Julien· Haccoun
Mondial de la miniature 2002
Dominique Brefforl Dominique Brefforl
Norlh American X-15
J.-M. Guerrero Grumman F6F-3 Hellcat, le ma1tre du Pacifique
Vincent Gréciet Christophe Wozny
Dassault Super Mystère B.2 Un chasseur de transition Republic P-47D Thunderbolt
Vincent Gréciet 1/72
Nicolas Gohin
La Deserl Air Force
d'El Alamein à Tunis
Yves Btlffetaut Nicolas Gohin Antonio Morante Bohorquez
- SecIétBlre génél8IB :
DIECIBI' DE LA PUIlUCA1IlN :
FI8IlÇ(lisVauvi\Iie! lftCIB-" DE LA RÉllACl\OlI :
Jean·Marie Mor9t' lftCIEII!! DE LA RÉIlAC!!ON !!AClIE!1lS!Ili :
[Jominique BREFFORT
_RespOIlSIbIedBB~:GaëlePrade,
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ÉdIlIlUr~pourlallelglque:
Tondeur Diflusion. Avenue Van Kalken, 9 B-l070aruxe!eS. ~ Tél.: 02i555.02.17 (0140 21 0776)
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D. SadoI<. J.-M. VIiIaIJa llo
-Man: lleschar11lS, Laurent DuclOS, par HISTOIRE &COllECTIONS, DIIECIEIJR DE FAIlRICA1IlN : Patrick Lesieur Mo
présidenl-direclBllr général :François VIlJ1i/IIJI. DÉPARTEMENT PUBLICITE (FAX: 0147005111) Alexandre Thers, Phiippe TeUé, JeaJ>\.OOiS Voeu. vœ-présideffi: Jean Bouchery. _ DlrectBllr dB publicité : DÉP_ GESI10N DirectBllr général : Jean·Marie Mangin. 1 Jean-claude Pillre\ (0140211823)
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_ ComJl18bIlité : AIai\ Thllout, Jean-Marie Mangin, Eric MicheIeIli· Sandra ViIIemlOis(01402117 94)
Jean.NicoIaS KaI\
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f4U CORSAIR Est-il encore utile de présenter le chasseur aux ailes en W rendu célèbre par la télévi sion? On ne saurait pourtant se limiter aux exploits des Black Sheep de la VMFA-214 sous le (bref) commandement de Greg Boyington contre les Japonais. C'est oublier que 83 squadrons des Marines, 141 de la Navy et 19 de la Royal Navy se sont parta gés les 3567 Corsair produits par Vought, Goodyear et Brewster entre 1942 et 1945' Sans compter les nombreux appareils ven· dus ou cédés de par le monde après la Guer re, dont 120 à 150 exemplaires à notre Aéro nautique Navale. Intégrés au sein de quatre flottilles, ces appareils se distingueront lors de trois crises majeures (Indochine, Suez et Algérie), y laissant quelques plumes au pas sage. Les dernières missions de guerre du Corsair datent de 1969 lors de la rocambo lesque « guerre du Football » entre le Hon duras et le Salvador, mettant un terme à près de 30 années de carrière active pour ce remarquable chasseur. Crowood se devait d'ajouter ce titre à sa désormais prolifique col lection consacrée aux grands classiques. L'ouvrage est entièrement en noir et blanc avec des photos globalement intéressantes bien que souvent palotes. De nombreux témoignages de pilotes appuient un texte riche en anecdotes, la partie opérationnelle traitant évidemment largement de la guerre du Paci fique et des pilotes les plus marquants (Ira Kepford, Greg Boyington). Les différents modèles sont présentés, ainsi que les opé rations d'après 1945, avec un point final sur les Racers (appareils configurés pour les courses). Comme d'habitude, on regrettera une partie française trop succincte au regard des opérations menées par les F4U-7 et AU 1 des 12F, 14F, 15F et 17F. J.-G. Par Martin Bowman. Édité par Crowood Press, 192 pages, 224 photos N& B, texte en anglais. Format 22,7 x 28,7 cm.
