belles fessées. Caro
J’oublie tout ! Un délice qui me fait oublier le monde autour ! J’espère que te voir dans ma revue préférée te fera autant plaisir qu’à moi ! Je t’aime mamour.
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7
Comment contacter le magazine PAR COURRIER : Envoyez vos récits en indiquant vos prénom, âge, ville ou département et profession. tSi vous écrivez depuis la France, envoyez votre courrier sous enveloppe non affranchie à : MONTREUX PUBLICATIONS - Libre réponse 43227 - 92519 Boulogne-Billancourt Cedex tSi vous écrivez de la Suisse ou d’un autre pays que la France, envoyez votre courrier à : Montreux Publications BP 61, 1820 Territet, Suisse.
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UNION n° 345, juin 2017, est édité par Montreux Publications, SA au capital de 100 €, enregistrée au registre du commerce de Paris sous le numéro 808385744. 16, rue du Dôme, 92100 Boulogne-Billancourt, France. Correspondance postale : Montreux Publications – Libre réponse 43227 – 92519 Boulogne-Billancourt Cedex : 86, rue du Dôme, 92100 Boulogne-Billancourt, France. Correspondance e-mail : redaction@union. fr. Publicité : WPP, siège social : 11, rue Chaptal, 92300 Levallois-Perret. Tél. : 01 47 57 80 00. Fax : 01 47 57 80 08. Mail :
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[email protected]. Dépôt légal : 2e trimestre 2017. Conseil diffusion : Mercuri-Presse, Laurent Bouderlique, tél. : (33) 01 42 36 87 78,
[email protected]. Diffusion France et autres pays : Transport presse. ISSN : 0750 3555. L’éditeur n’est pas responsable des textes, illustrations, photos et dessins publiés qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous les modèles dont les photos paraissent dans ce numéro ont plus de 18 ans. Les documents adressés à la rédaction par courrier ou par e-mail ne sont pas rendus, leur envoi implique l’accord de leur auteur pour libre publication et adaptation sur tous supports. Ils deviennent la propriété de UNION et peuvent être librement utilisés à des fins promotionnelles ou publicitaires en faveur du magazine sur tous supports, y compris numériques, dont le site Internet du magazine UNION. Les photos d’amateurs envoyées à la rédaction doivent obligatoirement représenter des personnes majeures et qui ont donné leur accord pour publication des images les représentant dans des situations sexuellement explicites. Pour des raisons techniques ou éditoriales, la rédaction se réserve le droit de modifier ou de raccourcir le contenu des courriers publiés. L’envoi d’un courrier accompagné d’une adresse e-mail autorise UNION à la parution de cette adresse dans le magazine sauf stipulation explicite contraire de la part de l’expéditeur. La parution de cette adresse e-mail n’engage en aucune façon le magazine quant aux suites éventuelles d’utilisation frauduleuse desdites adresses, en particulier en matière de rencontres entre lecteurs. La reproduction des textes, photographies et dessins publiés dans ce numéro est interdite. Ils sont la propriété exclusive de UNION, qui se réserve tous les droits de reproduction, de traduction et d’adaptation sur tous supports dans le monde entier. © 2017 MONTREUX PUBLICATIONS SA
DANS CE NUMÉRO : Couverture © Kprod – Page 12 : Sex World © DR – 24 : Le sexe et la plume « Ils nous racontent » © Kprod et DR – Page 40 : Le sexe et la plume « Elles nous racontent » © Kprod et DR – Page 56 : La lettre du mois © DR – Page 64 : Interview © DR - Page 66 : BD © Lazé – Page 68 : Hot zapping © DR – Page 70 : La révolution sexuelle, 50 ans après © Photorama – Page 82 : L’humour est séduisant, oui mais… © Photorama – Page 92 : Quoi de neuf © DR – Page 96 : Colin-maillard © photorama – Page 110 : Conseils © Kprod. Directeur de la publication : Jean-Pierre Eskenazi. Imprimé en France/printed in France, chez Maury, 45330 Malesherbes. 8
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SEX
WORLD le
shopping de Sonia
Pour un flirt, avec toi ! L’été arrive… C’est le moment des tenues très légères qui subliment et mettent en valeur les formes. C’est la saison de tous les plaisirs, de toutes les audaces, de toutes les folies… Alors vous craquerez peut-être pour cette adorable petite robe rouge en dentelle moulante et en transparence, qui épousera votre silhouette à la perfection. Devant, un drapé de tulle fluide et léger croisé sur les seins, laissant voir le ton plus sombre des tétons. L’effet flou du décolleté est un pur plaisir sur la peau, et permet de masquer les imperfections. Cette petite robe rouge sexy va faire des ravages dans les clubs libertins, c’est sûr ! Mais aussi dans votre intimité, en duo avec votre amant. Cette robe Flirty rouge fait partie de la collection (bien nommée) Immoral de Noir Handmade. Robe Flirty rouge, du S/M au 3 XL (du 36 au 46), 80 % polyester, 20 % élasthanne, 62,90 €. En vente sur : union.fr, prêt-à-porter, sous-rubrique robes
Clito-manie
Il tourne, il vibre, il s’appelle Caress ! Mais Caress, c’est aussi 5 manières, pour les femmes de se masturber tout en douceur avec le nouveau stimulateur clitoridien de la marque Adrien Lastic. Vous fondrez sous les sensations de ce stimulateur clitoridien aux multiples possibilités ; le seul à ce jour à combiner rotation et vibration. Ses 5 têtes interchangeables vous feront découvrir des plaisirs différents. Plus souples ou plus fermes selon les zones érogènes à solliciter ou selon votre humeur du moment, ces têtes sont très faciles à changer. Équipé de 2 moteurs puissants et de 10 modes de vibrations, Caress est un jouet innovant d’un excellent rapport qualité/prix. Caress stimulateur clitoris, 69,90 €, en vente sur : union.fr,
Vu dans les médias À glisser dans l’urne À l’approche des élections présidentielles de 2017, « Callvin » s’invite au débat avec ses drôles de préservatifs flirtant avec « liberté, égalité, sexualité » ! La Turlute ouvrière, la Fesse insoumise, ou encore François Pilon… cette entreprise francilienne ne manque pas d’imagination pour satisfaire les partisans de tous les camps. Source : http://m.leparisien. fr/elections/presidentielle/ et-maintenant-lespreservatifs-de-la-presidentiel le-2017-07-04-2017-6835587. php
Homophobie et Tchétchénie
Jack, le ramoneur Le sextoy Black Jack profite d’une nouvelle technologie et d’un brevet déposé par le fabrican Fun Toys : le bioskin, un silicone haut de gamme un toucher qui se veut au plus près de la texture corps humain. Fermez les yeux, prenez-le en ma vous verrez que la sensation est ultra réaliste. B Jack est un puissant sextoy totalement étanche équipé d’un chargeur magnétique très pratique charge pleine, c’est 4 h de plaisir… Vous pour vous amuser avec 6 modes de vibrations et leu intensités qui elles aussi sont variables. Quant Jack, c’est tout simplement le prénom du créa la société Fun Toys, un ancien ingénieur spéci en silicone pour… l’industrie spatiale ! Sextoy Black Jack, 89 €, en vente sur http://www.neoplaisir.com, rubrique sextoys, sous-rubrique sextoys semiréalistes Les prix communiqués dans les pages « Sex world » sont donnés à titre indicatif et peuvent varier indépendamment de notre volonté.
Vive tension en Tchétchénie où les violences homophobes explosent dans le pays. La police de la République russe de Tchéchénie aurait planifié l’enlèvement d’une centaine de personnes, lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT) ou soupçonnés de l’être avant de les maltraiter et de les brutaliser. Une « prison secrète » serait même installée où plusieurs homosexuels y seraient détenus et subiraient humiliation, coups et électrocution… Source : http://www.lepoint. fr/monde/tchetchenieles-homosexuelsface-a-la-mort-ou-a-lexil-19-04-2017-2120724_24. php
SEX WORLD Les
chouchous Sonia de
Pine up ! Ce superbe ouvrage nous propose plus de 100 peintures et dessins de Pin-up commentés par Olivia De Berardinis. De la technique aux modèles en passant par le processus de création, cette llustratrice mondialement connue, qui signe ses œuvres sous le nom d’“Olivia”, nous dévoile tout son talent dans 160 pages en couleurs. Le livre est également composé d’interviews exclusives d’Hugh Hefner, célèbre fondateur du magazine Playboy, Bettie Page, icône de années 50 internationalement connue pour ses photos de Pin-up étichistes, Dita Von Teese, danseuse new burlesque, mannequin, stripteaseuse, styliste et actrice américaine, Margaret Cho, Pamela Anderson, etc. Malibu Cheesecake, es Pin-up d’Olivia de Berardinis, éditions Graph Zeppelin, 35 €
J’ai pécho ! Destiné aux célibataires qui ne souhaitent pas le rester, Cupidon, Deux Point Zéro est l’outil idéal pour faciliter la rencontre numérique. L’auteur a interviewé des couples mariés, des hommes et des femmes encore inscrits, des professionnels du sexe (sexothérapeutes) et de la rencontre (love coach, dragueurs) pour décortiquer les techniques des mecs prêts à tout… sauf à s’engager. Des conseils de pro, des témoignages et des astuces de « pratiquant(e)s », le tout pimenté d’une bonne dose d’humour et de beaucoup de recul. Cupidon, Deux Point Zéro, Alexandra Raillan, éditions Marabout, 6,50 €
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Ouverture
Le Désyr’x
(Ille-et-Vilaine)
Idéalement placé au carrefour de 3 départements bretons, le Désyr’x propose à sa clientèle un immense espace balnéo avec sauna, hammam et surtout un bain à remous pouvant accueillir une quarantaine de personne, ainsi qu’une partie discothèque, le tout sur près de 800 m2. Chris et Katia, libertins de longue date mais nouveaux dans le domaine de la gestion d’un établissement libertin ont voulu créer un club « champagne », à la fois chaleureux, convivial et haut de gamme. Déco soignée, ambiance feutrée, installations confortables, hygiène irréprochable… Le Désyr’x affirme son ambition de devenir rapidement l’un des hauts-lieux du libertinage. Pour la partie coquine, ce ne sont pas moins de 12 coins câlins qui vous permettront de réaliser tous vos fantasmes avec labyrinthe, Glory Hole, salle SM, etc.
Le Désyr’x, Lieu-dit Les Ponciaux 35310 Bréal-sous-Montfort. Tél. : 02 23 42 56 68 http://www.desyrx.com
Vu dans les médias Un an après…
Depuis la rupture historique en 2016 dans la lutte contre « le plus vieux métier du monde », tout achat d’actes sexuels est passible d’une amende allant jusqu’à 1 500 €. Plusieurs associations ainsi que des membres en faveur des activités des prostitué(e)s contestent les effets dévastateurs de la loi. Source : http://www.francetvinfo. fr/sante/maladie/penalisationdes-clients-des-prostitues-quelbilan-un-an-apres_2129707. html Alerte à Coco de Mer !
Tattoo dit ? Le tatouage est un acte par définition indélébile, il faudra l’assumer tout au long de votre vie ! Cet ouvrage vous accompagnera dans votre décision de vous faire tatouer de façon sexy. Il faut choisir avec soin le tatoueur, surtout si l’on opte pour un emplacement intime, ainsi que le motif du tatouage, mais aussi connaître les risques, les bonnes ou les mauvaises pratiques. Il sera également question du piercing, autre ornement corporel de plus en plus plébiscité sur les parties intimes du corps. Le guide est largement illustré, d’une cinquantaine de dessins, proposant des motifs de tatouages, mais aussi présentant les endroits du corps sur lesquels se faire tatouer. Osez les tatouages sexy, David Racana, éditions la Musardine, 9 €
À l’occasion du shooting pour la marque « Coco de Mer », spécialiste de lingerie érotique et luxueuse, l’actrice nous a fait partager quelques clichés très très… chaud ! Debout ou accroupie dans un sublime body en dentelle noir, l’actrice lâche prise devant l’objectif. Source : http://www.voici.fr/ news-people/actu-people/ photos-pamela-andersonultra-sexy-elle-pose-enlingerie-627719
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SEX WORLD Les vacances de Nanna Les amateurs d’ambiances éroticosulfureuses créées par Katia Even et Nephylia seront très heureux de la publication du tome 2 de La Déesse. Ils auront plaisir à retrouver Nanna, l’héroïne attachante et sexy, revient pour de nouvelles aventures oujours aussi torrides ! Cette fois, elle va se retrouver à l’autre bout du monde, en vacances avec ses amis À l’ombre des cocotiers les scènes de sexe s’enchaînent avec une Nanna qui n’a rien perdu son tempérament. Portée r le scénario très frais de tia Even et le dessin rond x couleurs chaudes de ephylia, La Déesse 2 nous ffre des scènes toutes ussi captivantes et pleines e sensibilité que dans le remier volume.
rieur_Mise en page La Deesse2-inte
Et ça, tu aimes?
Han oui ! C'est bon ça !
Quand tu vas profondément, comme ça !
Je suis fatigué quand ça me chante. Et là, ça va mieux.
Je croyais que tu étais fatigué après ton service, dis donc !
Je peux aller encore plus
Tu crois qu'on va réussir à se reposer à
:07 Page5
mo ? Bête? et la bête sauvage n'a pas de terrasse fini r sa proie, d'ailleurs ! graou !
Page7 1 29/12/2016 12:08
Soutenance,
Check. Amour-deta-vie, Check. Grande: Ecole de calligraphie Check. What else?
Oui, une vraie bête sauvage, même !
ah! ah! ah!
De
restauration calligraphique.
Oh, chipote pas !
Je stresse.
ah non, Nanna, arrête de stresser, à la fin !
Eugène, arrête ! C'est pas drôle.
N'empêche que j'ai peur de l'avion.
Une petite prière, et ça repart.
Hé, les filles ! Vous croyez que c'est le nôtre, là?
Peut-être bien.
Hihi ! Le couvent te guette !
quand C'est étrange, même, ce sentiment par une d'être habitée que entité qui ne fait comme passer. Se sentir un tarmac. Quelqu'un reste pas. chez qui on ne
La Déesse 2, Katia Even et Nephylia, Tabou éditions, 15 €
L’apprentie soumise Sensuelle, rayonnante, Monica est aux prises entre son petit boulot de serveuse et le souvenir douloureux de son ex. Elle donne tout afin de percer sur la scène musicale très « select » de Los Angeles. Un jour, pendant son service, elle renverse un verre sur le richissime propriétaire du club où elle travaille. Dès lors, celui-ci n’a de cesse de la séduire. Monica a été mise en garde au sujet de ce séduisant millionnaire au cœur brisé, célèbre pour ses conquêtes aussi nombreuses qu’éphémères, et son penchant pour les femmes soumises. Mais va-t-elle résister longtemps à la tentation ? Et saura-t-elle respecter les règles du jeu ? Supplie, séduis, obéis, saison 1, Rêves et soumission, C.D. Reiss, éditions Red Velvet, 7,50 €
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Vu dans les médias DvD Nymphomane et infidèle es admirateurs de la plantureuse ousse Zara Durose et de la brune cendiaire Ania Kinski seront sans doute rès heureux de les retrouver réunies ans cette dernière production signée Liselle Bailey. Mariées, toutes les deux, a fidélité est loin d’être leur fort. Dès qu’un beau mâle passe à portée de leurs mains, elles se jettent dessus. Il y a l’instit, le coach particulier, le patron de bar… Fellations, pénétrations, sodomies, voilà des pratiques et des domaines dans lesquels elles excellent. Et puis, pourquoi ne pas faire aussi ça entre filles ! Lorsqu’on ne travaille pas, il faut savoir occuper son temps. Et comme mis à part le sexe, peu de choses les intéressent, autant s’y donner et s’y adonner à fond. Mais n’allez pas croire que seules les femmes mariées sont infidèles. Leurs hommes, eux-aussi, s’en donne à cœur joie.
41 ans, épouse production Marc Dorcel, adultère, en VPC sur www. dorcel.com, 34,99 €
« Stealthing » : Le phénomène « creepy » qui vient des States « Stealthing » cette pratique qui consiste à retirer discrètement son préservatif en plein acte sexuel sans prévenir sa ou son partenaire fait le buzz sur internet. Depuis la publication d’un article publié par Alexandra Brodsky – juriste au National Women’s Law Center – celle-ci a vu cette pratique prendre de l’ampleur dans plusieurs campus des Etats-Unis. Plusieurs cas de stealthing ont notamment été recensés dans le pays ce qui n’a pas empêché les principaux responsables de partager fièrement leurs expériences en ligne. Source : http://www.20minutes. fr/sante/2057423-20170426retrait-furtif-preservatifpendant-acte-sexueldangereuse-pratique-inquiete
La revanche du « revenge porn »
Facebook a lancé des nouvelles fonctionnalités empêchant toute tentative de republication de contenus de « revenge porn » sur sa plate-forme, sur Messenger ou encore sur Instagram, dont il est aussi le propriétaire. Pour aider ses victimes, la firme du milliardaire Mark Zuckerberg permet désormais de signaler a priori et non plus a posteriori le contenu jugé illégal. Source : http://www.liberation. fr/france/2017/04/05/facebookrenforce-sa-lutte-contre-lerevenge-porn_1560678 15
EX
Pl@NET
blog du mois
Un peu, beaucoup…
anel pour le moins éclectique de la beauté féminine, ce site regorge de photos plus alléchantes les unes que les autres. Entre princesses aux courbes de rêve s’adonnant aux plaisirs saphiques, femmes phalliques prodiguant des caresses à des hommes dociles ou trans en folie, tous les clichés s’avèrent ici d’un érotisme rare et sauront vous transporter vers le nirvana. http://communaute.voissa.com/
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le
Tendre étreinte
onsieur aime voir sa joli p g bras d’autres hommes et nous fait partager son aisir dans des photos ô combien jouissives et des mmentaires non moins plaisants. Elle avait cette fois, la mission de caresser son joli cul ur le pantalon de notre invité dès son arrivée, ce qu’elle avec plaisir, avant de lui offrir son cul tendu... Je la rouvais, comme d’habitude, magnifique. Il la prenait par s hanches, la serrant contre la bosse qui se formait ans son caleçon. La vision de son petit string noir tout ontre son caleçon m’excitait terriblement... » Rencontre à omicile ou sortie en club, rien ne manque ! http://communaute.voissa.com/blog/30391nouvelleetreinte-blog/ 17
SEX Pl@NET Quel cul !
L
orsqu’un homme aime à ce point les fesses de son épouse, il y a immortalisation de celui-ci… Ici, Monsieur montre une véritable dévotion au postérieur de sa belle et nous en fait donc profiter sous toutes les coutures. Qu’il soit tendu, comblé par un plug, par une belle grosse queue ou maculé de semence, notons qu’au-delà de ses capacités de dilatation, le séant de la belle, rond, bombé, revêt tous les atouts pour exciter les coquins de la Toile.
