Le Lockheed F-117 Nighthawk 1/48 Le MiG-29 1/72 Le Curtiss P-40 1/48 Les dernières variantes du P-40 Les P-40 du GC II/5 LaFayette en Tunisie Le Grumm...
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Le Lockheed F-117 Nighthawk 1/48 Le MiG-29 1/72 Le Curtiss P-40 1/48 Les dernières variantes du P-40 Les P-40 du GC II/5 LaFayette en Tunisie Le Grumman A-6E Intruder 1/72
Alex DINI
Marc PRADIGNAC
Jimmy LHOSTE
Vincent GRECIET Vincent GRECIET Marc PRADIGNAC Georges EDOUARD
20 e Salon Mondial de la Maquette de Paris La Luftwaffe pendant la bataille d'An leierre Le Bristol Beaufighter Mk X 1/72 Les Beaufighter du Coastal Command Le Bell
P-~9F
Airacobra
Dominique BREFFORT Yves :BUFFETAUT
:Bruno PAUTIGI'Y
Michel GUILLON Vincent GRECIET Alfonso
MARTINEZ BERLAllA
Albertelli Editore, Via S. Sonnino, 34. Administration, secrétaire générale : 1-43100 Parma. Directeur de la publlçatlon Rorence Grimaux _ ÉdReur responsable et de la rédaction: Vente par CllfI\lSllOIldanceiabonnement& : pour la Belgique : François VAUVILLIER Gaëlle Prade, Françoise David Tondeur Diffusion, AdminislraleUr général : Yves JOBERT 9, avenue Van Kalkenlaan B-1070 Directeur délégué de la rédaction: Principaux collaborateurs : Bruxelles. Tél.: 021555 02 21. Vasko Saillie, Yves Buffetaut, Jean-Marie MONGIN Fax: 021555.02.29 J,-C. Cartlonel, Alex Dini, RédaC\eur en chef: Compte SGB 21Q.0402415-14.. Vincent Gréciet, Michel Guillon, Dominique BREFFORT ri 1 an (6 n'): 1 300 FB + 150 FB de pert André Jouineau, Paul Malmassa , Assistant à.la rédaction en chef : 2ans (12 n'): 2 500 FB +295 FB de port R. & J. Meissonier, Didier Palix, Anis ELBIED Bruno Pautigny, WINGA!AS1ERS est un bimestriel publié DIrecteur de fabriçatlon : Juan M. Villalbe Dominguez,
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DlsmBUllON À L'tnlAN
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Géraldine Mallet (01.40.21.18.22.)
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• NOUVEAUTÉS L.IBRAIRIE
Around A-1 0 Warthog
Copieux! Oui, c'est bien l'adjectif qui vient à l'esprit à la lecture de ce deuxiè me ouvrage de la série Model/ers oata file, réalisé par les éditeurs de la revue britannique Scale Aircraft Model/ing Inter national et qui est consacré cette fois, après le Mosquito, à un autre monstre sacré de la RAF, le Hurricane. Si vous êtes un amateur de ce chasseur à la des tinée semblable à celle de " notre" MS 406... la Bataille d'Angleterre en plus, vous allez être littéralement comblé et vous vous précipiterez chez votre librai re, toute affaire cessante pour vous pro curer ce bouquin fort bien fait. Conçu avant tout, comme le titre de la série l'indique clairement, pour les maquet tistes, cet ouvrage est en quelque sorte un condensé du savoir-faire britannique en la matière. On commence logiquement par une importante partie historique, qui nous plonge à la fin des années trente, au moment où les meilleurs chasseurs anglais s'appelaient Hawker Hart ou Fury et où il fallut imposer l'idée du chasseur monoplan en cette époque où le biplan régnait encore en maître des airs. Puis, à peine entré en service, l'appareil fut lancé dans ce qui allait être la Seconde Guerre mondiale et à laquelle il partici pa jusqu'au bout, tout en étant progres sivement retiré des premières lignes au profit du très médiatique Spitfire. Puis sont évoqués les autres théâtres du conflit mondial, Malte et la Méditerranée, l'Afrique du nord, l'Orient (proche et extrê me) et le Pacifique. La carrière" mariti me " du Hurricane est également évo quée, avec le rappel de l'utilisation de cet avion en tant qu'escorteur de convoi d'abord à utilisation unique, car catapul· té de navires marchands (les fameux " Hurricat ,,) puis embarqué sur de petits porte-avions d'escorte. Cette évocation historique s'achève avec la liste de tous les utilisateurs étrangers du Hurricane, à commencer par la Yougoslavie, pre mier client de ce chasseur, jusqu'à la Fin lande qui en fit bon usage contre les Soviétiques (qui l'utilisèrent également), en passant par l'Islande, tandis qu'une anecdote nous rappelle que l'une des dernières utilisations du Hurricane eut lieu bien après la guerre, au début des années soixante, lorsque le célèbre " Last of the Many" (le dernier Hurrica ne construit) servit comme" chase pla ne " d'un autre chasseur fabriqué par
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Hawker, le P. 1127 Kestrel, prédéces seur du Harrier à décollage vertical. Ce chapitre historique achevé, on pas se à la partie" maquette" proprement dite, qui va occuper les deux tiers res tants de l'ouvrage et là on doit avouer que les auteurs n'ont rien oublié: pho toscope de très grande qualité, profils couleurs mettant en exergue les princi pales décorations portées ainsi que les différents schémas de camouflage, des sins de l'intérieur des cockpits de cha cune des principales variantes, plans au 1/48, extraits des manuels techniques, évocation de toutes les versions, y com pris celles n'ayant pas fait l'objet d'une réalisation en série, le moindre recoin de ce célèbre avion est examiné, minutieu sement détaillé, avec un soin quasi" chi rurgical ", de quoi satisfaire les sc rat cheurs les plus exigeants. En outre, la liste de tous les kits de Hurricane fabri qués (et il y en a!) est donnée, avec leurs différentes rééditions et reprises de moules, tandis que les principaux modèles sont analysés et montés, par ordre croissant d'échelle, avec l'énumé ration de leurs qualités et de leurs défauts, de quoi permettre au plus par fait des néophytes de choisir sans coup férir la maquette qui lui convient, du véné rable Mk IV d'Airiix au 1/72 datant de 1961 aux récents et très beaux Mk Il d'Hasegawa (1/48) ou Reveil (1/72) dont certaines déclinaisons sont attendues pour cette année. On s'arrête là pensez vous? Pas du tout, bien au contraire! En " bonus ", ce livre vous offre toute une série d'appendices extrêmement précis. D'abord la liste de tous les accessoires destinés aux différentes maquettes de Hurricane (décals, photodécoupe), pré sentés sous forme de photos, puis le détail de toutes les variantes du Hurri cane, ainsi que la manière de les réali ser en maquette, à partir du meilleur modèle de base et en précisant la liste des conversions à effectuer. Suivent la liste des moteurs installés dans les dif férentes cellules du Hurricane et celle des nombreux squadrons utilisateurs du chasseur et on termine par la présenta tion des as sur Hurricane. Un livre indispensable et incontour nable, comme son homologue consa cré au Mosquito. A acheter les yeux fer més en attendant la suite avec impatience! Par Richard A. Franks. Édité par SAM Publications. En anglais. 160 pages, plans, profils couleurs, pho tos noir et blanc et couleurs. Format 21 x 29,7 cm.
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LES AILES VOLANTES 1/ semble que la perfection soit attein te, non quand il n y a plus rien à ajouter, mais quand il n y a plus rien à retrancher. Au terme de son évolution, la machine se dissimule. Ces quelques phrases extraites de Ter re des Hommes, d'Antoine de Saint-Exu péry et citées en préface de ce bel ouvra ge résument en peu de mots le souffle animant les créateurs de ces extraordi naires aéronefs qui semblent renouer des liens perdus avec des formes pri mitives et pures façonnées par des mil lions d'années d'évolution naturelle. Otto Lilienthal, l'un des pionniers de l'aéronautique de la fin du siècle dernier, conçut d'ailleurs à partir des observa tions qu'il fit d'oiseaux et de chauves souris une aile volante. Mais à l'époque la technologie aéronautique encore bal butiante n'était pas capable de surmon ter les obstacles liés à la conception d'une véritable machine de ce type. L'idée était cependant déjà présente et allait être reprise par des ingénieurs créa tifs comme Etrich, Junkers et Dune. Ce demier, passionné des romans de Jules Vernes, imagina le premier dans les années 1900 l'aile en flèche et fut à l'ori gine d'une famille d'avions sans empen nages. On le considère généralement comme le véritable père des ailes volantes. Après l'évocation de ces pre mières tentatives, ce sont les différentes expériences destinées à maîtriser le sujet faites en l'Allemagne (avec les travaux de Lippisch et des frères Horten), en Grande Bretagne, en France (où Payen défricha le terrain avec ses avions del ta-canard sans queue), en Russie et, bien sûr, aux États-Unis (où John Nor throp conçut les surprenants XS-35 et YB 49, précurseurs de l'actuel B-2) qui sont traités, jusqu'à l'évocation de pro jets actuellement en cours d'étude en Europe ou en Amérique. Cette première partie historique ache vée, un second volet est consacré à un catalogue chronologique complet de tous les projets d'ailes volantes et autres avions sans queue imaginés jusqu'à nos jours dans tous les pays, à un index de leurs immatriculations, ainsi qu'à une lis te des différents musées où les survi vants sont visibles. Premier du genre en langue française à aborder ce sujet où l'aviation rejoint un peu la science-fiction et à dresser un état des lieux aussi com plet sur la question, cet ouvrage est aus
si instructif que plaisant à lire. Par Alain Pel/etier. Édité par E. TA. 1. Environ 300 photos, 170 plans et dessins. 192 pages. Format. 26,2 x 26,2.
On ne présente plus la série des petits ouvrages brochés" marche autour ", pardon Walk Around... édités par Squa dron Signal et qui permettent, en 70 pages environ, de découvrir, à partir de photos de machines réelles, les détails les plus intimes d'un avion. Revenu sur l'avant de la scène en raison des évé nements de Yougoslavie, le A-1 0 est un avion remarquablement photogénique et son allure inimitable, tant au sol qu'en vol, en fait un sujet rêvé pour les photo graphes aériens. Après une courte intro duction historique, illustrée de photos du prototype et des premiers avions de pré série, ainsi que de Thunderbolt Il enga gés lors de l'opération Desert Storm, on entre très rapidement dans le vif du sujet, à savoir des vues de détails de tous les recoins de l'avion: trains, réacteurs, armement (avec de belles vues des opé rations de chargement du canon multi tube Avenger), cockpit et siège éjectable ACES Il, voilure, que ce soit en noir et blanc (la majori1é des clichés) ou en cou leurs, voila de quoi faire saliver tous ceux qui voudront surdétailler leur maquette de " Warthog " (celle d'ltaleri - cf. WM n° 3 - sera une excellente base pour cela). Quant aux amateurs de peinture uniquement, ils n'ont pas été oubliés puis qu'un large chapitre est consacré aux nose art, marques de victoires et autres tenues portées depuis le début de sa car rière par le A-1 0 et qui ont varié en fonc tion des théâtres d'opérations et des cir constances. Plusieurs profils couleurs, ainsi que des.plans quatre vues vous feront ainsi découvrir les arcanes des schémas European One, Mask, Peanut ~ou Flipper, certains ayant eu une exis - tence plus qu'éphémère, comme celui, noir et blanc, porté en Alaska en 1982. Un ouvrage indispensable pour tous les aficionados du phacochère. Par Ken Neubeck. Édité par Squadron Signal publications. 80 pages. En anglais. Pho tos N & B et couleurs, plans et profils couleurs. Format 21 x 29, 7 cm.
L'aviation à réaction allemande exer
IlrRES Eli D_O~~·.UiMIENlrrA"II:ONI • l
au sein de la même unité, composée d'appareils de provenances diverses. La fin du livre est consacrée aux autres jets de la Luftwaffe, c'est à dire essentielle ment à l'Arado 234 (y compris sa version quadriréacteur) et au Heinkel 162, le célèbre Salamander, chasseur so~ disant « populaire" qui s'avéra être un véritable " piège", délicat à piloter et n'obtint fina lement aucune victoire. Au final un petit bouquin sympathique, sans prétention, mais agréable à regarder (on n'ose pas dire à lire en raison du peu de place pri se par le texte) et que les inconditionnels de la Luftwaffe pourront ajouter à leur bibliothèque vu son prix d'achat raison nable. Par Manfred Griehf. Édité par Greenhill Books. 75 pages. En anglais. Photos N & B et couleur. Format 18 x 24 cm.
ce toujours un attra~ incontestable auprès de nombreux amateurs des choses de l'air, sans doute parce qu'à la différence des aviations alliées qui possédaient éga Iement ce type d'engins, la Luftwaffe fut capable de mettre en service, bien avant la fin du conflit, un nombre important de jets et de tester opérationnellement les solutions les plus diverses: biréacteurs de bombardement ou de reconnaissan ce, avions-fusées ou ailes volantes. Ce nouveau fascicule de la série" Luftwaf fe at War " composé comme tous les précédents de photos d'archives et de clichés provenant de collections privées, est consacré comme son titre anglais l'indique, aux avions à réactions alle mands pendant la période 1944-1945. Le texte est réduit à sa plus simple expression, en l'occurrence une courte introduction et presque uniquement constitué de légendes conséquentes détaillant les photos. Bien entendu, la vedette incontestée de ce livre est le Messerschmitt 262 puisqu'il occupe à lui seul les deux tiers des pages. On trou ve donc du Schwaloe littéralement mis à toutes les saUces, des prototypes (cer tains photographiés en couleur, une rare té) aux montures d'as, comme celui de Heinz Bar, pilote aux 1 000 missions qui abattit son dernier adversaire le 25 avril 1945. Certes les clichés sont parfois de piètre qualité (à l'époque, en Allemagne, on avait autre chose à penser qu'à soi gner sa photographie... ) mais leur inté rêt est évident ne serait-ce que parce qu'il montre la grande variété des « tenues .. portées par les Wunderwaf fen(armes extraordinaires) parfois même
Jean-Bernard Frappé, spécialiste reconnu de la Luftwaffe, qui avait déjà co-signé un incontournable Docavia consacré au Fw 190, revient aujourd'hui avec ce très gros ouvrage traitant de la situation de la chasse allemande entre le 6 juin et le 31 août 1944. Autant dire que le sujet est pointu et intéressera tout spécialement les maquettistes férus d'his toire, puisqu'il contient notamment le compte-rendu détaillé, jour après jour, de l'activité aérienne de chaque groupe de chasse, une liste exhaustive de leurs victoires et de leurs pertes et de très beaux profils couleurs de FW 190 A et Bf 109G, très représentatifs des camou flages portés durant cette période. Cet excellent ouvrage qui deviendra très rapi dernent une référence en la matière en raison du sérieux des recherches effec tuées et de l'abondance des témoi gnages recueillis sur une quinzaine d'années, vous occupera de longues soi rées tant le texte, les légendes et les annexes fourmillent d'informations. Si vous pensiez, comme beaucoup, que la Luftwaffe était quasiment inexistante lors du Débarquement allié, plongez-vous dans la lecture de ce livre et vous chan gerez vite d'opinion! Recommandé. Par Jean Bernard Frappé. Édité par Heim dal. Près de 400 photos en noir et blanc, 8 profils et une planche couleurs. 352 pages. Relié. Format 220 x 305 mm.
Le Zerst6rer, ou destructeur, symboli sa aux côtés des Bf 109E la toute puis sance de la Luftwaffe au début de la Seconde Guerre mondiale. Mais lorsqu'il fallut affronter les Spitfire et autres Hur ricane anglais, la chanson fut tout autre. Lourds, peu manceuvrants, ces bimo teurs constituèrent rapidement une proie facile pour les monoplaces et il fallut même les faire escorter par des Bf 109, un comble pour un appareil conçu à l'ori gine pour la chasse pure! Ce n'est que lorsque la menace aérienne alliée s'éten dit au-dessus de l'Allemagne avec les premiers bombardements noctumes que ce gros bimoteur retrouva une seconde jeunesse en tant que chasseur de nuit équipé de radar et du dispositif Schrage
pays comme l'Afrique du Sud et l'Aus tralie. L'iconographie alteme photos en noir et blanc ou en couleurs (lorsqu'il s'agit de document d'origine américai ne) et donne en annexe la liste complè te des pertes et victoires ainsi que d'inté ressantes informations sur les numéros de série des avions, leur carrière, leur pilotes etc. Cet ouvrage s'adresse aus si bien aux amateurs d'histoire aérienne qu'aux maquettistes qui ne manqueront pas de s'inspirer des belles vues en cou leurs de F-51 en maintenance au sol. Par David R. McLaren. Édité par Sehit fer. Photos en noir et blanc et couleurs. 185 pages. En anglais. Format 22 x 28,6.
Musik (deux canons MG 151 de 20 mm installés dans le fuselage et tirant obli quement vers le haut, vers le ventre des bombardiers ennemis). Ce nouveau volume de cette désormais célèbre série dévolue aux avions des as retrace la car rière du Bf 110 sur tous les fronts où il fut employé durant la guerre (Pologne, France, Méditerranée, Russie et finale ment la défense du Reich). L'iconogra phie est, comme d'habitude, de bonne qualité et certaines pages contiennent quelques photos de séquences de cra sh et de combats aériens. Des profils couleurs (un peu trop sombres à notre goût) et des dessins de pilotes en diffé rentes tenues complètent utilement cet te série qui n'a plus besoin de faire ses preuves. Par John Weal. Édité par Osprey. Photos en noir et blanc, 31 pro fils et 6 dessins en couleurs. 104 pages. En anglais. Format 18,4 x 24,8 cm.
Malgré l'apparition de chasseurs à réaction comme les F·80 Starshooter, F 86 Sabre, et autres F9F Panther qui éclipsèrent les chasseurs à hélice, le Mustang (devenu à l'époque F-51) conti nua sa carrière en Corée en tant qu'avion d'attaque. A ce titre il largua à lui seul plus de roquettes et de napalm que tout autre appareil en enregistrant il est vrai aussi le plus fort taux de perte. Après une présentation des origines du conflit et des effectifs des forces en présence dans les camps nord et sud coréens, l'auteur passe en revue les unités amé ricaines qui l'utilisèrent, sans oublier bien sûr la part importante que prirent des
Bien que les exploits des pilotes de P-47 et P-51 en Europe, crédités de près de 8 000 victoires, soient plus connus du grand public, leur homologues qui com battirent les Japonais dans le Pacifique et en Asie du Sud Est n'ont pas à rougir de la comparaison. Si les techniques de combat étaient parfaitement rodées contre les Allemands, il n'en fut pas de même contre les agiles chasseurs japo nais qui donnèrent bien du fil à retordre aux Américains jusqu'à ce que ceux-ci apprennent à éviter systématiquement les engagements rapprochés au profit de la fameuse tactique du « hit and run .. (frapper et fuir), plus adaptée aux quali tés de leurs machines. Le premier pilo te à généraliser et enseigner cette métho de de combat fut le colonel Neal Kearby à partir de la mi-1943. Il obtint 22 victoires jusqu'à ce qu'il se fasse abattre par un adversaire pour avoir justement oublié d'appliquer ses propres enseignements qui consistaient en deux point essentiels: conserver toujours, lors d'un combat aérien, deux avantages, celui de l'altitu de et celui de la vitesse. On trouvera dans cette nouvelle livraison de cette série un compte rendu aussi complet qu'agréable à lire et regarder des exploits des as américains dans le Pacifique et l'Asie du Sud-Est. Comme d'habitude des profils couleurs, des dessins et des plans au 1/72 apporteront un complé ment non négligeable aux maquettistes. Par John Stanaway. Édité par Osprey. Photos en noir et blanc. 97 pages. En anglais. Format 18,5 x 24,7.
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MONTAGE.
fils en plastique étiré de couleur kaki, plon geant derrière le siège.
LES AILES ET LE FUSELAGE Cette maquette étant loin des stan dards actuels en matière d'ajusta ge, il faudra vous armer d'autant de mastic que de patience pour supprimer l'ensemble des joints. Un soin tout particulier devra donc être apporté lors du collage pour minimi ser l'ampleur de ce travail fastidieux. Anoter qu'au niveau des
donc collés au préalable afin de le combler car l'encaisse
ment de ces trappes ne permettra ensui
te aucun ponçage. L'observation de photographies
CI-dessous. Au sol et lors du roulage, les volets des entrées des réacteurs sont abaissés afin d'éviter l'absorption de corps étrangers. L'air pénètre alors dans les réacteurs par les trappes situées au-dessus et qui sont également dotées de volets mobiles.
de machines au sol montre que les volets des entrées d'air des réacteurs situés sur l'extrados, de part et d'autre du cockpit, sont rarement ouverts. De plus, trois petites ouïes visibles en arrière, simulées par une gravure par Airfix, doivent en réalité être ouvertes. J'ai donc mastiqué les premières avec du Milliput, puis je les ai gravées avec une pointe sèche. L'ouïe placée le plus en avant mesure 7,5 mm de long sur 3 mm de large et les suivantes n'ont, elles, que 2 mm de large. Les autres ont été creusées en supprimant leurs sépa rations et en augmentant leurs dimensions. Du profi lé Evergreen sera utilisé pour refaire les parois et les cloisons les séparant les unes des autres. Ensuite, un petit morceau de carte plastique sera collé en biais montant vers l'arrière à l'intérieur de chacune d'elles. Comme nous l'avons mentionné plus haut, les entrées d'air principales sont trop courtes de 2 mm. Ceci est bien visible quand on regarde la position du train d'atterrissage avant. Pour remédier à cela, on commence par supprimer les parois latérales située
en avant de la lèvre inférieure, de même que la tota lité de la lèvre supérieure. On les remplace ensuite par de la carte plastique taillée à la bonne dimension, en commençant par la pièce supérieure sur laquelle viendront se fixer les deux verticales. Les portes four nies en photodécoupe serviront de gabarit pour déter miner la largeur des entrées d'air. Ces dernières doi vent avoir un profil en S, concave en haut, ce que la
notice ne mentionne pas. Elles seront mises en pIa ce une fois l'entrée d'air terminée. La lèvre inférieure manquant de finesse sera aussi découpée et rem placée par un morceau de carte plastique. C'est à ce stade que les portes devant affleurer les lèvres infé rieures sont fixées et il ne reste plus qu'à poncer les parois latérales en biseau pour les rendre bien tran chantes.
Les tuyères sont correctes de forme mais leur aspect pourra être amélioré par l'ajout de petits détails. Les plus courageux - et les plus patients - pourront, s'ils le désirent, refaire les pétales un à un ... On veillera à bien ajuster ces pièces à ce moment car elles seront peintes à part afin de limiter le travail de masquage. Il ne faut pas oublier non plus que les dérives pré sentent une forme en « V " légèrement prononcée. Pour faciliter leur fixation, les ténons ont été suppri més. La représentation de la bouche du canon ainsi que son aération en arrière sont peu réalistes. Une pointe de seringue a été utilisée pour refaire l'orifice du canon, ceci entraînant un petit masticage ainsi qu'un léger ponçage pour bien l'intégrer dans le fuse lage. Les cloisons de ventilation ont été supprimées et refaites en carte plastique très fine. Il y en a deux transversales en forme de demi-lune et une longitu dinale, droite, croisant les deux autres et qui sera fixée au stade des finitions. Il ne reste plus pour cet ensemble qu'à reprendre les lignes de structure qui ont disparu ou sont absentes.
LE TRAIN D'ATTERRISSAGE Les trappes de train sont très bien restituées par Airtix et seuls quelques câbles et durits devront être ajoutés pour les rendre plus réalistes. Les jambes de train quant à elles sont un peu empâtées et souffrent par endroits de traces d'éjection comme sur les portes, voire d'un manque de matière à certains endroits. Le papier abrasif sera donc votre meilleur ami pour ce long travail de préparation. Les parties non récupé rables seront remplacées par du plastique étiré. J'en ai d'ailleurs profité pour remplacer les pistons des vérins par du micro-tube. Il ne reste plus alors qu'à agrémenter ces pièces de leur système de freinage. Les photos montrent que les pneus du train principal sont très écrasés au sol. Un effet représenté en chauf fant les roues. En revanche, les pneus du train avant étant moins écrasés, un léger ponçage suffira.
PEINTURE ET DÉCORATION 'Notre choix s'est porté actualité oblige sur l'un des quatorze « Fulcrum A" (dénomination OTAN) de l'armée de l'air yougoslave portant les marques appli quées à partir de 1992. Par rapport aux précédentes, les codes individuels, auparavant situés sous le cock pit, ont été masqués, la bande de nationalité tricolo re peinte sur les dérives remplacée par de petits dra peaux placés un peu plus bas, tandis que de nouvelles cocardes sont portées à quatre endroits (une seule sur l'intrados et l'extrados, « à l'américaine ", un comble i) au lieu de six précédemment. Notre MiG porte le schéma de camouflage stan dard de l'aviation russe, composé de gris et de vert sous forme de taches disposées différemment d'un appareil à l'autre. Pour le réaliser (avec des acryliques Aeromaster), nous nous sommes inspirés de photos de machines hongroises et tchèques, celui préconi
MONTAGE.
CARACTÉRISTIQUES Type
Chasseur monoplace
Motorisation Deux turboréacteurs Klimov/Sarkisov RD-33 de 5 040 kg de poussée unitaire (8 300 kg avec PC) Dimensions Envergure: Longueur: Hauteur: Surface alaire: Poids à vide: Poids en charge: Poidsmaxi:
11,3Gm 14,87 4,73m 38m2 10900 kg 15240 kg 18500 kg Performances
Vitesse maxi : Mach 1,OG au niveau de la mer, Mach 2,3 (2445 kmlh) à 12000 m Vitesse ascensionnelle maxi : 330 mis Autonomie: 1 500 km. 2 900 avec réservoirs extemes Armement Un canon GSh-301 de 30 mm. Sept points d'emport pour miSSiles R-77, R-GOMK, R-27R1, ro uettes et bombes
sé par la notice ne convenant pas. On commence par peindre l'avion entièrement en undersurface gray que l'on ombre ensuite avec de l'undersurface blue gray en suivant les lignes de structure. La teinte verte est alors appliquée à l'aide de masques aux bords légè rement surélevés pour obtenir une séparation floue entre les couleurs. On appliquera aussi un ombrage àl'aide d'une peinture plus foncée. Une fois le camou flage terminé, on simule des retouches de peinture (jans des teintes vertes et grises plus sombres, à l'aide de masques. Quant aux panneaux diélectriques, ils sont peints en radome gray, celui antireflet devant le cockpit étant noir mat. L'avion est ensuite entièrement vemi en brillant avant la pose des décals. Ceux-ci pro viennent d'une boîte de Super Gaieb G-4 de la marque mo (insignes de nationalité) et de la planche du , r Jes·nurnérQS,di série. On note-
été déplacées et ne se trouvent plus au niveau des entrées d'air mais sur les réacteurs, entre le bord de fuite des ailes et les gouvernes de profondeur (une erreur commise par l'auteur en raison du peu de docu mentation disponible). Un voile de vernis mat vient fixer le tout, puis on applique un jus très dilué de pein ture noire.
LES FINITIONS On commence cette étape par la verrière qui est beaucoup trop épaisse et sera thermoformée. Lors de sa peinture, on n'oubliera pas de reproduire le joint au niveau de l'armature, de couleur beige. Il faudra également réaliser une cloison placée en arrière de la partie transparente, de même que le piston d'ouver '8 de Ja canopée (en micro-tube). Les tubes Pitot
sont refaits en micro-tube et en coton tige étiré. Pour clore ce chapitre, il ne reste plus qu'à mettre en pia ce toutes les antennes de couleur métal naturel ain si que les déperditeurs d'électricité statique réalisés en plastique étiré car ceux foumis sur la planche Extra Tech sont trop volumineux et de section carrée. Cette maquette Heller/Airfix, sortie il y a près de dix ans, permet d'obtenir une très bonne reproduction de cet appareil aux formes très élégantes et ne néces site finalement que peu de travail. En tout cas, il s'agit d'un appareil qui se doit de figurer dans toute collec tion consacrée à l'aviation moderne russe. 0 Ci-dessous. On ignore le nombre exact de MiG 29 yougoslaves détruits lors de l'opération « Force Déterminée ». Ces avions furent l'une des cibles privilégiées de l'aviation aillée, certains étant même abattus en vol dès le début des combats.
MONTAGE.
Ci-contre.
Les volets de refroidissement, derrière la prise d'air ventrale, ont été refaits en carte plastique et sont collés légèrement ouverts.
pé de son harnais et le tout recevra avec parcimo nie un voile de terre à décor de couleur terre de Sienne.
Cet ensemble ne nécessite aucun travail parti culier si ce n'est de faire très attention à l'assem blage de la partie arrière de la verrière. En effet le collage de cette dernière laisse apparaître un joint qui n'existe pas sur la véritable machine et impo se donc un masticage suivi d'un ponçage délicat Ci-dessous.
Afin de donner un aspect opérationnel à l'avion, des salissures ont été faites, notamment au niveau de l'échappement. Derrière la casserole, on remarque la petite prise d'air perforée, dont la forme et l'emplacement varient selon les versions du P-40.
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dû à la proximité des parties transparentes. La piè ce figurant les volets moteur sera refaite en carte plastique et disposée de façon plus réaliste. Le gou vernail de dérive sera découpé pour pouvoir être remplacé par son homologue en résine. Ne pas oublier à ce niveau d'effectuer le percement des différentes prises d'air et de creuser les pipes d'échappement. Il vous faudra également rempla cer le viseur d'origine par un modèle en photodé coupe, mieux adapté à l'échelle de la maquette.
Ci-dessus. Le cockpit d'origine, très simpliste, est intégralement remplacé par un nouvel élément en résine réalisé par Hi-Tech qu'il suffit de peindre avant de l'insérer dans le fuselage.
Il faut commencer par découper les volets d'atter rissage de manière à insérer ceux du kit en résine. Ces derniers étant trop courts il vous faudra les ral longer à l'aide de carte plastique. Les ailerons seront légèrement braqués et les bords de fuite affinés Ci-dessus. Le train du P-40 (comme celui du H-75 dont il dérivait d'ailleurs) avait une cinématique de rétraction particulière puisque la jambe pivotait avant de se replier dans son logement, roue à plat.
Ci-contre. Les volets de courbure ayant été représentés baissés, il a été nécessaire de reproduire leur structure interne à l'aide de carte plastique.
MONTAGE.
selon la méthode du cutter utilisé à plat. Les puits de train nécessitent un cloisonnage du côté du fuselage et le tout est agrémenté des différentes durits et câbles électriques, la profondeur desdits puits étant correcte. Un affinage des trappes de train ainsi que l'installation des flexibles de frein sur les jambes termineront le montage de la voi lure.
La décoration choisie est celle de la boîte qui per met de réaliser un Kittyhawk III anglais du No 112 squadron basé en Sicile en 1943. L'appareil arbore le camouflage désert standard de la RAF, composé de sable et terre foncée (middle stone et dark ear th) pour les parties supérieures et de bleu clair (azu re blue) pour l'intrados.
Dans une ambiance très méditerranéenne, un pilote de la RAF inspecte son appareil au retour de mission. Ici aussi, la figurine est une Hecker & Goros.
Aeromaster acryl
Gunze
L'avion recevra en premier lieu une couche de peinture alu Testors Metalizer qui sera recouverte après 24 heures de séchage des peintures énon cées ci-dessus. Les décals seront appliqués après le passage d'une couche de vernis brillant et l'ensemble sera à la fin homogénéisé à l'aide d'un vemis mat. L'appareil recevra un jus de terre d'ombre brûlée, les traces d'échappement et de mitrailleuses
Humbrol
Lite Color
FS (approx)
seront réalisées à l'aérographe. Certains panneaux seront éraillés pour laisser apparaître l'aluminium du dessous et on terminera le tout en ajoutant les dif férents feux de position et le fil d'antenne. Ce kit est conseillé à tous les maquettistes dési reux de posséder un exemplaire de ce célèbre chas seur aux lignes agressives particulièrement bien mises en valeur par les féroces dents de requin. 0
V,NCENT GRÉCIET ..
Ci-contre. La firme américaine a largement diffusé ces photos d'un P-40N qui doivent célébrer la sortie du 15 000" P-40, un chiffre de production incroyable pour un avion très - et peut être à tort - décrié. (Curliss)
P·40N
Ci-dessous à gauche. Prototype XP-60A. Du XP-42 au XP-62 mû par un 18 cylindres Wright R-33S0, en passant par les XP-46, 53 et 60, Curtiss a tenté pendant toute la guerre d'offrir à l'USAAF un successeur au P-40. Ce furent autant d'échecs qui ont condamné la firme à la fin de la Seconde Guerre mondiale. (Curliss)
Ci-dessous. P-40K au centrage modifié et transformé en biplace d'entraînement au roulage sur monomoteur à train auxiliaire avant. (Curliss)
Xp·40A
P·40K
P-40L
Ci-contre. Lancée après la sortie du dernier K-1S, la série L dérive de la F avec une capacité en carburant réduite et des équipements enlevés pour alléger la cellule. Les L- 1 ont le même armement que les F-S, mais les L-S, comme cet appareil, n'ont plus que quatre armes et les pilotes se plaignent de la réduction d'armement. (Curliss) Ci-dessous. Second prototype du XP-40a. Il s'agit d'un XP-40K dont le couple du fuselage arrière a été réduit pour recevoir une canopée-bulle essayée sur le XP-40N. La silhouette est affinée avec le radiateur d'huile dans l'aile à la prise d'air redessinée sous un Allison V-1710.121 à turbocompresseur à deux étages. Avec une vitesse maximale de 679 km/h, c'est le plus rapide des P-40. Mais cette réponse de Curtiss au défi représenté par le P-51 de North American n'a que quatre mitrailleuses et son rayon d'action est inférieur de moitié. (Curliss)
RP-40N
Des P-40N de plusieurs séries ont été modifiés en RP-40N biplaces d'entraînement; ici un des 22 RP-40N-31 dérivés du N-30. Plus de 5000 P-40N ont été cons \f8.
1
XP-40Q
HISTOIRE.
Ci-contre. Les essais du VP-40F montrent vite qu'un allongement de la cellule résoudrait les problèmes de stabilité du chasseur. Une extension du fuselage de 50,8 cm est donc introduite sur les 123 F-5, 177 F-10, 200 F-15 modifiés pour le froid et 112 F-20. Le dernier est livré en 1943. Ils équipent l'USAAF, l'Armée de l'Air et la VVS soviétique. (Curtiss)
P·40f
Ci-dessous.