Rares sont les projets de la guerre froide qui furent aussi coûteux à la fois en temps et en argent. Relevant pourtant de nombreux défis technologiques et marquant véritablement la tran sition entre deux époques, le B-36 connut un développement laborieux et une carrière plutôt mitigée sur fond de rivalités interservices (l'avion « enterra» purement et simplement le super par te-avions United States tant il grevait le budget du Pentagone). Capable de rester en l'air près de deux jours en volant à moins de 500 krrvh, le B-36 fut produit à386 exemplaires dont cinq seu lement sont restés intacts à ce jour. Il fut testé avec un moteur nucléaire, comme avion porteur
de chasseurs « parasites» XF-85 et F-84, com me avion de transport (XC-99), et avec une aile en flèche ou un trajn à chenilles pour le compte de deux prototypes. Autant de sous-programmes qui allongèrent une note déjà particulièrement salée pour un appareil qui ne servit réellement que lrois ans! Compact serait le terme le plus approprié pour décrire l'ouvrage de Jenkins, l'un des meilleurs auteurs actuels sur le sujet. Les photos de Convair, superbes, sont complétées de dessins et de nombreux schémas tirés des manuels tech niques, documents d'une grande utilité aux maquettistes. Un grand chapitre de la guerre frd de superbement traité et à ne pas rater. J. -G. Par Dennis R. Jenkins. Édité par Specialty Press, 256 pages, 557 photos N& B et couleur, dessins, texte en anglais. Format 26,3 x 26 cm. ---
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AIR fORCE ONE Qu'ont en commun le C-S4, le Constellation, le 707, le C-140, le Sea King ou encore le Bell 47? Facile, ils ont eu le privilège dans leur car rière d'utiliser l'indicatif radio Air Force One (ou Marine One), indiquant la présence du prési dent des États-Unis à leur bord. Aujourd'hui, grâce aux médias et au cinéma, le monde entier connaît le 747 présidentiel inauguré par Bill Clinton en 1992. Véritable Maison Blanche volante, l'avion du « Maître du Monde» est une merveille de haute technologie lui per mettant de communiquer avec qui et quand il veut, depuis son fauteuil, ou son lit présiden tiel en soie, sans craindre (théoriquement) de se faire estourbir par un missile. Grâce à l'his torique que nous présente Robert Dorr, vieux routier de la littérature spécialisée que nous affectionnons, on réalise à quel point ce ne fut pas toujours le cas. Bien du chemin a en effet été parcouru depuis le premier vol présiden tiel de Roosevelt en 1943 sur un Boeing 314 Clipper, alors qu'il rejoignait Churchill à la confé rence alliée de Casablanca au Maroc. Nombre d'appareils ont depuis été spécialement dévo lus au n' 1américain avec, à chaque fois, des aménagements supplémentaires pour arriver finalement aux deux VC-25 actuels dont quelques-uns des (moindres) secrets sont révé lés par des photos pleine page. Un panorama fidèle et coloré des divers aéronefs WIP amé ricains, incluant aussi bien les bizjets que les voilures toumantes. J. -G. Par Robert Do". Édité par Motorbooks Inter national (MBI), 156 pages, 148 photos couleur et N& B, texte en anglais. Foonat 26,3 x 26 cm.
Complément logique au superbe ouvrage de Schiffer (voir WM n' 24), ce nouvel Osprey est une mine pour les amateurs de dioramas, entièrement illustrée de photos couleur de pre
mier choix. Sixième de la collection Frontline Colour, ce fascicule couvre les exploits de l'un des Wings les plus décorés de l'USAF lors du conflit coréen. Équipé de Sabre dès 1949, le 4th FIW fut envoyé sur la péninsule en guer re pour contrer les MiG-15 communistes qui commençaient à faire des ravages dans les rangs alliés sur la rivière Yalu. Occasion nous est donnée de suivre James Jabara (15 vic toires), Davis (14) et les autres Top Scorers du 4th Wing à travers une succession de pho tos aussi nettes les unes que les autres, mon trant les pilotes posant fièrement devant leurs montures ou des F-86 en vol. Quelques-unes retiennent spécialement l'attention telle cette double page montrant des rampants en train de démonter la verrière d'un Sabre rutilant, ou celle de Bambrick souriant à travers le fusela ge déchiré de son chasseur. Les annexes reprennent les scores des as du 4th, crédité de 506 victoires aériennes sur les 825.5 du conflit, ainsi que quelques don nées sur le F-86 et les dates clés du Wing. Avec tous les Sabre qui sont sortis récemment chez Hasegawa et Academy au 1/48 (cf. mon tage WMn' 14), les idées vont fleurir chez les colleurs de plastique. J.-G. Par Warren Thompson. Édité par Osprey, 128 pages, 113 photos couleur, texte en anglais. Format 21 x 24,8 cm.