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http://communaute.voissa.com/ blog/39412-vive-le-cul-de-mafemme/
SEX Pl@NET Que la force soit avec vous…
n blog tenu par des voissanautes U très actifs sur le Net et qui se font un malin plaisir à nous livrer leurs parties de jambes en l’air… Quel sens immodéré du partage ! Qu’elle pose avec son cher et tendre entre cunnilingus, fellation et pénétrations multiples ou seule dans des tenues pour le moins sexy, Madame démontre un goût pour l’exhibitionnisme qui devrait ravir tous les lecteurs d’Union. http://communaute.voissa.com/ blog/29420-couple-force13-blog/
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Le cul de ma femme
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onjour, je m’appelle Jean-Paul, 56 ans, marié à Florence, une très belle femme avec un bon 95C et, comme je le dis dans le titre, un cul d’enfer. En découvrant le « hot zapping » de juin 2016, l’idée nous est venue de vous écrire : il y figurait une femme de dos avec un cul sublime, équivalant à celui de ma femme. Cette dernière est associée à Patrick dans leur restaurant. Il travaille aux cuisines, et elle, en salle. Elle adore mettre son cul en valeur. À cet effet, elle porte des jeans moulants. De derrière, on distingue parfaitement ses deux globes bien fermes, ainsi qu’un petit passage entre ses cuisses qui invite à l’intrusion. Nous nous entendons très bien sexuellement, mais ma femme est quand même très chaude. Cela faisait longtemps qu’elle me racontait comment les clients habitués du restaurant la complimentaient sur son cul… Certains se permettaient même de lui caresser discrètement l’arrière-train quand elle les servait. Il y en avait même un qui avait pour habitude de finir le geste entre ses cuisses. Elle aimait me raconter tout ça pendant que l’on était en train de baiser et ça décuplait sa jouissance. Je joignais le geste à la parole : « C’est comme ça, qu’ils te mettent la main ? » Elle en mouillait d’autant plus. « Et tu aimerais bien avoir autre chose que leurs mains dans ton joli cul hein ? Avoue… » Elle gémissait pendant que je la branlais : « Oui c’est vrai… » Je sentais ses fesses s’écarter, elle voulait un doigt dans l’anus… « Eh ben, la prochaine fois qu’ils te mettent la main aux fesses, propose leur de t’offrir mieux que ça après
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le service… – D’accord, tout ce que tu veux, mais prends-moi, je n’en peux plus ! Baise-moi ! » Je l’ai défoncée à quatre pattes sur la moquette. C’est ma position préférée pour profiter de son cul… Sur lequel j’ai déchargé tout mon jus. Elle devait m’envoyer un SMS quand l’occasion se représenterait… Ça n’a pas été long ! À peine 2 jours après, à 14 h 30, elle m’en a envoyé un : « Ça y est mon chéri, j’ai trouvé deux bons clients qui veulent s’occuper de ta femme (et de son cul) comme tu le désirais… Heureux ? » Je lui ai donné ma bénédiction et même des encouragements : « Profitez bien et raconte-moi tout après… Et ensuite, je te baiserai ! » lle est rentrée vers 19 h, j’étais dans le salon sur le canapé. Elle s’est assise à côté de moi. Elle m’a embrassé et elle a enlevé son jean. Elle n’avait plus de culotte. Elle s’est mise à quatre pattes et m’a présenté son cul. Elle a largement écarté les cuisses pour ouvrir la béance de sa chatte et de son anus : ils étaient plein de sperme. « Regarde bien mon chéri, j’en ai pris plein le cul ! C’est le cas de le dire… Maintenant, lèche-moi tout ça et baise-moi s’il te plaît, mélange ton foutre aux leurs ! » J’avais déjà baissé mon pantalon, prêt à passer à l’assaut. Je bandais comme un taureau. Elle embaumait le foutre. J’ai passé la main sur son clito comme elle aime, fermement, puis je l’ai embrochée. Je baignais dans leurs jus : « Oh mais dismoi, ils t’ont mis le paquet ! Je nage làdedans. – Oh oui, ils m’ont honorée trois fois chacun ! » Je me suis baissé pour humer son petit trou. « Alors ma coquine, tu aimes ça me faire cocu hein ? » Sans fanfare ni trompette, je l’ai enculée profondément d’un coup « Oh oui ! » Elle gémissait à
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présent, elle parlait en chuchotant, sous mes coups de reins : « Et ils étaient très bien montés, crois-moi ! Ils m’ont même prise en sandwich en me traitant de trou à bites ! » Il y avait tellement de sperme dans son cul que ça me coulait le long des cuisses ! epuis ce jour, de temps en temps, je reçois un SMS qui m’annonce la fête au cul de ma femme et en attendant son retour, je me masturbe en y pensant et en lisant notre magazine préféré. À présent, on envisage de jouer le match à la maison, moi caché dans la penderie pendant qu’elle se ferait baiser par plusieurs mecs, comme un vrai couple candauliste ! Elle met des jupes au travail maintenant… ça facilite les choses ! Elle me dit qu’elle est comblée et elle adore quand c’est la fête dans son cul. On est heureux comme ça. À bientôt.
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Jean-Paul, 56 ans, Sarthe
Le bruit des talons
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e ne sais pas vraiment comment débuter cette histoire, alors je vais commencer par ma rencontre avec Vivianne D’ailleurs – à bien y réfléchir – je crois que mon passage préféré, c’est la rencontre. Vi v i a n n e travaillait dans le centre de soin juste en bas de chez moi, en tant qu’esthéticienne. Je me prenais chaque matin et chaque soir à l’observer en
passant, à travers cette vitrine aux reflets roses et bleu clair d’un kitch un peu agressif, mais qui semblait plaire à leur clientèle. Elle portait toujours des talons très hauts, ce qui devait sûrement être pénible lorsqu’il est nécessaire de rester en position debout durant de longues heures. Mais Vivianne affichait ce sourire lumineux toute la journée, ce qui forçait mon admiration. Je me rappelle très précisément le moment où j’ai commencé à être obsédé par son image. J’étais dans mon lit, et je rêvassais ; j’étais à mi-chemin entre le sommeil et l’éveil, dans un état comateux. Mon sexe était en demi-molle, à l’affût d’une pensée coquine qui pourrait me traverser l’esprit. Et c’est le bruit de ses talons hauts qui s’est imprimé en premier dans ma tête. Des claquements tranchants et précis sur un carrelage froid. Je ne les avais jamais entendu, mais c’est de cette façon que je me les représentais. Et je me suis mis à bander comme un fou. Je tirais sur ma tige et je laissais mes pensées défiler dans ma tête sans essayer de les retenir. Je voyais son sourire, un immense éclat blanc
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plume encadré par des lèvres très rouges, scintillantes. Ses mains étaient fines et se mouvaient en une chorégraphie sensuelle, lorsqu’elle les lavait au avabo ou lorsqu’elle manipulait une liente. Je les imaginais serrant ma queue et la badigeonnant d’un liquide oisseux. Il ne m’en a pas fallu plus pour ouir dans de nombreux spasmes, et de m’en mettre partout sur les cuisses. ’était décidé, il fallait que je la rencontre ! Je déteste que mes antasmes restent à l’état de simples rêves. e suis donc entré un soir dans le centre sthétique, toutes les salariées se sont etournées vers moi en se demandant ce ue je faisais là, et j’avais prévu le coup ! me suis retourné vers Vivianne et j’ai emandé une épilation des sourcils. « Si était possible, bien évidemment… » a belle m’a regardé, amusée par a demande. « Mais ils sont très bien s sourcils Monsieur. Je peux vous le ire, mais ça va faire un peu mal, ça a quand même ? » J’ai acquiescé et me suis laissé faire. J’avais le visage e Vivianne à quelques centimètres du ien pendant toute la séance, et cela uffisait à contrebalancer la souffrance. uand elle eut fini, je l’ai invitée à boire un verre, à la fin de son avail – et elle a accepté. Cela fait maintenant 3 ans que nous sommes nsemble, et je n’ai jamais développé ne attirance aussi poussée pour le orps de quelqu’un, et en particulier es pieds. Je lui demande souvent e porter des bas, ou de marcher en alon lorsqu’elle se promène chez moi. Elle joue le jeu, c’est quelqu’un de très conciliant. Et aujourd’hui, je jouis quand e le souhaite sur ses jambes. Quand
elle n’est pas là, je me masturbe à nouveau en imaginant le bruit de ses talons. Et ça marche à chaque fois ! Didier, 28 ans, Vincennes
Tentative réussie
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a femme France et moi sommes un couple tranquille, un petit peu exhibitionniste. C’est-à-dire qu’il nous arrive d’aller dans un parc, nous asseoir sur un banc placé en face d’un autre de préférence, de nous y embrasser, en joignant quelques caresses… La dernière fois, France m’a caressé le sexe, puis ouvert ma braguette pour entrer sa main dans mon pantalon et me branler. Moi, j’ai glissé ma main dans son chemisier en ouvrant quelques boutons, elle ne portait pas de soutien-gorge. Ce banc se trouve dans un endroit très peu passant, alors France en a profité pour sortir mon sexe en érection. Nous étions bien enlacés avec nos mains qui se promenaient sur nos corps,
sans regarder autour de nous. C’est alors qu’un homme est passé. France ne l’avait pas remarqué et continuait à me branler. L’homme est venu s’asseoir sur le banc d’en face. Lorsque France a aperçu l’homme, elle s’est figée et a retiré sa main de mon sexe. Ma bite était bien visible et on pouvait apercevoir les seins de France. Je lui ai chuchoté : « On continue et on verra… » Elle a hésité, puis repris mon sexe en main en le branlant. Je lui caressais les tétons, je la sentais gémir doucement, cette situation devait l’exciter un peu, car ses cuisses s’étaient ouvertes légèrement. L’homme ne bougeait pas et devait se régaler de cette vision. lle se reprit en resserrant ses cuisses. « Non ! Ouvre-les voyons, – Oui, mais l’homme en face ? – Pas grave, il regarde, c’est tout ! » Alors, elle a ouvert ses cuisses pour de bon et l’homme pouvait apercevoir sa petite culotte. J’ai passé la main sous sa jupe, avant de remonter le long de ses cuisses. Brusquement, nous avons cessé de nous
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embrasser et avons regardé l’homme avec un petit sourire. Surprise, il avait sorti son sexe et se branlait ! France détourna la tête, puis se reprit et regarda avec insistance cette bite bandante. Nous nous levâmes pour partir, mon sexe toujours dehors et le chemisier de France toujours ouvert, laissant bien voir ses seins. Nous sommes passés tout près de l’homme avec un sourire complice. En rentrant, France m’a dit qu’elle avait aimé ce qui était arrivé et tout particulièrement la vue de son corps offert à un autre homme, ainsi que cette bite bandante. « Je ne sais pas si je pourrais m’offrir totalement à un autre homme, le branler ou le sucer… Et aussi par rapport à toi ? » M’a-t-elle dit. Je sentais dans ses paroles une envie d’essayer quelque chose. ous avons un ami qui vit seul et avec qui on parle de tout, même de sexe sans vulgarité. Nous lui racontons même nos petites aventures de temps en temps. J’ai décidé d’aller le voir pour lui expliquer notre projet. Je ne savais pas trop ce que
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a allait donner, mais j’ai décidé e me lancer uand même : Nous discutions vec France autre soir, et lle me disait qu’elle hésiterait à branler, à sucer ou à se donner à un autre homme. Mais je sentais dans sa voix, comme une envie d’essayer… » Je ui ai expliqué mon plan. Il a d’abord donné l’impression de n’avoir pas tellement envie de faire ça, mais finalement, il a accepté ma proposition. C’était l’été, France et moi dormions nus et ce matin-là, je me levai tôt. France dormait par-dessus la couette, son corps bien visible. Ses cuisses légèrement écartées, laissaient apercevoir sa petite chatte. Mon ami arriva vers 9 h. Le plan était en place. Moi, déjà nu sous mon peignoir, j’incitai mon ami à se dévêtir. Nus tous les deux, nous nous sommes un peu masturbés pour bander fort. Nous nous sommes dirigés vers la chambre, j’ai ouvert la porte doucement. France dormait toujours, cuisses ouvertes, sa chatte bien en vue. Mon ami arborait à présent une belle érection. J’ai mis mon plan à exécution : mon ami s’est allongé près de France, il lui a pris la main et l’a posée sur son sexe. Ayant l’habitude de cette situation lorsque nous sommes tous les deux, France s’est mise à branler la bite de notre ami. Elle savourait cette branlette les yeux
fermés, je me suis assis près d’elle et lui ai pris l’autre main pour la poser sur mon sexe bandant. Surprise, elle a ouvert les yeux, se retrouvant avec une bite dans chaque main ! D’abord un peu perdue, elle a ensuite souri en me regardant et a continué à nous branler, comprenant le cadeau que je voulais lui faire. on pote prenait du plaisir et, avec un peu plus d’assurance, il posa sa main sur les seins de France qui ne disait rien et acceptait cette situation avec le plus grand naturel. Je descendis ma main vers ses cuisses qu’elle ouvrit largement et je commençais à lui caresser sa petite chatte tout humide. Mon ami lui demanda de le sucer, elle n’hésita pas une seconde. La bite entrait et sortait de sa bouche, comme c’était excitant ! Mes doigts pénétraient sa chatte. Mon ami demanda ensuite à France, s’il pouvait la pénétrer. Elle refusa pour cette première fois, mais elle nous proposa de nous faire jouir en nous branlant. Elle arriva à nous faire jouir ensemble, le sperme coulait sur ses mains. Après cela, elle passa ses mains pleines de sperme sur sa chatte en y faisant pénétrer un doigt. J’étais content de cette expérience. Nous avons pris le café ensemble, toujours nus. Mon ami est parti et, avec France, nous avons décidé de remettre ça !
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Nous avons discuté tranquillement, Alain était en short et Carole portait une nuisette qui mettait parfaitement ses formes en valeur, ses tétons pointaient à travers le tissu et on devinait qu’elle ne portait pas grand-chose en dessous, c’était très excitant ! Au bout d’une demi-heure, Alain s’est levé pour aller acheter le repas du midi. Il a préparé ses affaires, puis il est parti. Je m’apprêtais également à m’en aller, mais auparavant, j’ai proposé à Carole de l’aider à débarrasser la table. Nous avons amené la vaisselle près de l’évier et là, comme par hasard, une cuillère est tombée par terre, Carole s’est baissée pour la ramasser et j’ai constaté qu’elle ne portait pas de culotte. Elle avait un beau petit cul tout rose. ’étais troublé, je me demandais si c’était de la provocation, l’avait-elle fait exprès ? Elle a commencé à laver les tasses, puis s’est penchée à nouveau pour attraper quelque chose en bas du meuble. Cette fois, c’était trop. Surtout qu’elle a bien pris son temps, les jambes légèrement écartées. J’ai vu jusqu’à sa chatte. Trop excité, j’ai tenté ma chance… J’ai passé une main sous sa nuisette pour lui caresser les fesses, je l’ai félicitée pour la beauté de son cul et je m’attendais un peu à ce qu’elle réagisse en me repoussant, mais au contraire, elle m’a
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Philippe
Voisins coquins
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’était il y a une dizaine d’années, en vacances dans le Sud, nous avions sympathisé avec les voisins de la villa d’à côté. C’était un village de vacances… Un matin, ma copine est partie faire du paddle et les voisins m’ont invité à prendre un café sur leur terrasse. 31
encouragé en se trémoussant... gagné ! Alors, je suis allé plus loin, j’ai passé mes mains sous le tissu jusqu’à sa poitrine et j'ai pétri ses jolis seins. Elle me grondait gentiment me disant que j’exagérais mais qu’elle aimait cela ! Mes mains sont ensuite redescendues jusqu’à son sexe, une petite touffe de poils soyeux et une belle fente humide ! Je l’ai caressée, puis branlée doucement. Elle écartait les jambes en pointant le cul en arrière, j’avais une main devant pour caresser le clito et l’autre derrière pour la doigter. Elle gémissait et me disait que c’était bon, elle me demandai de continuer. Je l’ai assise sur le plan de travail et je lui ai bouffé la chatte. Elle gémissait de plus en plus fort. Puis, elle m’a dit qu’il fallait nous dépêcher. Elle a baissé mon short, m’a sucé rapidement la bite et elle voulait que je la baise avant qu’Alain ne revienne des courses. Elle n’a pas voulu aller dans la chambre et s’est allongée directement sur la table, jambes écartées. Je l’ai sauvagement baisée avec un grand bonheur, elle n’arrêtait pas de couiner et de dire que c’était bon, cela fut assez rapide, car nous craignions le retour de son homme. Durant les vacances, nous avons eu une autre occasion de remettre ça, toujours dans la cuisine ! Et Carole a insisté pour que je la sodomise, je n’avais jamais connu et c’était fabuleux ! 32
À la fin des vacances, Alain m’a avoué la vérité : c’était un petit jeu pervers monté par eux deux et il suivait nos ébats grâce à deux téléphones en communication, un sur l’étagère de la cuisine, l’autre avec lui ! Ah les petits fouch’traillons ! Merci à Carole et Alain pour ces moments de plaisir et je compte sur vous pour ne jamais en parler à ma copine qui est devenue ma femme ! César, 44 ans
Une blonde d’Italienne
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e suis un grand déconneur et un grand amateur de sexe, donc évidemment, un des plus grands fans d’Union ! Normalement, je me contente de lire les courriers des lecteurs que j’adore, mais cette fois-ci j’ai une histoire complètement dingue ! Je suis célibataire depuis 5 ans, et
tout va très bien comme ça (même si ma famille adorerait me voir en couple, tant pis pour eux). Tous les étés, je pars en vacances au mois de juin avec mes potes, on va faire du surf à la plage. Je ne suis pas un grand surfeur, mais j’y vais quand même, plus pour rigoler le soir dans une grande villa autour d’un jeu de
cartes que pour crâner sur une planche. Un soir, ça a un peu dégénéré. Tony, « la grande gueule » de la bande a tenu à organiser des jeux d’argents. Le truc, c’est que l’on sait tous qu'il a entassé des dettes à droite et à gauche, en l’occurrence, il voulait miser des sommes assez importantes.