Avec ce N·5 photographié en mai 1943, la principale modification de la série est bien visible: le fuselage en arrière du siège est modifié pour améliorer la visibilité. La plupart des allégements sont abandonnés, retour aux six mitrailleuses. Le P-40N sert en nombre dans l'USAAF, surtout dans le Pacifique, en Chine, au sein des forces aériennes des Indes néerlandaises et dans celles du Commonwealth comme Kiltyhawk IV. (Curtiss) Les P-40R- 1 et 2 sont des F et des L équipés de moteurs Ailison pour économiser-les Packard livrés en priorité à North American. Cet exemplaire a la canopée d'un N et les trappes ajourées de 15 trous 44 77 73'1 Introduites à partir du M. (Curfiss)
P-40N-=
P-40R
r
595 des 600 P-40M identiques au K (moteur V-1710.81 de 1200 cv) sont livrés aux forces du Commonwealth et eux aussi identifiés comme des Kittyhawk III immatriculés dans la série FR. (Curtiss)
Comme le L pour le F, le P-40N est d'abord un M allégé avec un fuselage allongé. Les N1 (42-104429 à 4828) n'ont que quatre mitrailleuses. Moteur Allison V· 1710.81 de 1 325 cv avec surpuissance d'urgence. (Curtiss)
P-40N Ci-contre. En 1941, le second P-40D de production est transformé par l'installation d'un moteur Rolls Royce Merlin 28 produit sous licence par Packard. 699 P-40F sont livrés, ne se distinguant du P-40E que par le déplacement de la prise d'air du carburateur. Surnommés Kittyhawk liA par les Anglais, la plupart des 230 appareils livrés à la RAF sont reversés à l'USAAF qui les utilise en Afrique du Nord.
P·40f
Chasseur et avion d'attaque au sol monomoteur et monoplace
Envergure: 11,36 m Longueur fuselage court: 9,65 m Longueur fuselage long: 10,15 m Hauteur: 3,22 m Surface alaire: 21,92 m2 Poids à vide: 2 807 kg Poids en charge: 3679 kg Poids maxi : 3 934,4 kg au maximum
(Curtiss)
Le P·40K prend la suite sur les chaînes de montage. C'est un P·40E avec un moteur Allison V-171 0.73 de 1325 cv et un raccord de dérive modifié. 1 300 sont construits, pour la plupart livrés à l'URSS et à la Chine dans le cadre du programme prêt-bail. Cet exemplaire retenu par l'USAF arbore un camouflage britannique. 192 Kittyhawk III servent dans la RAF, d'autres équipent les RAAF, RCAF, RNZAF et SAAF. (Curtiss)
Packard V- 1650.1 de 1300 cv à 3000 Vmn au décollage, 1 240 cv à 11 500 pieds au combat, 1 000 cv à 2 650 Vmin en régime de croisière. 454 litres en réservoirs internes, 757 litres avec réservoir supplémentaire. Six mitrailleuses calibre .50 (12,7 mm), alimentées à 1 686 coups; une bombe de 227 kg ou deux bombes de 45 kg
P-40K
Vitesse maximale: 595,5 km/h à 6 700 m Vitesse de croisière: 483 km/h à 4 500 m Vitesse à l'atterrissage: 132 km/h Vitesse ascensionnelle: 670 mètres/minute. Plafond: 10 350 m Autonomie: 2 655 km à 306 km/h en vol de convoyage à 3 050 mètres, 603 km/h à 402 km/h à 3 050 m en voil normal sans réservoir largable.
Curtiss P-40M de la VVS (aviation soviétique). De nombreux P-40 furent livrés (souvent en vol) à la Russie. Cet exemplaire fut capturé par les troupes finlandaises en 1943.
Curtiss P-40E du 343rd FG, 11th FS. Les" Tigres des Aléoutiennes» étaient commandés par le propre fils du général Chennault, célèbre leader des" Tigres Volants» et défendirent ces îles du nord Pacifique à partir du printemps 1942 à bord de P-40 spécialement préparés aux dures conditions climatiques régnant dans ces régions septentrionales.
Curtiss P-40 L de la 1re escadrille du GC IV5 La Fayette. Les avions de la 2e escadrille avaient les numéros individuels peints en bleu et ceux de la 3e peints en rouge.
ce Curtiss P-40F était l'avion personnel du Ll. colonel Robert L. Baseler, commandant le 325th FG (The Checkertail clan). Ayant été gravement endommagé, " Stud .. fut entièrement repeint en noir mat et rouge brillant, et arborait sur sa dérive le signe distinctif de l'unité, le damier jaune et noir.
Curtiss P-40M Kittyhawk III du No 15 Squadron de la Royal New Zealand Air Force en opération dans les îles Salomon en 1943.
Curtiss P-40N du 89th FS, 80th FG, 10th AF basé à Karachi (Inde) en 1943. Tous les avions de ce groupe, qui assuraient des missions de soutien au profit des Alliés dans le nord de la Birmanie, arboraient de chaque coté de l'avant du fuselage une tête de mort. Celle-ci différait d'un appareil à l'autre comme l'attestent les photos d'époque. Le seriai number est encore visible sous le numéro individuel peint sur la dérive.
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Curtiss P-40B Tomahawk du No 112
~uadron de la RAF Sidi Haneish,
Egypte 1941. Cette unité est à l'origine
sur l'avant de nombreux P-40,
ces décorations des" gueules depouvant requin ..prendre peintes
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NOVEMBRE 1942· MARS 1943 ENT GRÉClET
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PRES
LE RALLIEMENT
,
des autorités d'Afrique du Nord à ces alliés qu'elle a d'abord combattus,
l'Armée de l'Air se prépare
à aHronter les forces
de l'Axe. Dans un but
de propagande, le Ge II/S, sur
nommé Lafayette,
est promptement rééquipé
en matériel américain.
Malgré les querelles de personnes, dans un contex te politique et diplomatique difficile, en dépit de condi tions techniques et militaires défavorables, les pilotes tentent de s'acquitter de leur tâche.
Après les combats de novembre 1942 (cl. Wing Masters n° 3" Duels au-dessus de Casablanca »), la situation en Afrique du Nord est passablement com 1. Le Cd! Rozannoff est un redoutable faiseur de bons mots. Il a, dit·11. écrit une chanson sur le 11/5. Nommé commandant du 11/3 affecté au Coastal Command, Il éCrit: " la guerre /1/3 n'aura pas l,eu ". Sur l'altercation avec Mendigal, voir Double Bang Sauf mention contraire, toutes les autres citations sont tirées des jour naux de marche des deux escadrilles du GC 1115.
1
pliquée. L'amiral Darlan, ex-premier ministre de Vichy et collaborateur notoire, essaie pendant plusieurs jours d'assurer la continuité française. Le général Mendi gal, commandant en chef des forces aériennes d'Afrique du Nord de Vichy qui a donné l'ordre de tirer sur les Alliés, est maintenu à son poste ainsi que ses subordonnés. Le général Giraud, le poulain des Amé ricains, le rival de De Gaulle, est nommé Comman dant en Chef des forces terrestres et aériennes, les Gaullistes ont du mal à affirmer la légitimité de la Fran ce Libre. A Casablanca, le Groupe de Chasse 11/5, qui répare son matériel, est placé sous les ordres du com mandant Rozannoff. Le 23 novembre, des pilotes représentent l'aviation au cours d'une cérémonie en l'honneur des morts des deux camps: " La collabo Un P-40F destiné au 33rd FG peu après son débarquement au Maroc. Il a été transporté par le porte-avions USS Chenango. Ce sont des appareils ainsi décorés que découvre le GC 11/5 à son retour sur sa base. (MAP)
Ci·dessus. Cérémonie du 8 janvier 1943 à Alger au cours de laquelle l'USAAF remet officiellement ses Curtiss P-40 au GC 11/5. L'aumônier du groupe français est entre deux pilotes américains. La tête de Sioux est portée sur la bande verte traditionnelle, une large tache de peinture chocolat recouvre la grande cocarde US bordée de jaune. {NA SM)
ration franco-américaine s'affirme ». Le lendemain, ils font un " amphi carlingue" sur des Curtiss P-40 du 33rd Fighter Group américain qui doit gagner la Tuni sie. Cet appareil dérivé du Curtiss H-75 qui a équipé le groupe ne dépayse pas trop les Français. Seule dif férence de pilotage: pour mettre les gaz on pousse au lieu de tirer.
HISTOIRE.
L'ENTRAINEMENT REPREND
ET TOUT S'EMBALLE
Le 5décembre à 8hOO, prise d'armes et lecture des citations du 8 novembre. A cette occasion, le colonel Harold Willis est présenté aux" Sioux" : c'est un ancien pilote de l'unité de volontaires américains réunis dans la N 124 puis Spa 124 dont la 3e escadrille du GC 11/5 est l'héritière. Il se flatte d'avoir donné sa for me définitive à la tête de Sioux dessinée par le méca nicien Suchet. Les joumaux de marche des deux esca drilles du 11/5, friands d'anecdotes, ne font pas état des versions souvent publiées, avec des variantes de l'affaire: le colonel aurait fait par hasard une inspec lion du terrain et découvert avec étonnement les têtes de Sioux et affirmé que ce groupe reprendrait le com bat aux côtés des Américains. Il est en tout cas l'un des figurants d'une action de propagande symbolique organisée par le Major General Doolittle, comman dant la 12th Air Force et le général Mendigal qui rédi ge une note de service le 8 décembre 1942 : " L'esca drille Lafayette, fondée en 1914-1918 par des pilotes américains volontaires, apparaÎt aujourd'hui comme
Ci·dessus.
Le GC 11/5 aligné devant les hangars d'Alger-Maison Blanche. Défilé de l'Armée de l'Air devant l'alignement des P·40 et le groupe constitué des pilotes du 1115 et d'aviateurs américains. Les retouches du camouflage apparaissent en couleur plus sombre, la bande verte n'est pas visible, l'avion numéro 7 est surnommé "Cricket", le début du numéro de série en 114 permet de l'identifier comme un P-40F5 ou F10. Il n'existe malheureusement pas la photo du flanc droit qui donnerait la fin du seriaI. Le quatrième appareil porte une petite cigogne. (ECPA)
le lien symbolique unissant l'aviation militaire améri caine et l'Armée de l'Air française. Placée sous ce signe, elle peut dans les circonstances actuelles, jouer un r6le important sur les plans diplomatique et poli· tique. Dans un but immédiat de propagande, aussi bien en Afrique du Nord qu'aux Etats Unis, il importe que cette escadrille, dont les traditions ont été conser vées fidèlement en France et en Amérique. entre au plus tôt en lice aux côtés des forces aériennes alliées et réédite ses exploits de 1914- 1918 et 1939-1940. En conséquence, l'escadrille Lafayette sera si besoin est, complétée avec du personnel choisi, et recevra incessamment du matériel Curtiss P-40 livré par les États Unis... " En fait, rien ne va de soi. La formation de l'esca drille Lafayette signifie la dissolution du GC 11/5 que refuse le Cdt Rozannoff qui estime qu'une escadrille à douze pilotes n'est d'aucune utilité militaire. Quand la transformation du groupe entier est acquise, c'est le général Giraud qui demande que le groupe soit sous le commandement de l'armée et basé à Kalaa Djerda, terrain français. En fait, les Alliés imposent leur conception d'emploi d'une aviation indépendan te: ils se chargent de l'appui de toutes les forces ter restres avec l'ensemble des moyens aériens dont le GC 11/5 fait partie. Pour des raisons évidentes, le grou pe sera dirigé sur le terrain de Thelepte occupé par une unrté de P-40 américains. Le 8 janvier, treize appa
CI-contre.
Le sergent-chef Gisclon devant l'appareil dont il va faucher le train le lendemain. Contrairement aux traditions un appareil de la quatrième escadrille arbore la tête de Sioux de la troisième, opération Lafayette oblige. La Cigogne est reportée en avant du cockpit. (DR)
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/
Ci-dessous à droite.
Poursuite de la cérémonie. Le nez du P 40F à moteur Rolls Royce diffère de celui du P-40E à moteur Allison plus familier: la prise d'air du carburateur au sommet du capot a été enlevée. Les pipes d'échappement vont par deux, la casserole d'hélice est rouge. (NA)
reils gagnent Alger-Maison Blanche où le sergent chef Gisclon endommage son appareil à l'atterrissa ge; il devra repartir au Maroc. Sur place, une céré monie de remise officielle des avions réunit toutes les « huiles" françaises et américaines. Le départ sur le front est remis au lundi suivant, le colonel Willis qui se mêle de tout commence à se faire détester...
BIENVENUE ÀTHELEPTE Le jour dit, à 12h30, les rampants du groupe embar quent dans de vieux Potez 540 du GT 1/15 au lieu des C-47 annoncés. A 14h20, douze P-40 décollent pour la Tunisie. Peu après le départ, vers Fondouk. un appareil quitte la patrouille. Vers Palestro un deuxiè me appareil fait demi-tour. L'un d'eux signale par radio
qu'il se repose. Leurs camarades n'ont de leurs nou velles que le 18 janvier et le Journal des Sioux affec te une grande irritation: " Queguiner et Lavie dont on était sans nouvelles depuis le départ d'Alger ont déser té. Ils ont rallié la France et se sont posés à Sète. Quels beaux salauds... ". L'affaire fait mauvais effet. De 1940 à 1942, aucun pilote du 11/5 n'a rejoint les Alliés et l'entrée en action de l'escadrille Lafayette était un test de la loyauté française. Ignorant encore cette affaire, dix P-40F se posent à 16h30 à Thelepte au sud de la Dorsale tunisienne. C'est une piste immense parsemée de trous de bombes. Aux abords du terrain, de nombreux avions sont dispersés, Curtiss P-40, Bell P-39 Airacobra, Spit fire, Douglas A-20 Havoc. S'y ajoutent des voitures et quelques Américains en tenue kaki qui s'avancent, casque sur la tête; les avions sont dirigés vers leurs Sous les yeux du major Rockwell et des pilotes du 11/5 à veste de cuir, le Cdt Rozannoff et le colonel Willis se félicitent de la reconstitution du groupe en tenant une tête de Sioux. (NA)
1
Le P-40F numéro 1 surnommé" le Vautour» est la monture du commandant Rozannoff. La fin du numéro de série est peu visible. A droite de la photographie on aperçoit la double queue d'un P-38. (ECPA)
Ci-dessus.
Préparation d'un Me 109G-2 du JG 53 en Tunisie. Au cours de la campagne la Luftwaffe fait largement appel à de la main d'oeuvre locale et le fait savoir.
emplacements de desserrement, largement disper
sés. Les voies de circulation zigzaguent et à chaque virage, un abri ou un poste de tir est installé. Ça et là, des piles de caisses de munitions et de bidons sem blent échouées, la base manque de Jeeps et de camions. Il faut attendre la nuit tombée pour voir arri ver, cravachant dur leurs moteurs essoufflés, les Potez 540 qui ont raté leur rendez-vous avec. la chasse et accompli sans protection la fin du trajet. Le paqueta ge est vite déballé et le premier contact avec la nour riture est une bonne surprise. Tout y est abondant et très vite on ne s'étonnera plus de l'ananas servi avec le fromage ou du café en même temps que le pota ge. Le cantonnement est à deux kilomètres du terrain, quatre officiers et sous-officiers par pièce, literie amé ricaine. Après une nuit fraîche, installation sur le terrain dans les abris en cours de construction. Il y en a un par patrouille (trois pilotes, trois mécaniciens, un armu rier). Les travaux sont terminés par les membres des Décollage d'un Me 109G-5 du IIJJG 51, première unité équipée de ce type d'avion en Afrique. (BA)
1
patrouilles, la mécanique révisant les taxis. La cou verture de la piste est assurée du lever au coucher du soleil par les P-40F du 33rd Fighter Group auquel le Lafayette est rattaché. Dirigée par le colonel Momyer et le major Cochran, l'unité américaine opère ici depuis le 12 décembre et accomplit des missions tactiques au profit des forces françaises du Groupement Barré et du 1ge corps d'armée du général Koeltz. L'essen tiel du travail est fourni par le 58th Fighter Squadron ; le 60th est à Youks-Ies-bains et le 59th manque d'avions: il a dû en abandonner au profit du ... GC 11/5 dont le renfort est bienvenu face à des Allemands de plus en plus agressifs. En effet, renforcé par le Flie gerführer Afrika replié de Libye, le Fliegerführer Tunis dispose des Stuka du Il.1StG 3, des Me 109G des Il./JG 51 et 1. et Il./JG 53, des Fw 190A des I./JG 2 et III./SKG 10 et bénéficie en plus de l'appui des Ju 88A 4 des KG 1, 30, 54, 76 et 77. Une DCA de 52 mitrailleuses de 12,7 mm, huit Bofors de 40 mm et quatre pièces de 90 mm est donc sur le qui-vive. Et le 12 janvier, à 12h45, la poudre parle. Huit Ju 88 du KG 76 escortés par quatre Me 109 du Il./JG 51 attaquent le terrain. Pétarade, plongée dans les abris. Les bombes tombent, sans mal pour le personnel
mais les avions amiraux de la troisième et de la qua trième escadrille sont touchés: le 13 n'a reçu qu'un petit éclat de rien du tout, mais le 1 de Rozannoff est criblé d'impacts, moteur à changer. Deux P-40 du 59th FS en alerte sur la piste ont rejoint la patrouille du 58th FS qui volait en couverture. Les quatre Cur tiss foncent dans le tas. Le sous-lieutenant Scholl (59th FS) abat un Me 109 sur le terrain, les sous-lieu tenants Bounds (58th) et Raddin (59th) descendent chacun un bombardier.
La première mission du 11/5 a lieu le lendemain. Le général Juin a demandé une couverture aérienne pour les tirailleurs marocains qui doivent occuper le djebel Bou Dabous, évacué par les Allemands. La pénurie de matériel ne permet d'assurer qu'une heure et demie des trois heures demandées. Six P-40 du 58th FS assurent les 45 premières minutes et huit du Lafayet te - tout l'effectif disponible - assurent la deuxième mi-temps. RAS en l'air. Au moment du dîner, trois Ju 88 attaquent sans escorte. Le major Cochran les attend avec trois autres P-40. Deux bombardiers sont abattus. Guidés par les traçantes de DCA, les chas seurs se posent dans l'obscurité, sans casse. " A quand notre tour?". Le jeudi, les Français restent au sol et creusent alors que la patrouille américaine de l'aube affronte sans perte et sans victoire sept Me 109 venus mitrailler la base sans causer de dommages. " Demain nous assurons la couverture du terrain de l'aube au crépuscule". 6h45, le vendredi 15 janvier: la patrouille double (lt de Montravel-AiC Verrier, LI Villacèque-LI Le Stum) décolle. A 7h58, les quatre P 40 se préparent à se poser alors que la relève (Cdt Rozannoff-AiC Delannoy, LI Legrand-LI Hébrard) prend de l'altitude. Huit Me 109, six en altitude et deux à 1 000 mètres les coiffent. Au sol, le générateur tom be en panne au moment où le major Shean, officier de liaison américain, tente d'alerter les pilotes. Le Stum est tiré plein travers. Blessé au visage, il se pose en catastrophe, moteur en feu. Rozannoff peut se déga ger mais son ailier est tiré plein arrière par un Mes serschmitt qu'il n'a pas vu. L'AiC Delannoy est tué sur le coup, le Curtiss fait deux tours de vrille, pique à la verticale et s'enfonce profondément dans le sol, à l'est du terrain. Le P-40 numéro 4 se pose, plan fixe et gou vernes de profondeur pulvérisés. Le lt Hébrard en descend furieux, persuadé d'avoir été tiré par un de ses coéquipiers. A 8h20 tout est fini, les cinq avions encore opérationnels vont partager avec le 33rd FG les tours de garde. A 11 h15, les lieutenants de Montravel et de l'Espi nay terminent leur patrouille quand sept à huit Me 109 passent à l'attaque. Les deux Français mettent plein gaz. effacent le terrain et peuvent grimper sans être tirés. Le major Shean ne peut se faire entendre des Français qui ne le comprennent pas. Deux P-40 du 58th FS sont pris à partie et le LI Walkins doit se para chuter. A cause d'un vent violent il se réceptionne mal et sa voilure le traîne sur le terrain jusqu'à ce qu'un officier français le stoppe. Le lieutenant transporté à l'hôpital de Tebessa meurt sans avoir repris connais En Sicile réparation d'un Ju88JV-4 u KG 4 Totenkopf ,!lndommagé au retour d'une missioA sur la Tunisie. Les Junkers sont le fer de lance du bombardemèht allemand. (ECP/.)
HISTOIRE.
sance. Au cours des deux rencontres les Me 109 ont eu l'initiative de l'action; plus rapides que les P-40F, ils ont piqué et grimpé à volonté, s'esquivant après avoir lâché une rafale. A 11 h45, quinze nouveaux intrus survolent le terrain. Aucune réaction de part et d'autre.
Sous les yeux d'un mécanicien, démarrage d'un P-40 F5. La prise d'air circulaire du carburateur est visible à l'Intérieur de la bouche du radiateur d'huile. (ECPA)
PREMIERES VICTOIRES A 13h30, départ de la patrouille de couverture (LI Legrand-AiC Verrier) suivie par les lieutenants Tré molet et Hébrard.et deux avions du 59th FS. Préve nus par le service d'alerte qui fonctionne pour une fois, deux autres P-40 du 59th FS les rejoignent à 14h35. A14h50, au sud-ouest du terrain, dix Ju 88 du II./KG 77 se présentent en deux V et commencent le bom bardement. Grimpant dans le soleil, les lieutenants Trémolet et Hébrard tombent nez à nez avec les bom bardiers. " Trémolet azimute un Ju 88 et le tire jus qu'à épuisement des cartouches. Il voit le boche fumer et piquer après des soubresauts désordonnés, le boche se vomit à 15 km du terrain. Hebrard en seringue un autre à bout portant et le descend... ".
Les deux Français n'ont pas vu quatre Me 109 du II./JG 51 embusqués dans le soleil qui piquent et concentrent leur tir sur Trémolet. Train d'atterrissage défectueux, le P-40F n0114515 se pose sur le ventre. De leur côté, les Américains ont tout loisir de s'occu per des bimoteurs. Le Cne Boone tire un Ju 88 qui en percute un autre. Ils tombent en flammes. Le capitai ne continue la poursuite et abat deux autres ennemis. Le major Hubbard, commandant le 59th FS, abat par l'arrière un premier Junkers; un second déjà endom magé est touché sur le coté et se pose à une dizaine de kilomètres de Kasserine. Trois membres de l'équi page sont capturés. Les lieutenants Beggs et Smith réclament eux aussi une victoire. Total dix: neuf épaves sont retrouvées dans les lignes, le dixième Ju 88 aurait été vu tombant dans le camp ennemi, la
Ci-dessus. Les armuri~rs montent les six arme~ d'un P-40 à Casablanca. (ECPA) Ci-contre à droite. Adversaires redoutables, les FW 190 du JG 2 au cours de leur transfert de France en Tunisie. (ECPA)
Luftwaffe reconnaît la perte de neuf Junkers. Les avia teurs prisonniers affirment que leur escorte de Mac chi C 202 italiens les a laissés tomber à Gabes. Du coup Trémolet se fait chambrer, " Ce sera la honte de sa vie d'avoir été azimuté par un Macchi! ". Quel que soit le camp, les Italiens sont méprisés. A 17h00 dernière couverture par quatre Curtiss français et six américains. RAS. Pendant toute la journée, les Alliés ont été acculés sur leur base mais les attaques alle mandes n'auront plus jamais la même intensité. Le GC 11/5 a remporté les deux premières victoires de l'Armée de l'Air (FAFL exclues) contre les Allemands. Etrillée, l'escadrille Lafayette serait condamnée à végé ter si le reste du groupe n'arrivait pas.
NOUVELLES VICTOIRES,
NOUVELLES PERTES
Conduits par le Cdt Stehlin, onze P-40 se posent le 19 janvier, juste à temps. S'étant arrogés la maîtri se de l'air, les Allemands ont pulvérisé la division de marche du Maroc et menacent le dispositif allié. Le 20, Rozannoff refuse un départ de mission à 5h30 :
à la différence des Àméricains ses hommes n'ont pas l'expérience du vol de nuit. Partis à 7hOO, huit P-40 escortés de quatre Spitfire ne voient rien au cours d'une reconnaissance Pichon-Kairouan et Fondouk Kairouan. Rebelote le lendemain. A 5 kilomètres de Kairouan" on voit décoller quatre bousines boches". La patrouille-guide les évite et fait demi-tour mais quelques minutes plus tard les patrouilles de protec tion sont coiffées par quatre FW 190 du JG 2. " Très belle corrida sur les djebels.... Le Lt Rubin descend fort bellement un FW 190 aux abords de Pichon. Tiré par le Fritz, il réduit, le voit passer devant, remet la gomme et le descend d'une seule giclée. " Perte
reconnue par la Luftwaffe. Touchés par la Flak, le Cdt Stehlin et le SIC Denaix doivent se poser sur le ventre. Nouvel atterrissage forcé, cette fois du LI Legrand, au cours d'une mission de couverture sur Ousselatia. Les avions sont très vite consommés. Le 22 janvier, vingt Bell P-39 du 81 st FG escortés de douze P-40 du 33rd FG décollent à 9h15 pour appuyer la contre-attaque du 228 Corps américain sur
Ousselatia. Six Français les suivent à dix minutes. Trois Bell manquent au retour. A 13h15 départ pour le même secteur d'une patrouille triple du GC 11/5 qui assure la couverture haute de douze A-20, autant de P-39 et dix P-40. Moteur défaillant, le LI Villacèque est remplacé en tête de patrouille par le LI Trémolet. Au retour, accrochage avec le JG 2: " L'équipiersupé rieur, Lt de l'Espinay, de la patrouille d'accompagne ment est attaqué par l'arrière et par en dessous par un Focke Wulf. Je le tire trois quarts arrière sur la
gauche. L'Allemand effectue un retournement très lent, à gauche, qui me permet de lui envoyer une longue rafale, de cent mètres à peine. Le Focke Wulf qui fumait légèrement après la première rafale, déga ge une fumée plus dense, blanche, et flotte une secon de avant de piquer. Je ne peux le suivre, carje reçois une rafale plein arrière... ". Le SIC Gisclon doit se
poser. Son avion est incendié. Au nord-est de Pichon, les débris du FW 190 (WN 1147) sont retrouvés mais le JG 2 ne reconnaît pas de perte. Pas d'action majeu re jusqu'au 31 janvier, quand un général Giraud mécontent visite le groupe et demande son transfert à Kalaa Djerda.
RETRAITE ET FIN
DE L'OPÉRATION LAFAYETTE
Le dimanche 7 février, les Spittire du 31st FG s'ins tallent en remplacement du 33rd FG épuisé qui part
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Partie arrière du Ju 88 du KG 77 abattu par le lieutenant Tremolet le 15 janvier 1943. La partie inférieure a reçu le camouflage en vermicelle dit Wellenmuster. (ECPA)
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Ci-dessus à drOite. Doté de six mitrailleuses de 12,7 mm le P-40 déjà beaucoup plus rapide est beaucoup mieux armé que le Curtiss H-75 qui a équipé le GC 11/5 pendant trois ans. Sous le fuselage aperçoit les fixations du réservoir ventral et sous l'aile les mâchoires des lance-bombes. (ECPA)
le lendemain. Le ravitaillement du groupe français sur matériel américain sera difficile. Le colonel Willis en visite le mardi avoue son impuissance et se montre aimable: « Le Ge 11/5 n'est pas très brillant!". « Adieu Berthe et à jamais! " écrit le responsable du journal de marche. Nouvelle grande bagarre le 9 février. En couverture, de quatre P-39 de recon naissance du 154th OS, une patrouille triple qui a du mal à garder sa cohésion est coiffée par trois FW 190 du JG 2. Le SIC Borg distrait ne suit pas les évo lutions de la formation et devient le point de mire des assaillants. Tout le monde s'égosille et il dégage au dernier moment sur la droite. Au cours du vol de retour nouvelle atlaque. L'AiC Verrier reçoit un obus, le LI Hébrard tire un FW 190 et se met en vrille, l'AiC Moret en tire un autre. Le SIC Denaix revendique lui aussi une victoire, mais gravement touché il se vomit à 20 kilomètres de Kasserine. Le JG 2 ne reconnaît aucune perte. Nouvelles escortes les 12 et 13 février. Le dimanche 14, cinq P-40 accompagnent douze A-20 et douze Spitfire. En cours de vol, détournement sur Faïd où les pilotes observent « une cinquantaine de chars boches (qui) foncent plein pot vers l'Ouest" : les 1O. et 21. Panzerdivision ont bousculé la 1re DB US et percent le front allié. Combat sans résultat
ëi~dessus" Les ateliers de l'Air de Casablanca remontent les appareils n!lufs livrés des Etats Unis. Ici un P-40N à moteur Allison destiné à la RAF ou à la SAAF, l'Armée de l'Air n'ayant pas perçu ce type de matériel. (ECPA)
avec des FW 190, des Stuka passent sans être inquiétés. Le 15, Rozannoff revient d'Alger où on lui a tout reproché: les mécaniciens, les pilotes, les missions, les sièges blindés, les avions indisponibles... Dans la nuit du 16 au 17, ordre d'évacuation: il n'y a aucu ne troupe entre Thelepte et les Allemands. Le 31st FG incendie vingt-et-un Spitfire, quatorze P-40 décol lent, quatre (les 1 et 5 des Sioux, 5 et 11 des
CI-dessus à gauche. Entretien du moteur d'un P-40F du GC 11/5. Le propulseur est un moteur Packard V1650, la version américaine du Rolls Royce Merlin 28 qui améliore les performances en altitude du chasseur américain. (ECPA)
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HISTOIRE.
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Cigognes) sont détruits. Après une étape au Kouif où les autorités refusent de loger les pilotes, le GC 11/5 se retrouve dans le bourbier de Kalaa Djerda dans une région peuplée d'Italiens hostiles. Le 22 février, nouveau repli, l'avion du lieutenant Soudier doit être détruit. Coincée par des cumulus, une patrouille se pose à Mac Mahon. Deux avions capo tent, l'NC Casenobe est tué. Huit avions arrivent à Biskra. Prise d'armes à Alger le 15 mars, le GC 11/5 est envoyé se refmettre en état au Maroc où il touche des P-40L-5, version allégée du F. Mais il ne retour ne pas sur le front avant la capitulation allemande. Le 11 mai, une entrevue du général Mendigal et de Rozannoff prend de suite la forme" d'un large échan ge de vues". Le commandant s'entend reprocher de " donner le mauvais exemple à ses hommes" et une dernière diatribe sur" l'étranger qui aurait mieux fait de rester chez lui" 1 suscite un " Mer de!" d'étonnement. Le 13 mai, affecté au Coastal Command comme tous les groupes de chasse d'Afrique du Nord, le 11/5 s'installe à Protville. Le Cdt Rozannoff est relevé de ses fonctions. Commence une période difficile où le groupe se voit reprocher une incompétence qui " risque de compromettre non seulement le recom plèlement des groupes en avions, mais le réarme
Ci-dessus. En Afrique du Nord, des Spittire Mk V du 31st FG qui a travaillé pendant plusieurs jours avec le Ge 11/5. Abandonnés par le 309th FS qui vole sur Mk VIII ils attendent d'être remis en étal. (ECPA)
Ci-contre. Le pilote est prêt à décoller. Le mât d'antenne et la mire externe sont décalés sur la droite, le rétroviseur externe sur la gauche. Gorgés d'eau en cet hiver 1942-43, les terrains tunisiens sont des bourbiers. (ECPA)
ment français tout entier" 2. La période de vaches maigres se termine en mars 1944 avec la transfor mation sur P·47D et la participation à la libération du territoire national. 0 2. Courner du général de ccrps aérien Bouscat, 13 Juillet 1943.
Abréviations des grades
Cdt : ccmmandant, Cne: Capitaine, LI : lieutenant, SlLt : sous·
lieutenant. AlC : Adjudant-chef, SIC: Sergent-chef.
Ci-dessous. Un pilote du 11/5 débarqué d'une Jeep se dirige vers un P-40L-5. Toujours propulsée par un Packard celle version est allégée et n'a que quatre mitrailleuses. (ECPA)
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GRUMMAN A-6E INTRUDER
En février 1957, l'US Navy émit l'ordonnance n° 149 prévoyant fétude lflXl avion lfatlaque pou
vant voler vile et haut tout en emportanllXle quan tité lfannes plus diversifiées et plus importantes, sur une plus grande distance que le vénérable A-l Skyraider ou que le petit A-4 Skyhawk. Mal gré une concurrence acharnée (Boeing, Douglas, Vought, Martin, Lockheed, Bell ou North Ameri can étaient égalernent sur les rangs) c'est la fir me Grumman qui remporta finalement la com pétition et M autorisée à poursuivre l'étude de son projet qui devait mener à la construction du premier prototype de rA2F-l (redésigné A-6A en 1962) qui décolla pour la première fois en avril 1960. Les essais en vol montrèrent un manque de stabilité de l'avion lors de l'utilisation des aéro !reins inslallés sur le fuselage. Pour résoudre ce problème, les gouvemes de profondeur furent reculées de 40 an et le gouvemail agrandi. En féIIrier 1963,1es premiers exemplaires furent livrés à fescadrille VA 42 employée pour la conversion des pilotes, tandis que la VA 75 eut l'honneur, en mars 1965, de devenir la première unité embar· quée opérationnelle, Le système DIANE (Digital Integrated Attack Navigation Equipment, équi pement de navigation et lfattaque digital intégré) qui procurait à l'appareil une énorme capacité lfattaque, soullr
1
Ci-dessus.
Un Grumman A-6E de la VA 85 Buckeyes » emporte sous son pylône extérieur tribord une bombe à guidage laser Paveway II. (DR)
«
TRAM (Target Recognition and Attack Multi-sen sor, détecteur multiple de reconnaissance et d'attaque de cible) installé dans une « tourelle» rétractable située sous le nez de favion, conju gué avec fintégration d'un équipement FUR (sys tème de vision infrarouge vers l'avant) firent de l'intruder l'avion embarqué le plus avancé en matière d'optronique, les premiers exemplaires d'A-6E équipant les escadrilles à partir de décembre 1978. En tout 450 exemplaires du A-6E furent réalisés, certains étant d'anciens A-6A, Bou C rétrofrtés. Constamment amélioré, cet avion, qui était utilisé tant par l'US Navy que par le Marine COlpS, était capable d'emporter les charges les plus variées, des bombes classiques aux armes « intelligentes " en passant par tous les types de missiles, y compris le Sidewinder dont futilisalion M envisagée afin d'assurer fauta défense de l'appareil. Le vieillissement des cellules devenant problé matique, l'US Navy passa en 1985 un contrat avec Boeing prévoyant de reconstruire les ailes des appareils encore en service en matériaux composnes. Le contrat ne fut que partiellement exécuté à partir de 1993 (quelques dizaines de machines transformées) en raison des coupes budgétaires qui aboutirent au retrait total de l'A-6E en janvier 1997, après 34 années de ser vice et une participation intensive à de nombreux conflits comme la guerre du Vietnam ou, plus récemment, l'opération Tempête du Désert. A l'heure actuelle, seuls les KA-6D de ravitaillement en vol sont encore utilisés, l'intruder ayant été remplacé par le biplace F/A-18D Homet au sein des unnés de l'US Navy et du corps des Marines puisque son successeur désigné, l'aile volante furtive Avenger Il, a finalement été abandonné. •
Ci-dessous.
Une citerne KA-6D de la VA 34« Blue Blasters » fait le plein de deux A-6E de la même unité. On remarque les différences de camouflages, le tanker n'ayant pas revêtu la sombre livrée basse visibilité portée par les deux autres machines. (DR)
Ci-dessus.