Ces deux fascicules signés Bill Holder ne vont certes pas rester dans les annales! Non pas parce que ces deux appareils ont déjà été largement et correctement traités chez Aero fax et Osprey par exemple, mais parce que les photos sont tout simplement désastreuses. Certaines semblent être de mauvaises photo copies couleur de pages imprimées avec une imprimante àjet d'encre. Au total, à peine 50 % des clichés sont acceptables. Curieusement, les photos d'appareils préservés créditées HoI der sont presque toutes bonnes, les pires éma nant so~ des fonds de l'USAF ou des construc teurs eux-mêmes. C'est d'autant plus curieux que certaines sont bien connues et ont tou jours été bien reproduites. Les deux appareils font l'objet d'une pré sentation relativement succincte, le texte étant illustré par quelques plans et dessins assez connus pour la plupart. Avec la sortie du SR 71 de Reveil, il y a bien quelques vues à gla ner, mais rien de bien nouveau comparé à ce que nous donne la littérature déjà publiée. Si des deux le B-58 paraît être le plus intéres sant, il n'innove aucunement. Au final nous sommes bien loin du s1andard de cet éd~eur qui nous propose un assez mauvais rapport qualité/prix. Dommage... J.-G. Par Bill Holder. Edité par Schiffer, 64/60
pages, 147/150 photos N & B et couleur, plans, texte en anglais. Format 21,5 x 28 cm.
AWACS AND HAWKEYES,
THE COMPLETE HISTORY
Of AIRBORNE EARLY
WARNING AIRCRAFT
Voilà un ouvrage bienvenu pour nous rafraî chir la mémoire sur les AWACS et autres sys tèmes radar aéroportés. Les derniers datant un peu, MBI nous propose un historique des systèmes de détection embarqués à bord des avions, hélicoptères ou aérostats. L'importan ce de ces systèmes n'est plus à démontrer: ils figurent aujourd'hui dans la liste des élé ments " multiplicateurs» de force. Les Bri· tanniques qui en étaient dépourvus le décou vrirent à leurs dépens en 1982 contre les Argentins qui leur causèrent des pertes signi ficatives aux Malouines. Capitaine de Frégate dans l'US Navy com me opérateur radar sur Hawkeye et AWACS, Armistead reprend l'historique et le dévelop pement du concept depuis les premiers Aven ger AEW datant de 1945, aux tout nouveaux Boeing E-767 AWACS, Hawkeye 2000 et autres Erieye de Saab. Le texte n'est pas trop technique compte tenu du sujet et l'ensemble des systèmes militaires (sans les P-3 AEW des douanes US) est abordé pays par pays. Un petit livre bien utile pour comprendre les dessous de la stratégie aérienne. J. -G. Par Edwin L. Armistead. Édité par MBI, 206 pages, 28 photos N & B, texte en anglais. For mat 16 x 23,6 cm.
11~')RIE;S::
Il'. D;O~C.U:'ME:Nr IIJO.N
Ne vous dites pas « un livre de plus sur le Neu-Neu! » Ce quatorzième titre consa cré au sujet a pour simple, mais très louable ambition, de présenter tous les membres de cette légendaire escadrille française, qu'il s'agisse de pilotes, de mécaniciens ou du personnel français administratif. On retrouve de fait les biographies (certes inégales en longueur par manque d'infor mations fiables, mais intenses en héroïs me) des 97 pilotes français qui ont partici pé aux trois campagnes de cette grande aventure, avec une chronologie succincte des opérations et le palmarès de chacun d'entre-eux. Si quelqu'un a bien pu œuvrer dans ce sens avec efficacité, c'est Yves Donjon, historien de notre Armée de l'Air, fils d'aviateur et, accessoirement, docu mentaliste du musée Normandie-Niémen des Andelys! Pour ceux qui ont acheté l'édi tion datant de 1996 du même auteur, sachez que ce millésime 2002 en est une version plus complète. Un ouvrage histo rique à ne pas rater que l'auteur se fera un plaisir de vous dédicacer sur simple deman de au Musée. J.-G. Par Yves Donjon. Éditions Astoure, 224 pages, 168 photos N & B, texte en français. Format 16 x 24 cm.