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oi je n’ai pas voulu jouer, mais Guillaume et Bastien y sont allés. Résultat ? Ils se sont aperçus que Tony était en train de tricher, ils se sont insultés les uns avec les autres, et cela a foutu une ambiance de merde. Le lendemain, je suis allé seul à la plage en leur disant que j’en avais marre de leurs gamineries. Je ne suis pas allé surfer, j’ai juste longé le bord de mer. C’était très agréable, le vent me décoiffait légèrement et le bruit des vagues m’enveloppait dans une douce mélodie. Tout d’un coup, j’ai vu une superbe blonde
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assise sur un banc qui mangeait une glace en fixant l’horizon le regard perdu. À coup sûr, cela devait être une étrangère, il y en avait beaucoup sur cette partie de la côte. Nous avons commencé à parler en anglais, avant que je ne me rende compte qu’elle était italienne et comme je parlais bien mieux l’italien que l’anglais nous avons continué la conversation dans sa langue natale. Elle m’a raconté qu’elle était venue avec une bande de potes mais qu’elle voulait s’isoler un peu, je lui ai dit que je vivais tout à fait la même chose et le courant est passé. Nous avons traîné le reste de l’aprèsdi ensemble, elle était s contente d’avoir trouvé autochtone qui parlait ssi bien sa langue. Et oi, j’étais bien heureux n’avoir raté aucun cours langue à l’école et de ce age à Milan en première née de licence qui m’a ermis d’être autant à aise. Comme le soleil était train de se coucher et u’il commençait à faire ais, je lui ai proposé e venir à la villa. Elle a ccepté. J’ai envoyé un MS à mes potes « Alerte à a bombe atomique ! Tout le monde sur la terrasse… » ’était un code entre nous, quand un de ous quatre ramenait une lle, les autres restaient dehors pour respecter eur intimité. En une dizaine de minutes, nous étions arrivés. Je lui ai présenté mes potes, et
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lui ai offert une bière. Comme ils avaient du mal à communiquer avec elle, je l’ai vite emmenée à l’intérieur pour passer aux choses sérieuses. Tony, Guillaume et Bastien, fidèle à mon message, sont restés dehors pour jouer aux cartes. Une fois à l’intérieur, je n’ai pas eu besoin de plus d’explications pour avoir ce que je voulais, ma belle italienne se déshabillait déjà. Son corps était parfait. Son cul surtout était d’un arrondi si ferme et si relevé qu’il pouvait faire pâlir n’importe quel mannequin. 36
tte femme était un appel au xe. Elle est venue retirer mon e-shirt et mon vieux bermuda me regardant droit dans les ux. Alors qu’elle était si joyeuse légère quelques minutes paravant, son attitude s’était téralement métamorphosée. e voulait baiser, et son regard e pénétrait intensément omme une proie à dévorer. Je e suis assis sur le canapé en uir, la laissant diriger la suite es opérations. Elle est venue empaler sur moi en écartant ien les cuisses. a chatte glissait comme du beurre sur ma queue, vec une simplicité que je ’avais que rarement connu. n quelques mouvements, lle a réussi à me faire jouir. ’ai du m’excuser comme un gamin pris en faute. Elle m’a dit que ce n’était pas grave, a attendu quelques minutes à peine et a recommencé. Une vraie machine ! p sont quand même rentrés discrètement et ont pris quelques photos pour immortaliser ma baise. J’espère qu’elles vous plairont ! Fred, 38 ans, Saint-Quentin
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fin de garantir votre anonymat, nous avons décidé de modifier tous l prénoms en signature de vos courriers. Si toutefois vous souhaitez voir apparaître votre vrai prénom, merci de nous le spécifier.
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Soirée révisions
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e suis encore étudiante et j’avoue, ne pas être une lectrice assidue de votre magazine au point de le lire tous les mois, mais il m’a permis de m’émanciper. Et rien que pour ça, je vous en remercie. Je vous propose de lire le récit d’une soirée révisions qui a tourné aux coquineries. L’autre soir, un camarade de promotion a organisé une soirée chez lui. Comme dans beaucoup de fêtes étudiantes, on y trouvait pas mal d’alcool et beaucoup de bonne humeur. L’organisateur a eu une idée : profiter de ce moment pour faire nos révisions sous forme de compétition. Il a récupéré les QCM des dernières années avec les corrigés et il nous a proposé le fonctionnement suivant : nous nous mettons tous en rond et, chacun notre tour, nous devons répondre à l’une des questions. Si la réponse est correcte, on passe au suivant. Si elle n’est pas bonne, celui ou celle qui a échoué retire un vêtement et le jette au milieu du cercle... Afin de garantir un certain équilibre et une relative immunité à celui qui vient de se tromper, c’est à lui que revient le droit de poser les questions suivantes. Et ce jusqu’à ce que quelqu’un d’autre se trompe... et ainsi de suite. À la fin, c’est celui ou celle qui n’a plus de vêtements qui a perdu. L’organisateur propose de pimenter le jeu en indiquant que le perdant se verra proposer un gage par le gagnant. Afin de garantir l’équité, nous convenons que le nombre de vêtements doit être le même pour tous et nous décidons que chaque participant aura quatre vêtements : caleçon, pantalon, pull, tee-shirt pour les garçons et culotte, soutien-gorge, top, jupe (ou pantalon) pour les filles. Les
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garçons sont clairement avantagés quand même, car deux erreurs les conduisent seulement à être torse nu… Alors que pour les filles, nous nous retrouvons en sous-vêtements ! Mais bon, c’est le jeu... et comme j’ai plutôt bien révisé les examens, je suis confiante. Avant de commencer, nous nous mettons donc à égalité en retirant les vêtements en trop pour que nous en soyons tous à quatre épaisseurs. Après nous être positionné, je constate que le ratio garçons-filles que l’on retrouve habituellement dans notre filière est quasiment respecté... 3 garçons pour 7 filles. es premières questions défilent et je suis surprise d’emblée par leur difficulté. La première à se tromper est Laure. Mais comme l’organisateur a des vues sur elle, je le soupçonne d’avoir volontairement choisi une question difficile pour pouvoir la mater. Elle s’avance au milieu du groupe et retire son débardeur. Elle laisse apparaître une très jolie poitrine, magnifiquement mise en valeur par un sublime soutien-gorge noir. À son tour, elle distribue les questions. Cette fois, c’est Jasmine qui trébuche la première. Mais contrairement aux autres, par pudeur - ou peut-être par provocation - elle décide de retirer sa culotte plutôt que son top. Elle passe alors ses mains sous sa jupe, fait glisser sa culotte et la dépose au milieu du cercle avec les autres vêtements déjà retirés. Arrive le moment où c’est moi qui me trompe. Je m’avance alors au milieu du cercle et je déboutonne mon chemisier. Les encouragements et les sifflets me galvanisent. Bien que je sois plutôt pudique, je me rends compte que je n’ai aucun problème à être en soutien-gorge devant mes camarades. Il y a même quelque chose
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d’excitant à s’exposer ainsi. Les questions s’enchaînent et la compétition avance bien. Cinq filles ont déjà échoué deux fois et n’ont désormais plus que leurs sous-vêtements. Les garçons, quant à eux, sont dans une situation plus critique, car deux d’entre eux n’ont déjà plus qu’un caleçon, tandis que Stéphane, lui, conserve encore son caleçon et son pantalon. e suis donc bien partie pour rester en bonne position. J’en profite pour analyser les autres candidats. C’est ce que j’appelle la « sociologie du dessous ». En effet, je trouve toujours intéressant de voir la réalité des gens à travers leurs sousvêtements. Certaines filles qui paraissent sages à l’extérieur présentent un tout autre visage dès lors qu’on observe leurs sousvêtements sexy. Et inversement, certaines filles qui semblent assumer sont tout de suite différentes dès lors que l’on voit leurs dessous classiques. Les tatouages de certains et certaines sont aussi très éloquents. Cette situation m’a éclairée sur un autre sujet. Je pensais que les filles de notre âge étaient toutes épilées. Pourtant, si l’on regarde le sexe de Manon, on distingue à travers la transparence de sa culotte quelques poils délicatement taillés. Toutes les autres, par contre, présentent un sexe parfaitement lisse. Occupée par toutes ces considérations, j’avoue avoir été insuffisamment concentrée pour la question suivante. Et moi qui étais fière d’être en avance sur les autres, je me retrouve à devoir retirer un deuxième vêtement ! Comme j’ai toujours été pudique sur ce qui se passe en bas, j’hésite à retirer ma jupe car je ne souhaite pas que l’on voit tout de suite mes fesses. Je ne veux pas non plus que l’on puisse distinguer mon
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sexe à travers ma culotte. Alors, plutôt que de retirer ma jupe et de me retrouver en sous-vêtements comme les autres, je décide de retirer mon soutien-gorge. Alors que je suis au même niveau que presque tout le monde, je me retrouve donc la première à être seins nus. Les garçons ont l’air d’apprécier puisqu’ils demandent à caresser mes seins. J’accepte et cette décision fera jurisprudence car, par la suite, toutes les filles qui enlèvent leur soutiengorge y ont droit aussi. rrive enfin la phase délicate : six des dix candidats n’ont plus qu’un seul vêtement. Le prochain d’entre eux qui échouera à sa question aura donc perdu le défi. À travers les échanges de regards, je comprends que les garçons veulent faire perdre Laure. La question suivante est vraiment très difficile et je pense honnêtement que personne n’aurait pu y répondre. Laure comprend donc qu’elle a perdu et joue le jeu jusqu’au bout. Elle s’avance au milieu du groupe et, sous les encouragements des garçons en délire, ôte délicatement son string. Elle se retrouve nue devant l’assemblée. Elle demande quel est son gage. Comme c’est l’organisateur qui a obtenu le plus de bonnes réponses, il lui demande de se masturber devant nous. Un peu choquée, elle s’exécute néanmoins. Elle s’allonge sur le canapé, écarte les jambes et commence son travail solitaire. Assez rapidement, on voit son souffle s’accélérer et sa poitrine gonfler. On la sent à deux doigts de l’orgasme. Mais lui, n’y tenant plus devant ce spectacle, s’approche d’elle et demande s’il peut la pénétrer. Elle accepte et nous observons les deux protagonistes en train de baiser. Il finit par éjaculer sur son ventre.
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Après, cet épisode plutôt savoureux, nous remettons tous nos habits et retournons chacun dans nos logements. Et même si je ne suis pas super fan de ce genre de soirée, j’avoue que ça a porté ses fruits puisque nous avons tous été reçus à cet examen ! Mimose,
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Une mère exemplaire
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e sais que les lecteurs commencent toujours par se décrire au début de la lettre, et si je devais me plier à l’exercice, je dirais deux choses : je suis une croqueuse d’hommes, et une maman exemplaire. J’ai deux filles, dont une, Marie, qui a 21 ans. L’autre est beaucoup plus jeune, issue d’un second mariage. Et toutes les deux sont merveilleuses. L’aînée commence à ramener des copains à la maison. Si la plupart ne viennent en règle générale qu’une seule fois avant d’être congédiés par les soins de ma fille, il y en a un qui revient régulièrement à la maison depuis plus de 3 mois. Romain. Un grand gaillard d’1 m 87, des muscles taillés dans l’acier,
des cheveux constamment ébouriffés et un regard coquin. Je ne peux m’empêcher de me dire que ma fille a fait une belle prise. Il est absolument charmant, et j’adore être aux petits soins pour eux deux, leur préparant des goûters digne d’une vraie petite fée du logis, ce que je n’ai rarement été, prise par mon emploi du temps de ministre. Ma fille est une très grande sportive, et ce mois-ci, elle avait un tournoi de tennis dans un petit village de la région. Je lui ai laissé la voiture pour qu’elle puisse s’y rendre par ses propres moyens et j’ai fait à dîner pour Romain, mon autre fille et moi. Romain était très gêné pendant le repas, c’est la première fois qu’il mangeait seul avec nous, sans sa copine. Tout en échangeant des banalités sur la météo et mes inquiétudes sur la récente infiltration du coude de ma fille, je n’ai cessé de le dévorer des yeux, lui faisant clairement comprendre que j’en aurais bien fait mon dessert ! J’ai su que mon attitude était suffisamment explicite quand j’ai senti son tibia se frotter sur mes jambes épilées et nues sous ma jupe. Il me voulait, lui aussi. J’ai couché la petite, puis j’ai rejoint Romain qui regardait sagement la télé. « Marie devrait revenir dans une petite heure… tu as tout ce qu’il te
faut ? » ai-je demandé négligemment. Il a hoché la tête, et m’a invitée à le rejoindre devant la télévision. Évidemment, j’en mourrais d’envie moi aussi. Nous sommes restés quelques minutes à fixer ensemble l’écran, silencieux. Je ne peux même pas vous dire ce qu’il y défilait, dans ma tête, il n’y avait plus que Romain, et le basculement qui devenait imminent. Après une longue inspiration, j’ai osé poser ma main sur sa cuisse. Il est tout de suite venu la recouvrir de la sienne, et il m’a embrassée à pleine bouche. Comme s’il attendait mon signal depuis le début. L’étreinte a été brutale, désordonnée et passionnée. Je l’ai guidé jusqu’à mon lit, nous nous sommes déshabillés à la hâte – comme deux adolescents pris par l’angoisse que leurs parents ne rentrent plus tôt. Sauf qu’ici, il s’agissait de ma fille ! J’ai découvert avec émerveillement la queue qui avait pris tant de fois Marie. Elle était si douce, si lisse et si vigoureuse. J’avais oublié ce que c’était de sortir avec un jeune homme de la vingtaine. J’avais oublié la jeunesse… Romain m’a pénétrée avec force et avidité. Comme le faisaient certainement mes précédents amants de son âge. Le quarantenaire est beaucoup plus long à se mettre en route, croyez-moi ! Une fois qu’il eut fini avec ma chatte, je suis venue nettoyer sa queue avec ma bouche. Une vraie sucrerie. J’ai conservé quelques
photos de nos ébats. S’il s’avise un jour de faire du mal à ma fille, je saurais lui rendre la monnaie de sa pièce. Je vous avais dit que j’étais une mère exemplaire ? Agnès, 53 ans, Assistante de direction
Master & servant
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onjour à la rédaction et aux lecteurs. Mon travail est toujours passé avant ma vie de couple… qui a fini par un divorce et je me suis retrouvée avec mes deux garçons à élever seule. Aujourd’hui, ils sont grands et vivent à la maison le temps des études… Ils ne m’ont jamais vue avec un homme durant toutes ces années qui sont passées très vite ! Oui, depuis près de 20 ans ma sexualité est solitaire. À 50 ans révolus, j’ai ma propre entreprise, avec parfois 10 collaborateurs à gérer… Le vouvoiement s’impose et la patronne que je suis n’est pas très marrante, assez rigide même. J’en conviens volontiers. Très lente dans son travail, ça fait plusieurs samedis après-midis que je reste avec Élodie pour finir un projet urgent que je lui ai confié. C’est une femme agréable dans laquelle, je me reconnais un peu, car elle élève seule ses enfants. Le climat est décontracté entre nous et je sais qu’elle n’a plus eu d’homme depuis sa séparation… mais quelques compagnes de passage ! J’ai appris ainsi sa bisexualité. Elle m’a 45
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dit qu’elle me trouvait belle femme et désirable, et ce compliment m’a beaucoup flattée, surtout venant d’une aussi jolie fille. Je lui ai retourné la politesse et cela m’a valu une proposition assez culottée : si l’envie d’essayer une femme me tentait, elle serait là pour moi ! Lundi matin, je suis contente de la retrouver et durant tout le week-end, j’ai pensé à sa proposition indécente. J’ai honte de le dire, mais je me suis même masturbée dans mon lit pour trouver le sommeil. Comme d’habitude, nous passons le samedi aprèsmidi ensemble, lorsque tous les autres employés sont partis pour le week-end. Nous nous sommes fait livrer un plateau repas pour le soir. ’est moi qui la relance sur ses avances, car en lisant Union je me suis rendu compte de mon attirance sexuelle pour les femmes qui sont dans le magazine. Mais Élodie veut dominer la relation et avoir une femme obéissante. Stupéfaite par cette nouvelle révélation, je préfère en rester là. Moi soumise à cette fille ?
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Non merci ! Les jours suivants, je dois me rendre à l’évidence : il faut parler d’une hypothétique relation ! Ce jeudi, dans mon bureau, je lui annonce ma décision : je veux bien essayer, si cela reste discret… Sa réponse est simple : elle veut juste passer des moments coquins tous les samedis après-midis au bureau ! La première fois, nous sommes seules dans le bureau et Élodie tourne autour de moi, elle me regarde de la tête aux pieds, soulève ma jupe, tire sur le haut de ma culotte et déclare : « C’est la forêt vierge là-dedans, pour la prochaine fois, coupe un peu tes poils… Et pas de culotte de grandmère ! Achète des strings et remplace tes collants par des bas. » Puis, elle prend délicatement ma tête dans ses mains et m’embrasse. Ses lèvres sont douces, sa langue tourne contre la mienne, mon cœur bat à mille à l’heure, mes jambes sont en coton. Quel baiser agréable ! Rien à voir avec ceux de mon ex-mari qui a été le seul homme de ma vie… J’en veux encore, mais Élodie est pressée, elle doit aller récupérer ses petits chez la nounou. Au deuxième rendez-vous, je porte des bas
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noirs et un string. L attente a été longue pendant toute la semaine. Elle me demande de retirer mes vêtements, pas mes dessous et elle prend quelques photos de moi avec mon téléphone. Ce sera pareil à chaque rencontre pour immortaliser l’instant. Puis, elle s’assoit sur une chaise derrière moi, caresse mes hanches et mes cuisses. « Très beau cul » me complimente-t-elle. Puis : « Et tu as débroussaillé ta chatte ? » Elle glisse un doigt sur mon sexe pour vérifier. « Eh ben, tu mouilles grave, toi ! » Élodie dégage le string d’entre mes fesses et contemple mon anus. Elle le lèche en essayant d’y introduire la langue, une pratique inconnue pour moi, mais ça m’excite tellement que je m’écroule sur mon bureau. « Merde alors, tu es vachement sensible du cul ! » S’étonne-t-elle. Elle se lève pour me faire des bises sur les fesses en les malaxant. Me voilà assise sur le bureau, en sous-vêtements, cuisses ouvertes, exactement comme elle le voulait. « Tu es vraiment bien foutu hein… Mais aujourd’hui on va en rester là. Samedi 48
chain, je te boufferai chatte. » Puis, elle mbrasse sur la uche et me laisse plan. Pendant la maine, elle ne laisse n transparaître, je e demande même je n’ai pas rêvé, arfois. Dans une eure, je ferme pour e week-end, mais lodie entre dans mon bureau et me remet un dossier soi-disant urgent, ste. J’y découvre un petit papier où il est marqué : « Prépare ta chatte. » Je la rejoins et lance à haute voix, devant ses collègues, que le dossier me convient. nfin seules ! Nue, juste avec des bas, j’ai fait place nette sur mon bureau et Élodie me regarde : « Belle chatte. » Me ditelle. Puis, elle m’embrasse, pendant que ses doigts fouillent, cherchent mon clitoris. Allongée sur mon burlingue, sa tête entre mes cuisses, elle lèche mon sexe. Plusieurs doigts farfouillent dans mon sexe trempé et elle me les met en bouche pour me faire goûter ma mouille. Ensuite, je repousse sa main toute menue qu’elle veut introduire dans mon vagin. Ce geste me vaut des claques sur le sexe comme punition. Ce qui me procure une excitation jusqu’alors inconnue. Je dois la supplier de continuer à frapper plus fort. Je hurle de plaisir en jouissant. Élodie lèche mon sexe, pendant que moi, inerte, je récupère des forces. Cette jolie femme, toute frêle, vient de me procurer un orgasme d’une façon très particulière !