La tranche de toutes les trappes de train est peinte en rouge, conformément au règlement en vigueur dans la marine américaine.
rieur de ce dernier. L'ajustage des ailes avec le fuse· lage devra également être soigneusement mastiqué.
LE TRAIN Df ATTERRISSAGE Celui-ci est bien moulé et un simple ébarbage sera nécessaire. En revanche, le train avant n'est pas corn· plet et il faudra ajouter le système pennettant à l'avion de toumer lors du roulage. Ce dernier est réalisé en plastique étiré et en carte plastique. Eduard fournit quelques pièces comme les compas d'amortisseur du train principal, donnant ainsi plus de finesse à
CARACTÉRISTIQUES
Ci-dessous.
Les aérofreins perforés furent à l'origine de problèmes de stabilité sur les premiers modèles de l'intruder. Par la suite, leurs perforations furent obturées. Les rectangles jaunes situés au-dessus sont des panneaux électro luminescents.
Type Biplace en tandem biréacteur d'attaque embarqué Motorisation Deux turboréacteurs Pratt & Whitney J52-P·409 de 53 kN de poussée Dimensions Envergure: 16,15 m Longueur: 16,69 Hauteur: 4,93 m Surface alaire: 49,13 m2 Poids à vide: 12132 kg Poids maxi au catapultage: 26 580 kg Poids maxi (décollage de la terre ferme) : 27 397 kg Perlormances . Vitesse maxi : 1 297 km Vitesse maxi au niveau de la mer en configuration lisse : 1037 kmIh Autonomie (avec charge militaire) : 1 627 km Autonomie (convoyage) : 5222 km Plafond pratique: 12 95 m Taux de montée: 2 323 mlmin. Armement 5 points d'emports pouvant recevoir 1 630 kg de charge cha· cun, dont un réservoir de 1 135 litres sur le pylône central. Bombes à guidage laser ou bombes classiques, missiles anti· radar HARM, anti-navire Harpoon, à guidage TV Maverick, elc.
MONTAGE.
l'ensemble. Enfin, on ajoute les flexibles de frein qui, il faut le noter, sont noir à l'avant et bleu moyen pour le train principal. Le puits du train avant fourni par Eduard est très complet avec notamment toutes les cloisons ainsi que les bras actionnant les portes. Il sera possible d'ajouter quelques durits pour l'amé nager encore plus, de même qu'au niveau des puits principaux. N'oubliez pas de peindre la tranche de toutes les portes de train en rouge, ceci étant une règle impérative pour tous les appareils de l'US Navy.
PEINTURE ET DÉCORATION
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Avant d'entamer la peinture, on préparera les empla cements futurs des antennes présentes sur l'intruder au moyen de petites rainures. Ceci facilitera leur mise en place et rendra les collages plus solides. Ensuite, on installe les bâches de protection des entrées d'air, une petite touche personnelle qui donne un peu plus de réalisme. Un morceau de feuille aluminium est appliqué et l'excédent de matière coupé sur place au cutter puis le tout est fixé avec quelques gouttes de colle cyanoacrylate appliquée avec l'extrémité d'une pointe sèche. A ce stade, on met en place le pare-bri se dont les parties transparentes ont été masquées avant de recevoir une couche de peinture noir mat. Le joint est ensuite mastiqué puis poncé pour qu'il y arr une parfaite continuité avec le fuselage. Enfin, on passe une deuxième couche de noir mat avant d'appli quer le camouflage. Nous avons choisi de reproduire l'A-6 E du CAG (commandant du groupe aérien) du CVW 14, embar qué sur l' USS Independence dans le Golfe persique en décembre 1990 afin de participer à l'opération Desert Storm (une décoration proposée par la planche Super Scale n° 72620). Honmis sa dérive entièrement noire, l'appareil porte le camouflage basse visibilité standard de l'US Navy, composé de gris clair (light ghost gray FS 36375) pour l'intrados, de gris foncé (dark ghost gray FS 36220) pour l'extrados et de gris moyen (medium gray FS 35237) pour la partie haute du nez et la verrière. Ce camouflage n'est pas facile à restituer car les nombreuses retouches faites par les mécanos doi vent avoir un aspect réaliste. On commence par appli quer une couche unie de chaque teinte, en partant de la plus claire jusqu'à la plus sombre. Ensuite, on confectionne de petits caches de différentes formes qui serviront à réaliser ces taches de peinture qui se situeront principalement au niveau des lignes de stnuc ture et des parties mobiles. Quelques-unes seront également appliquées à l'intérieur des différents pan neaux. Leurs bords étant flous, les caches seront légè rement éloignés de la surface pour reproduire cet effet. taches sont réalisées en gris dair à l'extrados et gris foncé à l'intrados, pour accentuer le contras lui est ensuite légèrement atténué en passant un teinte de base as&eZ diluée. Une fois ce 1.~ . ~ 'nt les zones ...A'npel., .. de marche ~aw~i~y)ql,J'l1>I'ni\tent
'l~~~t,~1"èimut;::..,:,::·..:~.)o._·'.·.
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des
Ci-contre. Les sièges Martin Baker GRU 7 proviennent de la gamme Verlinden et il ne comportent qu'une poignée d'éjection à boucle simple. Le navigateur bombardier est assis à droite, derrière le pilote, légèrement plus bas que lui. Devant le pare brise, la perche de ravitaillement était fixée à demeure.
Aucen/re. Les bâches protégeant les entrées d'air peuvent être de couleurs différentes. Leur présence a dispensé l'auteur de réaliser en scratch la totalité du conduit interne menant au moteur... Une échelle d'accès est intégrée dans chacune des entrées d'air des réacteurs. Au-dessus de ces dernières, dans le bord d'attaque des ailes, sont installés les systèmes de contre mesures électroniques AN/ALQ 126. Ci-dessous. Bien que théoriquement embarqués à bord de porte-avions, de nombreux avions de l'US Navy servirent à partir de base terrestre lors de l'opération Tempête du Désert. (Matériel de piste Hasegawa).
brillant afin de pouvoir recevoir les décalcomanies. Celles-ci sont de qualité moyenne et s'effritent facile ment. De plus, la notice est très succincte et n'indique notamment pas la couleur des stencils à utiliser. Nous avons donc décidé de prélever ceux d'une planche d'EA-6A de la marque Fujimi car les stencils ltaleri sont, eux, presque noirs. Le seul point délicat reste la pose des bandes de couleurs peintes sur le haut de l'empennage et rappelant les différentes escadrilles composant l'unité. Nous les avons découpées et appli quées une par une afin qu'elles restent bien parai lèIes.lDrsque Ie$ ~ sont parfaitement secs, l'avion est vei:lli en ma1·~t·1Jfl- j!.l$ de couleur brun et passé dans Fensemblé'è1Q$llgnasde structure.
LaGG-3
~
PRES AVOIR INAUGURÉ
!
cette rubrique « strictement d'origine » avec le surprenant P-Sl B de Reveil *, pourquoi ne pas poursuivre auiourd'hui avec une maquette un peu plus « difficile», le LaGG 3 de Toko? Résumé de l'épisode précédent: le but de cette
rubrique, que nous espérons aussi régulière que pos
sible, est de vous présenter une maquette éditée
récemment et mon
tée strictement telle
qu'elle sort de la boîte,
sans lui adjoindre le
moindre élément sup
plémentaire, en n'utili sant que les pièces pré sentes dans le kit. Bien
Texte et Maquette GEORGES EDOUARD - Photos DOMINIQUE BREFFORT entendu, le résultat final est à la hauteur des limites fixées au départ, mais avouons cependant qu'il est loin d'être ridicule, preuve des incroyables progrès accomplis par tous les fabricants de maquettes, d'Extrême Orient ou d'ailleurs.
UN VÉRITABLE PUZZLE Ainsi, après le Mustang de Reveil, au montage faci le et aux lacunes uniquement dictées par un prix de vente incroyablement bas, c'est vers une maquette une peu moins" évidente" que nous nous tournons aujourd'hui, le LaGG 3 du fabricant ukrainien Toko. Ce demier, depuis quelques mois qu'il a fait son appa rition dans nos contrées, n'a cessé de nous sur prendre par la qualité des modèles qu'il propose. En effet, si une partie de sa gamme est composée de reprises (anciennes maquettes Frog, comme le Sea Venom, par exemple), beaucoup de modèles édités sont de belles et bonnes nouveautés, vendues à des prix tout à fait raisonnables, ce qui ne gâche rien. Outre le choix de sujets peu classiques (comme ce chasseur, ou encore le Stormovik ou le P-63 King cobra), la grosse différence avec les maquettes modernes « de l'Ouest" réside dans la présentation générale: boitage en carton mou peu engageant, box art à l'aspect vieillot, grappes emballées dans une cellophane très" fifties ", on pourrait craindre le pire ... Mais en fait, si l'on ne se limite pas à ce pre
Ct-dessus.
Avec son moteur en ligne équipé d'une mitrailleuse (plus tard d'un canon) dans le moyeu, le LaGG-3 possède une parenté certaine avec le D.520 français. Pas étonnant, son moteur dérivait de l'Hispano Suiza qui équipait le chasseur français!
mier abord peu engageant, on est très agréablement surpris et on découvre des éléments bien moulés, des détails de surface d'une grande finesse (rivets, renforts en relief, entoilage des gouvernes) et surtout un kit contenant toutes les pièces nécessaires (deux ailes différentes, trois types de dérives ou de gou· vernes de profondeur, quatre capots-moteur, sans parler des radiateurs, un véritable inventaire à la Pré vert ... ) pour réaliser la plupart des principales ver· sions de ce prolifique appareil, qui fut construit, rap pelons-le en plus de 66 séries différentes. Conçue comme un véritable puzzle, avec une mul· titude d'éléments optionnels (ce qui ne va pas, soit dit en passant, simplifier le montage), ce ne sont pas moins de cinq versions principales que Toko vous offre, toutes présentes dans les différents boîtages commercialisés, ceux-ci ne se différenciant que par le dessin du couvercle, la notice de montage et les décorations fournies. Petit conseil à ce propos: la boîte la plus intéressante, celle qui vous en donnera le plus pour le même prix porte la référence 136, car Les insignes individuels sont plutôt rares sur les avions soviétiques. Ce LaGG était piloté par L. Galcheko du 145° régiment de chasse à la fin de 1941.
MARQUAGES ET DÉCORATION On l'a dit, la boîte utilisée pennet de reproduire cinq décorations différentes, correspondant à cinq des principales variantes du LaGG 3. La planche de décal comanie semble de prime abord de bonne qualité, mais si ses motifs sont bien imprimés, ils sont en revanche pourvus d'un film-support mat et assez épais et surtout d'une extrême fragilité, ne deman dant qu'à s'auto-détruire si on les manipule un peu trop longtemps ... Nous avons choisi de réaliser un avion de la première série, l'appareil personnel de L. Galtchenko du 145 GShAP (régiment de chasse) en Carélie, à l'automne de 1941 (et non 1944 com me l'indique la notice). L'avion est camouflé tel qu'il sortait des chaînes, à savoir peint en bleu clair en desscus et en deux tons de vert au-dessus, selon un schéma précis (indiqué sur la notice), les bords des taches arrondies étant nets. Les peintures utilisées sont prises dans la gamme acrylique Aeromaster qui dispose désormais de teintes russes, du moins pour le bleu ciel (ref. 1194) et le vert moyen (1193), le vert noir étant tout simplement du RLM 70 de la même marque (réf. 1023) et convenant parfaitement. Confor mément à la règle, l'extrados ne comporte aucune marque de nationalité, celles-ci étant uniquement peintes sous la forme d'étoiles rouges sous les ailes. Le fuselage quant à lui ne comporte qu'un numéro d'identification, la seule originalité de cette décora tion étant un insigne personnel, un chat et une sou ris, peint sur le coté gauche de la dérive uniquement.
CARACTÉRISTIQUES (LAGG-3 1r. SÉRIE)
LAGG·3
Nettement moins célèbre que ses homo logues dessinés par Yakovlev, le petit chas seur LaGG-3 tut pourtant construit en grand nombre (plus de 6 500 ellemplaires) et par ticipa à la presque totalité de la guerre, de la défense de Leningrad à la prise de Ber lin, de nombreux as russes obtenant leurs premiers succès à son bord. Son origine remonte à 1940, lorsque les Soviétiques s'aperçurent des intentions de plus en plus menaçantes de leur voisin - et alors allié - allemand à leur égard. Face à l'excellent Messerschmitt 109, les Russes ne pou vaient àlors opposer que des chasseurs dépassés comme le Polikarpov 1-16, voire des biplans comme le 1-153 qui était tou jours en production. Le développement d'appareils modernes devint une nécessi té absolue et plusieurs équipes d'ingénieurs furent chargées du projet par le PoIitburo. Au printemps de 1940, l'une d'entre elles, comprenant Semyon Lavochkin, Vladimir Gorbounovet Mikhail Goudkov proposa un projet dénommé 1-301. Il s'agissait d'un avion construit majoritairement en bois, ou plus exactement dans un matériau com posé de bois imprégné de résine au phé nol et contrecollé avec de la bakélite, l'Union Soviétique manquant cruellement à l'époque de matériaux stratégiques comme le dura lumin et autres alliages légers. Le prototy pe fut longuement évalué et même confron té à un Me 109E fourni officiellement par l'Allemagne en échange de matières pre mières. L'I-301 était plus rapide que le chas seur allemand et surtout virait mieux. Ain si, bien que "appareil ne soit pas exempt de défauts (et notamment une certaine
wre
variable, canon remplaçant la mitrailleuse dans le moyeu de l'hélice, possibilité té des commandes due à une forte charge d'emporter des bombes ou des roquettes alaire), il fut décidé de le construire en série sous les ailes) que la motorisation (d'abord à partir de juillet 1940. Quatre usines d'état un Klimov M-l 05P dérivé de l'Hispano Sui za 12Y de 1 050 cv, puis un M-l 05PF de furent chargées de la fabrication du nou 1200 cv) ou la voilure, les derniers modèles veau chasseur, qui reçut la désignation offi cielle LaGG-3 (d'après les initiales de ses possédant des becs mobiles de bords d'attaque. Le dernier modèle, le LaGG-3 de concepteurs) en décembre de la même année, mais de nombreux retards, dûs la série 66 fut également le dernier chas notamment à l'incompétence du personnel seur à moteur en ligne conçu par Lavoch kin. Construit en Géorgie jusqu'en sep employé, firent que les premiers exem tembre 1943, il affichait des performances plaires ne sortirent des chaînes qu'en jan vier 1941, les machines de série arrivant en supérieures à celles des LaGG-3 fabriqués unité quelques jours seulement avant précédemment, mais était cependant l'attaque allemande de juin, et encore en dépassé par son principal ennemi du moment, le Me 109G-6, plus rapide et sur nombre très réduit. Ce n'est qu'à l'été de 1941 que les premiers tout plus lourdement armé. LaGG-3 rencontrèrent leurs adversaires Difficile à manier, notamment en raison de sa forte charge alaire, sous-motorisé, ne allemands. Jusqu'alors, les machines dis ponibles avaient été envoyées à l'Est, près pardonnant aucune erreur, surtout à des de la frontière avec la Mandchourie, les pilotes non expérimentés, le LaGG-3 fut Soviétiques craignant à cet endroit une construit dans l'urgence et mis en service attaque japonaise. C'est à cette occasion à un mornent où les Soviétiques n'avaient que le nouveau chasseur, plus délIcat à pil~ rien de plus modeme à opposer à l'enva ter que ses prédécesseurs et pardonnant hisseur allemand. Malgré ses défauts réd hiMoires (certains le considéraient comme peu les erreurs des novices, reçut le sur nom, inspiré par ses initiales, de Lakiro aussi dangereux pour ses pilotes que les vanny Garantirovanny Grob ou cercueil ver Allemands eux-mêmes...) qui le canton nèrent rapidement dans un rôle plus discret ni garanti. ..
De janvier 1941 à septembre 1943, date à d'escorteur de bombardiers ou d'avion laquelle la production de ce type cessa, le d'attaque au sol, plusieurs as russes qui LaGG-3 connut un nombre incessant de étaient parvenus à le " maîtriser» obtinrent à son bord plusieurs victoires, comme le modifications, au point que 66 séries diffé capitaine V. Popkov. Les Finlandais quant rentes ont pu être distinguées dans sa fabri cation, réparties en sept variantes majeures à eux furent les seuls utilisateurs non russes (1'",4·, 11",23'',29'',35" et 66" séries). Les à employer ce type d'avion, leurs machines élant d'anciens appareils soviétiques changements affectèrent aussi bien l'arme ment (nombre et calibres des mitrailleuses " retournés» contre leurs précédents pro priétaires. • - toutes installées sur le capot-moteur
Type
Intercepteur monoplace
Motorisation
Un Klimov M-l 05P " douze cylindres en V refroidi
par liquide et cjjlveloppant 1 050 cv
Dimensions
Envergure: 9,80 m
Surface alaire: 17,51 m2
Longueur: 8,81 m •
Hauteur: 2,69 m
Poids à vide: 2 570 kg
Poids maxi en charge: 3 346 kg
Performances
Vitesse maxi : 575 km/h à 6 000 m
Vitesse ascensionnelle: 5 000 m en 6,8 mn
Plafond pratique: 9 600 m
Rayon d'action: 1 100 km
Armement Deux mitrailleuses Serezin de 12,7 mm et deux ShKAS de 7,62 mm sur le capot-moteur. Une mitrailleuse Serezin de 12,7 mm installée dans l'axe de l'hélice.
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LaGG-3 du premier type essayé à l'automne 1941. Les étoiles rouges, peintes à l'usine, sont portées sur le luselage et la dérive. (DR)
DIORAMA.
Ci-dessus. Cette maquette est un véritable puzzle, la boîte permettant de reproduire les principales versions: ici les pièces caractéristiques de la première variante (gouvernail, capot, échappement, etc.). Ci-dessous. Les marquages sont réduits à leur plus simple expression sur le coté droit de l'avion: un numéro individuel seulement ...
BIBLIOGRAPHIE - LaGG Fighters. H. H. Stapfer. Squadron Signal in Action n° 163. -
Soviet Combat Aircraft of the WW2.
Y. Gordon et D. Khazanov. Midland Publishing. - Soviet Aireraft. L. Anderson. Putnam.
On l'a dit les décalcomanies sont de qualité très moyenne et doivent être soigneusement détourées. Leur application sur une suriace brillante est impé rative, tout comme leur protection par un voile de vernis mat. La verrière (elle aussi proposée en deux versions) est posée à la fin. Si sa limpidité est accep table, on aurait toutefois aimé qu'elle soit fournie en deux morceaux afin de pouvoir être présentée ouver te ... mais les plus courageux pourront toujours la découper. Au terme de ce montage, plusieurs remarques peuvent être faites. Tout d'abord, nous sommes en présence d'une maquette de qualité. Certes sa réa lisation demande nettement plus de travail que ses homologues de l'Ouest ou d'Extrème-Orient et elle s'adresse donc aux maquettistes possédant un mini mum d'expérience, mais elle peut ainsi être consi dérée comme une excellente approche de la maquette « pour connaisseurs ". Hormis sa pré sentation un peu fruste, et qui pourra en dérouter plus d'un, elle constitue cependant une base très saine, pleine de ressources et qui, pour un prix très abordable, permet de placer dans sa vitrine un avion rare (malgré son importante production) et qui n'a malheureusement que peu de chance d'attirer une jour les « grands » constructeurs. 0
Vos envois étant d'ores et déjà nombreux el la place forcément
limitée, nous vous demandons d'être patients: si vous nous avez envoyé des cli
chés (et à condition qu'ils soient exploijables, c'est à dire pas totalement flous ou trop sombres...),
ils seront publiés dans WingMasters... mais pas forcément dans le prochain numéro!
Envoyez vos photos (sans oublier d'indiquer, comme certains, vos nom et adresse) à :
WINGMASTERS (PHOTOS DES LECTEURS).
HISTOIRE & COLLECTIONS.
5, AVENUE DE LA RÉPUBLIQUE. 75541 PARIS CEDEX Il
ES PREMIERS PLANS ALLEMANDS
prévoyant une invasion de l'Angleterre ont été étudiés dès 1939, mais l'affaire ne devint vraiment sérieuse qu'à partir du 2 iuillet 1940, lorsque la détermination de Churchill montra qu'aucune paix n'était envisageable. Le plan de l'opération" See/owe » (loup de mer, nom de code de l'invasion de la Grande Bretagne) est très simple et il n'a d'ailleurs pas besoin d'être com pliqué, tant l'état de l'armée britannique est déplorable après le désastre de la campagne de mai 1940. La Manche est considérée comme un rivière particuliè rement large, mais néanmoins franchissable d'un bond. Deux têtes de pont seront établies dans le Kent et dans le Sussex, puis d'autres débarquements auront lieu dans l'ouest. Toute résistance anglaise sera écrasée au sud d'une ligne Gloucester, Saint-Alban, Maldon. Le reste ne sera plus qu'une promenade militaire.
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HISTOIRE.
Page cl-contre. en haut Celte vue d'un Junkers Ju 88 sous un filet
de camouflage permet de distinguer les gros lance
bombes situés entre le fuselage et les fuseaux moteur.
La gondole située sous le nez accueille un mitrailleur
tirant vers l'arrière et le dessous et permet à l'équipage
d'accéder à l'appareil car elle est en partie mobile. (BA)
Les Allemands sont évidemment conscients du danger que représentent la Royal Navy et la Royal Air Force, d'autant que, faute de moyens de fran chissement vraiment adaptés, la Kriegsmarine sera contrainte d'employer des péniches fluviales qui ne sont à l'époque que très rarement motorisées: il fau dra donc mettre en œuvre des trains de péniches remorqués. Le rôle de la Luftwaffe sera donc essen tiel pour neutraliser dans un premier temps la RAF èt la Royal Navy. Forte de ses succès lors des cam pagnes précédentes, la Luftwaffe s'engage dans la bataille d'Angleterre sans aucun état d'âme. Pourtant, avec le recul, il apparaît qu'elle avait déjà montré ses limites lors de l'évacuation de Dunkerque, en se mon Irant incapable d'empêcher la fuite de plus de 300 ()()() hommes, pourtant dans une situation désespérée. Cf-dessus. Un Dornier Do 17Z-1 du KG 2 " Holzhammer ", en France, durant l'été 1940. Cette unité est basée dans le secteur Arras-Cambrai. L'immatriculation de l'avion étant U5 + CM, il appartient au 4. Staffel du 1. Gruppe, ce dernier étant basé sur l'aérodrome de Cambrai Epinoy. C'est donc là que le cliché a été pris. (BundesarchlV) Ci-contre. Ce Dornier Do 17Z du 9.1KG 2 a réussi à regagner une base allemande en France, malgré un nombre d'impacts invraisemblables sur le fuselage. Il est immatriculé U5 + CT. (BA) CI-contre. Le pneu gauche de ce Do 17Z a éclaté et il faut bien des efforts pour tirer l'appareil à l'intérieur d'un hangar. L'insigne représentant un oiseau en train de chanter se trouve sur certains appareils du KG 3 " Blitz". L'immatriculation est masquée par les hommes, mais elle commence par 5K. (BA)
Mais en juillet 1940, personne en Allemagne n'a le moindre doute sur l'issue victorieuse de la bataille.
DES EFFEalFS CONSIDÉRABH5 Les chiffres des effectifs allemands fournis par les différents historiens concordent rarement, aussi allons nous en fournir plusieurs. D'après Tony Wood et Bill Gunston, (dans Hit!er's Luftwaffe. Salamander Books, 1977), les Luttflotten 2 et 3 comptaient au 17 juillet 1940 les effectifs suivants: - Bombardiers (He 111, Ju 88 et Do 17) : 1 200 - Bombardiers en piqué (Ju 87) : 280 - Chasseurs monomoteurs (Bf 109) : 760 - Chasseurs bimoteurs (Bf 110) : 220 - Reconnaissance longue distance: 50 - Reconnaissance courte distance: 90 Soit un total de 2 600 appareils. Pour que le chiffre soit complet, il convient d'ajou ter les avions de la Luftflotte 5 basés en NONège, soit: - Bombardiers: 30 - Chasseurs bimoteurs: 30 - Reconnaissance longue distance: 30
Un Dornier Do 17Z-3 du 9./KG 2 peu avant le décollage pour une mission au-dessus de l'Angleterre. La bande en diagonale sur le nez de l'appareil permet de l'identifier. Le III. Gruppe est basé sur le terrain de Cambrai-Niergnies. (BA)
Pour l'historien allemand Cajus Bekker, la Luftwal fe dispose le 13 août 1940 des appareils suivants: - 940 bombardiers bimoteurs; - 336 Junkers Ju 87 Stuka; - 268 Messerschmitt BI 110; - 466 Messerschmitt BI 109. Le total est donc de 2 010 appareils disponibles, un chiffre très voisin de celui de l'Air Historical Bran ch (1 925) mais dont la répartition n'est Iranchement pas identique. Peter Townsend, dans son livre Un Duel d'Aigles, cite pour sa part les chiffres de la direc tion du matériel de la Luftwaffe pour les Lultflotten 2 et 3 à savoir: - 929 appareils de chasse dont 700 Bf 109 et 229 BI110; - 875 bombardiers moyens; - 216 Ju 87 Stuka. Soit un total de 2 020 appareils, auxquels il convient d'ajouter ceux de la Lultflotte 2 (123 bombardiers et 34 BI 110) pour arriver au chiffre de 2177, pour juillet 1940.
Du côté britannique, le Fighter Command dispose d'environ 700 chasseurs, un chiffre qui restera sensi blement le même tout au long de la bataille, l'indusDeux Do 1n du KG 3 décollent de leur base.
Le Stab et le I./KG 3 se trouvent sur le terrain
du Culot, le II./KG 3 étant basé à Anvers-Duerne
et le III./KG 3 à Saint-Trond. (BA)
Un Heinkel He 111 du KG 53 en route vers la piste d'envol. La scène se déroule sur l'aérodrome de Bondues, au nord-est de Lille. Tout le KG 53 est basé sur ce terrain avec ses Heinkel He 111 H, sous le commandement du Fliegerkorps Il, qui dépend lui-même de la Luftflotte 2 d'Albert Kesselring. (BA)
Le total général est alors de 2 790 appareils. La disponibilité effective des avions relativise cependant cette puissance apparente, puisqu'elle s'élève à 69% seulement, soit 1 925 avions opérationnels. Ces chiffres sont directement repris de l'Air Histo rical Branch Narrative, c'est-à-dire le service histo rique de la RAF. D'autres auteurs. comme le docteur Overy, fou missent des chiffres légèrement différents (893 BI 109, mais seulement 725 opérationnels) ; les variations ne dépassent pas les 7% et donnent un total minimal de 2 422 appareils en ligne (qu'ils soient opérationnels ou non). CI-contre. Un Heinkel He 111 du 1./KG 53 se prépare à décoller dans un champ français durant l'été 1940. Le servant de la mitrailleuse dorsale est déjà à son poste. Le camouflage est très traditionnel, avec les teintes vertes et bleu clair (RLM 70-71-65). (BA)
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trie britannique pouvant remplacer les pertes subies (notons que les Anglais construiront alors deux lois plus de chasseurs que les Allemands). Du 10 mai au 20 juin 1940, la RAF, que certains auteurs français soupçonnent de s'être trop peu engagée dans la bataille de France, a perdu 944 appareils, dont 386 Hurricane et 67 Spitfire (au-dessus de Dunkerque). Au 5 juin 1940, le Fighter Command atteint son niveau le plus bas de toute la guerre. avec seulement 386 chasseurs disponibles (plus 36 en réserve). Ces chiffres vont cependant rapidement augmenter. l'effort industriel britannique se portant alors presque exclu sivement sur la fabrication des chasseurs. D'un point de vue qualitatif, le Spitfire Mk 1 est l'équi valent du Messerschmitt Bf 109E, avec un avantage au seccnd en puissance de leu; le Hurricane est infé rieur, mais il est très solide et redoutable pour tous les bombardiers allemands.
HISTOIRE.
ORDRE DE BATAILLE DE LA LUFTWAFFE À L'OUEST, LE 13 AOUT 1940 UNITÉ
APPAREILS
AÉRODROME
COMMANDANT
+ LUFTFLOTTE 2 (Generalfeldmarschall Kesselring) StabKG 1 I.!KG 1 Il.!KG1 III.!KG 1 Slab KG 76 I.!KG 76 Il.!KG 76 III.IKG 76 5.(F)/122 4.(F)/123
Fliegerkorps 1(Gen. Oberst Ulrich Grauert) Beauvais He 111 H Rosières en Santerre Obslt Exss He 111 H Montdidier Maj. Maier He 111 H Montdidier Obstl Kosch He 111 H Rosières en Santerre Maj. Fanelsa Do 17Z Cormeilles en Vexin Obstlt Fr6lich Do 17Z Beauvais Tille Hptm Lindeiner Ju 88A-1 Creil Maj. M6ricke Do 17Z Cormeilles en Vexin ? He 111, Ju 88 Pays-Bas' Hptm Bohm He 111, Ju 88 Belgique ?
Slab KG 2 I.!KG 2 ILi1
Fliegerkorps Il (Gen. Bruno Lorzer) Gand Do 17Z Arras Do 17Z Cambrai-Epinoy Do 17Z Arras Do 17Z Cambrai-Niergnies Do 17Z Le Culot
I.IKG3 Il.!KG 3 II1.IKG3 Stab KG 53 I.!KG53 Il.!KG 53 III.IKG 53 IIJSlG 1 IV.(SI)/lG 1 Erpr.Gr.210 IIJLG2
Do 17Z Do 17Z Do 17Z He 111H He 111H He 111H He 111H Ju 87B Ju 87B BI 109E, BI 110C Do 17
Stab KG 4 I.!KG 4 Il.!KG4 III.!KG4 KGr100 Slab KG 40 I.!KG 40 KGr126 KÜHGr.106 3.(F)/122 StabJG 3 IJJG3 IIJJG3 IIIJJG 3 StabJG 26 IJJG 26 IIJJG 26 IIIJJG 26 StabJG 51 IJJG 51 IIJJG51 IIlJJG 51 StabJG 52 IJJG 52 II.IJG52 StabJG 54 IJJG 54 Il.1JG54 III.~G54
I(J)./lG 2 StabZG 26 I.lZG 26 Il.IZG 26 III.IZG 26 StabZG 76 II.IZG 76 III.lZG 76
Le Culot Anvers-Dueme Saint-Trond Lille-Nord Lille-Nord Lille-Nord Lille-Nord Pas de Calais Tramecourt Calais-Marck Saint-Omer
Oberst Fink Maj. GutZmann Obertlt Weitkus Maj. Kreipe Obst Chamier Glisczinski Obstll Gabelmann Hptm Pilger Hptm Rathmann Oberst Stahl Maj. Kaulmann Maj. Winkler Maj. von Braun Hptm. Keil Hptm von Brauchrtsch Hptm Rubensd6rffer HptmWeiss
Fliegerdivision IX (Gen. Major Joachim Coeler) Soetersberg He 111 H Soetersberg Obstlt Rath He 111 H Soetersberg Hptm Meissner He 111 H Eindhoven Maj. Dr. Wolf Ju 88 A-1 Amsterdam-Schipol Hptm Bloedom He 111 H Vannes-Meucon Hptm Aschenbrenner Fw 200c-1 Brest-Guipavas Obstlt Geisse Fw 200C-1 Brest-Guipavas? He 111 ? ? He115.D018? ? Ju 88, He 1 1 1 ? Obstlt Koehler Jagdfliegerführer 2 (Gen.Maj. Osterkamp) Wissant BI109E Samer Obstlt Viek BI109E Colombert Hptm von Hahn BI109E Samer Hptm von Selle BI 109E Desvres Hptm Kienitz BI109E Audembert Mai. Handrick BI 109E Audembert Hptm Fischer BI109E Marquise Hptm Ebbighausen BI109E Caffiers Mai. Galland BI109E Wissant Mai. M61ders BI109E Wissant Hptm Brüstellin BI 109E Wissant Hptm Manhes BI109E Saint-Omer Maj. Trautlolt BI 109E Coquelles Maj. von Merhart BI 109E Coquelles Hptm von Eschwege BI 109E Peuplingne Hptm von Kornalzki BI109E Campagne Maj. Menig BI109E Guines Hplm von Bonin BI109E Hermalinghen Hplm Winterer BI109E Guines Hptm Ultsch BI109E Calais-Marck Maj. Trübenbach BI 11 OC Lille Obstlt Hüth BI 11 OC Yvrench Hptm Macrocki BI110C Crécy-en-Ponthieu Hptm von Rettburg BI 11 OC Barley Hptm Schalk BI 11 OC Laval Maj. Grabmann BI 11 OC Abbeville Drucat Hptm Groth BI 11 OC Laval Hptm Dickore
+ LUFTFLOTTE 3 (État-major à Chantilly. Generalfeldmarschall Sperrle)
UNITÉ
APPAREILS
AÉRODROME
COMMANDANT
Stab LG 1 I.lLG 1 II./LG 1 III./LG 1 Stab KG 27 I.lKG27 II.!KG 27 III.lKG27 StabStG 3 KGr806 3.(H)/31
Ju 88A-1 Ju 88A-1 Ju 88A-1 Ju 88A-1 He 111H He 111H He 111H He 111H He 111, Do 17 Ju 88A·1 BI 110, Hs 126
Orléans-Bricy Orléans-Bricy Orléans-Bricy Chateaudun Tours Tours Dinard Rennes-St Jacques
Obst Bülowius Hptm Kern Maj. Debratz Maj. Dr. Bormann Obst Behrendt Maj. Ulbrich Mai. Schlichting Hptm von Sternberg
StabKG 51 I.!KG 51 Il.!KG51 1II.!KG51 SlabKG54 I.!KG 54 Il.!KG 54 Stab KG 55 I.!KG 55 II.!KG 55 III.lKG55 Stab StG 1 I.lStG 1 II1.1StG1 Stab StG2 I.lStG 2 II.IStG2 StabStG 77 I.IStG 77 II.IStG 77 IIl.1StG 77 V(Zerst)/LG 1
?
?
Nantes Nord de la France
? ?
Fliegerkorps V (Gen. Ll Ritter von Greim) Villacoublay Orly Obst Dr. Fisser Ju 88A·1 Ju 88A-1 Melun Maj. Schultz·Hein Ju 88A·1 Orly Maj. Winkler Ju 88A·1 Etampes Maj. Marienleld Ju 88A-1 Evreux-Fauville Obstlt H6hne Ju 88A·1 Evreux-Fauville Hptrn Heidebrock Ju 88A-1 Saint-André de l'Eure Obstlt K6ster He 111 H Villacoublay Obst Stockl He 111 H Dreux Mai. Korte He 111 H Chartres Maj. von Lachemeier He 111 H Villacoublay Mai. Schlemell Fliegerkorps VIII (Gen.Maj. von Richthofen) Deauville Do 17Z Angers Maj. Hagen Ju 87B-2 Angers Maj. H6zzel Ju 87B-2 Angers Hptm Mahlke Ju 87B-2 Saint-Malo Maj. Dinort Ju 87B·2 Saint-Malo Maj. Hitschold Ju 87B-2 Lannion Maj. Ennecerrus Ju 87B-2 Caen-Carpiquet Maj. von Sch6nborn Ju 87B-2 Caen-Carpiquet Hptm Lichlenlels Ju 87B-2 Caen-Carpiquet Hptm Pleweg Ju 87B-2 Caen-Carpiquet Hptm Bbde B111OC·2 Caen-Carpiquet Hptm Liensberger
II./LG2 2.(H)/11 2.(F)/123 Stab JG 2 I./JG2 Il.1JG2 II1./JG2 StabJG 27 I./JG 27 II.IJG 27 III.lJG 27 StabJG 53 I./JG 53 II.IJG 53 III.1JG 53 StabZG 2 I.IZG 2 Il.IZG 2
Do17P Do 17 Ju 88
Reconnaissance Boblingen (Allemagne) Hptrn Weiss Le Bourget ?