J. M. Villalba, collaborateur de longue date de Wing Masters qui présente en avant pre mière ses œuvres, vient de signer le second volume de son manuel d'initiation au maquettisme plastique. Ce demier décrit dans le menu six montages (Me 163 Komet, Dauntless SBD-5, Albatros D. V, Aichi D3A-1 Val, Polikarpov U-2, Henschel HS 129B et un petit supplément sous la for me du Phantom Il présenté dans notre n° 7), illustrés de 200 photos bien mises en page sur un papier glacé avec un texte suc cinct et précis laissant la part belle au visuel. La qualité d'exécution est absolument par faite, proprement incroyable, nous faisant complètement oublier que l'on se trouve en face de maquettes, et la peinture, révélant une maîtrise totale des techniques de l'aéro graphe et du pinceau fin (il faut voir les cock pits pour le croire), porte littéralement notre homme au sommet de « l'art plastique ... À découvrir absolument si vous ne connaissez pas ses réalisations par le biais de la revue. A. E. Par J. -M. Villalba. 48 pages, 200 photos couleurs. Texte en anglais. Format 21 x 29,7 cm. T + 1 Publication. Ruperto Chapi 59.3.9.28100 A/conbendas - Madrid Espagne.
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MONTAGE.
Le X·15A·2 était allongé de 70 cm par rapport au modèle standard et était surtout doté de deux énormes réservoirs (ammoniaque et oxygène liquide) largables et munis de parachutes. Une fois installé sous le NB-52 porteur, la partie inférieure de la dérive ventrale, elle aussi largable (lors de l'atterrissage) était installée. Au cours des derniers vols, elle ne fut toutefois plus utilisée, son absence ne modifiant en rien la stabilité de l'engin.
5et6. L'habitacle est majoritairement gris clair. Quelques notes de couleur sont apportées par différents voyants ou les poignées d'éjection du siège. 7. Les décals sont d'excellente qualité et leur film support est invisible si on les applique sur une surface vernie en brillant. 8. Le système de remplissage du carburant, le réservoir d'hydrogène sphérique et le moteur-fusée sont tous réalisés en résine et donc très réalistes. 9. La canopée était maintenue ouverte par une simple barre métallique que l'on reproduira simplement avec une tige de plastique fine.
évoluant dans un environnement autrement totale ment noir. Quelques notes de couleur seront don nées par les voyants d'alerte du tableau, les poi gnées d'éjection du siège Oaune rayé de noir), l'assise ou l'appui-tête du siège. Attention toutefois à ne pas transformer l'endroit en « arbre de noël» et à conserver un réalisme de bon aloi ... Le placement des différentes pièces dans la partie supérieure du fuselage (découpé, en effet, en deux dans le sens horizontal) ne pose pas de problème après un nombre d'essais à blanc réduit et il faudra seulement veiller à retoucher le puits du train avant, lui aussi en résine, pour que les deux moitiés s'ajustent parfaitement, la baignoire pou vant sinon " buter» sur le fond du logement. Deux ou trois coups de lime bien ajustés et tout s'arrangera très vite! On peut alors s'intéresser à la canopée, en deux parties (vérifier son écartement au moment du collage) en reproduisant notamment les câbles et autres instruments (caméras) et capteurs divers qui la garnissent. L'intérieur de la canopée est éga Iement gris clair, seule une partie en forme de flèche étant noire.