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Deux mois ont passé depuis et, pour tout le monde, je suis restée la même femme, personne ne se doute un seul instant qu’une jeune femme s’occupe de mon sexe tous les week-ends. Personne ne s’imaginerait qu’Élodie me claque la chatte de la sorte, ni qu’elle y introduit sa petite main, toute fine, entière. Pour moi, elle est devenue indispensable, ma jouissance en dépend ! Je prends du plaisir à être dominée par elle et elle m’a promise de m’apprendre à lécher sa petite chatte étroite. J’ai hâte. Lisa, 50 ans et quelques…
J’ai sucé mon collègue
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onjour je m’appelle Camille, 24 ans j’habite dans le Sud-Ouest de la France. Suite à une rupture douloureuse avec mon petit copain, j’ai décidé de faire des extras chez un restaurateur, histoire de me changer les idées. Je travaillais les weekends et jours fériés. Un soir que j’étais à la plonge en train de laver quelques assiettes, verres et autres, mon collègue est soudain apparu derrière moi et m’a félicitée sur mon « bon petit cul », j’ai répondu simplement « eh ouais ». « Et tu as un petit copain ? - Non, on s’est quittés il y a un mois… » Ai-je bien été obligée d’admettre. « Eh bien, il devait bien se régaler, le petit fumier. » Ensuite, il est reparti ranger les tables et les chaises dans la salle… Moi, j’étais rouge comme une tomate. Au bout d’une demi-heure, il est revenu, et m’a relancée : « Tu sais, les ruptures, ce n’est pas facile et des fois, c’est même très dur… » Il a commencé à me mettre la main au cul. Le pire, c’est que, comme je l’avais toujours trouvé mignon, ça ne me dérangeait
pas le moins du monde et puis, ça faisait longtemps que je n’avais pas baisé… « Tu as vraiment un bon petit cul bien ferme ! » Décidemment, il ne s’en remettait pas. J’étais bien calée entre la plonge et lui en me disant quelques mots doux pour me détendre, mais en fait, j’avais déjà pris ma décision… Je le voulais ! « Tu as déjà sucé un homme de mon âge ? » Il avait à peine 40 ans à ce que je savais, mais ça devait le faire triquer de s’imaginer en vieux beau avant l’âge. Je lui ai répondu que « non, je ne faisais pas dans les vieux dégueulasses d’habitude », tout en souriant. D’abord choqué par ma pique, il a quand même compris que je faisais de l’humour et a rigolé… Et là, il a sorti son énorme braquemart. Une belle bite bien raide. J’avais une énorme envie de sucette à l’anis… Je me suis mise à genoux et je l’ai sucé très doucement. J’ai passé ma langue tout le long de son monstre. Il gémissait et me disait « tu suces très bien Camille », puis il a couiné de plus en plus fort… Au bout d’un moment, il a joui dans ma bouche et j’ai tout avalé pendant qu’il me caressait les cheveux. C’était très tendre, sensuel, j’aimais beaucoup. n me relevant, il a dit : « Tu vois, on se remet vite des séparations, même les plus difficiles. Merci beaucoup pour cette pipe de reine. À demain ma petite Camille. » Je suis rentrée chez moi, j’ai pris une douche et je me suis caressée longtemps sous l’eau chaude en y repensant, j’avais l’impression d’avoir fait un truc dingue et d’avoir un secret précieux à conserver. Ensuite, je me suis couchée et j’ai été obligée de me tripoter à nouveau pour me détendre. Cela a duré comme ça pendant les deux mois d’été, deux à trois fois par semaine, je lui
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taillais des pipes, ça m’allait parfaitement en fait. Je baisais avec qui je voulais à côté, on n’était pas en couple, c’était cool. Quand j’ai fini la saison, on s’est claqués la bise et voilà, je n’ai plus jamais entendu parler de lui, mais j’y repense souvent. Camille, 24 ans.
Liberté chérie !
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e souhaite à tous les lecteurs et à votre rédaction d’être heureux, libre et épanouis ! Est-ce que je le suis ? Je pense bien oui, même si j’ai mis quelques années avant de réellement vivre une vie hédoniste, comme j’en ai toujours rêvé. J’ai arrêté les études juste après le baccalauréat et j’ai enchaîné les petits boulots mal payés juste après ça. C’était un peu la galère, mais j’ai réussi à mettre quelques sous de côté. Maintenant, je profite ! Je me suis aperçue qu’il ne fallait pas tant d’argent que ça pour faire la fête, les entrées dans la plupart des boîtes de nuit sont gratuites pour les filles, je pars parfois en voyage en Espagne ou dans le Sud de la France dans la voiture d’amis, et je loge dans les hôtels ou chez les mecs que je rencontre sur place. Je dors presque
systématiquement chez un bel homme différent tous les soirs, j’adore cette vie ! Comme je suis plutôt jolie, je n’ai pas de mal à me taper les mecs les plus canons – certains, même, veulent que je m’installe chez eux. Mais je refuse toujours, j’aime cette vie faite de liberté et de papillonnage. Je peux vous raconter le dernier qui s’est essayé à m’attraper, Laurent. Un agent immobilier qui devait avoir tout juste 26 ans, mais un « killer » dans son métier, m’at-il assuré. Nous nous sommes chauffés sur le dance floor et j’étais dans sa piaule moins d’une heure après. Il habitait dans un magnifique studio, dans le centre-ville de Lyon. n’arrêtait pas de murmurer des bscénités à l’oreille sur le trajet Je suis sûre que ta chatte est bien épilée », « Je vais essayer de pénétrer ous tes trous », « Ma queue n’en peut plus de t’attendre », forcément, étais surexcitée en arrivant chez lui. Lorsqu’il a découvert que mes deux étons étaient percés, il n’a pas pu s’empêcher de beugler à tout va « Oh ! ’adore ! Tu es la femme de ma vie, tu es la femme de ma vie, tu es la femme
de ma vie… » C’était assez bizarre d’ailleurs, c’est la première fois que la vue de mes seins provoquait ce type de réaction. Il m’a baisée convenablement, mais sans plus. En même temps, je suis assez tolérante lorsqu’il s’agit d’une première fois avec un type nouveau ; la découverte d’un corps, cela prend du temps ! Nous n’avons fait qu’une simple pénétration, durant laquelle c’est moi qui bougeais au-dessus de lui, lui était trop bourré pour pouvoir tenter de faire quoi que ce soit. Mais le mouvement de ses mains sur mes hanches et sur mes seins était extrêmement sensuel, et une fois qu’il a joui, il a pris soin de venir me « terminer » à la bouche. Au moins, c’était un homme poli ! Le lendemain matin, il s’est réveillé avant moi. J’avais encore un peu mal à la tête lorsque j’ai senti l’odeur très caractéristique du café chaud. Ça m’a fait bondir hors du lit d’un coup. « Mais attends tu fais quoi, là ? » me suis-je écriée. « Le p’tit dej. Tu peux rester toute la journée si tu veux. Je crois bien que tu es la femme de ma vie. » C’est à ce moment précis que j’ai compris que je venais de coucher avec un homme complètement
dérangé ! J’ai prétexté un rendez-vous hyper important dans les prochaines minutes et j’ai filé sans me retourner. J’ai reçu quelques messages de sa part les jours suivants, puis plus rien. Heureusement. Imaginez un peu que tous les garçons se comportent comme ça, c’est un coup à finir sa vie dans l’ennui… et le café chaud ! Prisca, 21 ans, Lyon
Un sacré coup de pompe
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ello, c’est Sabrina. Je me présente : j’ai 40 ans et je mesure 1,70 m. Je suis brune et plutôt fine, même si j’ai de jolies fesses rebondies et de bons nichons. Marin, mon mari, et moi, nous nous sommes connus il y a 3 ans maintenant. Lui est un grand costaud d’1,90 m. Militaire, il prend soin de son corps en faisant beaucoup de musculation. Ça lui assure un certain succès avec les femmes, ce qui n’est pas 53
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n’est pas pour me déplaire... À l’occasion de notre anniversaire de rencontre, nous avons réservé un jeudi après-midi dans un spa. Romantique à souhait et très excitant : seuls dans le hammam brûlant en ce jour de semaine, nous avons profité de l’épaisse buée pour nous câliner. Soft pour commencer, puis de façon disons... plus « poussée ». Nous nous étions assis sur une grande marche en marbre beige et nos corps ruisselaient. Je portais un bikini rouge noué par des ficelles. Marin a défait le nœud autour de mon cou, et ma poitrine a jailli, trempée de sueur et de condensation. Je fais un joli 90C et mes tétons bruns foncés sont très sensibles... Dans la bouche de mon mari, ils ont durci tout de suite. J’ai glissé mon index gauche entre mes petites lèvres, pendant que mon mari avalait goulûment mes mamelles luisantes. Tout mon corps s’est détendu. C’est là que j’ai distingué une silhouette. Une jeune femme blonde nous observait... Elle devait être sortie de derrière un des pilonnes qui ornaient la pièce, car j’étais certaine de ne pas l’avoir vue en entrant. Je n’ai rien dit, me contentant de tapoter sur l’épaule de mon mari. Il a levé la tête et repéré à son tour la mateuse. ’étais sûre que se savoir observé exciterait mon époux. Il aime plaire aux jolies femmes et nous jouons souvent les séducteurs quand nous sommes à des soirées, jusqu’à ce que l’autre intervienne quand il se sent trop jaloux. Cette fois-ci, nous avons séduit ensemble et même repoussé nos limites... Marin s’est mis à bander plus fort. Sentant la pression de son sexe contre ma cuisse à travers son boxer noir, j’ai sorti mes mains de mon maillot pour sortir le bel engin. Un
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chibre de compétition : 22 cm, de grosses couilles velues et un gland large qui m’arrache des cris de plaisir à chaque fois qu’il me pénètre. D’un geste, j’ai invité mon époux à se caler contre le mur à son tour et j’ai plongé, direction son entrejambe. on sexe a palpité dans ma bouche. Je savais qu’il fixait la blonde. La bouche bien humide, je l’ai fait reluire à coup de langue, l’enroulant à loisir et alternant avec de petites succions sur le bout. Marin grognait, quand j’ai vu du coin de l’œil la mateuse s’avancer. C’était une bombe : un visage de mannequin, une taille fine, une crinière blonde façon pub pour du shampooing. Son deux pièces blanc moulait une imposante paire de seins et je devinais dans la vapeur un petit con pulpeux, qui faisait un renflement dans la minuscule culotte. J’ai arrêté de sucer, l’écume aux lèvres. La fille s’est agenouillée près de nous et a lancé, d’une voix grave : « Je peux prendre le relais ? » J’ai vu ses yeux bleus étinceler et j’ai eu envie de déposer un baiser sur sa bouche joliment ourlée. Elle était incroyablement sexy... J’ai regardé Marin, qui souriait. Alors, j’ai hoché la tête, un petit pincement de jalousie au cœur. Étais-je prête à laisser la queue de mon mari s’aventurer dans la bouche d’une autre ? Pas le temps de tergiverser : déjà, la blonde avait saisi la bête et s’appliquait à téter le gland épais. arin m’a encouragée du regard à intervenir. J’ai donc glissé mes doigts dans les cheveux de la blonde et je l’ai guidée, afin qu’elle donne un maximum de plaisir à mon homme. D’abord, il fallait s’occuper du bout en le prenant bien entre les lèvres, ce qu’elle était déjà en train de faire spontanément. Ensuite, je l’ai faite
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descendre le long du gourdin, jusqu’à la base. Elle a eu un petit mouvement de recul et a dû s’y reprendre à plusieurs fois, avant de supporter les 22 cm sans avoir un mouvement de recul. Mais nous étions face à une suceuse de première et elle a fini par s’habituer. J’ai alors impulsé le rythme, l’encourageant de mes murmures : « C’est bien, avale ! Remonte en enroulant la langue. Oui... tu peux redescendre maintenant, en aspirant ta salive. Voilà... » Voyant que Marin prenait un plaisir fou à la situation, j’ai glissé ma main sous ses prunes et je les ai caressées très doucement. Il a grogné et a laissé sa tête partir en arrière. Il n’allait pas tarder à jouir... ’ai appuyé un peu plus fort sur la tête de la blonde, puis j’ai tiré sur sa crinière avant de la faire replonger de plus belle. Elle a compris et a accéléré le rythme. Marin a lâché : « Pompe, putain ! », alors j’ai forcé la fille à se coller sur son membre, l’enfonçant jusqu’à la base. Un borborygme est monté de sa gorge et Marin a râlé comme une bête. Hum... La purée devait être lâchée ! Les doigts enchevêtrés dans les boucles blondes, j’ai relevé la fille. Elle avait les yeux pleins de larmes et peinait à reprendre son souffle. J’ai essuyé ses yeux et je l’ai embrassée sensuellement, sous le regard de Marin. Elle n’avait pas tout avalé... J’ai pu sentir le sperme âcre de mon mari couler sur ma langue. Il y en avait assez pour deux ! Nous avons partagé le précieux liquide, pendant que Marin nous caressait la tête et encourageait notre baiser. La blonde est ensuite sortie de la salle, la tignasse en bataille et la démarche mal assurée. Elle a disparu parmi les volutes de fumées et nous nous sommes enlacés,
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heureux d’avoir passé un nouveau cap dans notre histoire. La suite ? Elle pourrait bien être inspirée par vos suggestions, chers Unionistes... Lâchez-vous ; comme vous l’avez lu, nous sommes très ouverts ! Sabrina, 40 ans, Brest
Potos rentrants
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on keum, Ryan, est un gros fan de foot. Moi, je m’en fiche et je pars les soirs de match chez mes copines. Pas question de supporter une équipe, et encore moins les potes de Ryan ! Ils font tout le temps des blagues de cul et se vantent de leurs exploits avec les nanas. J’en ai déjà vu bander en racontant leur saloperie. De vrais animaux, je vous jure ! J’en ai eu la preuve il y a quelques semaines. Barça-PSG, une affiche à ne pas louper pour les Footix. J’ai décampé chez ma cousine, mais elle était fatiguée. À 22 h, j’étais chez moi. J’ai bien sûr retrouvé le bordel (chips, canettes et mégots sur la table basse du salon). Autour, Ryan et ses deux meilleurs potes : Yanis et Jérem. J’étais vénère. Le pire, c’est quand Yanis a gueulé : « Ben voilà ta caille, Ryan ! Reluque la jupe, pfiouuu... Tu fais goûter un peu, frérot ? » J’ai regardé mon mec, attendant qu’il réponde. Il avait un sacré coup dans le pif et a rigolé : « Allez-y les gars, open-meuf ce soir pour fêter la victoire du PSG ! » J’étais choquée. Yanis en a profité pour passer sa main sous ma jupe et tirer sur la ficelle de mon string. J’avais sa main sur le cul ! J’ai crié : « Tu vas le laisser faire, Ryan ? ». Il s’est encore marré. Yanis m’a choppée par la taille en me basculant sur ses genoux. J’ai vu sa main remonter sur ma cuisse et passer sous la 55
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jupe. En un clin d’œil, il avait contourné mon string et pincé mon clito entre deux phalanges. J’ai voulu me dégager, mais il me bloquait avec son autre bras. Il a fait coulisser ses doigts autour de ma sucette. Merde... C’était vachement bon. J’ai quand même fait genre que je voulais partir mais la vérité, c’est que Ryan ne me touchait jamais ici et que j’aimais drôlement ça. Toujours en me branlant le clit’, Yanis a rentré un autre doigt dans ma minette. C’est rentré facile et il a cafté : « Elle mouille, ta cochonne ? » Ryan a eu l’air presque content et a répondu : « Profite ! » Jérem s’est approché de nous et a voulu voir. Yanis a relevé ma jupe et les trois ont pu voir mon string tout tirebouchonné et un peu ma chatte. C’est Jérem qui l’a baissé sur mes chevilles. Pour que Yanis me doigte mieux, il m’a léchée autour des doigts. J’ai maté sa langue et puis la main qui servait à me branler. Je me suis un peu penchée en arrière, parce que ça m’excitait. Yanis a laissé la place à Jérem pour qu’il me lèche. J’étais bien assise dans le fauteuil et je l’ai regardé me manger l’abricot. Ça non plus, Ryan ne le faisait pas trop. Il disait qu’il n’aimait pas le goût... Yanis, lui, avait l’air de bien kiffer : il en avait partout sur la figure, de ma mouillasse, et ça le faisait rigoler. près, c’était mon tour de lui faire plaisir. Je l’ai sucé, mais je n’ai pas trop aimé, parce qu’il sentait fort. Avec Yanis, c’était mieux, même s’il l’avait un peu trop longue pour moi et qu’il l’enfonçait trop loin. Il a voulu que je le pompe avec Ryan. À mon avis, c’était un peu mode gay pour que leurs queues se touchent, mais ils ont adoré. Ryan était tellement à fond qu’il a
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sorti sa queue au bout de 5 minutes en me crachant son foutre sur la figure. Yanis a dit qu’il ne fallait pas m’essuyer, que j’étais belle comme ça. Ça faisait couler mon mascara, mais j’ai dit banco. e meilleur moment, c’était quand Yanis et Jérem m’ont baisée comme dans un film de cul. Le premier était allongé le dos sur le tapis du salon et je me suis allongée aussi, mais sur lui. Comme ça, il avait mon cul contre sa bite. Il s’est frotté un peu sur mon fion, puis il m’a prise par la chatte. Il l’avait encore plus grosse que tout à l’heure, quel kif. Je couinais super fort, tant pis pour les voisins ! Au-dessus, Jérem se branlait, puis il s’est mis sur moi. Il n’a pas pu la rentrer en entier, juste le bout, mais c’était trop bon quand même. Ryan était deg d’avoir déjà juté. Alors il s’est mis au-dessus de ma tête et il a étalé son foutre sur mon visage en me traitant de garce. Il disait que c’était trop beau de me voir me faire défoncer la teuch... J’étais éxcitée à un point que j’ai joui. J’ai beuglé tellement fort que la voisine du dessous s’est mise à donner des coups avec son balai ! Jérem et Yanis se sont finis sur mon visage. J’étais par terre et ils étaient debout audessus de moi. Ça a fait comme un gros jet pour Yanis et plein de petites giclée pour Jérem. J’ai tiré la langue comme les actrices pornos et j’ai léché. C’était un peu dégueu mais j’avais l’impression d’être la star ! J’ai largué Ryan deux jours après. Il ne m’avait pas respectée, alors bye-bye. Par contre, on s’écrit beaucoup avec Yanis... Peut-être que je vais tenter un truc ? Au moins, lui, il en a une grosse.
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RACONTEZ-NOUS !
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Gwen, 20 ans, Tourcoing
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La
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Pour quelques années perdues Amaury a vécu 10 ans avec une femme qui n’aimait pas le sexe. Loin de se satisfaire de la situation, il a réussi à rebondir à temps pour vivre une sexualité pleinement épanouie !
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iphaine n’est pas juste ma copine, c’est ma renaissance. Je vous explique ; j’ai actuellement 35 ans. Ce n’est pas très vieux, vous en conviendrez, mais c’est un chiffre assez conséquent quand on sait que cela représente autant d’années perdues.