?
?
Jagdfliegerführer 3 (Obst Werner Junck) Cherbourg BI109E Evreux-Fauville Obstlt von BülOW BI109E Beaumont-le-Roger Maj. Strumpell BI109E Beaumont.le-Roger Maj. Schellmann BI109E Le Havre-Octeville Maj. Mix BI109E Querqueville Mai.lbel BI109E Plumetôt Hptm Neumann BI109E Crépon Hptm Lippert BI 109E Carquebul Hptm Schlichting BI109E Cherbourg Maj.Cramon BI 109E Rennes Hptm Blümensaat BI109E Dinan Hptm Maltzahn BI109E Sempy Hptm Harder BI 11 OC-2 Toussus Obstlt Vollbracht BI 11 OC-2 Amiens-Glisy Hptm Heinlein BI 11 OC-2 Guyancourt Maj. Carl
LUFTFLOTTE 5 (État.major à Stavanger·Sola (Norvège). Generaloberst Stumpff) Stab KG 26 I.!KG 26 III.!KG 26 Stab KG 30 I.!KG 30 111.!KG 30 I.IZG 76 II./JG 77 KÜ.FI.Gr 506 1.(F)/120 1.(F)/121 AufkI.Gr.Ob.d.L
Fliegerkorps X (Gen.Ll. Hens Geisler) He 111 H Stavanger-Sola Obstll Fuchs He 111 H Stavanger-Sola Maj. Busch He 111 H Stavanger-Sola Maj. von Lossberg Ju 88A-1 Aalborg Obstlt Loebel Ju 88A-1 Aalborg Maj. Doensch Ju 88A-1 Aalborg Hptm Kellewe BI110D Stavanger-Sola Hptm Restemeyer BI 109E Stavanger et Vaernes Hptm Hentschel He 115C Stavanger et Trondheim? He 111, Ju 88 Stavanger-Sola ? He 111, Ju 88 Stavanger-Sola ? Do 215 Stavanger-Sola?
Fliegerkorps IV (Gen. Kurt Pflugbeil) Dinard
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PiUMIERES TACHES
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A la mi-juillet, le commandement de la Luftwaffe définit les deux principales missions de l'aviation alle mande: d'une part l'élimination de la RAF dans les air et au sol (y compris ses infrastructures) et ensui te l'étranglement économique de la Grande-Bretagne par les attaques aériennes contre les navires mar chands et les ports.
LISTE DES ABRÉVIATIONS UTILlSÉES* KG : Kampfgeschwader, escadre de bombardement Stab : État-major StG : Stukageschwader, escadre de bombardement en piqué LG : Lehrgeschwader. unité d'entraînement opérationnel JG : Jagdgeschwader, escadre de chasse KGr: Kampfgruppe, escadrille de bombardement Erpr Gr : Erprobungsgruppe, escadrille d'évaluation KÜ.FI.Gr : Küstenfliegergruppe, escadrille de reconnaissance maritime ZG : Zerstorergeschwader, escadre de chasseurs lourds Maj : Major, commandant Hptm : Hauptmann, capitaine Obstll : Oberstleutnant, Lieut.-colonel Ooot : Oberst, colonel. • Cf. Également WingMasters n° 1
Après une période d'approche, la Luftwaffe lance ra une attaque massive et généralisée, dont le nom de code est Adlerangriff ou attaque de l'aigle. Celle ci débutera par la " Joumée de l'Aigle» (ou Adlertag), fixée au début au 10 août 1940. Il est prévu que les raids contre le sud de l'Angleterre mettront quatre jours seulement pour désorganiser totalement les défenses britanniques dans ce secteur. Puis il faudra quatre semaines pour annihiler la RAF sur l'ensemble du ter ritoire, de telle sorte que l'opération Seelowe pourra être lancée durant la première quinzaine de septembre.
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Ci-contre. Ce Heinkel He 111 a réussi à regagner la France, mais il s'est écrasé avant d'atteindre son terrain. " est immatriculé Al + KN et appartient au 5./KG 53 " Legion Kondor ". Il est intéressant de noter que la Balkenkreuz avait été badigeonnée pour la rendre moins voyante. (BA)
la confrontation entre les monomoteurs des deux avia tions ne menant à aucun avantage pour les Britan niques.
La première s'achève au début du mois d'août lors qu'il apparaît que la tactique employée n'est pas suf fisante pour affaiblir sensiblement la RAF. Les pertes allemandes, en à peine un mois de combats, ont été très supportables, avec 192 avions perdus, mais il va falloir frapper plus fort. Quelques problèmes sont appa rus, dont certains lourds de conséquences: le Bf 11 OC s'est montré incapable de lutter efficacement contre les chasseurs monomoteurs anglais; or, étant donné le faible rayon d'action du Bf 109, c'est sur lui que reposait l'escorte à long rayon d'action des bombar diers. Ceci laisse mal augurer du futur et va limiter
:l PHASE DE CONTACT Nous avons déjà défini, à l'occasion de l'article sur la RAF durant la bataille d'Angleterre (cf. WingMas fers n° 9), les différentes phases de l'intervention alle mande. Les dates varient légèrement selon que les historiens sont britanniques ou allemands, mais coïn cident pour l'essentiel. Il est d'ailleurs important de noter que les limites dans le temps, fixées par les uns ou par les autres, sont purement arbitraires et que les tactiques employées n'ont pas été modifiées radica lement d'un jour à l'autre. La phase dite de contact débute vers le 10 juillet et s'achève au début du mois d'août. Elle ne met pas encore en œuvre tous les effectifs allemands et ne cherche d'ailleurs qu'un « ramollissement" de l'adver saire avant l'assaut massif. Pour ne pas affaiblir sa puissance dans des combats préparatoires, la Luft waffe reçoit pour mission de ne pas aborder la RAF dans une confrontation au-dessus de ses bases, mais plutôt de tester ses réactions en périphérie de sa zone d'influence, en un mot, de livrer les premiers combats au-dessus de la Manche et non de l'Angleterre. Pour cela, un objectif est tout trouvé: le trafic maritime bri tannique. Deux grandes formations reçoivent l'ordre de s'y attaquer: le Fliegerkorps " de Bruno L6rzer, basé dans le Pas-de-Calais et le Fliegerkorps VIII de von Richthofen, basé en Normandie. Ils sont secondés par une sorte de Kampfgruppe placé sous les ordres de l'Oberst Johannes Fink, qui compte notamment le KG 2, le II./StG 1, le IV. (Stuka)/LG 1 ainsi que quelques groupes de chasse. La première attaque importante intervient le 10 juillet 1940, lorsque le convoi BREAD est intercepté près de North Foreland par 26 Domier Do 17Z-2 du I./KG 2, escortés par des Bf 110 du I.IZG 26 et des Bf 109 du I./JG 3. Les appareils allemands sont rapidement attaqués par trois squadrons britanniques, les No 32, 74 et 111. Le combat aérien qui suit met aux prises une centaine d'avions au large de Douvres. A partir de ce jour, les bombardiers allemands appa raissent presque quotidiennement aux abords des côtes anglaises. Dans le même temps, la chasse alle mande mène des raids à haute et moyenne altitude au-dessus du sud de l'Angleterre. Il s'agit de faire sor tir la chasse anglaise de ses terrains et la tactique réussit d'autant mieux que les Hurricane et Spitfire ont toujours le désavantage de l'altitude et souffrent en Ci-contre. Touché au-dessus de l'Angleterre, ce Heinkel He 111 a réussi à regagner la France et s'est posé sur le ventre. La forme des hélices prouve que les moteurs toumaient encore au moment du toucher. Les membres d'équipage sont visiblement heureux de s'en être sortis indemnes. (BA)
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Ce cliché, pris sur le terrain de Bondues, vaut surtout pour le camion de pompiers Henschel, prêt à intervenir. L'une des pompes se trouve en avant du radiateur, une disposition peu courante. (BA)
conséquence. La formation de combat anglaise, en forme de " V ", est en outre trop rigide face aux for mations allemandes beaucoup plus fluides, le Rotte et le Schwarm. Les Britanniques comprennent néan moins rapidement leurs erreurs et adoptent le systè me allemand. En outre, ils renoncent dans la mesu re du possible d'intercepter les chasseurs ennemis,
l'offensive aérienne allemande au rayon d'action du petit Messerschmitt Bf 109. Le 8 août 1940, trois raids massifs contre les convois anglais marquent une intensification de l'effort de la Luftwaffe, qui va se continuer jusqu'au 13 août, le fameux Adlertag, date du véritable début de l'offensi ve générale allemande contre l'Angleterre. Le temps
HISTOIRE.
Ci-contre. Avec l'immatriculation A1 + DA, ce Heinkel He l11H ne peut appartenir qu'au KG 53 et plus précisément au Geschwader Stab. La partie mobile de la dérive porte trois bandes blanches. (BA)
Ci·dessous. L'Edelweiss peinte sur le nez de ce Junkers Ju 88 permet facilement d'identifier son unité: le KG 51 " Edelweiss ". Cette unité est basée sur les aérodromes de la région parisienne: Orly, Melun et Etampes. (BA) Ravitaillement en carburant d'un Junkers Ju 87B-2 sur sa base. Durant la bataille d'Angleterre, les Stuka appartiennent tous au Fliegerkorps 8 de von Richthofen. Leur principale base est Caen-Carpiquet, mais on en trouve aussi à Angers, Saint-Malo ou Lannion. (BA)
incertain n'empêche pas la Luftwaffe d'exécuter 1 485 . sorties et de perdre 46 appareils ce jour-là. Le 15, l'effort est encore plus important, avec 1 786 sorties, dont 520 effectuées par des bombardiers. Les terrains d'aviation anglais sont les principales cibles, avec des stations radar. Si les aérodromes de Lympne et Haw kinge sont ravagés, la Luftwaffe perd 75 appareils, un chiffre très lourd. Panni ceux-ci, on compte pas moins
Ci-contre. Gros-plan sur le poste de pilotage d'un Junkers Ju 88 et notamment les deux mitrailleuses tirant vers l'arrière. Un affût double aurait été plus efficace. La mitrailleuse de l'avant droit est servie par le copilote. (BA)
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de 16 bombardiers et sept Bt 110 de la Luftflotte 5, venus de Norvège. Après cet échec, elle n'intervien dra plus dans la bataille. Trois jours plus tard, un autre échec mène à l'interdiction des attaques de Junkers Ju 87 Stuka contre l'Angleterre. Ce jour-là, le StG 77 perd 16 avions. Pendant la période du 8 au 23 août 1940, le Figh lerCommand revendique 755 victoires, ce qui est une grosse exagération, puisque la Luftwaffe en a perdu près de moitié moins, avec 403 appareils. Il s'agit cependant de lourdes pertes. Mais la bataille est éga Iement très rude pour les Britanniques: sur un laps de temps plus court, du 8 au 19 août, le Fighter Com mand a perdu 121 Hurricane et 54 Spitfire (175 avions),
Ci-dessus. Un Messerschmitt Bf 110C du 5,{ZG 26 " Horst Wessel " durant la bataille d'Angleterre. Camouflage RLM 70-71-65. (BA) CI-contre. Un Messerschmitt Bf 110C du ZG 26 quitte son abri camouflé. L'unité est dispersée sur plusieurs terrains: Stab à Lille, 1. Staffel à Yvrench. Il. Staffel à Crécy-en Ponthieu et III. Staffel à Barley. (BA)
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CI-contre. Pris sous cet angle et sans aucune possibilité de . discerner un insigne ou une immatriculation, ce Messerschmitt Bf 110 n'est pas identifiable quant à son identité. Contrairement aux deux appareils de l'arrière plan, il dispose d'un camouflage clair sur les flancs du fuselage, à l'image des Messerschmitt Bf 109E de la même époque. (BA) Ci-dessous. L'abri d'un Bf 110C du ZG 26 n'offre en fait qu'une dissimulation aux vues des appareils de reconnaissance britannique, les murs en meules de foin n'ayant aucune vertu défensive. (BA)
C,-dessus Autre vue du « 1 jaune" de Schôpfel. A l'époque, comme l'indique le tableau de chasse peint sur la dérive, le pilote a remporté douze victoires: trois en mai 1940, une le 2 juin, une le 8 août, deux le 11 août, une le 12 août, et quatre (des Hurricane) pour la seule journée du 18 août! Le sommet du gouvernail porte un triangle inversé jaune, l'une des premières formes de marques d'identification. (BA)
Ci-contre. Le pilote de ce Messerschmitt Bf 110 a abattu neuf avions alliés et trois « saucisses ", dans le plus pur style de la première guerre mondiale. Contrairement à ce que l'on peut croire, il existait encore des ballons captifs d'observation pendant la campagne de France. Ces trois là ont été abattus le 11 juin 1940. Quatre victoires ont été remportées pendant la bataille d'Angleterre. (BA)
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tandis que 94 pilotes ont été tués et 60 autres mis hors de combat. A ce rythme, il n'est pas certain que la RAF pourra survivre aux quatre semaines d'offensi ve aérienne allemande. Mais la Luftwaffe le pourra-t elle également?
A partir du 24 août, Gering lance la Luftwaffe dans une offensive généralisée contre les terrains d'avia tion du Fighter Command, afin d'obtenir au plus vite la destruction de la chasse anglaise. En effet, les jours passent et il est indispensable que l'assaut naval alle mand intervienne au début de l'automne, pour que la CI-contre. Chasseur lourd, le Messerschmitt Bf 110C n'est pas capable de s'engager en combat tournoyant comme un monomoteur. Il est donc protégé vers l'arrière par une mitrailleuse, comme nous le voyons ici. (BA)
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HISTOIRE.
conquête de l'Angleterre s'achève avant la période de mauvais temps. Pour renforcer la durée des escortes fournies par les Bf 109, tous les Geschwader de chasse de la Lult flotte 3, basés en Normandie et en Bretagne, sont transférés sur les terrains du Pas-de-Calais, à côté des chasseurs de la Luftflotte 2. De multiples attaques de diversion sont montées par des bombardiers et des avions de reconnaissance, afin de forcer la chas se anglaise à prendre l'air souvent, pour mieux la sur prendre au sol par des raids des Jagdgeschwader. Chacun reconnaît que cette tactique employée durant deux semaines par la Luftwaffe aurait pu mener à une victoire allemande si elle avait été prolongée. A titre d'exemple, le Fighter Command subit ses pertes les plus lourdes le 31 août 1940, lorsque 39 chasseurs sont perdus en combat. 14 pilotes sont tués ce jou'r là et la situation devient franchement critique en matiè re de pilotes: certes, ces derniers ne manquent pas, mais un à un, les plus expérimentés disparaissent et les autres, frais émoulus des écoles, sont littéralement balayés du ciel par les Messerschmitt BI 109 en l'espa ce d'une semaine ou deux. Du 24 août au 6 septembre, la Luftwaffe perd 378 appareils, des pertes importantes, mais presque équi valente, pour la première et la seule fois, à celle du Fighter Command : 295 Hurricane et Spitfire (103 pilotes tués, 128 hors de combat).
.:"1m:UR DE SEPTEMBRE Le plan initial allemand, nous l'avons vu dans un artide précédent, prévoyait à un moment ou un autre. des attaques massives contre l'industrie anglaise. Étant données les limitations de l'autonomie du Bt 109, il ne peut s'agir en septembre 1940 que des usines situées dans le Grand Londres. Hitler ordon ne un changement de tactique le 4 septembre, au moment même où celle-ci commençait à porter ses fruits. On a beaucoup écrit qu'il avait agi ainsi pour venger un raid mené par la RAF contre Berlin, le 25
Ci-contre Le train d'atterrissage gauche de ce Messerschmitt Bf 11 OC s'est replié au moment où il a touché le sol, occasionnant des dégâts à "hélice. (BA) Au centre. Ce Messerschmitt Bf 109E-4 est celui de Gerhard Schopfel, Staffelkapitan du 9./JG 26 " Schlageter " basé à Caffiers, dans le Pas-de Calais. L'insigne de "unité. le H6/1enhund (cerbère) rouge est porté sous le cockpit et sur la portière de la Mercedes Benz 230 (Kfz 12) garée devant le chasseur. Schopfel finira la guerre comme Kommodore du JG 6 avec 40 victoires à son actif. (BA) Ci-dessous. Ce Messerschmitt Bf 109E-4 au camouflage tacheté particulièrement intéressant pour "époque, est celui d'un Gruppenadjutant, c'est à dire d'un commandant adjoint de groupe. L'absence d'autre insigne ne permet pas d'identifier l'unité. Les extrémités des extrados sont peintes en jaune et surtout des taches sont portées non seulement sur les flancs du fuselage, mais aussi sur la partie supérieure des ailes, ce qui est plutôt inhabituel. (BA)
tembre, après huit jours de cette nouvelle tactique, la Luftwaffe perd 60 avions. Elle est littéralement en train de se saigner et Hitler comprend rapidement qu'elle ne pourra obtenir la supériorité aérienne nécessaire à un débarquement. Le 17 septembre, il annonce la suspension de l'opération 5ee/owe. Dès lors, la bataille d'Angleterre est gagnée, mais elle va encore se pour suivre en changeant de physionomie.
LES DERNIERS RAIDS DHJRNF Le 30 septembre a lieu le dernier grand massif diur ne de la Luftwaffe. En deux mois et demi, la Luftwaf fe a perdu 1 653 appareils, un chiffre énorme et sur tout, un effort inutile puisque le Fighter Command est toujours opérationnel et en mesure de conserver la maîtrise du ciel en Angleterre. août. Ce n'est pas certain. Il s'agit plus probablement d'une volonté de précipiter Churchill à la table de négo ciations en s'attaquant directement aux infrastructures du pays et à sa capitale. Ceci peut paraître inepte, mais les stratèges de l'OTAN n'ont pas eu plus d'ima gination que le Führer pour pousser la République de Yougoslavie à la négociation en 1999... Toujours est-il qu'à partir du 7 septembre 1940, la Luftwaffe abandonne ses attaques contre les aéro dromes pour s'engager dans des raids nuit et jour contre Londres, afin de hâter la fin de la bataille. Goring pense sans doute aussi que le Fighter Command va tout tenter pour sauver la capitale britannique et qu'il va finir par s'y épuiser totalement. Il s'agit là d'une erreur, car pour la première fois depuis le début du mois d'août, les aérodromes anglais ne sont plus l'objei de bombardements et peu à peu, le Fighter Command se reconstitue. Ces raids ne mènent pas Churchill à la table de négociations, même s'ils causent incendies et dégâts importants dans la ville. Ils ne provoquent pas non plus l'épuisement du Fighter Commando Le 15 sep
Atteint au-dessus de l'Angleterre ou de la Manche, le pilote de ce Messerschmitt Bf 109E a profité de la marée basse pour se poser au pied d'une falaise. Apparemment, l'avant de l'appareil est peint en jaune, tandis que le numéro individuel est blanc. (BA)
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Le 1er octobre, Goring ordonne de n'engager les bombardiers moyens que dans des opérations noc turnes contre les villes anglaises (ce qu'ils ont com mencé à faire dès le 7 septembre), tandis que les mis sions diurnes ne seront effectuées que par des
chasseurs bombardiers ou des bombardiers rapides Junkers Ju 88 volant isolément et profitant des nuages pour se protéger. Trois unités sont spécialisées dans les attaques de chasseurs-bombardiers: l'Erpr.Gr. 210, le 1. et le II.(Schlacht)/LG 2. Comme c'est insufUn Heinkel He 115 en train d'être ravitaillé en carburant. 76 hydravions de ce type sont en service en 1940 et servent à une multitude de tâches: transport d'agents, reconnaissance navale, sauvetage en mer des équipages abattus, etc. Au second plan, on reconnaît un autre hydravion, un Arado Ar 196. (BA)
J
En haut. Toujours sur le même terrain, reconnaissable au clocher de l'église à l'arrière plan, le 5, un Bf 109E du 4. Gruppe (comme l'indique le cercle blanc peint derrière la Balkenkreuz), passe devant le photographe. (BA) Ci-dessus à gauche. A partir du 1 er octobre 1940, les raids de jour ne sont plus menés que par des chasseurs-bombardiers. En dehors de quelques unités spécialisées, peu nombreuses, chaque Jagdgruppe doit fournir un Staffel qui sera converti à ce nouveau type d'attaque. (BA) Ci-dessus. Chargement d'une bombe de 250 kg sous le ventre d'un Messerschmitt Bf 109E-4/B. La taille de la bombe, qui touche presque le sol, est impressionnante par rapport à l'aspect frêle du train d'atterrissage. (BA)
fisant, chaque Jagdgruppe doit foumir un Staffel dont les Messerschmitt Bf 109 sont modifiés pour empor ter une bombe de 250 kg. Comme les pilotes n'ont pas reçu d'entraînement spécifique, la précision des bombardements est franchement médiocre, mais ceux-ci interviennent à haute altitude (plus de 5 000 mètres) et à grande vitesse, de telle sorte que la défen se anglaise est à peu près impuissante. Dans le même ordre d'idée, elle est totalement incapable de lutter - contre les raids noctumes de la Luftwaffe. Cela dit, ce ne sont pas des missions de ce type qui vont chan ger le cours de la bataille. A la fin du mois d'octobre, le temps se détériorant, Goring ordonne la fin des raids diurnes. On peut dire que ceci correspond à la fin défi nitive de la bataille d'Angleterre, même si, pour les civils londoniens, la guerre se poursuit avec les bom bardements nocturnes de ce qu'ils vont appeler par dérision le Blitz et qui s'étendra du 7 septembre 1940 au 31 mai 1941. Du 10 juillet au 31 octobre 1940, la Luftwaffe a per du au-dessus de l'Angleterre 1 733 avions, contre 915 pour le Fighter Command, sans jamais réussir à obtenir la maîtrise du ciel. 0
J\r~(D JJl~:J l~l5 ANS, li CONCOURS
par l'Asociation ~,ta Torrent (AMY) lence, en Espagne, la plus grande de maquettisme ,sule ibérique. connaÎt réalisations .is espagnols, sur place •
DOMINIQUE BREFFORT PHOTOS RODRIGO HERNANDEZ CABOS
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en cette fin avril. fTtontages, soin extrême apporté à la Iles, accent mis sur l'impact visuel ur, telles sont les caractéristiques In'àit appeler « l'école espagnole" lUettes d'avion, une école dont l'un 'résentants est certainement notre Manuel Villalba dont vous avez pu s unes des réalisations dans nos
ras. m:ours de l'AMT, organisé par un passionnés aussi dynamiques que donc l'occasion de vérifier sur pla du maquettisme espagnol. Si la tnis au ooncours M nettement moins teOes des figurines qui se taillent tou lion dans ce type de manifestations qualité M en revanche bien présen par un jugement d'une grande impar que les récompenses mises en jeu intransigeance, les « médailles d'or de best of show couronnant chaque en or véritable et d'une valeur de plunos francs... Rendez-vous donc l'an line date, pour un concours bien à iOn qui l'accueille : superbe! 0
,ths 60 v", d'Andrés Itiel. Du scratch intégral et une bestiole de plus de 60 cm d'envergure au 1/48... Le camouflage est lui aussi entièrement" fait main ". Impressionnant, mais médaille d'argent seulement: vous avez dit jugement sévère? En médaillon. Le " P-39 ", d'Alfonso Martinez Berlana, présenté plus en détail dans ce numéro. Médaille d'or.
MONTAGE.
A gauche, il faut fabriquer le bloc comprenant les manettes des gaz, deux nouveaux boîtiers, le volant du compensateur (en fil de cuivre) et ajouter quelques câbles. Enfin, le manche à balai est agrémenté d'un petit levier gris clair. Le cockpit reçoit une couche de vert grisâtre anglais (interior green) tandis que les consoles et le tableau de bord sont noirs. Un brossage à sec de gris clair accentue ra par la suite les détails saillants. La structure du fuselage est représen tée à l'aide d'éléments en photodécoupe de récupération, comme le montre la photo du modè. -~ i. , ~~ le en cours de construction. On - ~ ajoute également deux mains courantes peintes ::---... =w- en rouge et, à gauche, on confectionnera une éta pilotage ~ ~ gère rectangulaire recevant la radio ainsi qu'un extinc et son échelle sont confection nées avec de la carte plastique et teur lui aussi rouge. La trappe d'accès au poste de du fil étiré. On termine l'aména gement interne en détaillant soi gneusement le poste du mitrailleur arrière.
Il
L'équipage montait dans le Beaufighter par le ventre, cette partie est refaite en scratch. Devant la roulette se trouvent trois petits feux de position respectivement bleu, jaune et rouge en partant de l'avant.
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L'assemblage étant quasiment parfait à ce niveau, nous n'avons ren contré aucune difficulté de montage . On commence en mettant en pla ce la trappe d'accès au poste de pilo tage située sous le ventre, puis on s'inté resse aux moteurs Hercules VI, magnifiquement moulés. Les pipes d'échappement se raccordant aux collecteurs avant sont confectionnées avec des mor ceaux de fil électrique de cinq millimètres de long qui seront raccordés aux extrémités des cylindres. Le col lecteur est réalisé avec du profilé Evergreen avant d'être mis en forme. Une fois la " bague» obtenue, on l'installera derrière l'anneau frontal foumi séparé ment. N'oublions pas d'installer aussi les tiges de fixa tion à l'extrémité du carter du réducteur placé en retrait de l'hélice. Les pipes d'échappement d'origine étant complètement lisses, les plus volontaires représen teront les petits ergots diffusant les gaz en carte plas tique ... A moins que vous n'ayez la chance, comme moi, de récupérer les échappements du Beaufighter de chez Matchbox, assez correctement représentés et qui simplifient bien les choses.
Comme les trains sont excellemment réalisés par Hasegawa, on se contentera de les équiper de leurs
conduits de freinage. La roulette de queue attirant la même remarque, elle sera juste légèrement braquée. Ces pièces reçoivent une couche d'aluminium avant d'être vernies en brillant et patinées avec un jus à l'huile (garance brune).
Sur les deux choix proposés dans la boîte, j'ai opté pour la version équipée d'une torpille (du No 254 Squadron du Coastal Command) qui fut construite 231 exemplaires. Le camouflage est fait de gris sombre (extra dark sea gray, Gunze H 331) au-dessus et de sky type S des sous (Gunze H 74). En prévision des opérations de patine, une sous-couche alu lustrée au coton-tige est appliquée CI-dessous.
Il est préférable, pour gagner du temps, de préparer les pièces en sous-ensembles avant d'entamer les opérations de peinture. Les améliorations sont faites essentiellement à l'aide de carte plastique, de photodécoupe et de fil de cuivre.
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!~ flfb'*~ û,.. @1 '~'\ .J",@~ . .: :! .') " ... . ; ~::
initialement. J'ai peint tout d'abord le dessous de l'avion, avant le gris sombre qui sera, lui, éclairci à "aide d'une nuance plus claire entre les lignes de structure. Après séchage, on applique un jus à l'huile de garance brune dans les délimitations des panneaux et on écaille Ci-contre.
L'ouverture circulaire munie d'un croisillon en son centre est la prise d'air du radiateur d'huile. On aperçoit sur cette vue une partie du travail de détaillage des moteurs et le panneau ouvert de la verrière.
Les lignes de structure sont rehaussées et mises en valeur avec un Jus de peinture Il l'huile brun. Cette opération d'une simplicité enfantine confère Immédiatement un cachet authentique Il la maquette.
Le Beaufighter IC (X 8079/K) du No 252 Squadron quitte Malte. Camouflage «désert» (Dark Earth, Mid Stone et Azure Blue). (/WM)
MONTAGE. La roulette de queue a été fixée sur de la corde à piano afin de pouvoir être braquée dans les deux sens. On volt que le mit d'antenne est légèrement Incliné vers l'arrière, comme dans 18 réalité.
CI-dessus.
Les parois internes du fuselage, bien que peu
visibles une fois le modèle achevé, ont reçu un apport
conséquent de photodécoupe de récupération.
Un résultat similaire peut être obtenu en fixant
à la colle liquide des portions de profilés de plastique.
les endroits fréquemment sollicités avec une lame de couteau X Acto. Ayez la main légère à ce stade, contrairement à votre humble serviteur! Avant la pose des décalcomanies, il faudra bien sûr vernir la totalité de l'appareil en brillant. Les motifs sont, com me de coutume chez Hasegawa, de bonne qualité, et leur mise en place ne pose aucun problème.
Le panneau supériel,lr de la verrière a été ther moformé et fixé, en position ouverte, sur lél canopée avant que celle·ci soi~ install~.$Ur le fuselage. Peti
te précision, Hasegawa a réussi le tour de force de nous proposer une verrière encliquetable dont la mise en place ne nécessite pas de collage. Les feux de position, fournis séparément, sont percés à l'aide d'un foret et deux gouttes de couleur translucide (rou ge à gauche, verte à droite) simuleront les ampoules. Les phares d'atterrissage placés dans le bord d'attaque gauche sont fabriqués à partir de morceaux de grappe transparente. Sous chaque aile, les sup ports des roquettes sont installés sans ces dernières, seules les connections de mise à feu étant repré sentées avec du fil de cuivre d'un diamètre de 0,2 mm. Les quatre supports de la volumineuse torpille sont quant à eux reproduits en scratch. Tous les éléments fragiles comme les hélices, les trains, la roulette de queue, le tube de Pitot et le câble d'antenne seront évidemment col lés en fin de montage. Il faut s'attendre, espérer ,tout au
rmins,
à
Ci-dessus.
Seuls les rails de guidage des roquettes sont mis en
place sous les intrados. Leurs connexions électriques
cependant pourront être faites avec du fil de cuivre.
Ci-dessous. Cette maquette Hasegawa vous permettra d'obtenir sans peine une réplique fidèle et réaliste du Beaufighter Mk X, sans doute l'une des versions les plus originales de cet avion.
qu'Hasegawa nous propose prochainement d'autres déclinaisons aussi réussies et au 1(72 de cet avion qui rendit d'immenses services au Coastal Command. En attendant vous pouvez toujours vous procurer cet te réplique les yeux fermés. 0
Développé comme chasseur lourd et engagé avec succès contre les prédateurs nocturnes de la Luftwaffe, le Beaufighter a été transformé en redoutable appareil d'attaque maritime. Le NE788 photographié de trois quarts avant porte un drapeau australien sur le nez; Des inscriptions ou dessins semblent avoir fleuri à l'avant de nombreux Beaufighter, malheureusement les gros moteurs les cachent souvent. (/WM)
NVISAGÉE PAR
COASTAL Command dès 1941, la constitution d'une escadre de lutte anti-navires ne voit le iour qu'à la fin 1942 avec la mise en service de Beaufighter adaptés à cette mission. LE
De 1943 à la fin de la guerre, ils vont harceler sans répit les cargos de l'Axe et leurs escorteurs. Quand la guerre éclate, le Coastal Command n'a pas pour mission de s'attaquer à la navigation enne mie. Heureusement, puisqu'il ne dispose pour ce faire que des torpilleurs biplans Vickers Vildebeeste des squadrons 22 et 42 ...
LES BALBUTIEMENTS
DE LA LUnE ANn·NAVIRES
L'ordre d'attaquer la navigation marchande alle mande est donné le 4 mai 1940 mais deux mois après la situation se décrit en des termes totalement nou veaux: la Kriegsmarine contrôle les côtes de l'Espagne au cercle polaire et peut abriter ses sous-marins et navires de surface dans de nombreux ports; une flot te marchande conséquente a été raflée dans les pays conquis et peut alimenter l'effort de guerre du Troi sième Reich. Il faut donc contrer une menace qui don ne des sueurs froides à la Royal Navy et interrompre un trafic vital. Fin 1940, le bilan est mince: six navires coulés, 14 endommagés par des attaques aériennes. Si le Coastal Command a renforcé ses unités d'attaque, il ne l'a fait qu'au compte goutte, avec un matériel d'une gral]de diversité. Des Lockheed Hud son achetés aux Etats Unis remplacent heureuse ment les lents Avro Anson, trois squadrons de bom bardiers Blenheim Mk IV sont transférés du Bomber Command et trois autres sont équipés de chasseurs bimoteurs Blenheim Mk IVf. Enfin, le Bristol Beaufort,
dérivé du Blenheim, est en passe de devenir le tor pilleur standard du commandement maritime. Les efforts s'intensifient en 1941 mais à quel prix! Du 1er avril au 30 juin 1941, 30 % des avions engagés sont perdus. Le mois de septembre suivant voit l'enga gement des Hurricane Mk lib du Fighter Command dans l'opération" Channel Stop", une tentative d'inter diction de la navigation dans la Manche: le Coastal Command ne peut assumer seul cette tâche. Entré en service en décembre 1940 avec le No 252 Squadron, le Beaufighter IC ne joue alors qu'un rôle secondaire. Tout d'abord par la force des choses: le Coastal Command est en 1941 régulièrement privé, au profit du front méditerranéen, des unités équipées du nouveau chasseur lourd. Ensuite par l'incertitude quant au rôle du Beaufighter dans les opérations mari times : aucune place pour lui dans la lutte anti-navire d'après une directive du 2 septembre 1941. Formé en août, le No 236 Sqn engage ses appareils dans des missions d'intrusion en Bretagne.
UNE ESCADRE D/AnAQUE
ÉQUIPÉE DE BEAUFIGHTER
Le 12 février 1942, les croiseurs de bataille Scham horstet Gneisenau, ainsi que le croiseur lourd Prinz Eugen quittent Brest, remontent la Manche et rejoi gnent Kiel et Wilhelmshaven au nez et à la barbe des forces britanniques. Le Coastal Command n'en est pas pour autant vraiment renforcé. Ce qu'il gagne d'un côté par la formation de trois squadrons de Hampden TBI - des bombardiers déclassés trans formés en torpilleurs - il le perd de l'autre par l'envoi en Méditerranée du No 217 squadron équipé de Beaufort et des équipages des Beaufighter du 236. Le 6 mai, une attaque combinée de Blenheim IVf, Beaufort, Beaufighter et Hudson contre le Prinz Eugen est un échec coûteux. Le mois suivant, les" Rovers", missions libres de recherche et d'attaque de navires Deux Junkers Ju 88 C en attente de livraison avec leur immatriculation d'usine. En 1942-1943 les Beaufighter du Coastal Command affrontent les bimoteurs de chasse du KG 40 qui cherchent à éloigner des atterrages des U-Boote les chasseurs de sous-marins de la RAF. (MAP)
HISTOIRE.
Ci-dessus.
Ci-dessus.