LA VOILURE Si le fuselage est des plus simples, avec ses deux moitiés, la voilure par elle-même est également rédui te à sa plus simple expression: deux ailes et deux sta bilisateurs, tous monoblocs et bien fins, comme dans la réalité, au niveau des bords d'attaque ou de fuite. Un seul tenon central étant prévu sur chaque aile, on fera attention, lors du collage, à bien aligner l'ensemble, sans aucun dièdre. La fixation des profondeurs est moins évidente, d'abord parce que la notice est impré cise quant à leur emplacement exact, mais surtout parce que le dièdre négatif indiqué est erroné (200 alors qu'il n'est que de 150 dans la réalité). Le bon moyen pour
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Ci-dessus. Le X-15A-2 Juste après son largage, en pleine accélération. Le rectangle blanc sous le ventre n'est pas une marque peinte mais de la glace causée par le réservoir de combustible se trouvant à cet endroit. (NASA) Ci-contre. Plusieurs essais de revêtement ablatif furent réalisés, l'un d'entre eux ayant cette curieuse teinte rosâtre, en 1967. Finalement, c'est le MA-2S S de Martin, de couleur blanche, qui fut utilisé. (NASA) Ci-contre, à droite. Le tableau de bord du X-15 était relativement simple, avec essentiellement des instruments de contrôle de l'attitude de l'avion. Deux petits manches, sur les consoles latérales, commandaient les fusées d'appoint employées lors des vols hors de "atmosphère. Tout l'intérieur était peint en gris clair afin de réduire le stress du pilote enfermé dans son habitacle exigu. (NASA)
Ci-dessus. Le X-15 n' 3 posé sur un lac asséché en 1961. Les vitres de la canopée sont rectangulaires (ovales sur le A-2) et les aérofreins déployés. Outre les classiques cocardes de nationalité, tous les X-15 arborent les marques des deux principaux commanditaires du programme, la NASA et l'USAF. (NASA) comportaient trois phases principales: un vol propulsé d'une durée de 80 à 120 secondes maximum à fort taux de montée formant une parabole, suivi d'un long vol plané s'achevant par un atterrissage en glissade à une vitesse de 300 kmlh. Pendant les dix années que durèrent les essais, les trois prototypes du X-15 et leurs pilotes successifs connurent le lot classique d'incidents et autres pannes mineures et seuls deux accidents graves émaillèrent la carrière de l'avion. Le premier se produisij le 9 novembre 1962. À la suije d'une défaillance du moteur, le pilote, Jack McKay, tenta un atterrissage d'urgence sur le site de Mud Lake (Nevada). Le train s'étant affaissé sous le poids de l'engin dont le carburant n'avait pas été totalement vidangé, l'appareil fit un tonneau et entama une longue glissade. McKay, que l'on mit quatre heures à dégager de son habitacle, survécut au crash mais dut mettre un terme prématuré à sa carrière de pilote d'essais. L'appareil accidenté, le n' 2 (56-6671), fut cependant récupéré et devint deux ans plus tard le X-15A-2 après avoir subi de profondes modifications. Le second accident, qui eut lieu le 15 octobre 1967, fut quant à lui beaucoup plus grave puisque le pilote, Michael Adams, qui effectuait son septième vol à bord du troisième prototype (56-6672), s'écrasa à la suite d'une vrille suivie d'un piqué inversé dont il ne put sortir à temps.
SIMPLE ET RÉVOLUTIONNAIRE Le X-15 était un appareil aux formes très simples, conslijué d'un long fuselage (15,20 m) pourvu de deux tunnels latéraux destinés à assurer une grande partie (70 %) de la portance lors de la rentrée dans l'atmosphère, et doté d'ailes très courtes (6,82 m d'envergure) et au profil anguleux. La dérive, dont le bord d'attaque triangulaire avait été conçu afin d'assurer une stabilité correcte à haute vitesse, mesurait 4 m de haut et une
Sans doute le plus célèbre pilote cie X-15, Nell A. AnnstronsJ, photograp/)Ié ici en 1960 et qui effectUa _ vols à bord de "appareil. Sa comblnalscln cie vol MC-2 évoque celle qu'il portera quelques années plus tard à bord d'AfIOIIo Xl.-L'lntérleur cie la canopée, avec son Instrumentation, est bien vIalble, ainsi que la Q-Ball, une sphère d'Inconel
bourrée de capteurs pennettant le contr6le cie l'engin. (NASA)
HISTOIRE
LES PILOTES DU X·15 A. Scott Crossfield (North American): 14 vols Joseph A. Walker (NASA) : 25 vols Robert M. White (USAF): 16 vols Forrest S. Petersen (US Navy): 5 vols John B. McKay (NASA): 29 vols Robert A. Rushworth (USAF): 34 vols Neil A. Armstrong
(NASA): 7 vols Joe H. Engle (USAF): 16 vols Milton O. Thompson (NASA): 14 vols William J. Knight (USAF): 16 vols William H. Dana (NASA): 16 vols Michael J. Adams (USAF) : 7 vols Nombre total des vols: 199 entre 1959 et 1968.