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Durant 10 ans, j’ai été en couple avec une femme qui n’aimait pas le sexe. Nous faisions bien l’amour de temps à autre, mais c’était dans la majorité des cas dans le noir le plus complet, et si j’arrivais au bout de négociations longues et fastidieuses à réclamer un bout de rayon
de soleil à travers les volets, elle ne supportait que la position de la cuillère. Elle ne voulait pas me voir. Bien sûr, j’ai essayé d’en parler avec elle ; de la comprendre et de savoir si elle avait honte de cette activité, de « débloquer » ce que je pensais être un comportement « normal » d’être humain aimant le sexe. Mais elle, n’aimait rien. Ni le chant des oiseaux le matin, ni les desserts crémeux, ni le soleil d’un doux mois de juin, ni mon corps. Surtout mon corps. Elle ne le disait pas explicitement, mais elle me le faisait savoir à sa façon, à travers des piques cinglantes – souvent quand nous
étions seuls. Je n’ai jamais eu d’enfants avec elle et c’est tant mieux ! Il m’a fallu 10 ans pour la quitter et pour accepter de reconnaître que j’avais commis une erreur en m’engageant aussi longtemps avec elle (en particulier parce que je suis
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La
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de nature fidèle). Et puis j’ai rencontré Tiphaine. Cette fille, c’est un rayon de soleil ! Nous avons quelques années d’écart, elle a tout juste 22 ans, mais elle est gorgée de vie. Dès la première nuit, elle m’a sauté dessus comme si j’étais une friandise ! Mon caleçon s’est envolé par la fenêtre – littéralement, je veux dire. Elle l’a balancé n’importe où, il a atterri dans le pommier des voisins. Nous avons explosé de rire toute la nuit, elle a voulu le planter dans l’herbe pour que pousse un « caleçonnier ». C’était n’importe quoi. Son corps est incroyable et si beau. Il ne ressemble en rien à celui d’un mannequin que l’on peut voir dans les magazines, mais il est musclé et ferme, ses seins sont bien ronds et sa bouche est toujours
légèrement entrouverte. Prête à tout déguster. Sa lingerie est à son image : extrêmement diversifiée. Elle peut porter des petits strings en coton avec des motifs très enfantins un jour, et le lendemain, se promener dans un body en dentelle noire avec des escarpins. Ce qui avait le don de m’amuser à chaque fois qu’elle déambulait à moitié nue chez moi. Elle suce de façon divine. Si je ne bande pas encore assez durement, elle glisse d’abord sa langue près de mes couilles pour attendre patiemment que ma tige s’érige. Elle y arrive à chaque fois. Si ma bite est déjà en érection, alors elle se plaît à se frotter dessus, dans un déhanchement outrageusement sexy. Elle
r avec ma queue. En fait, Elle aime aussi se masturbe elle coince ma bite entre ses deux doigts lubrifiés, et avec un autre doigt, elle masturbe son p
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aime aussi se masturber avec ma queue. En fait, elle coince ma bite entre ses deux doigts lubrifiés, et avec un autre doigt, elle masturbe son petit clito’ ou tout simplement elle frotte mon gland contre sa chatte. Je peux vous dire qu’en 10 ans de vie commune, je n’avais jamais vu mon ex’ se masturber. Je la soupçonnais même d’ignorer l’existence de cette pratique.
Tiphaine, elle, le faisait naturellement. Même quand elle était seule dans le lit, le matin pour se réveiller. Elle n’y voyait aucune honte. Cette fille me rend folle ! Tiphaine, si tu lis ces quelques lignes, sache que tu es pour moi une des personnes les plus importantes de cette planète. Et que je t’aime à la folie, toi, et tes masturbations matinales. ❤
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L’interview sans tabou
Anoushka : le porno comme à la maison En septembre 2017, la chaîne Canal + diffusera pour la première fois l’un des films pornographiques de la réalisatrice Anoushka : Gloria. Elle se définit comme une réalisatrice féministe mais non militante. Sa seule ambition : proposer des scènes X qui ne réduisent pas les femmes au seul rôle d’objet, objet de plaisirs des hommes ou objet de fantasmes. Pour Anoushka, le désir, le plaisir, la jouissance… Tous ces domaines appartiennent aussi aux femmes. Et c’est bien ce que sa caméra cherche à montrer… ● Le porno, comment y êtes-vous venue ?
C’est une longue histoire… Ce que je connaissais du porno ? Pas grand-chose : un ou deux films vus avec mon copain, il y a quelques années et je n’avais pas du tout été emballée. Plus tard, grâce à ma double formation, l’une dans le cinéma, l’autre dans la communication, j’ai été embauchée par la chaîne Frenchlover TV. Après diverses activités dans cette chaîne, j’ai eu la chance de devenir directrice de production pour Ovidie. ● C’est l’approche du porno façon Ovidie qui vous a donné envie de devenir réalisatrice à votre tour ?
Avec Frenchlover, j’ai d’abord découvert le plaisir de parler librement de sexe. De manière ouverte et détendue. Pour moi, c’était assez nouveau. Grâce à Ovidie et à son expérience, grâce à Erika Lust aussi, j’ai découvert une autre forme de pornographie qui n’avait rien à voir avec la pornographie traditionnelle des autres maisons de production. ● Que reprochez-vous à ce style de films ?
Ils laissent peu de place à l’imaginaire 64
et à l’imagination. Hélas, ils ne sont pas faits pour exciter les femmes. Les codes sont toujours les mêmes. On commence par une pipe, puis on poursuit par la pénétration et cela finit par une sodomie ou une double pénétration. On a l’impression de toujours voir la même chose. ● C’est comment le porno selon Anoushka ?
J’aime filmer des scènes de baise avec une volonté de vérité et de naturel pour que les spectateurs puissent plus facilement s’identifier. Mes acteurs ne sont pas montés comme des chevaux, mes actrices n’ont pas des corps siliconés et complètement refaits. Elles ne sont pas obligatoirement épilées au niveau du sexe. Je veux des gens de la vraie vie et qui se laissent aller devant la caméra comme ils feraient l’amour s’ils étaient seuls chez eux. On n’a pas besoin de positions acrobatiques ni de prouesses sexuelles démesurées. Et puis, je m’intéresse à toutes les sexualités, hétéro, gay, lesbienne, trans et trav. ● Du porno militant ? Féministe ?
Je dirais tout simplement du porno humaniste. Dans mes films, je mets les hommes
Papillon de Nuit - Mia Wallace - Doryann Marguet
Une séparation - Amel Annoga - Titof
et les femmes sur un plan d’égalité. Le sexe pour moi, et même en film, cela doit être des moments d’échange et de partage. Chacun a droit au plaisir. Il n’y a pas de femmes objets, ce sont aussi des femmes intéressées par leur propre jouissance. Le porno que je qualifie d’humaniste, c’est un regard différent avec sans doute plus de sensualité, d’esthétique, de lenteur dans le déroulement des scènes X. C’est important dans mon travail de réalisatrice qu’il y ait une histoire, d’insister aussi sur les préliminaires et sur les petits détails… ● Les histoires de vos films, ce sont aussi des histoires vécues ?
Dans mes films, il y a toujours une part de vécu. Mais j’y mêle aussi de la fiction, mes propres fantasmes. Il y a toujours un mélange des trois. ● C’est aussi le cas pour Gloria qui sera diffusé en septembre sur Canal + ? Photos portrait Adopte mon mec
©DR
Julie Valmont - Avec ou sans toi
Portrait de Julie Valmont
Je suis très heureuse que Canal + ait accepté de diffuser ce film. Dans Gloria, il y a bien sûr un peu de moi. Jusqu’à 30 ans par exemple, je n’arrivai pas à resentir d’orgasme dans les bras d’un partenaire. Je jouissais uniquement en me masturbant ou avec des sextoys. Et puis, j’ai découvert le plaisir à deux dans des circonstances très particulières. C’est un peu le même chemin que va suivre Gloria. ● Vous vous occupez aussi très activement de votre site ?
Oui, j’y passe beaucoup de temps. Mes films sont mis en avant, mais le site, c’est bien plus que ça. Il y a une partie blog où je parle de tout ce qui touche à la sexualité. Je m’amuse même à faire des tests de sextoys car je trouve que les sextoys masculins ou féminins sont d’excellents moyens de pimenter sa vie intime. Que ce soit en solo ou en duo. ❤ 65
Bande dessinée
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Hot zapping Vu sur le Net
« Vous êtes unis par les liens du bondage »
Y’en a un
peu plus,
vous le mets quand même ?! »
L’arbre ne cache pas que
Là, un accord de Raie sus4
la forêt, visiblement...
Au Cap, les vacanciers
commencent à faire le
plein
naturiste « Le rugby
harme…
ça à son c
»
La soirée « petit train » de mon Jean-Mi remporte toujours un franc succès
ne jamais On lui avait pourtant dit de ! ne jau e lign franchir la
Les sirènes, ça existe !
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Oh mon Dieu !
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Dossier
L’HUMOUR EST
’
SEDUISANT ’ OUI MAIS
ˆ
NOUS SOMMES TOUS DES BETES
’ ’EVOLUEES, RIEN DE PLUS
Autoroute ou venelle, l’humour est censé être une voie à double sens, mais quand il s’agit de séduire, il semblerait que l’on bascule plutôt dans le sens unique. Femme qui rit, à moitié… conquise, paraît-il, mais l’inverse est-il vrai ? Rien de moins sûr. Et ce n’est pas tout : les femmes seraient plus réceptives à la bonne rigolade au cours d’une certaine période du mois ! La théorie de l’évolution n’a pas fini de nous faire des farces… Par Julien Ravaillac
’ L’HUMOUR EST SEDUISANT OUI MAIS… ’
L
es études socio-psychologiques jusqu’à la première partie des années 1990 ne s’intéressaient que peu au lien entre humour et séduction, ce qui fait qu’elles ne discriminaient pas entre certains petits détails qui font pourtant toute la différence. Avant cette période, on cherchait surtout à déterminer ce qui faisait rire les sujets des différentes études… Puis, nous nous sommes intéressés à ce qu’ils avaient à dire de drôle et à leur façon d’interagir grâce à l’humour. Ce nouvel angle a grandement enrichi la recherche dans le domaine. C’est ainsi que nous nous
Un couple marié depuis 50 ans prend son petit-déjeuner et se remémore le temps passé. La femme déclare : « Rappelle-toi… Il y a 50 ans, nous étions probablement assis à cette même table ensemble. » « Je sais, répond le vieil homme, par contre, nous étions probablement tout nus. » « Eh bien, propose la vielle femme, revivons un peu le passé… » Alors les deux anciens se déshabillent entièrement et se rassoient. « Tu sais chéri, dit la petite vieille toute excitée, mes tétons sont toujours aussi chauds aujourd'hui qu'ils l'étaient il y a 50 ans ! » « Ça ne m'étonne pas » répond le grand-père… « Il y en a un dans le grille-pain et l'autre trempe dans ton café. » 72
sommes aperçus en 1996, avec une étude de l’université du Maryland aux États-Unis, que les femmes sondées favorisaient les partenaires potentiels qui les faisaient rire deux fois plus souvent qu’elles-mêmes ne les faisaient rire. Tandis que du côté des hommes, il a été observé qu’ils offraient plus de traits d’humour qu’ils n’en recherchaient chez d’éventuelles partenaires (30 % fois plus). Cette tendance, qui peut certes paraître très sexiste, s’est par la suite confirmée à travers d’autres études : les femmes apprécient les hommes drôles… et les hommes aiment que les femmes rient à leurs blagues !
Darwin, encore lui… L’humour reste donc une valeur sûre du manuel de drague. Ce trait comportemental serait l’indicateur discret d’une certaine ouverture d’esprit, d’une envie de plaire et d’une créativité marquée. Le scientifique évolutionniste Charles Darwin remarquait déjà au 19e siècle que les chimpanzés utilisaient une sorte de rire social au cours de leurs jeux, ce qui, par cousinage, laisse penser que l’humour fait partie de l’histoire de notre évolution, quand bien même le nôtre serait bien plus complexe. On le sait : les petites blagues peuvent être utilisées à des fins très différentes dans les relations humaines : humilier, prendre l’ascendant, graisser les rouages, séduire, mais aussi parfois, surmonter des situations difficiles. Dans un couple, par exemple, l’humour des débuts qui servait à se plaire va pouvoir se transformer en humour qui console en cas de coup dur, à rassurer sur la compatibilité
’ L’HUMOUR EST SEDUISANT OUI MAIS… ’
Cela se passe dans un train. Il y a un gars assis qui mange des crevettes roses qu'il sort d'un sachet ; il arrache les carapaces et les jette au loin par la fenêtre du train. Il a déjà mangé quelques crevettes quand la vieille femme assise en face de lui l’apostrophe: «- Pouvez-vous arrêter de faire cela? C'est dégoûtant à regarder!» Alors, il lui répond: «- Écoute chérie! Je n'ai rien contre toi, alors ne m'énerve pas! J'ai payé mon billet pour ce voyage et je ferai ce que je veux dans ce train!» Sur ce, il continue à dépiauter et dévorer ses crevettes. Après avoir terminé son sachet, il décide de piquer un petit roupillon. Mais à ce moment-là, la petite vieille sort ses aiguilles et se met à tricoter. Le gars n'arrive pas à s'endormir à cause des cliquetis des aiguilles. Au bout de quelques minutes, il se redresse et invective la vieille femme: «- Hé mémère! Tu ne veux pas arrêter ce bruit? Tu ne vois pas que j'essaye de dormir!» Alors, la petite vieille répond: «- Écoute mon chou: j'ai rien contre toi, alors ne m'énerve pas! J'ai payé mon billet pour ce voyage et je ferai ce que je veux dans ce train.» Le gars se lève, furax, saisit les aiguilles à tricoter de la petite vieille et les jette par la fenêtre du train. La petite vieille se lève à son tour et tire sur le signal d'alarme. Le mec rigole et dit: «- Ah ah! Tu vas te prendre une amende de 200€ pour ça!» Et la petite veille lui répond: «- Et toi, tu vas prendre 10 ans lorsque la police aura senti tes doigts!» entre partenaires et à maintenir un canal de communication. Ce mécanisme opère même quand il ne s’agit plus vraiment d’une forme d’humour désopilante, mais plutôt de petites blagues à destination privée, dans la plus stricte intimité de ceux qui savent. Aussi riche qu’un langage indépendant, l’humour évolue avec nous. Il méritait bien un petit coup de loupe scientifique… Au risque de casser l’ambiance, puisque comme chacun sait, une blague ne s’explique pas.
Être beau ne gâche rien Avec l’humour, quand on entre dans le détail, l’affaire se corse, comme on dit à Bastia (c’est cadeau). Une étude de 2006 menée conjointement par deux chercheurs, Éric Bressler (Massachussetts, États-Unis)
et Sigal Balshine (Hamilton, Canada), a montré que les hommes ne manifestaient aucun goût particulier pour les femmes présentant un don pour l’humour (sauf pour être amis), tandis que l’inverse était vrai pour les femmes qui aimaient les hommes drôles. Jusque-là, presque rien de nouveau par rapport aux études précédentes. En revanche, quand on demandait aux étudiantes qui se pliaient à l’étude de caractériser leur choix, une grande lézarde se dessinait sur l’armure du séducteur à l’esprit frappeur : elles choisissaient volontiers un homme qui faisait de l’humour pour un plan d’un soir, mais si elles devaient choisir un partenaire pour vivre avec, elles se rabattaient sur le notable fortuné avec une grosse voiture et pas deux sous d’humour. 75
’ L’HUMOUR EST SEDUISANT OUI MAIS… ’
Certaines études vont même plus loin et suggèrent que pour un petit coup en passant, une femme en pleine ovulation favoriserait un homme présentant manifestement des gènes de bonne qualité, avec un visage aux traits symétriques, un comportement de dominant et un corps musculeux… Alors qu’à un autre moment de son cycle, cette même femme choisirait plutôt un partenaire aux atours de « bon père de famille », avec des ressources financières et une stabilité psychologique non menaçante.
La revanche du pauvre Mais alors… Pour séduire, vaut-il mieux être un héros de Woody Allen ou un bellâtre sans cervelle ? L’étude de Geoffrey Miller et Martie Haselton (Nouveau-Mexique et Californie, États-Unis) est venue confirmer en 2006 que les femmes en pleine ovulation (toujours cet étonnant marqueur) favorisaient effectivement les hommes pauvres, mais démontrant une forme d’intelligence créative supérieure pour une expérience sexuelle sans lendemain avec un ratio de deux pour un. Petit bonus pour les comiques nécessiteux : les femmes de cette étude plus récente, attribuaient un ex-aequo aux deux groupes pour une relation à long terme. Allez les gars, on y croit !
C'est une concierge qui tombe enceinte. Comme elle est célibataire, sa voisine, curieuse, lui demande qui est le père et la concierge lui répond : « Vous croyez que j'ai le temps de me retourner quand je fais les escaliers... » 76
Le rire social Il a également été démontré que la qualité de la blague importait assez peu et que le rire servait principalement une raison sociale : ainsi, les sujets testés devant une émission comique, pouffaient modestement aux calembours quand ils étaient seuls dans une pièce, alors qu’ils riaient aux éclats s’ils étaient plusieurs (étude de Robert Provine de l’université du Maryland, 1993). C’est ce qui expliquerait en partie une préférence générale pour le comique de situation dans les relations interpersonnelles de séduction. Autre point notable de cette étude, lorsque les chercheurs ont discriminé les sujets hommes et femmes, ils se sont aperçus que les femmes riaient plus (à raison de 126 %) quand elles interagissaient avec un homme et pas avec une femme. Par ailleurs, les hommes, dans une discussion de groupe, riaient 8 % moins que les femmes lorsqu’un autre homme faisait de l’humour… Ce qui a fait dire aux chercheurs qu’il y avait là comme une sorte d’instinct social… Qu’ils se sont empressés de ramener aux comportements des animaux. Dans la nature, c’est souvent la femelle (mais pas toujours) qui choisit qui la fécondera. C’est pourquoi les cerfs arborent de magnifiques andouillers et les paons font la roue... Et chez les humains du 21e siècle, la femme rit aux saillies du paon le plus rigolo de la bande. C’est toi le chat ! Chez les chimpanzés qui jouent à se courir après pour s’attraper, les scientifiques ont observé de petits rires nerveux qui rappellent étrangement ceux des petits
’
L’HUMOUR EST SEDUISANT
humains qui jouent à chat. Mais celui ou celle qui rit dans ce cas-là, c’est la proie qui anticipe le moment où elle se fera attraper. Selon Martin Lampert (chercheur à l’université d’Oakland aux États-Unis), ce petit gloussement correspond à un comportement bien ancré dans nos psychés, il indique que le jeu peut continuer, qu’il constitue une agréable attente et que l’on va bien se tordre de rire quand viendra le moment du dénouement. En bref : quand une femme rit aux blagues d’un petit rigolo, elle reproduirait des schémas développés tout au long de la vie et elle l’encouragerait à persévérer.