Lourdement chargé avec huit bombes de petit calibre sous le fuselage, un chasseur du No 235 squadron décolle et rentre son train. Le Blenheim Mk IVf est le premier chasseur du Coastal Command : ce n'est qu'une adaptation du célèbre bombardier léger avec un conteneur de quatre mitrailleuses de 7,7 mm à la place de la soute à bombes. En 1940 et 1941, les IVf des 235 et 254 Sqn de North Coates escortent les bombardiers du Coastal Command et effectuent de nombreuses reconnaissances armées. En décembre 1941 le 235 Sqn touche enfin des chasseurs lourds à long rayon d'action, des Beaufighter If. Il vole ensuite sur Beaufighter Vif, X et XI avant de se transformer sur Mosquito VI en juin 1944. (/WM)
Beaufort Mk 1(L9938, YOAW) du No 42 Squadron à Leuchars en 1942. La trappe d'accès et les prises de main et marchepieds sont ouverts. L'avion porte une torpille équipée d'un empennage détachable en bois qui stabilise la trajectoire aérienne du projectile. Le même système sera utilisé avec les Beaufighter. Après une mise en service difficile, ce bombardier torpilleur dérivé du Blenheim ne remporte pas le succès escompté.
Ci-contre.
Vickers Vildebeeste du 8 Sqn en 1938. En 1939 ce torpilleur biplan équipe les deux squadrons d'attaque du Coastal Commando (MAP)
(/WM)
Ci-contre.
Handley Page Hampden TBI (AN127, XOAYj du 489 Sqn. C'est encore une de ces improvisations rendues nécessaires par l'évolution du conflit et le manque d'appareils du Coastal Commando Incapables d'opérer avec une escorte de Beaufighter ou de monomoteurs, les Hampden sont engagés au large de la Norvège, là où les convois sont, au début, moins protégés. Sauf le 415 Sqn qui touche des Wellington puis des Albacore biplans, les unités équipées de cet appareil se convertissent au Beaufighter TF X en 1943. (/WM)
marchands ennemis entraînent 25 % de pertes. L'idée d'un Strike Wing, escadre d'attaque équipée d'avions plus rapides, plus maniables et puissamment armés que les avions jusque là engagés, fait son chemin. Essayé depuis le mois d'avril, un " Interim Torpedo Fighter" (ITF), un Beaufighter VIC équipé d'une tor pille a fait ses preuves et, en juin, le No 236 squa dron reformé en mars a efficacement équipé de lan ce-bombes ses Beaufighter. Au cours de l'été, l'Air Marshal Joubert obtient du ministère de l'air que ce type d'appareil devienne le principal avion d'attaque du Coastal Commando Les No 254 et 404 Sqn aban donnent leur Blenheim, la production du Bristol Beau fighter TFX est lancée. La constitution du strike wing s'éternise cependant au cours de l'automne: il faut mettre au point une soixantaine d'ITF et on manque de munitions actives pour l'entraînement au torpillage. En outre, il faut compter avec l'affectation outre-mer des équipages dès qu'ils sont un tant soit peu fonmés. En novembre, les No 143, 236 et 254 squadrons se rassemblent à North Coates; l'escadre est enfin formée et attaque le 20. Emmenés par le Wg Cdr Fraser, commandant le 236 Sqn, vingt cinq Beaufighter décollent. Neuf sont des "Torbeau " (Beaufighter torpilleurs) du No 254 Sqn, les VIC du No 236 doivent attaquer au canon les pièces de défense antiaérienne. Les contre temps fâcheux s'accumulent dès le début: quatre Beaufighter de suppression de DCA n'ont pas vu la fusée du départ et manquent à l'appel quand il faut se résoudre à quitter le circuit de Coltishall où les chasseurs d'escorte ne sont pas au rendez-vous. Le temps est mauvais, les fonmations manquent de cohé sion, la Luftwaffe pointe son nez. Pour un remorqueur coulé, trois Beaufighter sont abattus, deux font un
Ci-dessous. Bristol Beaufighter IC du No 252 squadron. Le IC est la première version du Beaufighter développée pour le Coastal Command : c'est un chasseur lourd à long rayon d'action dont les mitrailleuses d'aile peuvent être remplacées par des réservoirs. Sa principale mission est l'escorte des bombardiers et la reconnaissance armée. Une mitrailleuse Vickers est
très souvent installée dans le poste arrière par les armuriers des unités. Le passager aperçu derrière le pilote montre l'ampleur du fuselage du Beaufighter. Un goniomètre est visible sous le dôme transparent. Le 252 Sqn est la première unité du Coastal Command équipée de cet appareil, mais elle est transférée à Malte dès le mois de juin 1941. (MAP)
Le Mk VI EL 223/G est un des premiers" Torbeau ., utilisés par le Torpedo Development Unit de Gospor! pour certifier le Beaufighter comme avion torpilleur et metlre au point les tactiques. Deux types de torpille sont essayés avec succès, la britannique de 18 pouces et l'américaine de 21. (Bnslo/)
atterrissage en catastrophe, cinq sont endommagés. Joubert renvoie tout le monde à l'entraînement. Nommé commandant du No 236 Sqn, le Wg Cdr Wheeler met alors en œuvre un programme qui tient compte de l'expérience acquise à Malte par les équi pages de Beaufort et Beaufighter qui étrillent les convois de ravitaillement de Rommel: reconnais sance préalable des convois, désignation à l'avance des objectifs des Beaufighter anti-flak, attaque par paire des Torbeau, couverture de chasse pour tout le monde.
AnACK, AnACK ! C'est qu'en face, le système de navigation est bien rodé. Ses missions premières sont l'importation de minerai de fer de Suède ou d'Espagne et le ravi taillement des forces d'occupation en Norvège. S'alla quer aux cargos venant du Sud est un casse-tête: la première partie du voyage se fait dans les eaux espa gnoles, la seconde sous l'ombrelle des Jagdgruppen basés en France. Le rayon d'action des avions anglais leur permet d'intervenir plus facilement sur la majeu re partie des routes des trafics norvégien et suédois, d'autant plus qu'en hiver la Baltique est prise par les glaces et que Rotterdam est la porte d'entrée du bas sin Rhin-Ruhr, cœur de l'appareil industriel allemand. Mais la Flak est dense le long des côtes hollandaises et les chasseurs encore plus nombreux sur la Manche et la Mer du Nord que sur le Golfe de Gascogne. Début 1943, le Coastal Command espère aligner contre ce trafic dix squadrons de Beaufighter répartis de Predannack à Tain. Mais pendant de longs mois, ce sont les Hampden qui vont supporter le gros de l'offensive en Norvège le jour et au large de la Hol lande la nuit. Si les Beaufighter interviennent poneDeux appareils du No 455 squadron armés de roquettes, décollent de Dallachy en septembre 1944. Auparavant basé à Langham dans le Norfolk, le squadron australien et son homologue néo-zélandais, le No 489, écument les côtes norvégiennes. Bandes noires et blanches, code et sériai SIcy, camouflage Extra Dark Sea Gray et SIcy. (/WM)
HISTOIRE.
tuellement, il faut attendre le 18 avril pour voir une action de l'escadre de North Coates. A 13h30 décol lent neuf Torbeau du 254 Sqn, six du 236 armés de bombes et six" Flakbeau » du 143. Ils sont escortés par vingt deux Spitfire V des No 118 et 167 Sqn et six Mustang 1 du No 613. Quand l'objectif, un convoi repé ré par une reconnaissance du 236 Sqn, est en vue, Wheeler donne le commandement: "Attack! Attack! At/ack! ». En ql:Jatre minutes, deux dragueurs de mines sont incendiés, un cargo armé est touché, deux tor pilles coulent le vapeur Hoogh Camer. A North Coates, c'est la joie, tous les avions rentrent. Le 29 suivant trois navires sont coulés au large de Terschelling pour la perte d'un appareil du No 143 squadron. Ce mois d'avril 1943 est un toumant qui voit les avions du No 236 Sqn recevoir des rails lance-roquettes. Une p(e mière attaque, le 1er juin, permet au F/O Bateman de couler le sous-marin U-418. En juillet entrent en ser vice les TFX : quatorze nouveaux appareils livrés au No 236 squadron piquent avec dix Beaufighter VIC du No 143 sur les quatre navires d'escorte d'un convoi attaqué par le No 254 squadron. Quatre torpilles heurtent le fond de la mer mais deux coulent le cargo de 2 700 tonnes For tuna. Les Me 109 qui tentent d'intervenir sont conte nus par des Spitfire.
En octobre, les No 144 et 404 (canadien) squadrons forment une deuxième escadre à Wick. Aucun monomoteur n'ayant alors un rayon d'action suffisant, ils opèrent sans escorte le long des côtes norvégiennes. La Luftwaffe est heureusement beau coup moins présente qu'en Hollande, mais les opérations dans le relief tourmenté des fjords sont difficiles et le 144 Sqn, normalement équi pé de Torbeau, est le premier à couler des cargos à la tor pille : les fusées pénètrent dans l'eau en avant de l'objectif et, détoumées, frappent le navire sous la ligne de flottaison. A la fin de l'année, les No 455 et 489 squa d r 0 n s
Ci-contre. 15 octobre 1944. Deux Beayflghter du No 404 (Ecosse) squadron survolent un cargo qui explose; ce jour là, à I
Pleine page. Le Beauflghter n'est pas assez manœuvrant pour affronter en combat tournoyant des monomoteurs mais entre des mains expérimentées il s'avère être un adversaire redoutable pour un Me 109 ou un FW 190. La torpille de 46 cm alourdit le bimoteur mais ne réduit pas notablement ses performances et le Torbeau est le plus rapide des torpilleurs de la Deuxième Guerre mondiale. Ici le Beaufighter TF X seriai NE221. (IWM)
Ci-contre. 24 Beauflghter du wing de Davidstow attaquent le 8 août 1944 trois dragueurs de mines de la classe M en baie de Bourgneuf au large de Fromentine. Après l'attaque les trois navires sont laissés en feu et coulent. Un Beaufighter du 404 Sqn est descendu. (IWM)
CI-contre. Un TF X (NV 427, EO°L) guide son ailier (EOOS) vers leur objectif au cours de . l'automne 1944. En septembre 1944, les Beaufighter de Wick ont fait mouvement sur Banff pour attaquer la navigation norvégienne; à l'occasion de ce changement le 404 Sqn a adopté son nouveau code d'unité, EO. (IWM)
sont en cours d'équipement, les compagnies de navi gation suédoises refusent de risquer leurs bateaux jusqu'à Rotterdam; le fer suédois débarque à Emden. Les quatre demiers forceurs de blocus sont coulés; le trafic avec le Japon se fera par sous-marin.
Début 1944, l'Air Marshall Sholto Douglas prend la tête du CoastaI Command. Onze squadrons sont équi pés de Beaufighter, cinq sont regroupés en deux escadres d'attaque. Cependant, le Mosquito lui est désormais préféré comme chasseur: le No 248 squa dron touche des Mosquito XVIII et FB VI. Les cargos allemands naviguant de plus en plus souvent la nuit, de nouvelles tactiques comme l'opération ce Gilbey » sont mises en œuvre. Des Fairey Albacore du 415 Sqn ou des Wellington équipés de radars traquent les navires et les illuminent: le 5 mars, brillamment éclai ré, le cargo suédois Diana est coulé par trois Torbeau du 254 Sqn. Le même mois, les No 455 et 489 squa drons forment le wing de Leuchars. En avril ils s'ins
Dans un grand nuage de fumée, démonstration de tir de roquettes devant des pilotes et des mécaniciens. Deux fusées semblent dévier de leur course, toutes les trappes d'accès de l'appareil sont ouvertes. (/WM)
TF Mk X (PL'O, seriai NE 831) du 144 Sqn. Moteurs tournants, l'avion a fait un atterrissage de fortune au retour d'une mission. Pour l'évacuer, l'observateur a basculé sa verrière, le pilote largué les panneaux gauche et supérieur de la sienne. (/WM)
autres à 400 et il a canonné le destroyer à bout por tant. Un Beaufighter du 144 Sqn se pose en mer. Réfu gié sur un dinghy, l'équipage peut grimper le lende main dans un canot largué par un Vickers Warwick ASR de secours en mer avant d'être récupéré par un destroyer canadien. Touchés, deux autres bimoteurs se posent en catastrophe au retour. Pas de repos pour les mécaniciens et armuriers. Douze bimoteurs sont réapprovisionnés et confiés à des équipages frais à la première du heure du 7 juin. A partir de 01 h30 les Canadiens attaquent à la roquet te et les Britanniques à la bombe. Deux bombes et plusieurs roquettes font mouche. Touchés, les des troyers continuent cependant leur route sur Brest. Le 8 juin, la flottille renforcée d'un torpilleur affronte des destroyers britanniques dans la Manche, perdant les ZH1 et Z32. Echouée, l'épave de ce demier sera ache vée par 65 des 96 roquettes larguées par douze Beau fighter des 144 et 404 Sqn. Le Z24 et le T24 sont fina lement coulés le 24 août par les Beaufighter des 236 et 404 Sqn. Auparavant, le 15 juin, les wings de Nor th Coates et Langham ont mené une de leurs plus fructueuses opérations contre un convoi repéré par un Mustang la veille: vingt trois Flakbeau des 455 et 489 Sqn débordent les escorteurs coulant un dra gueur, dix neuf Beaufighter des 236 et 254 Sqn cou lant à la roquette et à la torpille les deux navires escor tés, l'Amerskerk de 7 900 tonnes et le Nachtigall de 3 500 tonnes.
CHASSE AU DESTROYER
DANS LES FJORDS
Après la destruction ou le retour en Allemagne des demiers navires du Marinegruppekommando West, l'attention des strike wings se reporte sur la Mer de Norvège et le Mer du Nord. Les No 235 et 248 squa drons volant désormais sur Mosquito et les 144 et 404 Sqn sur Beaufighter sont regroupés à Baniff en tallent à Langham pour renforcer le wing de North Coates alors que les 144 et 404 Sqn se déplacent à Davidstow Moor en Comouailles pour attaquer le tra fic du Golfe de Gascogne. Le 19 mai, le Sqn Ldr Dunn du 144 Sqn est abattu et deux Beaufighter dOivent fai re un atterrissage forcé après l'attaque infructueuse de deux destroyers au large de Brest. Le 6 juin au matin de nombreux Beaufighter sont lestés de bombes mais tous les squadrons restent l'arme au pied jusqu'en fin d'après-midi. Quand les trois destroyers de la 8e flottille de la Kriegsmarine prennent la mer, la résistance bordelaise transmet rapidement l'information. A 18h30, le wing de David stow Moor prend l'air. A 19h12, seize Beaufighter du 404 Sqn, quatorze du 404 et huit Mosquito du 248 rejoignent leur escorte de chasse à Lands End. Cap au Sud. A 20h 29, les Z24, Z32 et ZH1 sont aperçus filant 25 nœuds. Le 144 Sqn attaque le premier dans le soleil pour réduire au silence la Flak, le No 404 attaque dans la foulée. A la roquette et au canon ils s'en prennent au navire de tête, puis au second qui s'embrase: à bord du EEoP (NE825), le F/O Wain man a lancé deux roquettes à 800 mètres, quatre
Vol d'essai du Mosquito FB VI (HJ 7321G) équipé d'un canon de 57 mm en soute. C'est le prototype du Mosquito FB XVIII spécialement conçu pour la lutte anti-navires. Mais il n'équipe qu'en petit nombre les No 248 et 254 squadrons de mars à mai 1945. Le Coastal Command lui préfér" finalement le Mosquito équipé de roquettes. La version lance-torpille du célèbre bimoteur ne voit pas le jour avant la fin du conflit. (/WM)
Bristol Beaufighter TF X (SR 919). L'installation, essayée dès 1941 sur un Mk Il, d'une arête dorsale n'intervient que tardivement. Avec le dièdre de l'empennage, elle résout les problèmes de stabilité longitudinale dont a souffert le Beaufighter au cours de sa carrière. (MAP)
Beaufighter TF Mk X (RD 758): L'avion équipé d'un radar a reçu un surnom « Snake" inhabituellement porté sur la bande du fuselage qui doit être Sky mais paraît plus claire (ou plus récente) que le camouflage des surfaces inférieures. Un réservoir de 900 litres remplace la torpille. (MAP)
HISTOIRE.
Écosse. Le 14 septembre, les Beaufighter coulent à la roquette un navire DCA au large de Kristiansund et cinq jours plus tard deux cargos pour la perte d'un des leurs. En octobre des Mustang sont désormais disponibles pour escorter les escadres d'attaque, les Mosquito sont déchargés de cette tâche et une réor ganisation s'impose. Le No 143 Sqn abandonne ses TFX pour des FB VI, quatre squadrons de Beaufigh ter (No 144, 404, 455 et 489) sont regroupés à Dal lachy. Les torpilles sont délaissées au profit des roquettes. Avec l'hiver, la Luftwaffe montre les dents: le 7 décembre 1944, vingt-cinq Mosquito et quaran te Beaufighter escortés par les Mustang du 315 Sqn sont interceptés par une vingtaine de Me 109 et FW 190; deux Mosquito, un Beaufighter et un Mustang sont abattus, le 315 Sqn revendique quatre Me 1O~. Début 1945, le retrait allemand du Nord de la Nor vège se précise et la Royal Navy demande au Coas tal Command d'empêcher les unités de la Kriegsma rine de se replier dans la Baltique. Le 9 février, les appareils de reconnaissance du No 489 squadron signalent plusieurs objectifs, mais l'un d'eux, un des troyer de la classe Narvik, est déclaré prioritaire. Vingt deux Beaufighter équipés de roquettes et dix de sou tien du wing de Dallachy rejoignent leur escorte de dix Mustang du 65 Sqn à Peterhead. La formation, précédée de deux éclaireurs et suivie de deux Vic kers Warwick ASR, s'engage bientôt dans le large Fordefjord, pénètre à l'intérieur des terres et fait rou te au Nord vers le Sognefjord. Le site est difficile et le leader, le Wg Cdr Wilson est obligé de survoler le navi re embossé avec un dragueur de mine et deux Flak ships contre les flancs de la vallée noyée. Les artilleurs alertés se déchaînent et malgré les risques de colli sion, les Beaufighter plongent sur l'objectif. Aucun n'est irrémédiablement touché mais la coordination des assauts a pris suffisamment de temps pour per mettre aux FW 190 basés à Herdla d'intervenir. En quelques minutes, neuf bimoteurs et un Mustang sont abattus; de nombreux survivants ne reviennent que pour se « vautrer» en Écosse ou être déclarés bon pour la ferraille. Les bateaux sont endommagés mais aucun n'est détruit, cinq chasseurs allemands sont revendiqués dont un par un mitrailleur de Beaufigh ter. Bien piètre consolation! A la demande de Sholto Douglas, l'Amirauté relègue désormais les destroyers à la fin des listes d'objectifs.
LA FIN DE LA GUERRE, ET APRES ? En mars 1944, le No 404 squadron touche ses pre miers Mosquito, les autres unités poursuivant l'offen sive toujours plus avant. Le 3 mai, nouveauté: vingt neuf Beaufighter des 236 et 254 Sqn, escortés par des Mustangs, entrent avec ordre de tirer à vue dans le Kattegat, la porte de la Baltique. A la roquette et au canon, ils coulent un sous-marin et quatre cargos dans les détroits et un pétrolier de 6 400 tonnes dans la baie de Kiel pour la perte d'un Beaufighter et de son équipage. Faisant escale pour la nuit au sud de la Hol lande, ils écument les mêmes eaux le lendemain avant de retourner à North Coates. La capitulation sans conditions de l'Allemagne ne marque pas la fin des opérations: les reconnaissances anti-sous-marins se poursuivent pendant quelques semaines. Mais très vite les wings sont dissous. De novembre 1942 à mai 1945, ils ont coulé 215 navires soit 300 000 des 450 000 tonnes de navires coulés par attaque aérienne. 415000 autres tonnes ont sauté sur des mines: en 1945 les liaisons maritimes allemandes ont été cou pées. Ala fin 1945, le Coastal Command ne compte pra tiquement plus que des unités de reconnaissance météo et de secours en mer. La seule unité équipée de Beaufighter TF X est le No 254 squadron basé à Langham. En mai 1946, il rejoint le 248 Sqn équipé de Mosquito FB VI pour former un nouveau wing à Thomey Island mais, en octobre, les Beaufighter sont mis à la retraite. Outre-mer, deux unités de la RAF conservent leurs TF X: en Malaisie, les No 45 et 84 squadrons les font voler jusqu'en 1950 et 1949, suffisamment longtemps pour les engager dans des missions d'appui-feu contre
'"
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Le RD 761 qui appartient au Flight 1574 survole Singapour.
Comme les autres remorqueurs il montre sur son flanc droit un pylône
avec une petite hélice. C'est le dernier Beaufighter ayant volé dans
une unité de la RAF : il est retiré du service le 16 mai 1960 à Seletar.
Une bande jaune ceinture l'arrière du fuselage. (MAP)
Ci·contre. Beaufighter Mk X du 45 Sqn à Kuala Lumpur en 1946. Cette unité conserve ses bimoteurs Bristol jusqu'en 1950 et les utilise au cours des premières phases de la lutte contre l'insurrection communiste en Malaisie. Les longues prises d'air sur le capot sont celles des avions tropicalisés. Camouflage Dark Green et Medium Sea Grey. Le seriai RD 770 est peint sur le fuselage et sous les ailes. Pas de code d'unité visible, la lettre identifiant l'avion dans l'unité est en noir sur les flancs du fuselage et en blanc sur le radôme. (MAP)
Ci-contre. Après la fin des hostilités, la conversion envisagée dès 1942 comme une alternative au Miles Monitor est enfin réalisée; trente-six TF Mk X sont transformés en TT Mk 10 remorqueurs de cible. TI 10 RD 809 du 34 Sqn à Horsham St Faith en 1950. Le RD 761 appartient au Flight 1574. Les surfaces supérieures sont aluminium, les surfaces inférieures jaunes striées de noir. (MAP)
l'insurrection communiste. A la différence d'autres avions de la RAF, le Beaufighter X ne connaît qu'une faible diffusion à l'étranger. Vingt gagnent la Turquie, deux le Portugal et dix sont mis au standard Mk VI
avant de traverser l'Atlantique pour rejoindre la Répu blique dominicaine. Trois cent soixante quatre Beau fighter Mk 21 produits en Australie ont écumé le Paci fique. Mais ceci est une autre histoire... 0
Pour les besoins de la photographie, le UB'E du 455 Sqn a mis à feu ses roquettes. Si la salve de droite est bien groupée, l'une des fusées de la bordée de gauche a pris une nette.,avanc.e ~t !>!!mble aller plus vite. Redoutables, les projectiles de 41 kg ont quelquefois un comportèment erratique. (l'NM)
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Maquette: Monogram 1/48
1/48 .
AISANT SUITE AUX ARTICLES
(montage et historique) sur le P-39 publiés dans notre numéro 9, nous vous proposons auiourd'hui, dans notre série « Top Squadron » un montage de la « vieille » maquette Monogram de l'Airacobra réalisé par l'un de nos collaborateurs espagnols. Comme vous allez le voir le travail est considérable, mais le résultat mérite incontestablement le détour••• Bien que ce kit date de 1969, le moulage et les dimensions sont fort oorrects. En revanche des amé liorations sont à prévoir afin de l'amener à un niveau acceptable aujourd'hui. Il existe un excellent kit d'amé lioration chez Eduard destiné notamment au train d'atterrissage, aux volets de courbure et au oockpit. Avant de débuter son assemblage, vu l'âge du modè le, il faut regraver l'ensemble des lignes de structure à l'aide d'une pointe sèche et de lames X Acto. En titre. Sous l'aile gauche, on distingue sous le tube Pitot le phare d'atterrissage escamotable ajouté. A la racine de l'aile les deux prises rectangulaires acheminaient l'air aux radiateurs d'huile. CI-contre. "Air A Cutie" est sans doute l'un des chasseurs de la Seconde Guerre mondiale ayant l'un des Nose art les plus grands.
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UN AVION « DÉSOSSÉ» En outre, j'ai décidé d'ouvrir le oompartiment radio, la baie d'armement et quelques panneaux de servitu de. Sur les ailes j'ai abaissé les volets, les ailerons et sorti le phare d'atterrissage et enfin, la grosse prise d'air sur le dos de l'appareil a été démontée. L'intérieur du fuselage est richement détaillé notamment du côté droit, ce qui nous permettra de concentrer nos efforts sur l'ouverture de quelques panneaux supplémen taires. Ce faisant, il faut prendre soin de ne pas les abî mer afin de pouvoir les réutiliser par la suite. Je me suis servi pour cette opération de différents modèles de lames X Acto (attention aux doigts !). Une fois l'avion " désossé ", on débute le travail de superdétaillage
BERLANA -
Photos
AURELIO GIMENO RUIZ
proprement dit en utilisant des bandes de profilé Ever green fixées à la colle liquide. Les obus du canon de 37 mm ont été taillés un à un dans des tiges de la même marque, la radio provient du P-51 D Mustang d'Hasegawa au 1/48, les mitrailleuses sont issues d'un kit Verlinden et le câblage est réalisé avec des por tions de fil de cuivre et de PVC fixées à la cyanoacry late ou à la oolle blanche. La voilure recevra pour sa part les pièces en photodécoupe du kit Eduard desti nées notamment aux baies de train et aux radiateurs d'huile et d'eau. Cela fait, j'ai peint l'intérieur avant de coller le fuse lage et les demi-ailes. Comme le fuselage a été oonsi dérablement découpé, il faut veiller à la ligne généra le qui a tendance à vriller. Soyez patient, prenez votre temps et persévérez. Une fois le fuselage sec, on fixe
GE
BIBLIOGRAPHIE - Famous Airplanes 01 the World. N" 34 & 36. Burin Do. - U.S. Anny Air Force WW Il, volume 1. Anns & Annour Press
- Flight Manuat P·39 Aira· cobra. Aviations Publications - U.S. Anny Air Force FIgh ters Part. 1. McDonald & Jane's.
- P-39 in action. Squadron c
Signal Publications n° 43. Air International, janvier 1982. - Air Enthusiast, aoû11971. (Remerciements à Aurelio
_
Gimeno Ruiz pour son aide bibliographique)
la voilure mais comme ses deux sous-ensembles ne sont pas pariaitement jointifs, il faudra faire appel au tube de mastic, et à des portions de profilé pour com bler des joints apparaissant vers les bords de fuite et aux intrados avant de poncer l'ensemble. Les parties vitrées sont fixées au fuselage toujours à l'aide de col le liquide. (NDLR : La colle blanche est tout aussi indi quée pour cela). Après un séchage d'au moins six heures, on pourra poncer les raccords avec le fusela ge. Les fixations du réservoir largable seront construites après coup. Avant la mise en peinture on procède à un mas quage soigneux de tout l'intérieur de l'avion et des par ties transparentes.
Ci-dessus. Les pièces en photodécoupe Eduard permettent de reproduire la structure interne des baies de train ainsi que les deux radiateurs à huile cylindriques et le radiateur d'eau central Prestone.
PEINTURE ET DÉCORATION On débutera logiquement par les suriaces inférieures qui recevront une couche de gris (neutral gray) appli quée à l'aérographe. Les panneaux sont ensuite sur lignés avec un gris plus soutenu et fortement dilué,avant d'être retouchés par endroits avec le premier gris. Les extrados sont peints en vert olive (olive drab) délavé
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11 - Gros plan sur le compartiment avant contenant l'armement qui comprenait notamment le canon M 4 de 37 mm particulièrement apprécié des pilotes russes. Il était alimenté par une bande sans fin de 30 coups, ensemble réalisé ici en scratch. A l'arrière, on trouve les magasins principaux des munitions de 12,7 mm fournis dans le kit Monogram. 12 - Un grand soin a manifestement été apporté à la peinture du cockpit. Il est intéressant de constater que nos amis espagnols affectionnent tout particulièrement une technique de peinture cc pointilliste» ainsi qu'en témoigne le rendu du tableau de bord. 13 - Pour parvenir à un tel résultat, il est nécessaire de consacrer beaucoup de temps à vérifier l'ajustement des pièces rapportées dans le fuselage. Une fois l'ensemble des éléments répertorié, il faut en réaliser certains en scratch en veillant à leur compatibilité avec les pièces du kit ou celles en résine. Une bagatelle... 14 - On se rend compte sur cette photo de l'ampleur du travail de superdétalllage réalisé par l'auteur, pour ce qui est des extrados bien sûr!
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G
Ci-dessus.
La maquette terminée, présentée avec tous ses éléments séparés: porte, capot-moteur, verrière, etc. Ci-dessus.
Le P-39 F était globalement similaire au P-39D
en dehors de l'installation d'une hélice Aeroproducts
à la place d'une Curtiss Electric et à la présence
des échappements à 12 sorties.
en premier avant d'être retouchés à l'olive drab pur pour obtenir quelques effets PholodélOup, Eduard (réf 48 17S) Decalcomonies (Super S"I. réf. 48 499) de volume. Certains pan Moleur P·S1A (Verlind.n réf. 1260) neaux sont masqués avec Mi'oill.ulOl (Verlind.n réf. 1267) de la bande adhésive RouesT". Déloil (,éf48 012) Gouvernes (KMC réf 48 S034) Tamiya et les lignes de llO,dert.; sel (Verlind.n réf 0172) structure sont surlignées de leux de position (Woldron) gris sombre très dilué pour mieux les faire ressortir. Une couche de vemis brillant (Micro Gloss) est appliquée préalablement aux opérations de vieillissement (cou lures d'huile et salissures diverses) réalisées à la pein ture à l'huile diluée à l'essence minérale. La version choisie représente un P-39 F apparte nant au 36 Fighter Squadron du 8th Fighter Group basé à Guadalcanal en 1943. Les marquages très voyants proviennent 'une pochette Super (réf 48 299). Il conseillé d'Ôter préalable, et le
KITS OfAMÉLIORATION
délicatement
possible, le maximum de film support entouranHes motifs. Après une nuit de séchage, une couchè sup plémentaire de vemis brillant est passée avânt la pati ne des décals réalisée de la même maniere que pour le reste de la maquette. Quelques légères éraillures (alu Humbrol) sont appliquées au pinceau fin à l'emplan ture des ailes et à l'avant du cockpit principalement. Pour conclure le vieillissement du modèle, j'ai vapori sé un peu de brun-noir afin de représenter des traces de fumée autour des gueules des armes et réaliser quelques ombrages aux endroits idoines avant de pla cer les transferts à sec Verlinden.