Ci-dessus. Le X-15A-2 en vol, équipé d'une
maquette de statoréacteur, à la fin
de sa carrière. Sur la photo de droite,
l'appareil, qui vient d'être largué, est entièrement recouvert d'un revêtement ablatif blanc et porte encore ses réservoirs largables dont on remarquera les décorations différentes. À la fin de sa carrière, le X-15 n'était plus équipé de la partie largable de sa dérive inférieure, cette suppression n'ayant aucune incidence sur le vol. Dans dix minutes, ce bel oiseau blanc se posera après avoir pulvérisé le record de vitesse, mais méconnaissable avec son revêtement entièrement calciné! (NASA).
portion de sa partie inférieure, plus haute que les patins d'atterrissage lorsque ceux-ci étaient déployés, était larguée en vol et récupérée au moyen d'un parachute. Le moteur-fusée XLR-99, fabriqué par la Thiokol Chemical Corp, utilisait un mélange d'ammoniaque anhydre et d'oxygène liquide et sa poussée variait de 12700 kg à 25800 kg. N'étant pas encore prêt lors des premiers vols, deux propulseurs XLR-ll lui furent substitués, qui ne développaient que 7420 kg. Lors des vols dans l'atmosphère dense, le X-15 utilisait des commandes classiques (dérive, ailerons et gouvernes de profondeur) mais pour les vols extra-atmosphériques, un système de contrôle par réaction consistant en une série de petites fusées alimentées au peroxyde d'oxygène placés dans le nez (tangage et lacet) et les ailes (roulis) était employé. De ce point de vue, le X-15 s'apparentait davantage à un véhicule spatial qu'à un simple avion, huit pilotes obtenant même à son bord leurs ailes d'astronautes pour avoir dépassé les 80 km d'altitude, un titre officieux, décerné par l'USAF mais jamais reconnu par la NASA ou la FA!. L'ensemble de la structure de l'appareil était recouvert d'Inconel X, un alliage ultrarésistant de chrome-nickel destiné à supporter les chaleurs ex1rêmes (entre 390 0 et 1200 0 centigrades pendant les phases critiques de vol) engendrées par les frottements aérodynamiques lors des vols dans l'atmosphère dense. L'habitacle était quant à lui en aluminium et isolé du reste de la structure afin d'abaisser la température inteme. La consommation du X-15 était phénoménale puisque l'engin, qui pesait 14 tonnes au moment du lancement, n'atteignait plus que 5,5 tonnes lors de l'ex1inction du réacteur, extinction qui intervenait au maximum au bout de deux minutes ! En raison des risques de dépressurisation de Ci·dessous. L'étoffe des héros peut rimer avec humour... ! Six des principaux pilotes d'essais posent d'une façon originale devant le premier X-15. Les combinaisons sont reliées à des équipements de conditionnement d'air. (NASA)
l'habitacle lors des évolutions ema atmosphériques, les pilotes de X-15 étaient équipés d'une combinaison étanche (MC·2) spécialement conçue pour eux et finalement très proche de celle utilisée par les astronautes. En outre, le siège éjectable était prévu pour fonctionner jusqu'à Mach 4 et 36600 m, dans n'importe quelle attitude.