Savoir s’arrêter Mais jusqu’où faut-il continuer à faire de l’humour ? Pas trop longtemps, parce qu’il a aussi été remarqué qu’un couple dont l’homme essaye trop souvent d’arranger les choses avec de l’humour dans une situation inappropriée finissait généralement par se déliter. Des psychologues ont enregistré 60 ménages américains en 1997 et se sont particulièrement intéressés aux périodes difficiles telles que les pertes d’emploi et les deuils. Les couples dont l’homme persistait à employer l’humour dans ces circonstances montraient une grande propension à se séparer dans les 18 mois. Et ce n’est pas forcément la mauvaise blague mal sentie qui provoquait la séparation, mais il s’agissait d’un indicateur que la relation maritale ne se portait pas bien. Il n’y a pas de règle absolue, bien entendu, cependant quand la situation amoureuse évolue, l’humour doit se transformer de façon harmonieuse, pour la paix des ménages. Il a même été observé que sur le long terme, dans le cadre d’une relation hété-
OUI MAIS…
rosexuelle installée, la charge de l’humour revenait de plus en plus à la femme, plutôt qu’à l’homme, contrairement aux premiers temps d’une relation. À cet égard, l’hypothèse, toujours très sexiste, mais assez éclairante du Pr Martin est la suivante : « Au début, la femme essaie de se trouver un homme et elle rit donc à ses boutades avec enthousiasme, mais ensuite, les années passant, elle cherche à développer et consolider son couple. C’est alors elle qui va faire baisser le stress à la maison en faisant plus d’humour subtil pour désamorcer les situations délicates et éviter à monsieur de perdre la face. » C’est tout de même bien fait, avouez.
La France, terre d’humour Encore une fois, les psychologues n’indiquent que des tendances générales et la plupart des études dans ce domaine sont américaines ou canadiennes. Les résultats comparatifs montrent certes une ressemblance comportementale avec la France, mais avec quelques différences tout de même : les Françaises attribuent une note de 7,7 sur 10 à l’importance du rire dans la vie de tous les jours (selon une étude OpinionWay) contre 7,4 pour les Américaines - oui : nos femmes sont plus sympas. De plus, 76 % des Français pensent que l’humour est un atout séduction, contre 73 % aux États-Unis… CocoriLOL : décidemment on se marre plus en France ! Prends ça, Oncle Sam.
Deux zigounettes vont à la plage. Zigounette n°1 demande à zigounette n°2 : « - Tu viens te baigner ? Ben, non… Je garde les sacs. » 79
M CROISÉS T Grille 345 S 1
2
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les
mots coquins de J. Cordier 4
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6
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9
I II III IV V
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U N I O N
VI VII VIII IX X Horizontalement
I. Faire profiter du haut des bas provocants. - II. Il serre la taille des Japonaises. Façon de prendre pas vraiment engageante. La vedette mouille dès qu’on la jette. - III. Ne s’entend guère en chuchotant des mots d’amour. Hâlé au soleil. Naguère sur une borne. - IV. Mot qu’on peut dire en reculant. Il se fait sucer en Birmanie. S’abaissent pour préserver votre intimité. - V. Admise comme membre bienfaiteur. Prouve qu’on est en chaleur. Il en sort la crème, renversée ou battue. VI. Participer au concours. Bien venus chez les p’tits. Cri lancé quand on voit qu’on coule. - VII. S’engage dans une relation intime. Accompagnaient les ballades d’Hugo. Rend la maîtresse encore plus enflammée, surtout s’il est bien placé. -
VIII. Touché une fois son coup bien tiré. Pouvant facilement se marier. Petit bout de Saint. - IX. Consulté pour avoir de la suite dans les idées. Centre d’intérêt au salon. Rarement demandé quand on file. - X. Ça sent la cocotte. S’occupe au mieux du bouquet de persil. Un cri pour signaler que ce n’est pas un bon coup.
Verticalement
1. Grand classique de la littérature érotique. - 2. Scié et cloué sur place. Ceint des Saints en peinture. - 3. Juste un petit grain. En caoutchouc pour les amateurs de double mixte. - 4. Respecter la garantie de soumission. Pulsions auxquelles on ne fait que penser. - 5. S’écrase comme une punaise. Contrat ne craignant pas les coups de canif. - 6. Donne des idées aux enculeurs de mouches. En cinq pour le speed-sexing. - 7. Suit son maître. Ne feront pas de sitôt bander les petites Anglaises. - 8. Il embrasse le bout de la queue, surtout chez le chaud lapin. Appréciées des coureurs, surtout grosses. - 9. Ne fréquente plus les petites Anglaises. Privé de son calmant buccal. - 10. Elles n’aiment pas qu’on les bouscule. Quand on évoque ses filles, ça fait bander. - 11. Inutiles à celles qui sont montées sur pneus-confort. Faisait éclater après avoir été trop longtemps contenu. - 12. Femme charmante dotée d’un doigté légendaire. - 13. Réagit au moindre couinement de souris. Agréable à brouter bien que déjà tondu. Dans le slip. - 14. N’a probablement pas la bonne carte. Cri pouvant nous faire débander. - 15. Par-dessus le marché. Réfractaire pour les expériences. SOLUTION DE LA GRILLE 344 HORIZONTALEMENT : I. UN LENT VA-ET-VIENT. - II. LOULOU. AA. - III. TUTU. REBOND. SIR. - IV. RER. ACTER. KRAFT. - V. IRISE. MIAOU. - VI. CONES. TUER. ITE. - VII. OR. SEMER. OBSEDE. - VIII. UNIE. ORIENT. RIT. IX. RENAIT. NOISE. LA. - X. TROU. SCENE. NIET. ■ VERTICALEMENT. 1. ULTRACOURT. - 2. NOUE. ORNER. - 3. LUTRIN. INO. - 4. ELU. RESEAU. - 5. NO. AISE. 6. TURCS. MOTS. - 7. ETETER. - 8. AUBE. URINE. - 9. ENORME. EON. - 10. TIN. IRONIE. - 11. VODKA. BTS. 12. IN. ROIS. EN. - 13. SAUTER. - 14. NAIF. EDILE. - 15. TARTE. ETAT. ■
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Enquête
La révolution sexuelle, 50 ans après 82
ll y a 50 ans, toute une génération se battait pour une sexualité affranchie, libre et assumée, allant de pair avec les progrès fulgurant de la médecine et une évolution des droits. Où en sommes-nous aujourd’hui ? La révolution sexuelle nous a-t-elle vraiment libérés ? Il est l’heure de dresser le bilan, tout en évaluant le chemin qu’il nous reste à parcourir… Par Flore Cherry
83
La révolution sexuelle, 50 ans après La révolution sexuelle, la liberté en trois grandes avancées Nous savons que quelques-uns d’entre vous l’ont vécue, cette fameuse révolution, mais une piqûre de rappel fait toujours du bien (et nous avons d’excellentes infirmières au sein de notre rédaction !) Selon Marc Lemonier, auteur de « Liberté, Égalité, Sexualité », cette révolution s’applique surtout à trois domaines.
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En premier lieu, la liberté des femmes à disposer de leur corps. On rappelle qu’une loi datant de 1920 votée par l’Assemblée nationale assimilait la contraception à l’avortement, l’avortement à un crime. Si la pilule contraceptive commence à circuler dès les premières années des Sixties, il faudra attendre 1967 pour que l’Assemblée nationale adopte la loi proposée par Lucien Neuwirth, un député défendant un libre accès à la contraception et une abrogation de la loi de 1920. Et Neuwirth n’est pas le seul à avoir marqué la révolution de son nom dans les textes de loi, on se rappelle bien sûr de Simone Veil qui permettra quelques années plus tard, en 1975, la dépénalisation de l’avortement sous certaines conditions ; la fameuse « Loi Veil ». De pair avec ces lois, la société se fait moins pressante sur le corps de la femme : on lui concède le choix de ne pas faire d’enfant, et d’avoir une sexualité libre et récréative, à l’image de celle des hommes. La deuxième révolution concerne la r econnaissance de l’homosexualité qui se traduit – sur le tard – dans les textes, par une dépénalisation de
la pratique en 1982, un retrait de la liste des perversions sexuelles de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 1993, et plus récemment, l’obtention du mariage en mair i e : « Dans l e s années 1970 et 1980, les gays ne voulaient surtout pas ressembler aux hétéros, chacun cultivait ses différences. On a l’impression qu’avec le mariage gay, les homos se sont embourgeoisés et qu’ils n’ont plus d’autres ambitions que de fonder des familles. Les homos s’hétérosexualisent pendant que les mâles hétéros commencent à découvrir le plaisir anal. Les uns reculent, les autres s’enculent. » souligne même Erik Rémès dans Pride, Chroniques de la révolution gay (éditions L’attrape-corps, La Musardine) avec beaucoup d’humour. La troisième grande avancée, c’est l’accès à la culture érotique. Elle était presque inexistante à la sortie de la guerre, la France se remettait peu à peu des déconstructions matérielles et morales. Simone de Beauvoir sortait
en 1949 « Le Deuxième Sexe » sous des insultes terribles, traitée de pornographe aux desseins diaboliques. Puis, dès la fin des années 50 et le début des années 60, les œuvres traitant de l’érotisme se multiplient (Histoire d’O, Et Dieu Créa La Femme, Emmanuelle...), les événements autour de la sexualité émergent de par le monde (La foire du sexe à Copenhague en 1969, Festival du cinéma pornographique à Paris en 1975...), et les premières revues coquines envahissent les kiosques à 85
La révolution sexuelle, 50 ans après
journaux (Lui en 1963, Union en 1972, Playboy en 1973...). La société s’empare de l’érotisme comme un moyen de divertissement populaire. Alors, ça y est, c’est enfin la fête du slip ?
Les années 2000, vers un rétropédalage… Depuis les années 2000, les avis sont du plus en plus nuancés sur cette « pseudo » liberté acquise. Sur le banc des accusés, on trouve aux premières loges le porno et son impact sur la jeunesse. En 2002 le magazine Libération, historique fer de 86
lance de la révolution sexuelle, publiait même en couverture « Porno, Ado, Bobo ». Mais la contestation se porte aussi sur notre rapport à la sexualité et au genre au sens large « La Tyrannie du plaisir » de Guillebaud (Seuil, 1996), « Le Nouvel Ordre Sexuel » d’Authier (Bartillat, 2002), « Sexe Mécanique » de Folschied (La Table Ronde, 2002), autant d’essais qui interrogent sur la confusion de la différence homme/ femme, l’injonction au plaisir ou encore l’objectivisation des corps. Plus récemment, en 2016, Thérèse Hargot dans « Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) » (édition Albin Michel) interroge même sur l’utilité des avancées de Neuwirth et Veil pour l’intérêt de la femme : « Nous héritons d’un féminisme qui se retourne aujourd’hui contre les femmes elles-mêmes parce qu’au lieu de modifier la société patriarcale, il s’y est totalement soumis en encourageant les femmes à modifier leur propre corps afin de s’y adapter. » Autant de questionnements qui semblent loin d’effrayer Marc Lemonier, cet auteur qui a vécu la révolution sexuelle de près, et pour qui le bilan demeure cependant plutôt positif : « Objectivement, on n’a jamais été aussi libre sexuellement, que l’on soit un homme ou une femme, homo ou hétéro, dans toute l’histoire de l’humanité. Quand on regarde l’état des lois, de ce qui n’est plus interdit, il y a eu de grands progrès pour la liberté. Les entraves qui étaient encore pré-
sentes il y a quelques décennies ont disparu dans une dizaine de pays occidentaux. Évidemment, des mouvements rétrogrades, religieux ou antiféministes demeurent toujours, et la représentation de la sexualité perd du terrain, à cause d’une censure plus rigide. Mais cela reste une façade, la liberté est majoritairement acquise et nous nous battons pour éviter de revenir dessus ! » Et si, sans trancher d’un avis manichéen sur la question, nous étions juste dans un monde à réinventer ?
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La révolution sexuelle, 50 ans après ments pour 2017). En 2016 avec « Super-géniteurs, enquête sur le don de sperme sauvage en France » (éditions Michalon), Sarah Dumont révélait au grand jour le désir d’enfant d’une partie de la population de plus en plus conséquente, les femmes seules ou en couple homosexuel et sur leurs démarches pour l’obtenir illégalement ! Un essai qui questionne aussi sur les la-
Reste-il encore des révolutions à mener dans le futur ? Chaque mois, nous lisons de nombreux essais au sein de notre rédaction ; certains nous ont laissé penser que – oui – il y avait encore des sujets sociétaux qui restent en suspens et qui pourraient, à terme, être débattus sur la place publique (voir aussi encadré Brigitte Lahaie, ses 3 grands change88
cunes de la PMA (accessible sous certaines conditions, notamment en fonction de l’orientation sexuelle) ou sur l’interdiction de la GPA. Faire un enfant, un droit qui pourrait s’étendre au-delà du couple hétérosexuel « normé » ? La différence entre père et géniteur, mère et génitrice, serat-elle un jour inscrite dans les textes de lois ? Et pourquoi pas… Il y a quelques mois à peine, en mars 2017, Emily Witt, une jeune new-yorkaise de 33 ans sortait « Future Sex » (éditions Seuil) ; une enquête sur les rencontres amoureuses à l’ère
n sexuelle, ur 2017 ! grands changements po
la révolutio Brigitte Lahaie, l’icône de nous donne ses 3
5 1. Donner un vrai statut à la prostituée et arrêter de la stigmatiser. Passer 5
par un service sexuel, c’est toujours mieux que rien ! Il y a quand même une relation humaine, affective qui se créée, ce qui n’est pas le cas lorsque la relation reste au stade virtuel ou en regardant des vidéos pornographiques. 2. Que la société fasse clairement la distinction entre le sexe et l’amour. Malgré la confusion que certains font, il y a une vraie différence entre les deux ; le sexe, ce sont deux organes génitaux qui se rencontrent, l’amour ce sont deux corps, deux esprits et deux cœurs… 3. Former dès la maternelle à une éducation affective. On pourrait aussi y apprendre à savoir « ce qu’est un homme », « ce qu’est une femme », à ne pas harceler, ni avoir peur du harcèlement, connaître ses libertés et ses limites.
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La révolution sexuelle, 50 ans après digitale aux États-Unis. Bouleversée par son célibat « imposé » dans un monde de relations sans lendemain, elle interroge le couple monogame éternel érigé comme « modèle absolu de bonheur » en enquêtant sur d’autres styles de relations (polyamour, relations à courte durée avec contrat, crèches communes pour élever son enfant...). Et si le couple monogame longue durée n’était pas la seule façon de construire notre société ? Enfin, pour ajouter une petite touche de science-fiction naturellement associée au mot « futur », fin 2016, se tenait le « second congrès international sur l’amour et le sexe avec les robots », un événement très sérieux dans lequel David Lévy, auteur de « Love and Sex with Robots » (édi-
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tions Harp e r C o l l i n s, 2 0 0 7 ) , affirmait que « Les relations sexuelles avec des robots, c’est pour demain ! ». Une annonce reprise par Laurent Alexandre, auteur de « Les robots font-ils l’amour ? » (éditions Dunod, 2016) qui nous a confié que : « Tous ces bouleversements n’arriveront peut-être pas dès 2017, mais il est clair qu’en 2030-2035, le monde sera foncièrement différent. Un robot avec une I.A. (ndlr : intelligence artificielle) très développée pourrait à terme devenir un meilleur amant que notre conjoint, en particulier un conjoint vieillissant. Il pourrait même bouleverser
le monde du travail. Et la réflexion politique n’est pas encore aboutie sur ces sujets-là… » Et réglementer l’usage de la sexualité avec les robots, un débat dont on parlera peut-être à la cantine du boulot dans 20 ans ? La révolution sexuelle, dans un monde qui bouge perpétuellement, c’est peut-être un peu tous les jours, finalement ?
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ur incontourn te ac un , on ni U e in az ag Le m . de la révolution sexuelle
Union figure dans « Liberté, Égalité, Sexualité » de Marc Lemonier, nous avons tenu à en savoir plus… « Nous étions alors dans une explosion de l’image. L’expression de la sexualité était visible ! Dans tous les kiosques à journaux, il y avait des filles à poil. Au moment de la sortie d’Union, il y avait 15, 20, 30 autres titres qui l’ont copié. Comme “LUI” d’ailleurs, on voyait des “MOI”, des “TU”, des “NOUS” un peu partout. Union, c’est le premier qui a dit les choses franchement, qui a sorti les questions de la sexualité du domaine de la grivoiserie, ce n’est pas un simple exutoire ; il y avait une interrogation de chacun sur ce qu’était la “normalité”. On est parfois intrigué par la “naïveté” des premières questions, mais il faut bien s’imaginer que c’était le black-out à l’époque. C’est cet aspect “sexo” et cette franchise face aux questionnements de la population qui a assuré la pérennité du magazine face à tous ses concurrents. » 91
QUOI DE NEUF ? Par Stephen des Aulnois
Twitter resserre la vis sur le contenu explicite Depuis sa création en mars 2006, le réseau social Twitter a toujours été une plate-forme accueillante et tolérante en matière de contenu érotique et pornographique. Mais depuis quelques mois, la politique du service de microblogging opère un grand changement en la matière. Sommé de trouver des parades au contenu offensant diffusé sur la plate-forme (qu’il soit pornographique mais surtout insultant, raciste, agressif ou sexiste), Twitter a répondu discrètement à cette demande en masquant doucement mais sûrement le contenu explicite, sans en avertir ses utilisateurs.
Des comptes écartés de la recherche La première mesure a été d’écarter de la recherche certains termes et certains comptes. Ce changement qui consiste à cacher la poussière sous le tapis semble agir de manière un peu aléatoire (des termes comme “cannabis” ou “queer” ont été masqués un temps) et n’a été précédé d’aucune communication. Longtemps considéré comme e réseau social le plus ouvert sur la diffusion d’images explicites, Twitter fait un premier pas en arrière qui n’est pas du goût de ses utilisateur s,
notamment de la sphère libertine et pornographique, très active sur le site.
Et… des comptes totalement masqués Mais ce n’est pas tout, une autre mauvaise nouvelle est venue accueillir les comptes trop explicites, qui sont dorénavant masqués par défaut sur Twitter si vous n’êtes pas connecté. À la place de l’avatar, de la bannière et de la timeline du compte, une page grise et un message apparaissent : Attention : ce profil pourrait comporter des contenus offensants. Pour afficher le compte, vous devez cliquer sur “voir le profil”. Cette autre mesure qui vise particulièrement les comptes libertins et pornos ne semble pas affecter les comptes certifiés qui peuvent continuer à afficher leur timeline et leur profil par défaut. Cependant une troisième mesure a également été mise en place : les images et vidéos ne peuvent être vus par les utilisateurs non connectés sur les comptes jugés explicites (qu’ils soient certifiés ou non). Ce changement de cap qui englobe le large spectre des contenus dits “offensants” semble plus satisfaire la pression des investisseurs qu’être une vraie mesure pour contrôler le comportement agressif des utilisateurs de Twitter – devenu au fil du temps une des raisons principales de la baisse d’attractivité du réseau social face à ses concurrents.