VÉRIFICATIONS ULTIMES Il est temps maintenant de procéder à une vérifica tion attentive de notre modèle et éventuellement à quelques ultimes corrections. La couche de vemis mat finale étant parfois délicate à appliquer (mais détermi ne grandement l'aspect final de la réalisation), j'ai opté pour celui de la marque Marabu (disponible dans les magasins d'art graphique) qui a été utilisé avec du diluant Model Master (réf 1789). Ce produit séchant vite, on pourra rapidement commencer à ôter les masques. J'ai pensé pour ma part qu'il était préférable de col ler à ce stade toutes les petites pièces préalablement préparées et peintes. Le train d'atterrissage, le phare escamotable (fait en scratch), les volets de courbure, le réservoir largable (provenant du P-51
COULEURS UTILISÉES • Intérieur Il a été peint à la main en utilisant les teintes acryliques Vallejo (distribuées en France par la firme Prince August). Pour le zinc chromate, il faut mélanger à parts égales du vert 890 avec du jaune mat 933. Le moteur et les armes sont peints en noir mat 950 puis brossés à sec avec de l'alu Humbrol n° 11. La planche de bord est en noir addi tionné d'un peu de gris 989. Les éraillures sont faites à la peinture alu (Humbrol n011) et au pinceau. • Extérieur Les surfaces supérieures sont en olive drab (Tamiya XF 62) additionné de 50 % de jaune sombre (XF 60), puis retouchées avec de l'olive drab pur. Les surfaces infé rieures sont en neutral gray (XF 53) et les panneaux sur lignés de gris foncé (XF 24) très dilué. Divers détails sont en blanc (XF2) et zinc chromate (train d'atterrissage n0tam ment), ou en alu Humbrol (n° 11). les mitrailleuses, l'hélice, le tube Pitot et les feux de position ont tous été fixés à la colle blanche, excepté le câble d'antenne qui sera maintenu en place grâce à une petite goi;Itte
cyanoacrylate.
d'Hasegawa),
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• NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES
et en juin 1943 cette fois. Ici l'avion arbore l'un des camouflages" non homologués" qu'affectionnait cette unité: intrados gris clair 76 et surfaces supérieures à taches irrégulières vertes et marron (82-83 et 79 ou 80-83-79). -+: Le quatrième FW 190 est le A-6 de Galland en mars 1944 à Berlin, peint assez sobrement en trois tons de gris avec taches sur les flancs du fuselage et double chevron blanc. Enfin, -+: le dernier avion est le A-8 du Kommo dore du JG 2 en Allemagne en autom ne 1944, peint lui aussi en gris (larges taches irrégulières cette fois) avec le dessous du capot-moteur et le gou vernail jaunes et surtout un curieux double chevron de fuselage au dessin très inhabituel. Référence 48431
MOSQUITO RAIDERS part '" (1 ) Aeromaster 1/48 Amateurs du Mosquito, on peut dire que vous êtes gâtés ces derniers temps, d'une part parce que Tamiya en a sorti la plus belle représentation au 1/48 il Y a quelques semaines (cf. WingMasters n° 9) et en plus parce qu'AMD sort à jets continus des planches de décals spécialement pré vues pour lui. Ce troisième chapitre vous propose quatre appareils sup plémentaires, tous britanniques mais aux décorations différentes. -+: Un FB VI du No 418 squadron à la fin de 1944, peint en gris moyen (medium sea grey) avec des taches vertes (dari< green) sur les surfaces supérieures. Particularité de cette machine: la pré sence d'un « nose art " et d'un surnom (très discrets) sous le cockpit, à droi te. -+: Un autre FB VI peint de manière identique, du 464 Sqn en mars 1945 et qui arbore, lui, des marques de vic toires à l'avant gauche. -+: Un troisiè me Mosquito, un NF Il du No 605 squadron en juin 1943, également vert et gris mais avec tout le dessous peint en noir et dépourvu de cocardes. -+: Le quatrième et dernier" Mossie " est un autre FB VI, du 235 Sqn du Coastal Command en décembre 1944, utilisé en Mer du Nord pour des opérations anti-navires et peint en gris moyen (ocean grey) et sky avec un reliquat de bandes d'invasion sous le ventre. Com me de coutume, cette planche est par faitement imprimée (en Italie) et com porte de quoi réaliser en totalité les quatre avions. Rappelons que désor mais toutes les planches AMD sont réalisées en série limitée et non réim primées à l'épuisement du stock. Réfé rence 48427
MOSQUITO RAIDERS part IV (2) Aeromaster 1/48 A nouveau quatre « merveilles en bois" (wooden wonders, en anglais, le surnom du Mosquito) et plus exac tement des modèles FB VI, c'est ce que vous propose cette référence avec, successivement: -+: un appareil du No 305 squadron (polonais) en juin 1944 peint en gris et vert avec des bandes d'invasion sous le fuselage et le petit damier polonais sous le cockpit. Cette unité a participé au débarquement de Normandie et AMD fournit en option le code de fuselage, recouvert en totalité par les bandes de fuselage; -+: le deuxième" Moustique" est un avion australien utilisé à Bornéo en juillet 1945 dont la sobre livrée argent (il s'agit de peinture et non de métal naturel on l'aura deviné pour un avion en bois) est juste brisée par la présence des cocardes et des codes de fuselage; -+: le troisièrne FB VI est un avion du squa dron canadien No 418 en août 1944, portant un classique camouflage gris et vert mais surtout un nose art et des marques de victoires sous le pare-bri se avant gauche. -+: Le dernier avion est un Mosquito de transport de VIP (norvégiens), désarmé et utilisé par la BOAC en 1943 dont le camouflage est peu assuré (gris et vert ou marron et vert au-dessus, argent en dessous) avec de grandes bandes tricolores sur le fuselage et les ailes, ainsi qu'un code civil, une décoration certes connue (et même déjà proposée par une ancien ne planche AMD) mais sortant de l'ordi naire. Référence 48428
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BUTCHER BIRDS part VIII (5)
STORMS IN THE SKY part X(3) Aeromaster 1/48 Dixième planche de cette série, dont l'intérêt est incontestablement relancé par la récente sortie de la belle maquet te du Typhoon d'Hasegawa (cf. WM n° 10), ce chapitre proposant pas moins de sept décorations différentes, toutes pour des Mk lb et qui sont dans l'ordre: -+: deux avions, respectivement des No 181 et 183 squadron lors de l'exerci ce Spartan en mars 1943, avec les marques particulières de cet opération préparatoire au débarquement de Nor mandie (intrados gauche peint en noir, bande blanche courant le long du fuse lage); -+: le Typhoon du squadron lea der du No 197 Sqn en 1943; -+: le Mk lB de « Cheval" Lallemant, du No 609 Sqn en avril 1943 avec une bande rou ge autour de la casserole d'hélice et un blason devant le pare-brise; -+: " Doreen", l'un des rares Typhoon personnalisés avec un surnom et un dessin (trèfle à quatre feuilles), une machine du No 181 Sqn en avril 1943. Outre ces cinq avions tous peints en deux tons de gris et vert, cette planche propose aussi -+: l'un des trois Typ.hoon du No 461 squadron envoyés en Egyp te pour essais en 1943 et peint en sable, marron et bleu azur et enfin -+: le seul Typhoon utilisé par le Royal Air craft Establishment en mars 1943 en tant que chasseur de nuit, avec des antennes installées dans le bord d'attaque de l'aile et un bidon conte nant un radar sous l'aile gauche, une conversion intéressante et dont la pho to figure dans WM n° 10, page 17. Référence 48436
BUTCHER BIRDS part VII (4) Aeromaster 1/48 Au cas où vous ne sauriez toujours pas comment décorer votreFW 190A, AMD vous a mitonné deux planches supplémentaires consacrées intégra lement à cet avion. la première contient de quoi réaliser en totalité (Bal kenkreuz et svastikas inclus) cinq machines aux camouflages bien diffé rents. -+: Le 190A-4 du Kommandeur du I.lJG 26 basé à St Omer, en Fran ce, en mai 1942, peint en trois tons de gris (RlM 74, 75 et 76) avec le des sous du capot-moteur et le gouvernail jaunes. -+: le A-4 de Hannes Trautloft, Kommodore du JG 54 en Russie, un avion peint en gris mais avec un badi geon blanc recouvrant toutes les sur faces supérieures. -+: Un autre A-4, également du JG 54 mais en Estonie
Aeromaster 1/48 Huitième chapitre des" oiseaux bou chers" et à nouveau cinq décorations supplémentaires, pour augmenter encore votre embarras lors du choix d'une décoration ... le premier avion concerné est un 190A-6 du 3.1JG 11 basé en Allemagne en août 1943, peint en trois tons de gris mais avec une bande blanche étroite autour du fuse lage. Vient ensuite -+: un A-2 basé à Abbeville en 1942, lui aussi gris mais avec des marques de victoires sur le gouvernail jaune. Troisième de la lis te, .. l'inévitable A-8 de « Pips " Priller en ... juin 1944 dont vous n'ignorez plus rien si vous avez lu notre précédent numéro. La machine suivante est -+: le A-5 de Walter Oesau, Kommodore du JG 2 basé en France en février 1943, peint classiquement en gris avec marques de reconnaissance jaunes sous le capot-moteur et sur le gou vernail et arborant de curieux insignes de grade marron sur le fuselage. -+: Enfin le dernier 190 proposé est sans doute le plus original. Il s'agit d'un A 5 du 5.1JG 54 en Russie au printemps de 1943 dont "intrados est gris clair (RlM 76) et dont les surfaces supé rieures sont tachetées de deux tons de vert et de marron. Référence 48432
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(6) Aeromaster 1/72 Pour les amateurs d'avions améri cains, Aeromaster propose quatre planches de lettres et codes de tailles différentes et dont tous les angles sont coupés à 45°. On pourra les utiliser, entre autres, pour représenter n'impor
NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES •
1l1,,"IL ·CDHCREtE PLAtES ~
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te quel code peint sur les dérives de chasseurs modernes (initiales de bases et seriai number). Référence 72164 (noir), 72165 (blanc), 72166 (rouge) et 72167 (jaune)
PISTE AÉRODROME (7) MAC 1/72
Les pistes des aérodromes du bloc soviétique étaient (ou sont encore) construites à l'aide de dalles en béton préfabriquées et juxtaposées afin d'obtenir la surface d'envol souhaitée. Mac, fabricant tchèque (un de plus!) propose dans une boîte une vingtaine de ces dalles au 1n2, mesurant cha cune 10 cm sur 3 cm et dont la surfa
ce est légèrement" granitée" pour simuler le revêtement. Comptez deux boîtes pour placer un chasseur stan dard, davantage pour une grosse bes tiole comme le Su 27. Ensuite il suffit de peindre et d'ajouter éventuellement quelques marquages au sol. Utile, faci le et peu onéreux ... en un mot recom mandé! Plastique injecté
PILOTES ALLEMANDS (8, 9&10) Anclrea 1/48
Spécialiste de la figurine de grande taille (54 mm et plus) l'Espagnol Andrea vient d'éditer une série de six figurines de pilotes allemands dans des tenues et des attitudes différentes (en tenue de vol type Bataille d'Angle terre, assis dans le cockpit, debout, etc.), tandis que certains as sont repré sentés, comme l'inévitable Galland ou le mythique Marseille. Bien sculptées, - mais avec cet éditeur on y est habi tué -, ces figurines ne demandent qu'un bon coup de pinceau pour accompagner vos modèles. A décou vrir, notamment en raison d'un prix d'achat intéressant, et en attendant la suite avec, on l'espère, des sujets un peu moins" classiques ". Métal
F·86F SABRE (11 ) Ecluarcll/ 48 Nous vous avions dit dans le précé dent numéro de WingMasters tout le bien que nous pensions de la maquet te Academy pour laquelle cette planche est destinée. Le niveau de détail d'ori gine étant déjà excellent, les amélio rations qui nous sont ici proposées ne concernent que des points marginaux. Eduard s'intéresse tout d'abord au cockpit pour lequel on dispose d'un nouveau baquet pilote plus fin muni de son brêlage, des panneaux et de l'ins trumentation latérale. Un nouvelle planche de bord (fournie en deux modèles différents), des palonniers, les glissières de la verrière et quelques éléments destinés à sa plage arrière complètent cette partie du kit. Pour le reste on trouve de nouveaux empen nages bien fins pour les réservoirs pen dulaires, de petites charnières pour la trappe avant et les manchons ajourés des mitrailleuses de 12,7 mm dont la mise en place s'annonce plus que périlleuse. Photodécoupe, réf 48274
YAK·3 (12) Ecluarcll/ 48 Le Yak-3 d'Eduard (cf. montage dans WM n° 9) est proposé dans le com merce en deux variantes: la boîte Pro fi pack (avec photodécoupe et décal comanies supplémentaires) et une boîte" normale" ne contenant que des pièces en injecté pour laquelle cet te nouveauté semble tout indiquée. Elle comprend de quoi meubler le cockpit (instrumentation, harnais, palonniers, etc.), aménager le radiateur ventral (grilles), les étriers des trappes addi tionnelles, de nouvelles trappes de trains plus fines et surtout un ensemble complet pour les volets de courbure avec toute leur structure interne faite de renforts triangulaires ajourés (ces deux dernières options n'étaient pas fournies dans la boîte Profipack). Même si cette configuration est peu observée sur les Yak-3 au sol, il s'agit néanmoins d'une alternative intéres sante pour qui veut donner un peu de
vie à sa maquette, en faisant au pas sage un petit pied de nez à la sacro sainte réalité historique. Photodécou pe, réf 48272.
TORNADO IDS (13) Ecluarcll/72
La maquette du Tornado Reveil dont nous vous avons parlé dernièrement est une véritable merveille de finesse et de précision au 1n2, ce qui explique la relative sobriété de cette petite planche. Pour ce qui est de l'aména gement intérieur on trouve un tableau de bord, des palonniers, l'armature et les rétroviseurs de la verrière ainsi que les harnais. Le restant des pièces est destiné au train avant sous la forme d'un compas, à l'armement avec les protections des gueules des canons, et aux moteurs avec le fond des brû leurs. Les housses de protection des ouvertures où s'insère la voilure à géo métrie variable, quelques petites antennes et la structure interne des aérofreins caudaux complètent cette planche. Si vous tenez absolument à agrémenter cet excellent modèle de photodécoupe, vous pouvez vous pro curer cette référence. Autrement. Photodécoupe, réf 72297.
SEA KING Mk 41 (14) Ecluarcll/72
Tout comme le Tornado, cet hélico ptère sorti récemment chez Reveil est le fin du fin en terme de qualité de mou lage et de gravure des surfaces. Cet te planche vous permettra d'aména ger "intérieur de la grande cabine pour laquelle est fourni le brêlage des ban quettes, les armatures des sièges du cockpit, une partie du plafond, les palonniers, la casquette du tableau de bord également fourni avec un petit film pour l'instrumentation, quelques manettes pour la console supérieure et surtout le portillon rabattable d'accès à la cabine. Le train d'atterrissage n'est pas oublié puisqu'Eduard fournit des compas et les structures triangulaires percées des fûts de jambes. Autre ment, on trouve aussi le grillage de refroidissement du moteur et des tringles pour le rotor anti-couple de queue. Divers accessoires de fusela ge comme des mains courantes, des antennes, les essuie-glaces et le cro chet du treuil extérieur conféreront à votre Sea King davantage de réalis me. Il est dommage qu'Eduard n'ait rien prévu pour le rotor principal qui est traditionnellement la partie sur laquel le s'attarde l'œil. Une référence recom mandée néanmoins. Photodécoupe, réf 72 295
HAWKER HUNTER (15) Ecluarcll/32
Reveil - toujours lui -, nous a gra tifié il Y a quelques mois d'un superbe Hunter qui fait les délices des maquet tistes d'outre-Manche si l'on en juge par le nombre impressionnant de modèles vus en concours et dans les revues anglaises. L'amélioration du modèle d'origine débute on s'en dou te par l'aménagement du poste de pilo tage pour lequel sont présents tous les éléments nécessaires au siège éjec table, aux instruments de vol (tableau de bord, film et consoles latérales) et à la canopée sous la forme de rétrovi seurs et des poignées d'ouverture.
• NOUVEAUTÉ'$ ACCESSOIRE.S
Comme les volets de courbure sont fou mis à part dans la maquette, Eduard propose leur structure interne, ce qui est toujours très spectaculaire. Pour le reste on trouve quelques minuscule pièces destinées aux atterrisseurs, les extrémités ajourées des lance roquettes, ainsi que des petites grilles venant se placer sur le dessus du fuse lage, Photodécoupe, réf 32 037
souhaitent s'initier à cette technique ou qui n'utilisent habituellement qu'une partie des éléments proposés sur les planches. Chaque référence compor te la plupart du temps de quoi détailler le cockpit (tableau de bord, brêlage, etc.), les trains et quelques zones bien visibles selon les cas et est accompa gnée d'une petite plaque sur laquelle est gravée la désignation de l'avion, ce qui peut être très utile en cas de présentation du modèle sur un socle, Les douze premières références (toutes au 1172) de cette nouvelle gam me concernent: le Fw 190D, l'A6M5 Zéro, le P-47D, le F4U-l Corsair et le Cessna A-37 d'Academy; le A-l0 d'lta leri; le Tornado IDS, le P-51 B, le Spit fire Vb, le Me 109G-l 0 et les Me 262A et B de Reveil. Idéal pour les débutants ou les maquettistes pressés qui n'ont plus, comme l'indique le fabricant, qu'à " couper et coller ", Photodécoupe,
JAS 39 GRIPEN (16) Et/uD,t11/72
lS
Sans faire autant de bruit que la Fran ce et le consortium produisant l'Euro fighter, la Suède a conçu, produit et mis en service en un temps record, uri chasseur à hautes pertormances qui assurera sa défense aérienne au pro chain siècle et qui aurait même des chances de conquérir quelques mar chés à l'export si l'on en croit certaines sources autorisées. Destinée au kit Reveil (ex-Italeri), cette autre nou veauté du prodigue accessoiriste tchèque permet de rehausser le niveau de détail du poste de pilotage en " revi sitant " le siège, le tableau de bord, les consoles et les palonniers. Derriè re le pilote, la plage arrière est agré mentée de quelques boîtiers. La sor tie et le conduit du réacteur ont fait l'objet d'une attention particulière puisque l'on dispose du premier éta ge des brûleurs et de la double cou ronne de pétales intérieurs et exté rieurs, Le train d'atterrissage n'est pas en reste, avec de nouvelles trappes pour l'atterrisseur avant, de petites pattes de fixation aux jambes qui dis posent également de compas et de contrefiches ajourées. Quelques antennes externes complètent cette référence de qualité, Photodécoupe, réf. 72298
T·6 TEXAN &MOSQUITO (17) (D'penD 1/48
Deux machines de la guerre de Corée et de l'USAF en Allemagne sont réalisables à partir de cette planche de qualité et tout d'abord un T-6F " Texan" alu mat du 36th Fighter Bomber Group basé à Furstenfeld Bruck en Allemagne en 1954, carac térisé par une queue striée de blanc et de bleu; et ensuite un LT-6G " Mos quito ", alu mat également ayant un insigne de nez sous forme de drapeau jaune surmonté de l'inscription " SCream n' Rebel" et affilié au 6147th TCG (Tactical Air Control Group) à Chunchon en Corée en 1953. La cas serole d'hélice est rouge et les ex1ré mités des plans et de la dérive sont peintes en rouge, blanc et bleu, Il s'agit en définitive d'une référence un peu minimaliste car en remplaçant les let trages par des insignes, le choix aurait été plus vaste. Cette pochette est des tinée on s'en doute aux T-6 d'Ociden tal, marque étroitement liée à Carpe na. Référence 4858
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SPITFIRE Mk VIII &IX ACES (18) (D'penD 1/48
Maintenant qu'un Spit Mk IX de bon ne facture est disponible chez Oci dental il est possible de s'en donner à cœur joie avec cette nouvelle référen ce Carpena qui propose pas moins de cinq décorations pour des Mk VIII et IX. On débute donc par l'avion ultra célèbre du Wing Commander" John-
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réf. 55 101
à 112
Bf 109E·3/4/7 (20) nie" Johnson, le JEoJ, du 144 Cana dian Wing alors qu'il était titulaire de douze victoires... Vient ensuite un Mk VIII du Wing Commander" Jack" Charles de la RCAF basé à Tangme re et titulaire de 15 victoires en août 1944, .. Suit un Mk IX acquis grâce aux deniers du sultanat de Mascat comme le mentionne l'inscription en caractères arabes peinte devant le cockpit. Le code du fuselage est SJoK et cette lettre est reportée sur le gou vernail. Pilotée par le Squadron Lea der John Pagis du No 126 squadron titulaire de 15 victoires, cette machine est basée à Culmhead en juillet 1944. Ces trois premiers Spit' sont peints dans les tons verts et gris classiques de la RAF et portent tous des bandes d'invasion autour du fuselage unique ment. Vous pourrez ensuite vous rabattre sur deux Spi!' exotiques à savoir le Mk VIII de Robbert Gibbes, patron du 80 Wing de la RAAF, codé RJO V et camouflé en bleu azur dessous et en brun et vert dessus, Cet avion arbore une impressionnante gueule de squa le à l'avant. Last but not least, le Mk VIII du Group Captain Robert Boyd du 239 Wing de la RAF basé à Baigachi aux Indes en 1944. Cet avion porte un petit code sur le fuselage et est peint en marron et vert dessus et en gris moyen en dessous, Il s'agit en défini tive d'une excellente référence à laquelle on ne reprochera que .. , devi nez quoi? La couleur sky des lettrages, trop foncée et qui est apparemment un véritable casse-tête pour les fabricants de décalcomanies, Recommandé, d'autant que la plupart des motifs ne nécessitent aucun détoùrage en l'absence de film support. Réf, 48 63
Et/uD,t11/ 48 Tamiya a récemment sorti une décli naison de son Bf 109E-3 (cf. analyse dans WM n° 9) permettant de réaliser quelques machines d'Afrique du Nord et du front de l'Est, entre autres, La planche qu'Eduard lui consacre s'attaque comme d'habitude au poste de pilotage en fournissant outre le tableau de bord et son petit film, divers leviers de réglage du siège, son brê
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PHOTODÉCOUPE « ZOOM» (19) Et/uD,t11/72 Apparue lors du dernier Salon de Versailles cette nouvelle série de planches de photodécoupe de petites dimensions, éditées par l'inévitable Eduard propose pour un prix vraiment très attractif le minimum indispensable (une petite vingtaine de pièces) au détaillage d'une maquette. Réalisées dans un métal à la couleur argentée (comme les plus récentes planches de la gamme standard), elles sont donc destinées en priorité à tous ceux qui
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NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES.
vat ion des portes de la soute à bombes. Pour ce qui est du reste, on trouve essentiellement les grilles des radiateurs d'ailes, les garde-boue des trains ainsi que les cloisons avant et arrière des baies des nacelles. Photo découpe, réf. 48271
(22) EduarJ 1/72
Haut sur pattes, anguleux à souhait, le Storch (cigogne) est un avion qu'on aimerait voir plus souvent représenté. Heureusement qu'Academy en a four ni récemment une reproduction fort convenable que vient encore amélio rer cette planche de photodécoupe. L'aménagement interne concerne les flancs de la cabine qui sont structurés, la planche d'instruments fournie avec son petit film, l'habillage interne de la vaste canopée, le harnachement des sièges, quelques blocs manettes laté raux et les palonniers. Autrement, on dispose de quoi remplacer le méca nisme d'activation des becs de bords d'attaque, les charnières des volets et des ailerons, une partie des mâts d'ailes et des profondeurs, la couron ne d'allumage du moteur, les bras de soutien de la roulette de queue et fina lement les charnières du gouvernail. Photodécoupe, réf. 72292
~3 lage, les palonniers et tout l'équipe ment des parois. Les radiateurs d'ailes et de nez sont équipés de grilles sépa rées et de leurs volets réglables. Les pinailleurs trouveront leur bonheur avec l'équipement radio installé dans le fuse lage. Pour ce faire il faudra découper la trappe d'accès au poste du côté gauche. Sont fournis également les compas des trains, une partie de l'habillage des baies de trains, les tôles pare flammes des échappements, les anneaux d'amarrage sous les plans, la sangle de maintien du réservoir ven tral et les manchons ajourés des mitrailleuses de capot. Photodécoupe, réf. 48276
MOSQUITO FB VI/NF Il (21) Et/uarJ 1/48 Le" Mossie " de Tamiya est pour le moment la représentation la plus abou tie de ce superbe aéronef. Cette nou veauté Eduard vous permettra néan moins d'aller plus loin en vous fournissant pour débuter de quoi amé nager le poste de pilotage (planches de bord, équipement latéral, manettes, harnais, palonniers, etc.) et le fusela ge avec toutes les charnières d'acti-
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I\CCESS L'ODER f-l04
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NEZ CANON POUR A·20 (23) De/ta Bits 1/72 Prévue pour les kits Matchbox ou Reveil du A-20, cette petite pochette contient un nez en résine grise doté de six bouches à feux et qu'il faut sim plement greffer sur les maquettes d'ori gine. Dans un proche avenir, ce fabri cant prévoit de sortir entre autres un kit complet en short run pour Vickers FB 5 " Gunbus " et un ensemble de conversion en résine pour le Mk 1 Hur ricane d'Airfix au 1f72 comprenant une nouvelle voilure, un cockpit refait, une verrière thermoformée et une nouvel le planche de décals. Référence 5078. Disponible auprès de Delta Aviation Publishing. 38 Hawksley Avenue. Hil Isborough. Sheffield S6 2BE. South Yorkshire. Grande Bretagne.
ÉCHEW POUR F·l04 (24) Pl ProJudion 1/32
~4, 1:32
321111
Reveil et Hasegawa sont les seuls pour le moment à nous proposer de bonnes répliques au 1/32 du célèbre " chasseur d'étoiles ". L'artisan belge PJ propose donc une échelle d'accès
complète au poste de pilotage du chas seur, moulée dans une résine beige et comprenant une quinzaine de pièces. Fin et bien fait. Résine réf. 32 111
PILOTE MODERNE (25) Pl ProJudion 1/32 Afin de compléter vos dioramas de l'USAF à grande échelle, vous pour rez désormais vous procurer cette uti le figurine multipose (tronc, bras, têtes et casque séparés) qui mettra un peu de vie à l'intérieur des cockpits ou à côté. La finesse des détails et la rési ne sont tout à fait correctes. Résine, réf. 32 1101
REGlA AERONAUTICA (Cant 1007, CA 311, Breda 65) (26) Tauro Deca/s 1/72 Les camouflages des avions italiens sont non seulement extrêmement seyants, mais certains représentent pour les maquettistes l'épreuve initia tique à réussir pour devenir" de bons manieurs d'aérographe ". Amateurs de mouchetis en tous genres, réjouis sez-vous car ce fabricant italien pro pose dans cette planche pas moins de 16 décorations différentes de Cant 1007, Breda Ba 65 et Caproni Ca 311. Avant d'entrer dans le détail, sachez que les motifs sont d'excellente factu re et que les profils de la notice, en couleurs s'il vous plaît, sont correcte ment légendés avec toutes les indica tions de peinture données selon le nuancier et avec les désignations ita liennes. La perfection n'étant pas de ce monde, et partant de l'intention louable de fournir au modéliste un maximum de décorations, le fabricant a été obligé, parfois, de faire l'impas se sur certaines cocardes de nationa lité proposées par ailleurs sur d'autres planches. Ces quelques remarques sont valables pour toutes les réfé rences Tauro dont nous allons parler. Cette planche offre, pour commen cer, la possibilité de réaliser six Cant 1007 (maquette Supermodel) de reconnaissance et de bombardement, offrant différents types de camouflages. Trois d'entre eux sont gris en dessous avec des surfaces supérieures recou vertes du fameux mouchetis marron, sable et vert. Des bandes jaunes cein turent les capots et parfois le fuselage de ces appareils. Suivent deux autres Cant vert et gris avec dans un cas des zébrures vert foncé sur les extrados. Ceux ayant acquis les maquettes du Breda 65 sorties récemment chez Azur ou RCR, pourront obtenir trois avions de ce type, gris ou métal dessous avec des extrados peints également en brun, sable et vert ou encore sable recouvert de taches vert foncé plus petites. Enfin sept Caproni CA 311 sont réa lisables : trois peints en gris et mou chetés de la même façon que les CANT précités, avec également des bandes de couleur jaune sur les capots moteur et le fuselage, suivis de trois autres, vert olive dessus et gris bleu clair dessous, et enfin un Caproni gris pour ce qui est des intrados et sable recouvert de taches vertes dessus. Ouf! Cette référence est à recom mander sans réserve à tous ceux qui souhaitent sortir des sentiers battus en réalisant des camouflages attrayants. Référence 721519
REGlA AERONAUTICA (Cl 501· 506, MC 205, RO 43) (27) Tauro Deca/s 1/72 Cette autre nouveauté propose onze décorations pour divers appareils de la Regia Aeronautica, parmi lesquelles se trouvent +trois hydravions Cant 506 Ben 1942 aux livrées gris bleu clair et gris bleu foncé dessus. Une bande blanche entou re le fuselage et tous possèdent des per sonnages de cartoons (Donald, Mickey) sur la carlingue. Trois hydravions Cant Z 501, le premier est aluminium dessus avec les plans zébrés de bandes obliques rouges et son intrados est noir; le deuxiè me est gris bleu foncé dessus, sa coque est noire avec des intrados en gris bleu clair et le dernier datant de l'époque de la
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• NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES
des sièges), l'intérieur des trappes de train, le parallélogramme de rétraction de la jambe avant (plat alors qu'il s'agit de tubes) et, indispensables, les antennes du radar, complètement ratées par Hasegawa. Certes celles ci devraient aussi avoir leur section ronde et non plate, mais vu leurs dimensions et l'échelle, au prix d'un léger épaississement à la peinture, elles feront l'affaire. Photodécoupe, réf. 72092 guerre civile espagnole est alu dessus, noir dessous avec des bandes de même couleur autour du fuselage et des ailes... Deux Macchi 205 gris bleu clair dessous et sable dessus recou vert d'anneaux verts aux contours irré guliers. Enfin, .. trois RO 43 (hydra vions biplans) dont deux sont alu avec le dessous des flotteurs noir et un der nier utilisé à partir de l'Eugenio di Savoia, gris bleu foncé à ventre gris bleu clair. Référence 72563
REGlA AERONAUTICA (FIAT
G·50, D.520, RE 2001) (28)
Tauro Oecals 1/48 Après les hydravions et les bombar diers, Tauro Decals s'attaque pour notre plus grand plaisir aux chasseurs pour lesquels on trouvera ici dix sug gestions permettant la décoration de .. trois D. 520 restés dans les teintes françaises de la campagne de 40, à savoir gris bleu clair, kaki, terre et gris bleu foncé avec ça et là des retouches au niveau de la dérive et du capot pré sumées être en gris allemand (RLM 75). Des bandes blanches de taille étroite ceinturent les fuselage juste à l'arrière du cockpit et le milieu des ailes; .. trois Reggiane RE 200, vert olive et gris bleu c·lair, portant des bandes blanches et divers insignes d'unités sur le fuselage et la dérive; .. quatre Fiat G-50 avec en premier une machine gris bleu clair dessous, les extrados sont peints en vert foncé et recouverts de larges taches marrons à bords irréguliers, suivie d'un autre G 50 au ventre gris et au camouflage supérieur composé d'un fond sable par dessus lequel il faut réaliser un mou chetis très léger fait de marron et de vert. Les deux autres appareils sont assez originaux puisqu'il s'agit de machines utilisées par les nationalistes lors de la guerre civile espagnole. Dotés d'un cockpit fermé, leurs livrées sont faites de gris dessous et de sable tacheté de vert foncé dessus. Les deux ont les bouts d'ailes et la dérive blancs. Des écussons d'escadrille et des motifs ronds noirs et blancs complètent ces deux décorations inédites. Référence 48565
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UT (29) Tauro Oecall/72
Pas moins de 23 décos (1) pour des chasseurs essentiellement sont pos sibles à partir de cette planche, avec comme contrepartie déjà signalée le fait que cette profusion vous obligera à acquérir une nouvelle pochette conte nant notamment le reste des faisceaux des licteurs n'ayant pu être donné pour des raisons de place. Vous aimez le 109? Non sans blague ? Et bien en voila douze différents! ..
Trois machines (des F-4, G-4 et G 4/R6) tout d'abord, ayant conservé le camouflage tropical allemand (RLM 76/79) mais arborant des motifs et des insignes de nationalités italiens, hor mis le G-4 qui a conservé son code de fuselage noir et la svastika. Cette série est suivie de .. neuf autres 109 (des G-2/R6, G-4/R6, G-6 et G-6/R6) peints selon des schémas variés à partir des gris RLM 74/75/76. Tous appartien nent à des unités de la chasse italien ne en 1943 avec pour conséquence l'oblitération des croix allemandes, et quelques variations dans l'application des couleurs excepté, ici encore, un G-6 Trop ayant conservé son code d'usine sur le fuselage et les ailes. Viennent après trois Reggiane Re 2001 et .. trois Re 2002 vert olive et gris portant des motifs d'unité et des bandes blanches autour du fuselage, .. un Re 2000 peint identiquement, .. un autre Re 2000 gris en dessous dont le camouflage supérieur est fait de taches sable sur fond vert au capot moteur rouge, .. un dernier Re 2000, gris bleu clair dessous aux extrados peints dans un autre gris indéterminé, et finalement pour clore avec les chas seurs, .. un Re 2005 gris bleu clair et vert olive avec une bande de fuselage blanche. Après cette avalanche de mono places, pour digérer, un bombardier, en l'occurrence .. un Breda BA 88 qu'il vous sera loisible de camoufler en gris dessous avant de le revêtir d'une bel le robe faite de petites taches vertes, sable et marron dessus. Ouf (bis) et encore bravo! Référence 72522. Cet te marque n'étant pas distribuée en France, voici son adresse : Tauro Mode/s. Via San Domenico, 16. Osel le. P.o. Box 59. 1-10022 Carmagnola (TO). Italie.
SA 342M Gazelle (31) Extra Tech 1/72
Si vous comptiez sur cette nouvelle référence pour super-détailler votre Gazeille (Airlix/Heller) vous risquez fort de rester sur votre faim car elle ne contient qu'un nombre limité d'élé ments, assez peu convaincants de sur croit. Seuls sont en effet fournis un tableau de bord, un palonnier et diverses antennes extérieures un peu plates, comme celles de la bulle avant,
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TA 154V·3 Moskito (30) Extra Tech 1/72
Le Moskito d'Hasegawa, paru à la fin de l'année passée est un joli modèle, auquel il ne manque pas grand chose pour en faire une réplique superbe. Cette petite planche Extra Tech contient donc les éléments indispen sables pour rehausser son niveau de détails, et en particulier un aménage ment de cockpit plus fouillé (tableau de bord, boîtiers d'instruments, harnais
défaut que l'on retrouve sur le manche du pas cyclique. Quant au rotor prin cipal, endroit « sensible" s'il en est sur un hélico, une seule pièce (biellettes de changement du pas) viendra l'amé liorer. Un peu court, jeune homme ... Photodécoupe, réf. 72096
YAK·lA (32) Extra Tech 1/48 A l'image de ce que propose Eduard avec sa nouvelle gamme Zoom (voir plus haut) Extra Tech ne foumit sur ses planches de photodécoupe que des éléments réellement utilisables par le maquettiste (hormis le « loupé» indu bitable de la référence consacrée à la Gazelle dont nous venons de parler). Ainsi, pour le chasseur monoplace Yak-7A de l'Ukrainien ICM - joli modèle un peu méconnu - vous sont proposés divers éléments destinés à remplacer ceux d'origine, auxquels le moulage en série n'a pas permis de donner une finesse suffisante. La ving taine de pièces concerne donc l'habi tacle (siège et blindage arrière, palon nier, consoles latérales et, bien entendu, tableau de bord avec film pour les instruments), les grilles du
N'OUVEAUTÉS ACCESSOIRES.
radiateur ventral, les compas des jambes de l'atterrisseur principal et les trappes de train, avec leur structure interne. Bien fait et très abordable, recommandé. Photodécoupe, réf. 48087
TRAINEAU HIPPOMOBILE (33) Tarmac 1/48 Pour changer un peu l'ambiance de vos dioramas aéronautiques, pourquoi ne pas agrémenter l'un d'entre eux de cette nouveauté Tarmac, un traîneau luge hippomobile? L'engin est accom pagné d'un cheval au repos sympa thiquement sculpté et vu la nature de " l'objet ", il pourra accompagner aus si bien un avion russe (comme les récents Yak 3 ou 7), qu'une machine allemande voire finlandaise, ce type (j'attelage ayant été utilisé par tous les camps. Original. Résine
CANON FLAK 38 (34) Tarmac 1/48 Le Flak 38, canon antiaérien de 20 mm, fut largement utilisé par les Alle mands tout au long de la Seconde Guerre mondiale. L'artisan parisien Tarmac nous en propose désormais une représentation très minutieuse, les différents éléments composant cette petite pièce d'artillerie étant particuliè rement bien moulés. Idéal pour" meu bler " un diorama ou une saynète com prenant des engins allemands. Résine.
CAMIQN CITERNE ll50S (3S) Tarmac 1/48 Si les véhicules allemands ou amé ricains de la Seconde Guerre mondiale sont faciles à se procurer au 1/48, on doit avouer que - dans nos contrées du moins - les engins russes de cet-
te époque sont plus rares. Félicitons donc Tarmac de nous offrir aujourd'hui le ZIS-5 qui fut l'un des camions les plus utilisés en Union Soviétique pen dant le Second Conflit mondial. Sur nommé" le camion de Staline" et datant du début des années trente (d'où son aspect vieillot), ce véhicule de 3 tonnes fut produit en quantités considérables et littéralement mis à toutes les sauces, notamment sous la forme de camion-citerne utilisé sur les terrains d'aviation pour le ravitaillement en carburant des appareils, version que nous propose Tarmac. Comme, en outre, certains furent capturés par les Allemands ou les Finlandais, les possibilités d'utilisation dans un diora ma sont plutôt nombreuses. Encore une bonne initiative de la part de ce dynamique artisan parisien. Résine
COCKPIT F4U·1 CORSAIR (36) Aires 1/48
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COFFRETS 8TH AIR FORCE ET BATTU OF BRITAIN Corgi 1/144
Un 8-17 escorté par un Mustang et un Thunderbolt, le tout saisi en plein vol, çà vous dit? C'est en tout cas ce que vous propose ce nouveau coffret réalisé par Corgi au 1/144. Malgré l'échelle, les petits modèles sont finement réalisés et la
F'-4 PHANTQM Il Armour 1/48 Après le Mustang au 1/48 pré senté dans WM n° 9 voici un autre chasseur américain célèbre, le Phantom II. Réalisé à l'échelle clas sique pour les maquettes du 1/48, il est lui aussi vendu tout monté et décoré (plusieurs versions possibles, y compris la patrouille acrobatique de l'US Navy Blue Angels). L'ensemble étant majoritairement en métal, cela fait un engin de poids, tandis que le concept du « tout monté" n'a pas fait trop perdre de détails au sujet qui bénéficie d'un bon rapport qualité prix. Métal
T·34 MENTOR &TRAVEL AIR 4QOO Model Power 1/48 Voici une nouvelle marque de" maquettes de décoration ", pour reprendre les termes mêmes du fabricant, entièrement assemblées et décorées et dont la gam me comprend pour l'instant trois modèles: un Beech T-34 Mentor, disponible en plusieurs versions (USAF, Canada) dont certaines un peu farfelues comme cet avion de l'US Navy aux couleurs pré-Deuxième Guerre, un Travel Air 4000 dis ponible lui aussi en plusieurs livrées et dans des versions différentes (avec roues, skis ou flotteurs) et enfin le Fokker Triplan de l'incontournable baron Rouge. Bien que les sujets soient relativement peu " populaires" (sauf le dernier cité), ces modèles sont très cor rectement réalisés et leur intérêt principal rési de incontestablement dans un prix d'achat attractif. Métal
Cet ensemble est sans aucun doute la représentation la plus réussie et la plus complète d'un poste de pilotage de Cor sair au 1/48. La boîte comprend en effet tout le fond du fuselage Gusqu'au F4U 4, les Corsair étaient en effet dépouNus de plancher) entièrement équipé et struc turé, de somptueuses consoles latérales d'une finesse inouïe, un très beau siège avec son armature tubulaire, un palon nier sur rails et le blindage dorsal. La peti te planche de photécoupe jointe regrou pe en plus d'un beau tableau de bord doté de son film d'instruments, les har nais, l'armature interne de la canopée à équiper de rétroviseurs et de diverses manettes, les consoles entourant la planche bord et une partie du viseur. Inutile de préciser que la résine est d'une finesse remarquable et que ceux qui achèteront ce set ne le regretteront vrai ment pas. Vivement recommandé. Rési neetphotodécoupe. Réf4064
TRAIN D'ATTERRISSAGE
CORSAIR F4U·1 (37)
AIRES 1/48 Egalement prévu pour le fabuleux Cor sair de Tamiya sorti il y a près de trois ans maintenant (cf. montage et analy se dans WingMasters n° 2 et 7), et en complément du somptueux habitacle dont nous venons de parler, Aires nous propose maintenant un ensemble per mettant d'affiner davantage les baies de train et leurs trappes et qui remplace avantageusement les éléments d'origi ne. Pour ce faire, on dispose de deux " inserts » en résine très finement détaillés avec notamment une structu re interne plus réaliste pour les baies principales. On notera que le souci du détail a conduit le fabricant à proposer deux types de charnières sur les trappes principales. Les seules précautions à prendre résideront dans l'élimination des carottes de moulage, assez importantes et risquant d'abîmer la résine extrême ment fine. Recommandé, une fois enco re. Résine, réf 4073.
COCKPIT Bf 109 E·3/4 (38) Aires 1/48 Pour" nos " chers et sempiternels 109, Aires propose un cockpit complet desti né au modèle E-3 ou 4 de Tamiya et qui contient, outre une petite planche de pho todécoupe rassemblant tableau de bord, hamais, palonniers, volant de compen
sateur avec sa chaînette et quelques manettes), un lot de pièces moulées en résine figurant les parois latérales riche ment pouNues en détails divers, la bai gnoire avec son siège, le manche à balai et le collimateur Revi. La qualité d'exé cution de cet ensemble est remarquable et Aires est certainement en passe de devenir le leader de son secteur, notam ment en raison d'un prix de vente très raisonnable. Bien que le sujet ne brille pas vraiment par son originalité, on ne peut que souhaiter voir d'autres réfé rences aussi somptueuses nous être pro chainement proposées. Résine et pho todécoupe. Référence 4067.
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• NOUVEAUTÉS MAQUErrES
CLASSIC AIRFRAMES 1/48 _---II
CLASSIC AIRFRAMES 1/48
ACADEMY 1/72
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----- BLOCH MB 152
CLASSIC AIRFRAMES 1/48 Issu du Bloch 151, le modèle 152 en différait par l'adoption du moteur Gnôme Rhône 14N, et par son armement puissant, tout au moins pour un chasseur français de l'époque, car composé de deux canons de 20 mm couplés à deux mitrailleuses de 7,5 mm. Construit entièrement en métal et d'une conception relativement avan cée pour son temps, plutôt rapide (autour de 510 km/hl. il péchait uniquement par une faible manœuvrabilité, laquelle était compensée par une extraordinaire robustesse. Un pilote du Grou pe de Chasse 1/8, le sergent-chef Jean Louveau fut attaqué par un Bf 109 qui expédia à son Blo ch 152 pas moins d'une centaine de projectiles de mitrailleuses et une quinzaine d'obus de 20 mm. Ce dernier, exténué, lui planta littéralement
son hélice dans le fuselage avant d'aller se poser, train rentré, dans le champ le plus proche. Après l'Armistice, la plupart des exemplaires survivants rejoignirent la force aérienne de Vichy ou furent saisis par l'occupant. En dehors de JMGT qui avait en son temps commis un MB 152 en résine de bonne facture, rien n'était disponible, et pour cause, car l'oiseau n'est pas très" glamour .. et l'aviation de chas se française - excepté dans l'Hexagone - n'est pas un sujet qui provoque l'engouement des foules. Mais, finalement, le mal est aujourd'hui réparé grâce à la diligence de cette dynamique marque tchèque et de son importateur en fran ce, Cocktail Jouets, qui nous proposent, après le MS 406, un produit de qualité, malgré quelques petits défauts qui devront être corrigés. Un mou lage en shortrun identique aux précédents pro duits de la marque, un peu d'ébarbage pour les éléments en plastique injecté à prévoir (surtout au niveau petites pièces), de la belle résine pour les intérieurs (cockpit et baies de trains) et une fine gravure en creux caractérisent ce modèle. Le niveau de détail général étant plus que cor rect (cockpit complet, baies de trains en forme d'inserts en résine, moteur complètement démon té avec ses cylindres séparés malgré un capot très enveloppant), on se contentera de signaler que ce modèle, à réserver aux bons monteurs, est grevé de deux défauts qui devront être abso lument corrigés. Premièrement la forme, ou plus exactement le profil de l'extrémité du capot moteur n'est pas exacte car son décrochement est trop brutal (la correction peut se faire comp te tenu de l'épaisseur de la matière par simple ponçage) et secondement la corde des empen nages horizontaux à la racine est, d'après nous, trop faible d'au moins six bons millimètres ce qui n'est pas négligeable. Cela se remarque au niveau de l'angle que la profondeur forme avec le fuselage, qui devrait être plus ouvert vu du des sus (il est vrai que l'extrémité de la dérive est un peu trop effilée également). Pour le reste, le contour des vitrages arrière n'est pas assez poin tu. Les autres petits détails à revoir sont affaire de documentation et de jugement personnel, mais n'affectent en rien la ligne générale de l'avion. Lors du montage, il conviendra de faire atten tion à l'ajustage des éléments en résine avec le reste de l'avion, car des ponçages sont à prévoir au niveau du cockpit et des baies de trains notam ment. En outre, le décalage caractéristique du moteur et de son capot vers la gauche (de 2,5°) devra être bien respecté. La verrière, fournie en thermoformé et en deux exemplaires, est d'assez bonne qualité et les phares d'atterrissage sont donnés dans le même matériau. La planche de décals permettant de réaliser deux machines des Groupes de Chasse 11/9 (en 1940) et 1/8 (aux couleurs de Vichy) est remar quablement réalisée. Pour le premier avion, le camouflage se compose de teintes françaises appliquées en larges taches (kaki, gris bleu fon cé, marron et gris bleu clair) que l'on retrouve sur le second pour lequel sont fournies en décals les bandes rouges à appliquer sur du jaune afin de réaliser les « pyjamas d'esclaves .. de Vichy. Cette honnête réalisation devrait logiquement rencontrer un certain suocès si l'on se fie à l'atten te qui a précédé son arrivée. Plastique injecté, 70 pièces. Résine et rhodoïd thermoformé.
BLOCH MB 155 CLASSIC AIRFRAMES 1/48 Dans le but de remédier aux insuffisances du MB 152, le nouveau modèle issu des usines Mar cei Bloch, le MB 155 comprenait notamment un réservoir de fuselage agrandi ce qui nécessita le déplacement du cockpit vers l'arrière. Il différait aussi extérieurement du MB 152 par la présen ce de carénages de capot plus petits, une ver rière différente et un poste de pilotage reculé. Le premier appareil de série effectua son premier voile 3 avril 1940 et sur les 400 exemplaires com mandés, seule une dizaine était achevée au moment de l'Armistice, les appareils restants
rejoignant l'aviation de Vichy ou les unités école de la Luftwaffe. Cette déclinaison du MB 152 du même fabricant reprend donc logiquement la majorité des anciennes pièces en dehors du capot-moteur, de la verrière, d'inserts en résine du cockpit et du décalage vers l'arrière du cock pit. Les points forts de ce modèle sont, on s'en doute, un bon niveau de détails, une fine gravu re en creux et une belle planche de décalcoma nies. Les critiques émises à l'encontre du MB 152 restent valables ici aussi en dehors du capot moteur qui présente un galbe plus doux et qui devrait - théoriquement - être plus conforme à la réalité. Le diamètre de l'ouverture frontale a été augmenté également. Les petits bossages du capot-moteur (de forme et de taille différentes ici) devraient être au nombre de quatre (voire cinq) alors que trois seulement sont représentés. Les décorations sont prévues pour deux appareils du GC 11/8 en 1941-42. La première livrée (le n° 702) est composée de teintes fran çaises classiques appliquées en larges bandes transversales sur le fuselage et selon un sché ma plus irrégulier sur les ailes, tandis que l'autre représente le n° 708 (14 rouge liseré de blanc) peint identiquement, mais arborant les bandes rouges et jaunes de Vichy sur le nez et les gou vernes arrière. Il faut espérer que les fabricants de maquettes (qu'il s'agisse d'artisanat ou de grande série), continuent sur cette lancée afin que les sujets de l'Armée de l'Air de 1940 cessent d'être boudés, comme ce fut souvent le cas par le passé. Plastique injecté, résine et pièces thermofor mées.
HAWKER TYPHOON Mk 1B ACADEMY 1/72 Il n'est certainement pas utile de présenter ce chasseur bombardier ultra célèbre puisque de nombreuse pages de WingMasters et notam ment dans notre précédent numéro lui ont été consacrées sous forme d'historique et de mon tage. Disons plutôt que les dernières productions d'Academy au 1172 offrent actuellement certai nement ce qui ce fait de mieux en matière de rap port qualité-prix, et ce Typhoon ne déroge pas à la règle. Ses principaux points forts sont un très bon niveau de détails et une belle gravure en creux rehaussée par endroits de petits panneaux et de renforts structuraux en surépaisseur et des dimensions générales globalement respectées. L'habitacle excellemment représenté (il faut voir la finesse de la gravure du tableau de bord) ne nécessite pratiquement aucune amélioration hormis le remplacement du siège assez laid. Pour ce qui est encore des bonnes choses, sachez que les puits des trains sont cloisonnés, structu rés et que leur profondeur peut faire illusion bien que... mais passons. Les trappes d'obturation sont très joliment gravées sur leur faces inté rieures et les jambes ont été délicatement mou lées avec leurs contrefiches, en revanche les compas sont absents. Les roues sont un poil trop faibles en largeur et les jantes devraient être plus grandes. Deux types d'hélices sont présents dans la boîte, la tripale dont la corde au milieu est un peu trop prononcée et la quadripale dont les ex1ré mités ne sont pas assez effilées. D'autre part, le diamètre du cône d'hélice est un peu faible pro bablement parce que le fuselage est lui-même étroit à ce niveau. Le profil du nez au-dessus des pipes d'échappement est quant à lui trop plon geant. Ces deux détails devront impérativement être rectifiés, sous peine d'obtenir un " Tiphy » d'étrange allure comme on peut le constater d'après les photos du modèle monté sur la tranche de la boîte. Toujours au chapitre des petits défauts, signalons que les pipes d'échap pement moulées à même le fuselage devraient être plus étroites et que l'ensemble des petits panneaux et trappes de servitude représentés en relief sur la voilure sont trop proéminents, tout comme les bossages derrière les canons de
NOUVEAUTES MA QUErrES •
20 mm sur les extrados. Comme charges externes on dispose d'un ensemble de huit roquettes de 27 kg finement moulées avec leurs rails de guidage et aux ailettes séparées. La canopée en deux parties est assez limpi de mais la partie coulissante présente quelques effets de loupe et son extrémité est trop courte, autant dire qu'un surmoulage s'impose. Il est possible de représenter deux machines vertes et grises des No 175 et 193 Squadrons en 194445. La première est porteuse des bandes d'invasion sur les intrados, fournies en décalco manies. Les motifs sont extrêmement fins et devraient donner un excellent résultat à l'aide de produit assouplissant. On ne vous surprendra pas si vous êtes des habitués de cette rubrique en disant que la couleur sky des lettres-codes est encore ratée. Si un jour un fabricant réussit à obtenir la teinte exacte nous lui promettons un montage sans frais dans WingMasters! Malgré les petits points litigieux mentionnés, cette représentation du Typhoon est la seule à cette échelle bénéficiant d'un bon niveau de détails et d'une belle gravure en creux. Et com me son prix n'est pas rédhibitoire, on peut l'acqué rir sans grands risques. Plastique injecté, 53 pièces dont quatre transparentes.
AERMACCHI MB 339A PAN FREMS 1/48 Destiné à remplacer le MB 326 comme avion d'entraînement avancé, ce monoréacteur à aile droite commença à être étudié en 1972 et les premiers exemplaires, des MB 339 A, entrèrent en service dans les unités d'instruction avan cée en 1980. La· patrouille acrobatique italien ne " Frecce Tricolori" reçut un modèle sensi blement modifié par l'élimination des bidons de bouts d'ailes et l'installation d'un système de fumigènes sous le ventre, deux années plus tard. Les spotters gardent certainement en mémoire la terrible collision en vol qui endeuilla cette patrouille lors du meeting de Ramstein en 1989 en provoquant la mort de près de soixan te spectateurs. Nouveau venu (d'Italie, on s'en douterait!) dans le cercle fermé des fabricants de maquettes industrielles, Frems propose avec ce MB 339 un produit de grande qualité n'ayant rien à envier aux meilleures productions euro péennes et asiatiques. Sur deux grappes mou lées dans un plastique gris moyen rappelant celui utilisé par Tamiya, on trouve de quoi obte nir une excellente représentation" au goût du jour" de cet avion représenté seulement à notre connaissance au 1/72 par Supermodel (ct. ana lyse WM n° 8). Les pièces sont moulées avec netteté et précision, sans bavures ni lignes de moulage à éliminer. La gravure réalisée en creux est tout à fait correcte en dehors de sa repré sentation sur le fuselage, peut être un peu trop accentuée, mais ce n'est pas rédhibitoire. La représentation du cockpit a bénéficié d'une gran de attention de la part de Frems avec des consoles et les deux tableaux de bord super bement gravés, des sièges éjectables très fins en plusieurs éléments et des palonniers mignons comme tout. Le fuselage est coupé en deux dans le sens de la longueur et les ailes sont divi sées en quatre parties, deux extrados et deux intrados. Les logements de train souvent par tiellement obturés sur cette machine (ouf!) sont tout à fait satisfaisants et pour une fois on ne trouvera rien à redire sur leur profondeur. Les volets sont fournis séparément, de même que les lèvres des entrées d'air, l'aérofrein ventral (détaillé et correctement cloisonné) et les sau mons de voilure. La sortie du réacteur, un Rolls Royce Viper Mk 632/43, est faite de deux pièces, une rampe et le fond des brûleurs. Le train d'atterrissage est de manière générale bien ren du et on notera que la fourche avant est en plu sieurs éléments ce qui permet en principe de faire tourner la roue. Comme charges externes on dispose de quatre bidons profilés pour fumi gènes et de leurs attaches fournies séparément.
La verrière pouvant être placée ouverte est bel le et limpide mais on gagnera en réalisme en la polissant davantage et en diminuant l'épaisseur de ses montants peu nombreux au demeurant. Cette belle maquette, simple et sobre de conception, est une véritable invitation à un mon tage rapide et agréable avec en prime un fort beau résultat à l'arrivée. Nous ne pouvons qu'encourager ce nouveau fabricant à pour suivre dans cette voie, avec la même qualité. Au fait, les décalcomanies sont superbes et il est possible de réaliser plusieurs machines des Frecce Tricolori, les numéros individuels étant tous fournis. Bravissimo! Plastique injecté, gra vé en creux, un peu moins de 100 pièces dont 6 transparentes.
NORTH AMERICAN FJ·l Fury ClECHMODEl 1/48 Ce volatile bedonnant qui semble sorti de l'imagination d'un ingénieur en quête d'idées pour un poisson d'avril, équipa à partir de novembre 1947 la première unité de chasse à réaction de l'US Navy, la VF 51, laquelle fut déclarée pleinement opérationnelle en mars 1948. Sa carrière sous les armes n'excéda pas 14 mois. Propulsé par un AIIison J-35 A de 1 814 kg de poussée lui conférant une vitesse maximale de 880 km/h à 2 743 mètres il était armé de six mitrailleuse de 12,7 mm. De fré quents accidents à l'appontage et le manque de pièces détachées précipitèrent son rempla cement par le Grumman F9F Panther, les machines restantes rejoignant alors des unités de réserve de la Navy jusqu'en 1953. Bien que n'étant pas un foudre de guerre, cet appareil manquait dans les vitrines des" Buck Dannystes " qui vont certainement se réjouir de cette sortie. La maquette, très simple d'aspect, se compose d'une petite trentaine de pièces en plastique injecté moulées en short run, d'une vingtaine d'autres en résine beige de bonne qualité, de deux belles verrières mono blocs thermoformées et d'une planche de décals finement imprimés. Les formes et les dimen sions nous ont paru satisfaisantes en dehors du sommet de la dérive qui paraît un tantinet trop plat. La gravure, très finement rendue en léger creux, mériterait d'être un peu accentuée car la livrée bleu nuit de l'appareil ne laisse pas voir grand chose des surfaces de l'avion. Deux demi fuselages, quatre demi-ailes (intrados et extra dos) et deux empennages de profondeur mono blocs forment l'essentiel des pièces en plastique, le reste étant dévolu aux détails sous forme d'éléments en résine correctement détaillés et réalisés par True Details. Dans le sachet les contenant, on trouve une baignoire recevant l'armature dorsale, le siège pilote, un tableau de bord, les palonniers et un manche à balai. Des roues aux jantes très fines et moulées écra sées, la sortie du réacteur (en deux pièces), un insert structuré représentant le logement de la roulette de nez et les ailettes des réservoirs d'ailes complètent cet ensemble. Les logements du train principaux bénéficient d'une représen tation assez schématisée de la structure mais aucun cloisonnement latéral n'est prévu. Les jambes elles-mêmes sont un peu lourdes et les pinailleurs auront du pain sur la planche (amé lioration des fûts, des contrefiches et des com pas), les trappes d'obturation sont en revanche assez fines avec des détails internes satisfai sants. Deux belles verrières en acétate mono blocs sont fournies pour parer aux éventuels dérapages au moment de leur découpe ... La planche de décals imprimée en brillant et aux motifs fins et denses, permet de représen ter deux appareils entièrement bleu nuit de la VF-51 (W 120363 et 120 350), la carrière brè ve de l'engin ne lui ayant pas permis de porter des tenues bien originales: si vous rêviez d'un FJ-1 rose et bleu surinamien c'est raté ... Plastique short run gravé en creux, 29 pièces, 21 en résine et deux verrières thermoformées.
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FREMS 1/48
1:48 Scale
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CIICHMODlll148
....- - - - AMlll12 .... ~.~
NORTH AMERICAN 0-47A AMl1/72 Dieu que cet avion est laid ! Oui, mais c'est pour mieux voir! On dira effectivement à sa décharge que son embonpoint disgracieux est dû à la présence de vitrages indispensables à un avion d'observation. Conçu dans le milieu des années trente pour les besoins de l'Air Corps par l'ingénieur J. H. Kindelbeger, le prototype XO-47 prit l'air au milieu de l'année 1935 à Dundalk. Sur nommé" le canard de la North American ", cet aéronef fut produit à 239 exemplaires et bien que complètement dépassé au moment de l'entrée
• NOUVEAUTÉS "'AQUEnlS
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REVELL 1/32
visibles (plancher, siège, manche, cloisons, pos te du mitrailleur et le pylône anti-crash en pho todécoupe). Le moteur est de très belle facture et en dehors de la mise en place des fils d'allu mage, une peinture soignée suivie d'un léger affi nage des pales d'hélice feront l'affaire. Les gou vernes sont monoblocs, la dérive est fournie à part mais les nervures de l'entoilage sont un peu trop proéminentes. Le train d'atterrissage est bien réalisé, les trappes sont pourvues de détails intemes ainsi que le fond des baies partiellement cloisonnées. La voilure est composée de quatre éléments (deux intrados et deux extrados) aux bords de fuite assez fins. Ces éléments devant au préalable être débarrassés d'importantes marques de centrage sur leurs faces internes. La grande verrière en rhodoïd (fournie en deux exemplaires) nécessitera une bonne dose de tra vail en raison des sous-éléments à découper si vous souhaitez montrer l'intérieur de ce petit ton neau volant et du nombre conséquent des mon tants. La planche de décalcomanies fait figure de parent pauvre de cette boîte puisqu'elle n'est destinée qu'à une seule machine peinte en vert olive et gris opérant depuis les Philippines. Tou tefois, les motifs sont correctement imprimés. Si vous sentez d'attaque pour du short run de qualité et êtes à la recherche de sujets originaux et inédits, voici une opportunité à saisir. Plastique injecté gravé en creux, 49 pièces, 19 en photodécoupe, cinq thermoformés.
DOUGLAS SBD-5E DAUNTLESS REVELL 1/32
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SIGA MODEL 1/72
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en guerre des États-Unis, quelques uns furent capturés par les Japonais dans les Philippines, tandis que d'autres furent affectés à des tâches de patrouilles anti-sous-marines dans l'Atlantique. AML, qui nous avait déjà gratifié de quelques reproductions originales au 1f72 (BSM1 Mabel, Zéro biplace A6M2-K), récidive cette fois-ci avec ce volatile aux lignes surannées. Moulée en short run dans un plastique gris moyen, cette réalisa tion se caractérise avant tout par une fine gra vure en creux et un niveau de détails très satis faisant rehaussé par la présence d'une petite planche de photodécoupe essentiellement des tinée aux trains et à l'habitacle. La réalisation étant d'origine artisanale, vous comprendrez qu'il faudra consacrer un peu de temps à la prépara tion des pièces et aux ajustements en l'absence de tout tenon de centrage. Ceci étant dit, il s'agit d'une très belle reproduction dont l'assemblage débute par le poste de pilotage (aux parois struc turées) qui comprend la plupart des éléments
S'il est un avion représentatif de la présence de l'Aéronavale américaine dans le Pacifique aux côtés de célébrités comme les Corsair et Hellcat, c'est bien le Dauntless qui resta en première ligne comme bombardier en piqué malgré l'introduction de son successeur désigné, le Helldiver qui ne s'affirma jamais et que les aviateurs gratifièrent du doux sobriquet de « Son of the Bitch 1st Glass» (fils de p... de première classe). Le SBD-S fut la version la plus construite avec 2 409 appareils dis posant d'un moteur plus puissant (R-182D-60 de 1 200 cv) et d'un radar Vagi monté en série. Les plus anciens se souviennent certainement, et non sans émotion, de la première sortie au 1/32 chez Matchbox d'un Dauntless qui faisait bonne figure dans les années soixante-dix. Voila donc qu'il nous revient aujourd'hui, reboîté par Reveil sans aucune modification ou ajout par rapport au moule original en dehors, évidemment, d'une nou velle planche de décalcomanies. Il s'agit pour tout dire d'une bonne reproduction du Dauntless -l'unique à notre connaissance au 1/32, du moins en injecté - qui bénéficie d'un niveau de détails convenable, mais dont la réali sation laisse à désirer. La représentation des lignes de structure fait a~emer le relief et le creux, notam ment pour les articulations des gouvernes, quelques panneaux de servitude et la section cen trale d'intrados. Tout l'intérieur de l'avion depuis le cockpit jusqu'au moteur est représenté, mais comme le moulage de ses éléments accuse son âge, un important travail de remise à niveau est indispensable. On mentionnera à titre d'exemple le siège ressemblant davantage à un trône minoen qu'à autre chose. Le bloc-moteur est fourni avec ses bras de soutien, sa cloison pare-feu et une hélice en plusieurs éléments. Parmi les défauts à corriger sur cette partie, il faut signaler que l'ouver ture du capot moteur est trop faible (d'environ 1,S mm) et que son galbe intérieur manque de matiè re. Les flancs du capot sont en revanche corrects avec des volets de refroidissement monoblocs cor respondant à la réalité. Les volets perforés de piqué sont données en cinq parties et si l'on opte pour une configuration ouverte, il faudra repré senter leur structure interne absente ainsi que le mécanisme d'activation. Le train d'atterrissage est correct dans son ensemble, mais les baies de train partiellement cloisonnées réclameront un peu d'attention. L'emplacement de la bombe sous le ventre est représenté assez naïvement et si on fait l'impasse sur son installation il faudra changer
cela pour rester sérieux. Le montage ne devrait pas causer énormément de difficulté, hormis la mise en place et l'alignement de toutes les com posantes de la voilure (une section centrale com prenant un intrados, deux moignons assez impor tants et deux intrados et extrados pour les parties externes). La verrière, prévue pour être ouverte, est en cinq parties limpides mais assez épaisses néanmoins. On pourra à la limite conserver le pare brise et la pièce arrière et surmouler le reste. Concluons ce survol du contenu de la boîte en disant que les pilotes fournis - qui s'apparentent davantage à des X Men - pourront servir d'épou vantails à insectes pour vos plantes d'intérieur. La planche de décals est, on l'a dit, la seule nou veauté de cette boîte. Elle comprend les mar quages nécessaires (imprimés finement sur un film mat) à la réalisation de trois appareils. Deux américains en trois tons (blanc, bleus moyen et foncé) ou en livrée Atlantique (blanc et gris moyen dessus avec des extrados aux contours demeu rant blancs, chic non?), et un SDB-S français de l'Aéronautique navale à Cognac en 1944, camou flé à l'américaine dans les trois tons susdits. Bien que la maquette d'origine accuse son âge, elle devrait, on l'espère, rencontrer un franc suc cès car la base est saine et le 1/32 - répétons le - est insuffisamment représenté. Plastique injecté gravé en relief et en creux, 101 piéces dont cinq transparentes.
F4U-4 BCORSAIR ITALERII/72 Le F4U-4 est la version la plus puissante du Corsair à avoir connu le feu lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle se différenciait des F4U-1 essentiellement par l'adoption d'un moteur R-2800 18 W « C » et, en cours de production, un 42 W plus puissant, nécessitant la présence d'une pri se d'air additionnelle sous le capot et d'une héli ce quadripale. Entre les extrémités des ailes, l'intra dos fut partiellement redessiné et des pipes d'échappement supplémentaires apparurent de part et d'autre du capot-moteur. Cette référence reprend presque à l'identique (excepté quelques éléments supplémentaires) les pièces de l'ancien F4U-S édité par Italeri il y a quelques années. Cette petite maquette avait un peu déçu à l'époque, dans la mesure où la ver sion qu'elle était censée représenter, un F4U-S, ne pouvait être obtenue qu'au prix d'une modifi cation assez lourde de l'avant de l'avion qui était trop court. En revanche, pour la version dont il est question aujourd'hui, rien n'est à changer à ce niveau, celui-ci étant dans la réalité moins long que sur le F4U-S. Rappelons donc qu'il s'agit là d'une représentation très convenable, aux dimen sions justes, nantie d'une gravure en creux assez fine et d'un niveau de détails tout à fait honorable, bien que quelques rectifications soient à prévoir. Le cockpit est complet et l'instrumentation des consoles et de la planche de bord est figurée en relief. Si l'ensemble des atterrisseurs peut se suf fire à lui même, les baies de trains devront ici aus si être reprises car leur trop faible profondeur don ne presque l'impression que la structure interne affleure avec le haut des parois. Les trappes béné ficient d'une jolie gravure interne. Le bât blesse surtout au niveau des pales d'hélice beaucoup trop fluettes à la base ainsi qu'à propos du moteur trop malingre qui devra être remplacé. Sur le capot moteur il manque un volet au-dessous des échap pements supplémentaires et sur le volet de cour bure intérieur droit il faut creuser le marchepied d'accès au cockpit. L'armement emporté est assez conséquent puisqu'il se compose de deux bombes de 454 kg et de dix roquettes de 120 mm assez finement représentées malgré l'épaisseur des ailettes et d'un réservoir pendulaire. La verrière en deux pièces est complètement loupée: de forme erro née, son pare-brise est de surcroît faible en lon gueur. Un surmoulage ou un remplacement par un ensemble du commerce seront indispensables. A ce propos il faut savoir que sur les 2 3S6 F4U-4 B et P produits, 1 045 possédaient l'ancien
NOUVEAUTÉS MAQUETTES.
pare-brise galbé identique à celui des F4U-l et par Polikarpov au lendemain de la Première Guer que le nouveau modèle fut standardisé sur les lots re mondiale. Il prit l'air pour la première fois le de production à partir du n° 81829 (hormis 18 juillet 1924 et une commande portant sur une quelques tranches intermédiaires comprises entre douzaine d'exemplaires fut passée en 1926-27. les n° 81778 et 81829) équipées du pare-brise plat A notre connaissance ICM est le premier fabri donnée par Italeri. Autrement dit veillez lors du cant à s'intéresser à cet ancêtre dont, il faut l'admettre, nous ignorions presque l'existence choix de la décoration à ne pas vous tromper sur ce point. avant son arrivée, cette période de l'aviation étant Les décalcomanies sont irréprochableS avec mal représentée et par conséquent boudée des un film fin et des couleurs bien denses; elles vous colleurs de plastique. La maquette, très simple d'aspect, comprend une petite trentaine de pièces permettront d'obtenir trois appareils différents, tous excellemment moulées dans un plastique gris peints en bleu nuit et appartenant aux corps des clair de qualité. Le rendu des surfaces en tôles Marines (VMA 323 et 332) et à l'US Navy (VF-53) en Corée. Le second Corsair des Marines pos ondulées à la manière du Ju-52 est fin est pré cis et sur le capot-moteur on trouve une alter sède pour sa part un capot blanc orné de pois lDuges. C'est en définitive une représentation assez nance de détails de revêtement en relief et en réussie de cette célèbre version du Corsair ven çreux. Le poste de pilotage, un peu basique, com due à un prix attractif. Plastique injecté, gravé en prend néanmoins l'essentiel de son équipement et sa relative exiguïté vous dispensera de tout creux, plus de soixante-dix pièces, deux transpa acharnement inutile. Les gouvernes de queue rentes. sont toutes monoblocs et d'une très grande fines se. La voilure est découpée en plusieurs parties: quatre intrados et ex1rados, quatre raccords de fuselage et deux grandes pièces à l'arrière com prenant les ailerons notamment. Ce choix est un peu surprenant et il était sûrement possible de Cette nouvelle marque ukrainienne qui semble faire plus simple. Le train d'atterrissage n'appel se spécialiser dans les sujets inédits de l'US Navy le pas de commentaire particulier, c'est fin et bien fait. Deux petits radiateurs particulièrement réus en annonçant pour un futur qu'on espère proche sis à placer sous le ventre compléteront le mon un FJ-2 Fury, un AF-2SN/ Guardian et un AM 1 Mauler, commence sa série avec ce Fury au tage de cette belle maquette simple et agréable. lf72 intégralement moulé dans un plastique blanc Une minuscule planche de décals contenant d'assez bonne tenue. La gravure entièrement deux logos en cyrillique entourant une étoile rou réalisée en creux est assez fine hormis certains ge permet d'obtenir un IL-400 tout alu et métal petits panneaux et trappes aux contours trop pro poli sur les ailes et le capot. Que dire de plus si ce n'est que c'est inédit, proprement fait et qu'aux noncés et aléatoires. Le niveau de détails est cor rect, mais il faut savoir que la totalité des petites côtés d'un Flanker au 1/48, ce " papy russe" intriguera. pièces (trains, cockpit, roues) réclame un bon Plastique injecté, gravé en relief et en creux. ébavurage. Les dimensions et les formes sont Une pièce transparente. convaincantes. La découpe du fuselage, des plans et des profondeurs est similaire au modè le au 1/48, mais les ajustements des principales pièces sont moins nets. Le cockpit se compose d'un baquet principal, d'un tableau de bord à l'ins trumentation gravée, d'une cloison arrière, d'un siège (à reprendre) et d'un manche assez fin. Le Tomcat est le chasseur standard de supé Pour le train d'atterrissage, on trouve des jambes moulées avec les blocs de freins et munies de riorité de l'US Navy depuis bientôt une trentaine contrefiches et de compas séparés. Les roues d'années et il n'est pas prêt de tirer sa révéren ce tant ses performances demeurent aujourd'hui som néanmoins beaucoup moins jolies, que celles encore impressionnantes. du Fury précédemment analysé. Tous les loge ments sont cloisonnés et raisonnablement Les plus jeunes, auxquels cette boîte est des détaillés, en dehors des baies principales qui tinée en priorité, trouveront dans ce coHret tout manquent de profondeur. Les trappes principales le matériel nécessaire (hormis lime et cutter) pour sont fournies sous forme de pièces à découper, coller et peindre ce Matou. En prime, on y trou bénéficiant d'un minimum de gravure interne et ve un mini-album des dernières aventures de qu'il faudra légèrement aHiner. Les réservoirs de l'éternel Buck Danny qui, après avoir usé ses bout d'ailes sont donnés en quatre pièces avec fonds de culotte dans tous les types d'avions de des ailettes solidairement moulées mais qui nous l'USN, du Wildcat au F-18, risque fort de goûter un repos bien mérité aux côtés de Lady X dans ont semblé un peu sous dimensionnées. l'album suivant, mais ceci est une autre histoire! La verrière monobloc présente du fait de son Ce produit très" grand public" (ses lieux de épaisseur de très important eHets de loupe. Quant aux décalcomanies imprimées sur un film mat, vente privilégiés sont les hypermarchés) contient elles permettent d'obtenir deux machines bleu un peu moins de trente pièces moulées dans un nuit. La première, appartenant à la VF 51 plastique blanc. Il s'agit en fait d'une reprise d'un «Screaming Eagles" de l'USS Boxeren 1948, ancien moule asiatique (Crown), Helier n'ayant à notre connaissance jamais produit de chas était pilotée par le Cdr Evan " Pete" Aurand, tandis que la seconde, au fuselage ceinturé d'une seurs modemes au 1/144. La gravure des pièces large bande jaune, appartenait à la Naval Air est réalisée en creux, tout en étant un peu trop Reserve d'Olathe dans le Kansas en 1953. forte par endroits, mais ce détail importe peu pour Cette réalisation témoignant d'un certain sou ce type de produit. Le fuselage est coupé au niveau du nez et les demi-coques sont à coller ci du détail de la part du fabricant est néanmoins à réserver aux bons maquettistes car la somme l'une sur l'autre. Les ailes et les dérives, d'une grande finesse, sont d'un seul tenant et il est en de travail requise pour la préparation des pièces et les ajustages n'est pas négligeable. Bravo principe possible d'activer le système de géo quand même pour cette initiative et on espère métrie variable de la voilure. Le niveau de détail voir arriver prochainement les autres sujets ori est plus que sommaire, avec un cockpit simple ginaux annoncés. Plastique injecté gravé en ment obturé comme les entrées d'air, tandis que creux, 38 pièces dont trois transparentes. les trains d'atterrissage et leurs logements sont Siga Model Co. Jaros/ava Lalana 12. Odessa à peine esquissés. Deux petites quilles à placer 270031. Ukraine. sous le ventre, les sorties des réacteurs et deux missiles Phoenix complètent cette maquette à oHrir aux plus jeunes. Une seule décoration est foumie pour un F-14 de la VF 31 " Tomcatters" embarqué sur l'USS Forrestal en 1989, dont les dérives sont rouges avec comme motif un Felix le Chat. Les peintures foumies avec la boîte sont diluables à l'eau, fines, Produit en petit nombre, l'IL-4Oû fut le premier chasseur monoplan à aile basse conçu en URSS couvrant bien; elles sont en outre d'un mélange
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_ ICMI/48
NORTH AMERICAN FJ-1 FURY
SIGA MODELI/72
F-14 TOMCAT
HELLER RAPID KIT 1/144
1-1 (IL-400 B)
ICM 1/72
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- HEUlN 1/144
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IiIVllll/48
aisé, le fond des flacons étant concave au lieu d'être plat. Plastique injecté gravé en creux, 30 pièces, pinceau, peinture et colle foumis. Get te collection comprend également d'autres jets célèbres (F-15, F-16, F-18, etc.)