Fiches médica médic es
La pilule en vente libre : pour ou contre ? Présenté ainsi, il serait bien difficile de répondre tant les arguments pour et contre assaillent l’esprit… L’idée a en tout cas été lancée avec une pétition qui récolte des signatures prestigieuses. Elle mérite d’être analysée en détail.
Un petit groupe de pharmaciens et le Planning familial ont fondé un collectif pour lancer un appel aux laboratoires pharmaceutiques. Son nom : « Libérez ma pilule ». Son objectif ? Rendre possible l’acquisition sans ordonnance d’une pilule contraceptive progestative (sans œstrogènes et donc présentant moins de risques). Au-delà de l’aspect libertaire, pratique et, comment ne pas y penser, commercial, il s’agit aussi d’un combat pour le droit des femmes et dans les signatures de la pétition sur Change.org, on retrouve d’ailleurs de nombreuses féministes. « Tout est fait pour maintenir le contrôle sur le corps des femmes » s’insurge la signataire Clara de Bort (directrice d’hôpital et féministe). Et il faut bien reconnaître que la France, tout comme l’Europe d’ailleurs (sauf le Portugal), est à la traîne sur le sujet ! Honduras, Roumanie, Afghanistan, Turquie… De nombreux pays ont déjà rendu possible ce procédé. Des contournements existent déjà Les femmes peuvent choisir depuis longtemps quand elles veulent un enfant, ou plutôt quand elles n’en veulent pas. L’illusion entretenue est donc tenace, car l’idée est communément acquise : la pilule est facile d’accès en France. C’est sûrement vrai dans les métropoles ou dans les territoires où on peut encore obtenir des rendez-vous médicaux assez facilement. Mais dans les fameux déserts médicaux dont se sont timidement inquiétés les candidats à l’élection présidentielle cette année, la consultation médicale peut virer à la chasse au trésor, surtout quand il s’agit d’un rendez-vous en gynécologie. La solution trouvée par les généralistes est souvent la suivante : pour éviter des désagréments à leurs 94
à acquérir Un nouveau droit çaises an Fr pour les
patientes, ils ajoutent la mention « à renouveler » sur l’ordonnance. C’est en quelque sorte le moyen qui a été choisi au Québec, où les pharmaciens peuvent déjà prescrire une ordonnance de pilule pour une durée de 3 mois, en plus d’une prise de contraception d’urgence. « America first » En 2012, le collège américain des gynécologuesobstétriciens avait déjà réalisé une étude qui démontrait qu’un simple questionnaire rempli par les femmes souhaitant obtenir la pilule sans ordonnance suffisait amplement pour éviter tout risque de complications pour la santé. Suite à ce rapport, un laboratoire américain vient de faire la demande d’autorisation sur le marché pour une pilule de ce genre et si la FDA (foods and drugs administration) donne son accord, cela deviendra possible pour les femmes Outre-Atlantique, car contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il n’y a pas d’obligation d’effectuer un dépistage des cancers du col de l’utérus ou du sein. Selon cette étude, les femmes montreraient même une approche plus prudente que leurs prescripteurs, notamment en matière de contre-indications. Rendez-vous en 2018 Enfin, comme le collectif l’explique dans sa pétition, la commercialisation d’une pilule sans ordonnance servirait à « lutter contre la désinformation » et à promouvoir « le respect de l’autonomie des femmes à l’égard de la contraception ». L’ultimatum est donc lancé : « Par cette pétition, nous demandons aux laboratoires pharmaceutiques de s’engager publiquement à déposer auprès de l’Ansm ou de l’Agence européenne (Ema) un dossier d’autorisation de mise sur le marché (Amm) pour une pilule progestative sans ordonnance avant le 8 mars 2018, Journée internationale des droits des femmes. » G
Colin-maillard
Récit illustré
Gazon bénit
Bientôt l’été et, déjà, le soleil réchauffe les corps. Brian en profite pour improviser une petite partie de Colin-maillard avec la sublime amie de sa sœur. Le jeu va vite prendre une tournure toute particulière et nos deux tourtereaux ne tarderont pas à profiter de l’herbe pour s’ébattre fougueusement. 97
I
l m’avait passé le bandeau sur les yeux comme certains nouent une cravate autour de leur cou : avec fermeté et sensualité. J’étais raide dingue de Brian, le frère de ma meilleure amie, mais je le savais inaccessible. C’était le genre de mec qui mettait toutes les filles dans sa poche avec son humour ravageur et son regard de braise. Et là, il avait décidé « pour me punir de l’avoir battu aux cartes » un peu plus tôt, que je devrais les 5 prochaines minutes, avoir les yeux bandés. Camille, mon amie, était partie faire une petite sieste après le jeu de cartes, et nous étions donc que tous les deux dans le jardin familial. Brian s’amusait à me faire marcher, en me provoquant. « Viens jusqu’ici
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i tu l’oses ! » L’animal m’a même arrosée lors que j’étais à quelques centimètres e lui ! J’ai hurlé en retirant mon bandeau, nervée : « Ce n’est pas drôle ! J’ai eu super peur, tu sais ? ». Penaud, il m’a prise dans es bras, pour me rassurer. J’ai failli tomber la renverse au contact de son corps près u mien. « Je vais t’aider à t’enlever ce teehirt trempé, tu vas attraper froid » m’a-t-il it en retirant mon haut. Comme par hasard, ’était pile le jour où j’avais oublié d’enfiler n soutien-gorge et je me suis retrouvée les étons à l’air. Les yeux de Brian étaient exorités, il me regardait comme s’il avait vu un antôme, la bave aux lèvres. À ce moment précis, j’ai su que je ne le aissais pas indifférent et qu’il était tout utant attiré par moi. avais du mal à y croire ! Peut-être que cela aisait des années et des années que nous antasmions l’un sur l’autre mais par timiité, aucun n’avait eu l’audace de se lancer. ai donc démarré les hostilités ! Je me suis ollée à son torse, la peau encore trempée ar les perles d’eau fraîches, et je l’ai emrassé à pleine bouche. « C’était maintenant ou jamais » ai-je pensé. Comme il a tout de suite enfoncé sa langue poisseuse au fin fond de ma gorge, j’étais maintenant obligée de lui rendre la pareille. J’y allais joyeusement alternant entre des mordillements et une salivation plus que nécessaire. Vous ne trouvez pas qu’il est toujours difficile d’embrasser quelqu’un pour la première fois ? Moi oui, j’ai souvent tendance à m’arrêter au baiser chaste et réservé, mais j’ai très vite senti qu’avec Brian je pouvais me lâcher totalement. « Mets-toi toute nue, Sylvia, je veux voir tout ton corps au soleil. Je suis certain que tu es une vraie Déesse… » Si les mots de Brian me touchaient énormément, j’ai hésité quelques
minutes avant de retirer, je n’étais pas de nature très exhib et j’avais peur que l’on ne nous surprenne. Face à mon air mi apeuré, mi amusé, Brian s’est mis à rire : « On voit que tu ne connais pas Camille aussi bien que moi ! Quand elle dort, il est impossible de la sortir de ses rêves. Allez, tu peux te mettre nue l’esprit tranquille, ce n’est pas elle qui va te l’empêcher… » J’ai compté jusqu’à trois dans ma tête, et j’ai baissé ma culotte. Ça y est, j’étais cul nu dans le jardin ! Brian s’est immédiatement emparé de mes fesses, les tâtant comme deux melons bien mûrs. « Qu’est-ce que tu es bien faite, Sylvia ». Je me suis mise à rougir. Il m’a demandée très poliment s’il pouvait s’occuper de ma petite chatte. Je lui ai répondu par l’affirmative, je mouillais déjà à grandes eaux, et pas seulement parce qu’il m’avait arrosée un peu plus tôt ! rian s’est approché de ma moule comme s’il s’agissait d’un trésor : avec un mélange de grande curiosité et d’extrême attention. Il a manipulé mes deux lèvres gonflées et rasées de près avec une grande délicatesse. Il ne s’agissait pas d’y aller comme une brute, et je sentais bien que Brian prenait son temps pour trouver son rythme. C’était très agréable et tout à son honneur. Une fois qu’il s’est familiarisé avec la partie externe de mon sexe, il a bien écarté mon coquillage pour masser la partie interne. Mon clito’ était gonflé à bloc, le moindre effleurement sur cette zone me provoquait des décharges électriques complètement dingues. Naturellement, mon bassin effectuait des petits mouvements de reculs lorsque le majeur de Brian m’effleurait, mais celui-ci me retenait fermement par la hanche pour que je reste bien à ma place, à la merci des mouvements de ses doigts. Cette tor-
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ture était diaboliquement efficace, mais il fallait que j’y mette fin au plus vite avant de m’abandonner entre ses doigts ! Il ne fallait pas qu’il s’imagine que je sois une « jouisseuse précoce ». Pour faire diversion, je lui ai demandé de retirer tous ses vêtements : je ne devais pas être la seule à prendre le risque d’être surprise nue sur le gazon. Avec un long soupir, il a lâché mon sexe incandescent et a retiré son short et son caleçon. Son sexe était merveilleux. Une pure œuvre d’art, à la fois lisse, dure et parfaitement droite. Elle méritait clairement de trôner sur une sellette dans un musée ou dans un salon chic. Brian a eu la brillante idée d’étaler tous ses vêtements sur le sol pour créer un matelas improvisé. Il m’a déposée dessus avec douceur, comme il l’aurait fait avec une princesse dans un lit à baldaquin ! C’était trop d’honneur… Le sol était 100
assez dur et la position pas très confortable, mais, au-delà de l’aspect « confort », c’était plus l’éventualité d’avoir un insecte coincé dans la chatte qui me gênait. Tant pis, il faut bien donner un peu de soi pour obtenir les faveurs du beau Brian. Une fois allongée, mon aventurier des temples secrets a repris l’exploration de ma foufoune. Cette fois-ci, il pouvait m’écarter les jambes, il pouvait donc contempler à loisir mon sexe bien ouvert.
Il voulait le lécher, mais s’est retenu à quelques centimètres à peine de mon sexe, plantant son regard dans le mien d’un air de défi. Je n’avais qu’une envie : qu’il me broute le minou une fois pour toutes et que je puisse enfin jouir dans sa bouche… ais non ! Il soufflait délicatement dessus, bien déterminé à ne pas y toucher. Frustrée et pleine de rage, je suis venue me venger sur sa bite ! Je l’ai attrapée brutalement, en serrant bien fort à la base, et je l’ai secouée dans tous les sens. « Oh c’est bon Sylvia, qu’est-ce que c’est bon mais… moins vite ! Tu y vas trop fort ! Je vais t’exploser entre les doigts » gémissait Brian
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comme un petit garçon pris en faute. « Tant pis pour toi, mon grand ! » me dis-je en moimême, tu avais ton heure pour me donner le cunni de ma vie. J’ai englouti sa queue comme s’il s’agissait d’une glace au chocolat, avec appétit et gourmandise. Son gland violacé qui était tendu vers le soleil, tel un tournesol un beau jour d’été, suintait la mouille et la transpiration. Il était temps de l’arroser ! J’ai craché dessus un gros mollard bien blanchâtre. Je sais pertinemment que c’est très vulgaire, et que tous les garçons ne sont pas très « fans » de cette pratique quand cela vient de la fille, mais je m’en foutais. Je voulais être cochonne, ne plus penser à
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Récit illustré « comment je devais me comporter » ou à « ce qu’il devait aimer ». Je n’étais plus qu’une femme possédée par ses pulsions sexuelles. Et là, il fallait que je le sente tout au fond de moi. Je l’ai allongé brutalement sur l’herbe, les jambes bien écartées. Un peu surpris par ma soudaine prise d’initiative, il s’est laissé faire, docile. Son membre était fièrement érigé vers le ciel, comme un appel pour que je vienne
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m’empaler dessus. J’ai tout de même pris la peine de faire couler un peu de bave sur ma main et de l’étaler sur mon sexe avant de m’asseoir sur sa pine. e contact de nos deux sexes qui s’imbriquaient l’un dans l’autre était très intense ! Nous n’avons pas pu nous empêcher de rugir de plaisir ensemble, d’un bruit unique lancé à l’unisson. Pour que Brian puisse bien admirer mon petit abricot
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toute lisse, je me suis cambrée vers l arrière, dévoilant intégralement ma vulve rougie par l’excitation. Je voyais – à son regard – que Brian était surexcité, qu’il avait envie de me dévorer. Il m’a retournée sur son tee-shirt et m’a relevée les jambes de quelques centimètres. Il s’est enfoncé en moi comme dans
du beurre, et j ai cru que j allais m évanouir ; cette fois-ci la pénétration était beaucoup plus profonde et il fallait que je fasse preuve de beaucoup de concentration pour encaisser ces gros coups de bite. Il me défonçait comme s’il était un ouvrier armé de son marteau-piqueur.
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À chaque fin de mouvement, il ponctuait sa gestuelle par un « Mmmmppppfff » très rauque. Je suis certaine qui si des voisins curieux avaient écouté nos ébats, ils auraient cru que deux bêtes des bois étaient en train de copuler. Nos bruits n’avaient plus rien d’humain. Quitte à me faire prendre de
cette façon si sauvage, je me suis dit que la meilleure façon de ressentir pleinement ma nature de bête sexuelle, c’était de me mettre en levrette ! Je lui ai présenté ma croupe rebondie et ferme, en m’appuyant sur les mains. J’espérais intérieurement que cela ne serait pas trop long, la position était quelque
peu douloureuse à tenir. Au vu du rythme effréné dans lequel Brian s’est lancé, je me suis apaisée : il n’en avait que pour une minute, maximum deux, avant de balancer toute la purée. Ses mains sur mes hanches commençaient à se crisper, sa voix se faisait de plus en plus forte, et sa bite grossissait de façon exponentielle… e tendais bien mon cul, son foutre n’allait pas tarder à me gicler dessus. J’accompagnais la vague de ses mouvements par une danse très sensuelle de mes hanches et de mes reins, une bonne façon de le faire terminer plus vite. J’ai senti quelques gouttes tièdes atterrir sur ma croupe, il était temps, mes genoux commençaient à devenir bleus ! Je l’ai embrassé à pleine bouche, et j’ai osé lui poser cette question : « Et alors, on dit quoi à Camille, que l’on baise ensemble ? » Brian a eu cette réponse, qui me reste encore aujourd’hui gravée dans la mémoire : « Oh tu sais, Camille comprendra. Elle h se tape ton grand frère ! »
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Bien-être
Qu’avons-nous dans le slip ?
Messieurs, voici la verge ! Connaissez-vous bien votre propre anatomie, messieurs ? Nous nous étions déjà livrés à ce petit exercice physiologique avec le clitoris des dames, il y a quelques mois… Il était temps de jouer avec nos virils arguments.
On croit toujours tout savoir des personnes avec qui on vit, jusqu’à ce que l’on découvre des choses étonnantes ; et ce petit organe affectueux, lové amoureusement dans nos sous-vêtements, ne coupe pas à cette règle cardinale. Tenez, par exemple, saviez-vous que c’est dans le frein, sous le gland, que se concentrent le plus de capteurs nerveux du plaisir ? Et juste après, en ordre de volupté, vient la couronne du gland. Une zone à ne pas oublier au moment d’une fellation bien réussie… Tout comme le corps spongieux, la face sud de la tige qui se trouve contre les bourses lorsque l’organe est encore au repos. Et puis, à la base de cette tige, on sent la colonne du pénis en érection qui part
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se nicher à l’intérieur du corps, entre les jambes, vers le périnée. En allant tout doucement de ce côté-là, une bonne manipulatrice exercée et bien habile, saura trouver quelque motif d’extase pour un homme en mal de découvertes. En passant par le mont des bourses, déjà très sensibles, notre valeureuse exploratrice dénichera encore d’autres terrains d’expérimentation en aval : voici la vallée du périnée, un ensemble de parties molles qui referme le détroit inférieur du pelvis. Il est constitué de nombreux muscles et il est traversé par l’anus ainsi que les organes urogénitaux. Il s’agit également d’une région extrêmement réactive aux câlins et sans même pousser le vice jusqu’à enfoncer un doigt dans l’anus pour aller chatouiller délicatement la prostate, on peut déjà obtenir de belles choses avec ce gentil val rebaptisé « la table basse » par une femme pratique dans la série humoristique américaine Weeds : « Parce que c’est là qu’on prend l’apéritif. » Ben oui !
Les conseils de…
Brigitte Lahaie ’ai rencontré une nana super et très belle, mais j’ai un gros souci : on m’a diagnostiqué le VIH cette année et j’ai peur de ne pas y arriver avec elle. Elle est au courant et me soutient, mais même avec la capote, j’ai dû mal à bander, j’ai peur de tout gâcher. Comment m’en sortir ? Suis-je foutu ?
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Achille, 25 ans.
Cher Achille, La découverte de votre séropositivité est forcément un traumatisme qu’il vous faut dépasser. Ce n’est pas simple et en général, il faut un peu de temps pour parvenir à vivre normalement avec ça, mais aujourd’hui grâce aux nouveaux traitements, c’est tout à fait possible. Je pense qu’il est important que vous puissiez évoquer vos craintes avec votre médecin, de même, il est essentiel de bien connaître les risques de transmission afin que vous n’ayez plus peur de transmettre le virus à votre nouvelle amie. Même si les choses ont évolué, les infections sexuellement transmissibles sont encore mal jugées et donc, il est souvent difficile d’évoquer sa séropositivité avec des proches. Néanmoins, votre compagne semble tout à fait compréhensive, c’est une grande chance et il n’y a donc aucune raison de penser que votre vie amoureuse serait foutue ! En revanche, il est indispensable que vous puissiez avoir des érections malgré le préservatif. Il est vrai que de nombreux hommes peuvent connaître des pannes à cause de la capote, mais c’est souvent plus d’ordre psychologique que physique. Un manque d’entraînement, une nervosité au moment de la poser. Dans votre cas, je pense qu’il s’agit plutôt de l’anxiété de transmettre le Sida à votre amie. Or, avec des rapports protégés, il n’y a pas de danger, mais pour que vous en soyez convaincu, il faut que vous soyez plus à l’aise avec vous-même. Le blocage vient d’abord de vous-même. 108
C’est fréquent qu’on se sente coupable ou honteux d’avoir été contaminé, vous devez travailler sur vos émotions afin d’être à l’aise avec tout ça. Vous devez vous rassurer et assumer votre état, de nombreuses personnes dans le monde vivent avec le VIH. Exercez-vous à mettre un préservatif quand vous êtes en érection, j’irai jusqu’à vous dire de vous masturber avec une capote pour vous rendre compte que c’est tout à fait possible. Ensuite, il vous sera plus facile de vous retrouver en confiance dans un rapport sexuel avec votre partenaire. ■ on compagnon ne me touchait plus ou presque… Un soir, j’ai eu une aventure un peu alcoolisée avec une collègue féminine et j’ai adoré ça. Je crois que je me suis découverte sur le tard, en fait ! Comment faire maintenant ? Merci.