F-l6-A «TIGERMEET /98 » REVELLI/48 On ne présente plus le F-16" Falcon ", le grand vainqueur du " marché du siècle" face
NOUVEAUTES MA QUEITES •
au Mirage F-1 dans les années soixante-dix, l'un des appareils les plus vendus au monde et littéralement " mis à toutes les sauces» car utilisé pour la chasse pure, le bombardement, voire les démonstrations acrobatiques, preuve incontestable de sa polyvalence et d'une lon gévité qui ne se dément pas. Cette maquette n'est pas à proprement par Ier une nouveauté puisqu'il s'agit, ni plus ni moins, que de la reprise du kit Italeri édité il Y a quelques années. Rappelons très brièvement qu'il s'agit d'un modèle très sain, bien gravé en creux, très correctement détaillé, seules les jambes des trains étant une peu sous-dimen sionnées, maigrelettes. La conception de la maquette, prévue pour pouvoir représenter la plupart des variantes (y compris les biplaces) impose un montage compliqué en raison des nombreux éléments qui font ressembler l'avion à une sorte de puzzle. Ce kit nous revient donc aujourd'hui, inchan gé (armement compris), sous le logo Reveil mais accompagné d'une décoration très hau te en couleurs, celle portée par un F-16 du 31" squadron de la Force Aérienne Belge à l'occa sion du Tiger Meet de 1998. Pour ce faire, la maquette a été moulée en plastique noir (on dirait un F-117!) tandis qu'une somptueuse planche de décalcomanies (réalisée par Daco, Belgique oblige!) de très grandes dimensions - presque le format de WingMasters ... reproduit les parties de l'avion sur lesquelles sont peintes les rayures, c'est à dire partout! La reproduction des effets de peinture est remarquablement réalisée puisque les bords des taches jaunes sont légèrement flous, com me dans la réalité, la tête de tigre de la dérive étant à elle seule un véritable chef d'œuvre (et incontestablement réalisée à partir d'une pho to). Toute la diHiculté consistera, après avoir peint le modèle en noir (si possible dans un ton proche de celui de la planche: pas évident, avouons-le), à appliquer un par un chacun des motifs, après l'avoir éventuellement découpé aux dimensions voulues. Des retouches seront bien sûr nécessaires, notamment à la jonction des diHérents panneaux ou au niveau des bords d'attaque, tandis que certaines parties, comme le fuselage ou le réservoir ventral, réclameront à coup sûr pas mal de patience et de produit assouplissant. Si vous souhaitez mettre dans votre vitrine un F-16 peu banal, un modèle revêtu de l'une des décorations les plus spectaculaires jamais imaginées et que la pose des décals est pour vous un challenge enthousiasmant, alors pas de doute, ce « Tigre" est fait pour vous. PlaslÎque injecté, 144 pièces dont 2 trans parentes.
HAWKER HURRICANE Mk 1 HASEGAWA 1/48 Moins performant que le Spitfire, le Hurrica ne 1 n'en fut pas moins engagé en plus grand nombre d'exemplaires durant la Bataille d'Angle terre et c'est essentiellement grâce à cette machine robuste et bien armée que la RAF rele va le défi lancé par G6ring en 1940. Hasegawa, qui avait édité un superbe Mk Il (cf. analyse dans WingMasters n° 2), remonte le temps en nous proposant aujourd'hui une déclinaison de ce modèle sous la forme d'une boîte contenant à peu de choses près les mêmes éléments. On ne reviendra pas donc sur les grandes qualités de cette maquette - excellent niveau de détails interne (cockpit, trains, logements, très grande finesse des petites pièces), et l'on insistera plutôt sur quelques points qui nous semblent plus importants. Une petite correc tion est à entreprendre tout d'abord pour aug menter le diamètre des roues si l'on se réfère au plan publié dans l'excellent volume consa cré à l'avion chez Sam Publications (cf. nou veautés livres de ce numéro). Ensuite, il faut savoir que compte tenu du nombre probable
de déclinaisons qui sont possibles, Hasegawa n'a pas simplifié les choses en optant pour une découpe du modèle assez complexe, aug mentant inévitablement le nombre de pièces. Cette maquette est par conséquent à réserver aux monteurs ayant déjà un minimum d'expé rience. Dernier point enfin, le fabricant aurait pu saisir l'opportunité de cette sortie pour pro poser une canopée découpée au lieu de ce contenter d'une pièce monobloc. S'agissant des décorations oHertes dans la boîte, on aura le choix entre deux machines des No 87 et 32 squadrons durant la Bataille d'Angleterre, peintes en marron et vert (dark earth, dark green) dessus et gris vert (sky) des sous. Indéniablement, un choix plus original pour au moins un avion aurait été le bienvenu. "Les décalcomanies sont toutefois de bonne qualité et accompagnées de stencils et d'un tableau de bord convaincant. Plastique injecté gravé en creux, 82 pièces (certaines à ne pas utiliser), huit transparentes.
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HUflflIC.A.NE Afk.1
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_ HASIGAWA 1/48
OV·l0A BRONCO ACADEMY 1/72 En 1964, la firme North American réalisa le prototype d'un avion de reconnaissance légè rement armé, destiné à répondre au program me LARA lancé conjointement par l'USAF et l'US Marine Corps. Développé selon le concept du Tri-Service (l'US Navy étant le troisième intervenant), l'avion devait trouver un emploi diHérent dans chacun des corps: contrôle aérien avancé (FAC) pour l'USAF et avion anti-guérilla pour l'USMC. Cet appareil volontairement très simple, au fusela ge bipoutre et propulsé par des turbopropul seurs, vola pour la première fois en juillet 1965 et fut déployé au Vietnam à partir de 1968 par l'USAF en remplacement de ses Cessna 0-2, et par l'USMC tandis que 18 avions étaient achetés à ce corps par la Navy, tous portant cependant la même désignation OV-10A. D'abord non armés, les Bronco furent rapide ment équipés de mitrailleuses (dans les moi gnons d'ailes, sous le fuselage) et de paniers à roquettes, installés sous les ailes. A partir de 1970 la flotte de Bronco fut équi pée de systèmes de visée nocturne (NOS) et en 1988 une cinquantaine d'avions furent modernisés (équipements CME, nouveaux moteurs) et reçurent la nouvelle désignation de OV-10D. Bien qu'il s'agisse un avion important, à "allu re caractéristique, on doit avouer que le Bron co n'a que peu attiré les fabricants de maquettes. Airfix et Frog en leur (ancien) temps y sont allés de leur version au 1/72 tout com me Reveil. Une bonne réplique, moderne, man quait donc et on ne peut donc que se réjouir de voir paraître aujourd'hui un Bronco chez Aca demy, marque véritablement en pointe actuel lement, qui n'hésite pas à " revisiter" les grands classiques et les autres. La maquette est à l'image des dernières pro ductions de la firme, juste de formes et de dimensions, dotée d'une gravure en creux fine et précise et d'un niveau de détails sinon ren versant, du moins très correct. L'intérêt de cet te nouvelle gamme au 1/72 est incontestable ment son prix attractif, certes pas aussi imbattable que celui des récentes productions Reveil à cette échelle, mais cependant tout à fait correct, en tout cas bien inférieur à celui d'autres réalisations extrême orientales qui sou vent en oHrent moins pour plus cher! Hormis le sempiternel problème de l'alignement des fuselages et de l'empennage arrière, pierre d'achoppement de tous les avions bipoutres, le montage ne posera pas de problème parti culier, le nombre de pièces étant limité. Deux points mériteront toutefois un peu de travail: le poste de pilotage, bien visible sous la longue verrière mais un peu succinct (tableaux de bord en décal, sièges basiques) et les trains dont les puits aux renforts internes
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-AGMmYvn
grossiers et aux jambes simplistes (le train avant est monobloc, la roue étant moulée avec sa fourche) mériteront quelques retouches pour leur donner meilleure allure, mais gageons que les accessoiristes ne vont pas tarder à se pen cher sur la question. Hormis cela on admirera la finesse des hélices, aux formes bien resti tuées, et le bon rendu des paniers à roquettes LAU-3 et 10, aux orifices minutieusement repro duits. Une panoplie de charges à installer sur les sept points d'emport est fou mie et comprend même deux missiles Sidewinder utilisés pour l'autodéfense antiaérienne. Enfin, les parties transparentes sont d'une finesse moyenne, mais on aurait aimé que le fabricant propose les panneaux latéraux sépa rément, afin de pouvoir représenter ces der niers ouverts, comme c'est souvent le cas lorsque l'avion est au sol. La planche de décalcomanies de bonne fac ture permet de réaliser deux appareils diffé rents. Un Bronco de l'USAF basé à Danang en 1969, peint en gris clair avec l'extrados blanc et une gueule de requin à l'avant du nez et un OV-10A des Marines, en Californie en 1970, peint en gris dessous, vert foncé dessus et avec l'extrados également blanc, une bande jaune étoilée étant peinte sur les gouvemails et devant le pare-brise. Ce Bronco est une bonne surprise, qui nous fait sortir des sempiternels appareils de la Seconde Guerre mondiale et l'on ne peut que souhaiter que cette série commencée par Aca demy avec un autre avion employé au Vietnam, le Cessna Dragonfly, se poursuive ainsi avec autant de brio, permettant aux maquettistes débutants notamment de se constituer une col lection originale et bon marché. Plastique injecté, 104 pièces dont 4 trans parentes.
• NOUVEAUTÉS MAQUEn'ES
AZUR '/72
té à des missions secondaires et la production cessa vite avec l'Armistice. Cette maquette moulée en short run par Azur - marque tchèque qui se distingue par l'origina lité de ses productions - vous permettra d'obte nir une fidèle réplique de cet avion à l'aspect un peu lourdaud. Les formes générales ainsi que les dimensions sont correctes et le niveau de détails, sans être exceptionnel, est toutefois satisfaisant puisqu'une petite planche de photodécoupe conte nant hamais, planche de bord et marchepieds vient améliorer le résultat final. Le principal gros œuvre réside, comme de coutume, dans l'affinage et la préparation des pièces (hélice monobloc moulée avec la casserole, roulette de queue, trappes de trains, radiateurs ventraux, pipes d'échappement à creuser, etc.) somme toute le lot commun de ce type de produit. Un bon point tout de même pour la gravure en Creux, fine et bien régulière et pour la planche de décalcomanies dont les cocardes ont les bonnes teintes et qui sont imprimées sans décentrage. Deux machines de l'Armée de l'air et de l'Aéronavale en 1940, peintes selon des sché mas différents mais dans les teintes classiques françaises (kaki, terre de sienne, gris bleu clair et foncé) sont réalisables. Cette nouveauté ne décevra pas ceux qui ne rechigneront pas à investir une certaine dose de travail pour obtenir une reproduction originale.
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Plastique injecté gravé en creux, 4S pièces, 9 en photodécoupe, une verrière thermoformée.
MITSUBISHI A6M2-K AM! 1/72
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AMI '/72
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----'/48 LOIRE NIEUPORT LN 411 AZUR 1/72
L'étude d'un avion d'attaque en piqué réclamé par le Ministère de l'Air aboutit au LN 411 parfois sumommé le« Stuka français ", qui vola en 1938. Si son homonyme germanique ne pouvait donner pleine mesure de ses moyens qu'en cas de supé riorité aérienne absolue, il en fut de même pour l'avion français qui connut un sort beaucoup moins enviable puisque la première attaque qu'il mena contre des colonnes allemandes, le 19 mai 1940, se solda par la perte de dix appareils sur les vingt engagés. Les survivants furent par la suite affec
Afin de familiariser les pilotes avec la machine qu'ils seraient amenés à piloter et donc de rédui re le temps et les risques liés à l'entraînement, la Marine impériale japonaise mit en service, à par tir de mars 1944, un Zéro biplace dérivé de cel lules de Type 11 déclassées. Le nouvel avion, dénommé A6M2-K, différait très peu de son pré décesseur puisque la cellule du chasseur per mettait très facilement l'installation d'un second membre d'équipage. Afin d'améliorer la stabilité, deux petites ailettes étaient installées derrière la verrière, sur le haut du fuselage, tandis que les canons d'ailes étaient supprimés, de même que les trappes du train principal. Le mat d'antenne radio était déplacé et la verrière bien entendu agrandie, la partie coulissante avant, protégeant le pilote étant enlevée. Au total, 273 Zéro biplaces furent fabriqués par Hitachi avant la fin de la guer re, certains d'entre eux étant reconvertis pour des « attaques spéciales» (missions Kamikaze) avant la fin du conflit. D'ordinaire, seul le recours aux accessoiristes permet la réalisation d'avions d'entraînement à partir de machines de série et on ne peut donc que féliciter la jeune marque tchèque AML de nous proposer d'emblée cette version originale du célè brissime Zéro. Le modèle est composé majoritai rement de pièces en plastique injecté finement moulées (de l'excellent short run, assez proche d'un moulage en grande série « standard»), d'un peu de résine et d'une belle planche de photodé coupe pour tous les éléments les plus fins. La ver rière (en rhodoïd thermoformé et fou mie en deux exemplaires, au cas où ...) étant conséquente sur. cet appareil, l'aménagement interne est particu lièrement foumi et constitue à lui seul une maquet te dans la maquette. Le plancher et les parois internes sont moulés en relief, avec une grande précision, et on y adjoint une multitude de petits éléments (cadrans, boîtiers), tous plus fins les uns que les autres. Quand on sait qu'un Zéro, même biplace, c'est petit, on imagine qu'il va falloir des doigts de fée, de bonnes brucelles et de la patien ce, mais le résultat en vaut la peine! Seule ombre au tableau, les sièges, trop épais et pas du tout perforés, qu'il faudra soit refaire, soit remplacer. Le moteur est fourni, mais son moulage est un peu simpliste; certes il est peu visible une fois enfermé dans son capot, mais quand même. Un bon point pour les puits de train, constitués de pièces en photodécoupe à mettre en forme en les
munissant de petits renforts générateurs de crise de nerf pour les moins patients, ainsi que pour les trains eux mêmes superbement détaillés. Le res te du montage est d'une grande simplicité, tout comme l'avion réel, les gouvemes de profondeur étant remplacées par des pièces en résine, aux bords d'attaque et de fuite bien plus fins, tandis que les ailettes stabilisatrices sont en photodé coupe, donc d'épaisseur parfaite. Deux variantes de l'appareil peuvent être réalisées: soit un bipla ce d'entraînement simple, soit un avion remor queur de cible. Ce dernier a le cône arrière du fuselage enlevé, laissant voir la structure tubulai re (à refaire en tiges de section plus fine) de la rou lette et emporte un treuil et des conteneurs sous chaque aile desquels sortent des câbles (à ajou ter) venant s'attacher sous la dérive. Correspon dant à ces deux versions, AML propose sur une planche de décalcomanies très belle, deux déco rations différentes. Tout d'abord un avion-remor queur du Groupe naval de Kounoike en 1944, inté gralement peint en gris tirant sur le beige (Ame Iro) avec le capot-moteur noir bleuté et ensuite un appareil d'entraînement du Kokutai de Genzan peint en vert dessus et jaune orangé en dessous, avec toujours le capot noir (les avions d'entraîne ment japonais, intégralement jaune orangé à l'ori gine eurent leurs surfaces supérieures camouflée en vert à la fin de la guerre). En résumé il s'agit d'une maquette très bien faite, très saine et qui, au prix d'un peu de soin et de patience donnera un joli modèle étonnamment élégant pour un appareil d'entraînement. Recom mandé à tous ceux qui souhaitent sortir des sen tiers battus des sempitemelles versions du « chas seur Zéro ". Plastique injecté 60 pièces, 3 pièces
en résine, photodécoupe et rhodoïd /hermoformé.
MESSERSCHMITT Bf 109K-4 HASEGAWA 1/48 Tiens, revoilà le « Méchant Schmitt» dans sa demière version 1 Hasegawa boucle probablement avec ce « Kart» sa très belle série de 109 qui avait commencée il y a presque dix ans maintenant, à moins qu'on ne voit paraître un jour un G-14 inter médiaire. Pour ceux qui l'ignoreraient - yen a+ il encore s'agissant de cet avion si célèbre? -, le Kart est la version la plus évoluée du Bl1 09, entrée en service en 1944, motorisée par un DB 605 doté d'un canon axial de 30 mm et qui reprenait en série toutes les améliorations précédemment apportées aux différents 109G. Ce kit se compose, pour une part de pièces (voi lure, jambes de train, échappements, poste de pilotage entre autres) provenant des grappes des 109F et G précédemment édités par ce fabricant, certaines ne devant pas être utilisées. Pour le res te, on trouve une nouvelle grappe contenant le fuselage complet typique de cette version, un capot-moteur coupé dans le sens de la longueur, le radiateur de nez plus profond propre au 109 équipé de moteur DB 605, des pales à corde lar ge et les petites trappes additionnelles du train parfois non montées sur certains appareils. Les formes et les dimensions n'appellent pas de remarque particulière en dehors de la longueur du fuselage qui est trop courte d'environ 3 mm. L'envergure est en revanche correcte. La forme des logements de roues est à rectifier puisque Hasegawa a repris en fait la voilure des 109 F et des premiers G où celle-ci est de forme parfaite ment ovale. Il faudra donc découper le plastique en suivant le contour des parois intérieures. Les longs bossages d'ailes permettant aux roues élar gies de se loger sont foumis sous forme de pièces rapportées. Sur les intrados de la voilure il faudra graver quelques petites trappes circulaires ainsi que l'emplacement de l'antenne radio FuG 16. La forme du capot et des bossages de nez est assez bien restituée. Au chapitre des détails, il faut savoir que la gra vure en creux est fine et précise, qu'un nouvel aménagement de cockpit au standard du Kart est foumi avec des parois latérales que l'on pourra, si on le souhaite, doter d'éléments supplémentaires.
NOUVEAUTÉS MAQUEn'ES •
Le tableau de bard est particulièrement réussi, en relief, et un bon brossage à sec lui conférera un superbe aspect. Les volets de courbure et les becs des bords d'attaque sont fournis séparément, com me sur les précédents modèles, et les roues sont très réussies avec une forme et une gravure satis faisantes. Dernier point à signaler et qui concer ne la verrière, superbement moulée dans un cris tal particulièrement limpide et fin. Les décorations proposées sont au nombre de deux, à savoir tout d'abord un 109K du II./JG 3 en mars 1945, le célèbre" Ingeborg", peint en gris et vert (RLM 75, 76 et 83) et ensuite un Karl appar tenant au Il.lJG 27 au fuselage ceinturé d'une lar ge bande verte et camouflé dans les même teintes, hormis le Braunviolett (RLM 81) qui remplace le gris. Les deux appareils ont une casserole noir à spirale blanche. Cette reproduction est certaine ment appelée à connaître un large succès comp te tenu de la notoriété de cette version et du tra vail fourni par Hasegawa. En tout cas il s'agit de la meilleure représenta tion du Karl à cette échelle. Plastique injecté, gra vé en creux, 63 pièces à utiliser, 4 transparentes.
BRÉGUET XIV 8-2 HIGH TECH 1/48 Le Bréguet XIV B-2 fut le bombardier français le plus réussi de la Première Guerre mondiale. Robuste, performant, équipé d'un moteur puissant (Renault 12 F de 300 cv) et de volets automatiques sur les plans inférieurs, sa carrière dura jusqu'en 1930, ce qui prouve la validité du concept mis au point par l'ingénieur Vuillerme. L'appareil effectua son premier voile 21 novembre 1916 et servit dans plus de 70 escadrilles françaises sur le front de l'ouest. Sur un total de 8 370 exemplaires produits, 5500 le furent pendant la guerre. Cette nouveauté très attendue (elle était an non .cée depuis au moins un an) est un sujet incon testablement plus intéressant qu'une énième décli naison " Mustangospitienne " ... Les formes et dimensions, qui ont fait l'objet d'une étude atten tive, sont satisfaisantes et les amateurs de toile haubanée n'auront cure du moulage artisanal récla mant une certaine dextérité et une bonne prépa ration des pièces pour se plonger dans l'étude de la notice assez détaillée. Le montage débute par la mise en place du poste de pilotage et de sa structure tubulaire à l'intérieur des deux demi coques. Cet ensemble est composé de pièces en injecté et en photodécoupe (tableau de bord, har nais, palonniers, plancher du mitrailleur). Des pièces en métal sont également fournies pour les jambes des roues, l'hélice et les mitrailleuses qu'il sera préférable de remplacer en raison d'un mou lage imprécis. D'autres éléments sont en résine càmme les roues, les échappements, l'avant du capot-moteur, le siège et son coussin. Les flancs du capot-moteur sont fou mis en photodécoupe et si toutes les ouïes sont figurées, il faudra trouver une astuce pour redresser ces dernières car leur représentation est d'origine trop plate. Les ailes et les empennages sont monoblocs et leur finesse est tout à fait acceptable. Au moment du monta ge de la voilure (en quatre éléments) les mâts de cabane devront être raccourcis très légèrement afin de respecter le dièdre (indiqué sur la notice) des plans supérieurs. Pour ce qui est des détails de surface, ceux-ci sont corrects dans l'ensemble, l'entoilage étant finement rendu, sans excès. L'armement se réduit à la présence des tabliers des râteliers, les bombes n'étant pas données. Une seule décoration est proposée dans la boî te et permettra d'obtenir un Bréguet XIV de l'esca drille BR 117 basée au Plessis-Belleville en juin 1918. L'avion possède un bel insigne de fusela ge représentant un coq rouge sur fond blanc et son camouflage est fait de marron, de deux tons de vert, de noir et de beige au-dessus, le dessous étant entièrement gris aluminium. Un demier mot pour dire que cette excellente représentation d'un avion mythique est servie par une planche de décalcomanies imprimée par Aeromaster, s'il vous plaît. Plastique injecté, photodécoupe, et résine.
MORANE SAULNIER MS 225 BArrLEAXE 1/48 Produit à seulement 75 exemplaires, le MS 225 (désignation du MS 224 de série) était une machi ne remarquablement agile, véloce en montée, bénéficiant d'une bonne visibilité en raison de son aile parasol et du premier moteur français surali menté (un Gnome-Rhône 9K Mistral de 500 cv), autant de qualités qu'apprécièrent particulièrement les pilotes de la Patrouille de voltige aérienne d'Etampes du commandant Weiser qui en fut équi pée. Livrés entre 1933 et 1934 à l'Armée de l'Air, à l'Aéronavale et à la Chine (trois exemplaires), les MS 225 servirent jusqu'à la veille de la Deuxiè . me Guerre mondiale. Battle Axe, la gamme de modèles en injecté de la marque JMGT, nous propose aujourd'hui une nouveauté qui fait réellement plaisir car en dehors de l'antédiluvien modèle qu'Helier avait sorti à une époque où les chroniques de Mister Kit dans Spi rou faisaient rêver nos mirettes enfantines, rien n'avait été fait à son sujet. Réparti sur une seule grappe, l'ensemble des pièces présente plutôt bien. Les détails de surface (entoilage et gravure en creux) sont représentés finement et la décou pe est assez classique avec deux demi-fuselages, une voilure divisée en extrados et intrados mono blocs, un capot-moteur en deux pièces et des empennages monoblocs avec dérive séparée. La notice de montage contient essentiellement du texte (une lecture attentive des étapes du monta ge s'impose par conséquent) et un schéma de décoration en couleurs sur son verso. Les détails internes sont assez bien rendus et après un affi nage et une mise en peinture soignée, ils feront bonne figure. Le cockpit comprend un plancher, la structure tubulaire des parois, un tableau de bord en deux parties, un manche, un siège muni de son coussin, des palonniers et le cloisonne ment avant et arrière. Autant dire que cela suffit largement car l'ouverture de l'habitacle (qu'il fau dra agrandir légèrement vers l'arrière) est plutôt exiguë. Les principales pièces (fuselage, plans) joignent bien et seul un affinage par l'intérieur des bords de fuite de l'aile est à prévoir. La dérive devra aussi subir la même correction. Le train d'atterris sage se compose de pantalons en deux parties se refermant sur les roues en une pièce, des jambes de force et d'amortisseurs bien restitués. Le moteur sera tout à fait satisfaisant après un peu de préparation, mais l'hélice présente une impor tante marque de retrait en son centre qu'il faut absolument boucher. Certains petits éléments comme les mitrailleuses, les guignols de com mande ou le marchepied peuvent éventuellement être remplacés car le moulage en short run n'a pas permis de leur donner une finesse suffisante pour l'échelle. Enfin, le pare-brise, très transpa rent est fourni en thermoformé en deux exem plaires ... au cas où. La planche de décalcoma nies très correctement imprimée avec des couleurs justes est prévue pour réaliser deux MS 225 alu et vert (voire gris, les sources étant peu sures concernant l'un des deux avions). Le premier appartient au GC 1!7 (2 e escadrille) et porte un fanion bleu avec une croix de Malte jaune com me insigne et le second, de l'Aéronautique Nava le (GC 11/8), arbore comme insigne de fuselage un superbe requin jaune et bleu. Un petit regret à pro pos de la notice de mise en couleurs dont les indi cations de peinture sont un peu succinctes. Cette reproduction artisanale d'un bien bel avion rend hommage à une période pionnière de l'avia tion française et à ce titre nous vous en reparle rons prochainement bien plus en détail. Plastique injecté (short run) gravé en creux, 56 pièces, deux thermoformées.
KAMOVKA-60 Le Kamov Ka-60, dont le prototype a débuté ses essais en juillet de l'an passé, est un hélico
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HI TICH 1/48
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ptère de transport qui peut emporter seize pas sagers ou une charge de fret de deux tonnes. Contrairement aux habitudes de la firme russe, il est le premier hélicoptère à ne pas être doté d'un rotor principal double tandis que sa stabilisation est assurée par un rotor anti-eouple logé dans un fenestron, à la manière des Gazelle et autres Dau phin français, dont il rappelle un peu les lignes. En raison des difficultés financières que traverse actuellement la Russie, son sort est étroitement lié aux succès qu'il connaîtra à l'exportation. En cas d'échec, il rejoindra la liste des projets sans lendemain élaborés et conçus, souvent sur fonds propres, par les avionneurs russes. . On n'est jamais si bien servi que par soi même et c'est donc à la firme russe A Model, auteur de plusieurs voilures toumantes autochtones (Ka 50, 52, Mil Mi 2, etc.), que l'on doit la première repro duction de cet hélicoptère. A l'intérieur d'une bai
• NOUVEAUTÉS MA QUErrES
base de départ à un « pinaililage » conséquent pour la faire parvenir à un niveau décent. For connoisseurs only (pour connaisseurs unique ment) comme diraient les Anglo-saxons! Plastique injecté, 120 piéces dont 13 transparentes (sic.. .).
1.I0RÉ &OLIVIER LeO 451 POMKI/48
POMK J/48
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te décorée par un montage photo, on découvre une série de grappes de plastique blanc aux tiges de coulée très épaisses, a=mpagnée d'une noti ce de montage artisanale car constituée de des sins et à l'aspect plutôt fouillis et uniquement rédi gée dans la langue de Tolstoï. .. ce qui ne constitue pas un avantage étant donné le peu d'informa tions disponibles sur la machine. Les différentes pièces composant la maquette sont plutôt épaisses et la gravure, en creux, souvent imprécise. « Vous
vouliez du short run ? Et bien en Via, et du vrai! » Comme toujours avec ce type de produit, le plus important sera de bien préparer les différents élé ments, en commençant par les détacher de leur support ce qui n'est pas une mince affaire vu la taille de ces derniers. L'intérieur de l'appareil (visible à travers les portes latérales foumies séparément) est convenablement rempli avec cloisons, plan chers, sièges et puits du train arrière (l'une des particularités du Ka-50), mais de nombreuses pièces devront être refaites (palonniers, manches, boîtiers sur les cloisons) car elles sont trop lour dement moulées. Même punition pour les trains, aux jambes bien empâtées et surtout pour le rotor principal qui est certes agrémenté de son systè me de variation du pas mais qui devra en revanche subir une cure d'amaigrissement conséquente. Les parties vitrées sont quant à elles tellement épaisses qu'il vaut mieux éviter d'en parler: ther moformage impératit! La planche de décals, impri més sur un film mat très conséquent, permet de réaliser le prototype entièrement noir et arborant conjointement des étoiles rouges et le drapeau tri colore de la CEl ainsi qu'un hypothétique « pro jet» armé de paniers à roquettes installés sur le coté du fuselage et camouflé en sable et vert avec le dessous bleu ciel. Fanatiques de prototypes et autres hélicos russes, ce modèle est incontesta blement fait pour vous, mais attention car cette maquette ne peut être considérée que comme une
Hf-TECH
Trop peu, trop tard. Cette formule s'applique parfaitement au LeO 451, l'un des meilleurs avions de l'arsenal français en 1940 mais dont un nombre d'exemplaires insuffisant était disponible au moment de l'Armistice. Issu d'un programme datant de 1934 qui demandait un bombardier diume et nocturne capable d'emporter une charge de 1,5 tonne sur 900 kilomètres, le prototype du LeO 45 décolla pour la première fois en 1937. Malgré des essais particulièrement concluants, démon trant l'excellence de l'avion, la production s'effec tua avec une extrême lenteur, si bien qu'en sep tembre 1939, cinq avions seulement étaient opérationnels et un peu plus d'une centaine au début de la campagne de France. La fabrication du LeO 451 continua après l'Armistice, les Alle mands et les Italiens l'utilisant essentiellement comme avion de transport et la carrière de ce bimo teur se poursuivit jusqu'en 1957 dans sa version 453, motorisée par des Pratt & Whitney améri cains. Amis des ailes françaises de la Seconde Guer re, cette année 1999 est vraiment bénie des dieux puisqu'après une longue période de vaches maigres, les maquettes au 1/48 d'appareils célèbres de l'Armée de l'Air fleurissent sur le mar ché. Si, comme l'auteur de ces lignes, le LeO 451 fait partie de ces machines que vous avez toujours rêvé de réaliser au quarter scale, vous vous réjoui rez de l'apparition récente, chez l'artisan franco américain POMK (désormais distribué en France par la société NZ Distribution), d'une reproduction de cet élégant bimoteur. Réalisé majoritairement en résine, il s'agit d'un modèle imposant (plus de 40 cm d'envergure) et qui va réclamer un travail très conséquent pour sa réalisation, pas vraiment à la portée du premier débutant venu, comme l'indique d'ailleurs le fabri cant en stipulant sur le couvercle de la boîte: « pour fanatique de maquette d'avion ". Si les formes générales sont justes et la gravure en creux cor recte, le moulage laisse par endroits à désirer (pré sences de bulles, extrémités des ailes incurvées) et est surtout affecté d'une très mauvaise symé trie des deux moitiés du fuselage, qui ne sont pas de la même longueur... Ce phénomène, qui se répétait sur les trois exemplaires que nous avons pu examiner, s'avérera difficile à rectifier sans avoir recours à un peu de chirurgie pour retrouver les bonnes dimensions, sans parler de l'impérieuse nécessité de remettre lesdites moitiés à plat pour 'supprimer leur vrillage avant collage. Quand on vous avait dit que le travail ne manquerait pas... L'intérieur du fuselage est correctement détaillé,
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avec un poste de pilotage et un emplacement du canonnier (le LeO 451 était en effet défendu, à l'arrière par un canon, parfois couplé à des mitrailleuses) convaincants: parois latérales en relief à rapporter, sièges (sans harnais malheu reusement), instruments et armement détaillés (affût et tambour du canon), seuls les plus pinailleurs trouveront à redire. Une fois le fusela ge terminé (quel dommage à ce propos que POMK n'ait pas prévu de représenter la « cuve» du bom bardier descendue, l'une des caractéristiques de l'avion), le collage des ailes ne sera pas non plus une partie de plaisir. En effet, vu les dimensions et le poids des« plumes ", moulées d'une pièce, pas question de se contenter d'une simple fixa tion à la colle, au risque de voir tout l'ensemble s'arracher. La méthode la plus simple, à notre avis, consistera à percer le fuselage de part en part et à introduire des longerons qui viendront se fixer dans l'épaisseur des ailes, un peu comme dans la réalité. Une fois ce gros œuvre terminé, le reste du montage sera plus aisé. Les nacelles moteurs se fixent sans trop de difficulté sur les ailes, et seules les ouïes de refroidissement derrière l'anneau des capots ne sont pas assez marquées et manquent de profondeur. Le train d'atterrissage est bien réa lisé (en métal, poids de la bestiole terminée obli ge) avec notamment des roues aux pneus écra sés et aux sculptures bizarres mâis réalistes et seuls manquent les détails les plus fins comme les canalisations hydrauliques. Toutes les parties transparentes sont en rhodoïd thermoformé, four nies en double (excellente initiative) mais leur mou lage laisse un peu à désirer (les montants en relief manquant de précision par endroits) et leur colla ge ne sera pas des plus évidents, notamment pour la verrière du nez, en deux morceaux. Au chapitre des décorations, c'est vraiment la portion congrue avec juste un jeu de cocardes françaises aux couleurs baveuses, et c'est tout. .. Si la notice donne bien un schéma de camoufla ge quatre tons typique du début de la guerre, ain si que celui d'un appareil utilisé en AFN par les Allemands, puis récupéré par les Américains et utilisé par les Français avec des marquages « mixtes» et une livrée désert, il va vous falloir vous débrouiller tout seul, ce qui ne sera pas dif ficile pour les cocardes, mais davantage pour les insignes d'unité, plutôt rares à cette échelle. Mais avouons qu'un LeO aux capots jaunes et à la pein ture abîmée (plus que fréquent sur cette machi ne) comme il en vola en Syrie a quelque chose de tentant! Si vous possédez une bonne expérience du maquettisme, si vous aimez les avions français de 1940, si vous avez du temps et de l'argent (un modèle artisanal comme celui-ci n'est forcément jamais bon marché), alors tournez-vous vers ce modèle. De toute façon, il risque de rester long temps unique en son genre à cette échelle, les « grands» fabricants semblant peu intéressés par les avions bien de chez nous. Alors vous n'avez pas tellement le choix ... Résine, 55 pièces. Métal
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o
o Ses performances devaient lui per
mettre de rivaliser avec les
meilleurs chasseurs alliés. Cet élé
gant chasseur à la fine silhouette
arriva cependant trop tard pour
prendre une part significative dans
un conflit qui allait se terminer.
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