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Christelle, 42 ans.
Chère Christelle, Tout d’abord, ne parlons pas de tard, à 42 ans, vous êtes en pleine plénitude de votre féminité et vous pourriez avoir encore bien des surprises. Notre sexualité est en mouvement tout au long de notre existence. Bien sûr une expérience homosexuelle est toujours bouleversante car elle nous fait sortir de la norme ! Vous avez été séduite et j’imagine surtout que vous avez eu une jouissance voluptueuse nouvelle. D’autant plus que vous étiez en manque depuis pas mal de temps. Mais quoi de plus normal qu’une femme connaisse bien la technique pour apporter à une autre femme un véritable orgasme. N’en déduisez pas trop tôt que vous êtes maintenant devenue homosexuelle. Laissez-vous porter par les événements et les rencontres. Un autre détail ne m’a pas échappé, vous signalez que vous étiez un peu alcoolisée, auriez-vous osé avoir cette aventure sans la
Vous souhaitez poser une question à Brigitte Lahaie concernant votre sexualité ?
désinhibition qu’apporte l’alcool ? De toute façon, une aventure sexuelle n’a pas grandchose à voir avec un réel engagement dans une relation. La bisexualité sexuelle est plus fréquente que l’homosexualité : 6 % pour 3 %. D’ailleurs, on constate que de nombreux hommes ou femmes vivent dans une relation hétérosexuelle mais ont parallèlement des aventures homosexuelles. Mais lorsqu’on leur demande s’ils seraient prêts à vivre en couple homosexuel, la plupart répondent non. Bien sûr, il sera toujours temps de vous engager avec une femme si cela semble être votre désir. En revanche, cette histoire prouve que vous êtes en manque sexuellement et certainement également en manque de tendresse. Voyez si vous pouvez retrouver une meilleure intimité avec votre partenaire avant tout. Si cela semble impossible, n’hésitez pas à trouver la solution la plus adaptée pour vous-même. Car la frustration nous mène souvent vers des chemins qui ne sont pas forcément ceux qui conviennent le plus à notre avenir sentimental. ■
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e n’arrive pas à jouir dans un vagin ! C’est triste à dire, mais tout ce qui me plaît, c’est les caresses, la fellation et même la sodomie… Sans ça, impossible d’éjaculer. Ça a commencé il y a quelques années déjà. Je redoute les relations à force. Aidez-moi s’il vous plaît… Arthur, 33 ans.
aspect sexy et elles sont également totalement offertes. Peu de femmes répondent à ces critères et donc, il est parfois compliqué de retrouver une excitation suffisante pour avoir une érection durable. De même, fellation et sodomie sont les deux pratiques les plus mises en avant dans les films pornographiques, justement parce qu’elles excitent beaucoup la gente masculine. Sans doute parce que ces deux pratiques soumettent la femme à son partenaire. Or, de nombreuses femmes n’aiment pas la sodomie soit parce qu’elles trouvent cette position dégradante soit parce qu’elles ont mal. Il est temps que vous preniez conscience de votre conditionnement sexuel si vous voulez en sortir. Ce n’est pas si simple, mais ce n’est pas impossible. Une habitude peut toujours se changer à condition d’être patient et tenace. Dans un premier temps, il faudrait que vous puissiez jouer avec votre partenaire. N’essayez pas d’obtenir un rapport vaginal. Contentez-vous de caresses ensemble, pourquoi pas en visionnant des images pornographiques. Vous pouvez tenir votre pénis comme si vous vous masturbiez. Le jeu consiste à être à peu près dans les conditions qui vont à votre libido mais en intégrant votre partenaire. Peu à peu, vous arriverez à être de plus en plus présent avec elle. Ce conseil serait donné par un sexothérapeute si vous alliez consulter. Ce qui est bien sûr aussi une excellente solution… ■
Cher Arthur, Sans doute comme de nombreux jeunes hommes, vous avez usé, voire abusé de la masturbation devant des images pornographiques et votre sexualité est maintenant formatée. Cela produit deux conséquences assez désastreuses pour une sexualité harmonieuse avec une femme. La première est d’ordre technique et physique. Lors de masturbations, vous prenez l’habitude de serrer votre verge avec votre main d’une certaine manière et vous êtes totalement maître de vos mouvements, dans un vagin, vous vous sentez un peu perdu. En tout cas les sensations sont différentes. Bien sûr, si la femme a vraiment une tonicité vaginale, ce qui est malheureusement assez rare, elle pourra vous resserrer tout à loisir néanmoins, vous risquez tout de même de ne pas vous retrouver dans un contexte érotique identique. La seconde est plus d’ordre fantasmatique. En général les actrices qui s’adonnent à la pornographie sont choisies pour leur
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Conseils… Double-je
B
onjour, mon copain n’arrête pas depuis quelque temps de me solliciter pour le sodomiser avec un gode-ceinture qu’il veut acheter. Je me demande s’il ne serait pas bisexuel, d’autant plus qu’il ne m’a jamais proposée de me sodomiser ! Nous sommes ensemble depuis 8 mois et c’est ma première histoire amoureuse sérieuse. J’ai 19 ans et lui 22… Il a eu pas mal de copines avant moi, de mon côté, j’étais vierge avant de le connaître… Merci. Jenny, 19 ans. En vous faisant porter un accessoire comme
celui-là, votre copain vous demande de tenir le rôle de l’homme dans l’acte sexuel, celui de pénétrer, et s’attribue le rôle féminin, c’est à dire d’être pénétré. On peut donc affirmer que cela correspond bel et bien à des désirs homosexuels puisqu’il s’agirait alors de pénétration anale. En même temps, c’est bien à vous sa partenaire femme qu’il demande de se prêter au jeu alors qu’il pourrait chercher à avoir des rapports avec un autre homme. Il peut s’agir, et cela 110
concerne de nombreux hommes, d’une envie de mieux comprendre le ressenti des femmes et de mieux cerner la part féminine qu’il y a en eux. Certes, ce n’est pas une proposition anodine pour vous car vous n’avez peut-être pas les mêmes besoins en matière de féminin/masculin. Le fait qu’il se montre pressant vis à vis de vous ne doit pas vous faire oublier qu’en amour il ne faut pas tout accepter si l’on n’a pas soi-même le désir de le faire. Vous pouvez lui expliquer que vous êtes en pleine découverte de la sexualité, puisque vous étiez vierge il y a encore peu de temps, et que vous n’êtes pas encore prête à faire ce qu’il aimerait. ■
Homo ?
J
’ai 67 ans et je suis marié depuis 35 ans à mon épouse, avec qui nous avons une vie sexuelle épanouie. Mais je suis addict au sexe et je pratique la masturbation en solo depuis que j’ai 11 ans. J’ai un gros appétit, je suis naturiste, intégralement épilé et lorsque je vois un homme nu sur la plage, je suis
troublé : je crois que je rêve d’une initiation homosexuelle. Qu’en pensez-vous ? Merci de vos conseils. S.
Pour la plupart des hommes, la vision de la nudité d’autres mâles est seulement un moyen de pouvoir comparer leurs attributs virils. En ce qui vous concerne, cela va au-delà et le trouble dont vous parlez est bel et bien d’ordre sexuel. Je peux donc confirmer que vous avez des fantasmes homosexuels, sinon le fait de voir un homme nu vous laisserait indifférent. Quant à savoir si vous êtes réellement prêt à passer à l’acte avec un homme c’est une autre histoire. Je vous rappelle que les fantasmes sont le reflet de votre imagination et qu’ils ne correspondent pas toujours à des désirs auxquels il faut céder dans la réalité et ce pour diverses raisons. Tout d’abord parce que certains fantasmes relèvent de comportements répréhensibles, comme le viol ou la pédophilie. Mais également parce que faire fonctionner son imagination est le meilleur moyen de booster l’excitation érotique et donc d’augmenter le plaisir ressenti. Lors de la masturbation, par exemple, c’est bien la présence de fantasmes qui permet d’atteindre la jouissance. Mais, réaliser un fantasme le transforme en pratique sexuelle et lui enlève donc sa qualité principale, celle d’appartenir au domaine du rêve. Ceci étant dit, rien ne vous empêche d’essayer si l’occasion se présente, à condition bien sûr que cela ne soit pas en contradiction avec votre morale vis à vis de votre femme. ■
Retrouver l’élasticité
B
onjour, je suis une femme ménopausée de 57 ans, et bien qu’ayant eu une vie sexuelle riche, mais pas toujours épanouie, j’ai eu l’impression de faire plaisir à mes compagnons plus qu’à moi-même. La
raison de mon courrier est la suivante : je n’ai pas de rapports réguliers, juste quelques fois en voyage ; mon compagnon actuel n’est pas très câlin, pas de cunnilingus, ni de caresses, il va droit au but, si je puis dire. Mais surtout, bien qu’il soit un bel homme de 29 ans bien membré, je crains toujours les rapports avec lui… Et il adore la sodomie. Je l’avais déjà pratiquée avant, mais maintenant, c’est tellement douloureux ! Ça reste une zone très jouissive, mais tout de même… Cette perte de souplesse anale est-elle due à l’âge ? Pourquoi mon anus s’est-il rétréci ? J’utilise du lubrifiant, mais rien n’y fait, même un peu saoule, je ne peux pas ! Et surtout, j’aimerais vraiment connaître une bonne jouissance, moi ! Ça devient désolant et je ne peux pas me faire à l’idée qu’à 58 ans, je ne puisse plus faire l’amour, car la sexualité fait partie de la vie et assure une bonne santé physique et psychique. Que me conseillez-vous ? Quel sextoy acheter ? Pourquoi j’attire les hommes plus jeunes ? Merci de vos conseils, car je ne peux pas m’adresser à quelqu’un d’autre. ■ Cordialement. Irène, 57 ans.
Le fait d’être ménopausée a effectivement une incidence sur l’ensemble du corps, et elle provoque des modifications progressives sur les os, la peau et les phanères, c’est-à-dire les cheveux et les ongles. Mais c’est sur les organes génitaux que les effets de la ménopause se font le plus sentir, en particulier au niveau de la lubrification vaginale et de la souplesse des tissus. Mais, en l’occurrence, ce n’est pas la question qui vous préoccupe le plus apparemment. Or, si la ménopause peut avoir d’autres effets sur le corps, en particulier sur les os, la peau, les cheveux et la prise de poids, il n’y a aucune raison qu’elle soit responsable d’un rétrécissement anal. Ce problème est donc certainement lié à une autre cause, par exemple à des hémorroïdes ou une fissure anale, affections faciles à soigner à condition de les repérer et de les traiter de façon adaptée. Je vous conseille donc de prendre rendez-vous avec un spécialiste 111
Conseils de ce type de maladies, donc un médecin proctologue, après en avoir parlé à votre médecin traitant. ■
Substances douteuses
C
her magazine, j’ai 55 ans et, depuis quelque temps, j’ai du mal à obtenir une érection forte et durable. De plus, j’éjacule très vite… Comme je lis Union chaque mois et que j’y vois une publicité pour un produit qui s’appelle « Activ », je me demande si c’est vraiment aussi efficace qu’ils l’écrivent dans la pub… Donc voilà, je vous demande conseil ! Nota bene : je prends un traitement pour la tension et le cholestérol… Quel traitement me faudrait-il pour ce problème supplémentaire ? Merci. Serge, 55 ans.
Le fait d’avoir besoin d’un traitement pour la tension et le cholestérol explique en grande partie la raison pour laquelle votre érection est moins bonne qu’elle ne l’était auparavant. En effet, l’hypertension comme l’hypercholestérolémie sont toutes deux responsables d’une dégradation progressive de la paroi artérielle. Or, vous le savez peut-être déjà, le phénomène principal de l’érection et de son maintien dépend d’une bonne vascularisation artérielle. Il est d’ailleurs devenu systématique de rechercher des anomalies cardiovasculaires chez tout homme présentant une dysérection. Vous devriez donc en parler avec votre médecin généraliste, ou avec votre cardiologue, afin qu’il vous prescrive l’un des médicaments qui sont disponibles pour cette pathologie. Ces médicaments, qui sont tous dans la même famille chimique que le Viagra, sont à la fois très efficaces et dépourvus de danger quand ils sont bien prescrits et bien utilisés. Je suis convaincu que cela correspond mieux à votre demande que le produit pour lequel vous avez lu une publicité accrocheuse, mais qui n’a fait 112
l’objet d’aucune recherche clinique sérieuse. Ces substances soi-disant miracles sont dans le meilleur des cas dépourvues de tout effet nocif, mais on ne sait pas trop ce qu’elles contiennent car elles ne sont pas soumises à la même réglementation que les vrais médicaments. Il me semble donc bien préférable, dans votre cas, de profiter des progrès de la médecine dans le domaine qui vous concerne. ■
Ou un truc comme ça…
B
onjour, la semaine dernière, j’ai eu des rapports douloureux avec un nouveau partenaire… Depuis que j’ai fait l’amour avec lui, j’ai des souffrances dans le basventre. Pendant le rapport, je n’ai pourtant pas du tout eu mal. Certaines positions peuventelles favoriser ce genre de douleurs ? J’ai peur que ce soit un kyste ou un truc comme ça… Qu’en pensez-vous ? Merci. Angélique, 29 ans.
Il me faut apporter une précision qui a une certaine importance pour essayer de comprendre ce dont il retourne. Quand on parle de rapports sexuels douloureux cela signifie que la douleur était présente lors du coït, or vous dites bien qu’au cours de votre relation sexuelle vous n’avez pas eu mal. Si vous aviez un kyste, par exemple sur un ovaire, ou un autre problème gynécologique comme une endométriose, la douleur aurait été déclenchée par la poussée du pénis au cours de l’acte. Dans la mesure où ce n’est pas ce qui s’est produit, il est probable que la souffrance que vous éprouvez n’a rien à voir avec votre dernier rapport. Elle est soit liée à un syndrome prémenstruel, soit à une irritation colique passagère. Commencez par demander conseil à votre pharmacien pour qu’il vous indique un médicament antalgique et antispasmodique, cela devrait suffire. Si toutefois les douleurs persistaient il faudra consulter votre médecin. ■
ÉCRIVEZ-NOUS : Vous souhaitez nous poser une question sur votre sexualité ? Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8 de ce magazine.
Santé
SEXO NEWS
53 000 Françaises excisées
O
n comptait 200 millions de victimes de mutilations génitales féminines dans le monde en 2016. Ce chiffre qui tend à baisser, mais très lentement d’après une étude de l’Institution national d’études démographiques (Ined). Selon l’Unicef, au moins 200 millions de filles et de femmes ont été mutilées, surtout en Indonésie, en Éthiopie, en Égypte mais aussi au Yémen et en Irak. Mais il est très difficile de connaître le chiffre exact, car certains pays ne pratiquent aucun recensement. Les mutilations génitales féminines sont une atteinte à la santé des femmes et elles tendent à être pratiquées sur des fillettes de plus en plus jeunes, note l’Ined: avant 10 ans, dans la plupart des pays, et parmi les nouvelles générations, avant même l’âge de 5 ans. «La prévalence des troubles uro-génitaux est plus importante tout au long de la vie. Les états post-traumatiques et les symptômes associés à des états dépressifs et anxieux sont plus fréquents qu’en population générale», insistent les auteurs de l’étude. On note aussi plus d’hémorragies, de risque d’infections, de stérilité et des douleurs menstruelles. En France aussi vivent environ 53000 femmes excisées (répertoriées…) et l’association «Excision, parlons-en!» milite pour mettre fin à cette pratique très délétère en informant sur les risques et les conséquences. Source : viva.presse.fr
Papa violeur, maman douleur
É
tats-Unis, terre de contrastes, de génie et de bêtise insondable… Dans l’État du Maryland, la loi permet à un violeur d’avoir des droits sur l’enfant né du viol qu’il a commis. Les victimes se retrouvent donc à devoir négocier avec leur agresseur et ce, jusqu’à ce que l’enfant en question atteigne sa majorité. Ainsi,
il a le droit d’empêcher sa victime de procéder à une demande d’adoption, mais il peut également s’impliquer en toute légalité dans la vie de l’enfant… et de sa mère ! Pire encore, la victime doit négocier la garde parentale avec son agresseur, comme s’il s’agissait d’un banal divorce. Sept États américains sont dotés de lois similaires actuellement et ce n’est pas la présidence de Donald Trump qui arrangera les choses pour ces femmes qu’il se vantait « d’attraper par la chatte » pour les plier à ses quatre volontés. À chaque nouvelle tentative des progressistes pour faire disparaître cette loi inique, un panel de législateurs (tous des hommes…) se réunit et n’arrive pas se mettre d’accord. La loi reste donc en vigueur. Une drôle de ressemblance avec les décisions prises par l’administration actuelle sur le droit à l’avortement : un panel exclusivement masculin. Source : Aufeminin.com
Hépatite C : un médicament toujours trop cher
A
près avoir obtenu en octobre 2016, auprès de l’Office européen des brevets, l’annulation partielle de la protection intellectuelle couvrant le sofosbuvir (commercialisé sous le nom de Sovaldi par le laboratoire américain Gilead), Médecins du monde et d’autres ONG de 17 pays, comme Médecins sans frontières ou Aides, contestent les bases scientifiques du brevet sur ce traitement contre l’hépatite C. Elles ont déposé une opposition au brevet portant sur le composant de base qui permet de fabriquer le sofosbuvir. Une stratégie que ces organisations déploient pour rendre plus abordable le prix jugé exorbitant de ce médicament. En France, la cure de 12 semaines pour une hépatite C est facturée 41 680 € à la Sécurité sociale alors que des versions génériques tout aussi efficaces existent pour 220 €. Une goutte d’eau dans un océan de lobbyistes. Malheureusement ! Source : Lemonde.fr 113
illet
sommaire du mois de ju Dossier L’été sera chaud Au
Chaud, rime invariablement avec pipeau et clito. Depuis la nuit des temps, l’été reste la saison de l’amour, du sexe et des expériences insolites. Il existe peu d’études scientifiques sur le sujet, mais plusieurs raisons vraiment objectives. Le point sur ce qui nous attend cet été et les explications de la sexologue Michelle Boiron.
Enquête Les sextos Pas facile de bien réussir un texto coquin... Trop chaud ? Pas assez suggestif. Le message tombe rapidement à l’eau pour peu qu’il soit mal calibré. Pire, il peut s’avérer contre-productif et ruiner vos chances d’aller plus loin ! Un petit guide du sexting pour débutant(e) avant de commencer l’été, ça vous branche ?
Récit Sexuelleillustré randonnée Avec ce temps magnifique, quoi de mieux qu’une petite balade sur les chemins du littoral pour profiter du grand air. La rando va vite prendre des allures de chasse au plaisir lorsque nos deux amoureux, chauffés par les rayons de soleil sur leurs corps, vont s’accorder une halte coquine des plus délicieuses...
DVD En juillet Collector retrouvez Union et son DVD Collector no 73 ! En vente dès le samedi 1er juillet