LEX·15A·2 Le X·15A-2 fut livré à la NASA en février 1964. Il s'agissait en fait du deuxième prototype, modifié après le grave accident qu'il avait subi en novembre t962, et amélioré dans le but d'accroître encore ses performances. Pour cela, le fuselage fut allongé de 70 centimètres afin de permettre l'installation d'un réservoir d'hydrogène liquide destiné à alimenter un futur statoréacteur, tandis que des réservoirs ex1érieurs largables et récupérables, contenant respectivement de l'ammoniaque et de l'oxygène liquide, étaient installés de part et d'autre du fuselage. Ces réservoirs permettaient d'accroître le temps de fonctionnement du propulseur de 60 secondes et furent utilisés notamment lors du vol record au cours duquel l'engin atteint la vitesse de Mach 6,7. Le poids total ayant considérablement augmenté, le train avant fut renforcé et rallongé, tandis que le débattement des patins arrière était accru afin d'augmenter la garde au sol et de permettre ainsi l'atterrissage de l'avion avec le statoréacteur installé sous le fuselage. Afin d'augmenter ses performances, le X-t5A-2 fut entièrement recouvert d'un revêtement ablatif, désigné MA-25S, destiné à disperser la chaleur et à lui faire gagner quelques kilomètres heure supplémentaires. C'est dans cette configuration, et avec une maquette du futur statoréacteur placée sous l'arrière du fuselage, que le record absolu de vitesse (Mach 6,72) fut atteint en 1967. L'application de ce matériau à base de silice conçu par Martin, qui nécessitait 700 heures de travail, devait être répétée après chaque vol, le poids supplémentaire ne devant pas dépasser 135 kg! Seule la pointe du nez, renfermant un ensemble de capteurs (incidence, dérapage,
Ci-dessus. L'épave du deuxième prototype du X-15 (56-6671) après son accident à l'atterrissage, le 9 novembre 1962. L'appareil sera remis en état et revolera deux ans plus tard sous la désignation X-15A-2. (NASA) pressions) connu sous le nom de O-Ball (ou hot nase) était épargnée, les vitrages du cockpit étant même masqués à cette occasion. En un peu moins de dix années et 199 vols, le dernier ayant lieu le 24 octobre 1968, les trois X-15 vont apporter une contribution sensible à d'innombrables domaines touchant à l'étude des hautes vitesses et des vols extra atmosphériques et de leurs effets. Ces résultats seront d'une importance considérable dans le vaste programme de conquête spatiale qui se déroulait simultanément tandis que l'étude des effets du retour dans l'atmosphère sur l'appareil servit également lors de la mise au point de la navette spatiale. Il fut longtemps envisagé de donner un successeur au X-15. Après l'abandon du X-20 Dynasoar, on envisagea par exemple de transformer le n° 3 en le rallongeant et en le dotant d'une voilure delta. Largué depuis une autre merveille de North American, le XB-70 Valkyrie, le nouvel engin aurait pu atteindre, grâce à son statoréacteur, des vitesses impensables pour le X-15 standard qui était arrivé au bout de ses performances. Les deux accidents du XB·70 et du X-15 n0 3 mirent fin à ces projets, les coûts des programmes spatiaux de la NASA commençant en outre à être revus à la baisse en raison du succès du programme Apollo. Aujourd'hui, les deux exemplaires survivants sont exposés respectivement au NASM de Washington (01) et au musée de l'Air Force de Wright Patterson (A-2). 0
Ci-dessous. Six des douze pilotes du X-15 photographiés en 1966. De gauche à droite: J. Engle, R. Rushworth, J. McKay, W. Knight, M. Thompson et W. Dana. (NASA)
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Ci·dessus.
Tableau de bord, consoles latérales et palonnier
d'un F6F-3. (Grumman)
d'antenne. De septembre 1942 à avril 1944, sont pro duits 4402 F6F-3 numérotés 04775 à 04958,08798 à 09047,25721 à 26195, 65890 à 66244, 39999 à 43137. Si le Hellcat est le moins modifié des chasseurs de la Deuxième Guerre mondiale, des retouches mineures sont effectuées. À partir des n° 08886 et n° 26195 le phare d'atterrissage placé sous l'aile droite et les carénages des armes sont enlevés; du n° 65890, le mât d'antenne n'est plus incliné vers l'avant; du n° 39999 les volets inférieurs du capot sont omis; du n° 40235 les pipes d'échappe ment médianes ne sont plus recouvertes d'un carénage; du n° 40634 un dispositif de surpuissance par injection de méthanol améliore la vitesse de pointe; du n° 41295 le mât implanté à droite de l'axe de l'avion passe à gauche et enfin des pylônes d'emport de roquettes apparaissent sous les ailes sur le n° 42185. Des variantes spécifiques sont développées pour la reconnaissance (F6F-3P équipé d'un ou deux appareils de prises de vue sous le fuselage en arrière de l'aile), et pour la chasse de nuit (18 F6F-3E dotés du peu perfor mant radar AN/APS-4, suivis par 205 F6F-3N possédant
Ci·dessus. Vue de dessus de l'habitacle du F6F-3. (Grumman)
Ci-contre.
Série d'appontages sur l'USS Enterprise après le raid du 17 février 1944 sur Truk. Le premier Hellcat, ailes repliées, va se garer en bout de pont, on voit les lance·bombes à la racine de l'aile. (US Navy)
Ci-dessus. Des F6F-3 neufs sur une base de la Marine en 1943. Ils appartiennent aux premières séries (carénage sur le capot) et arborent le nouveau camouflage trois tons Semi Gloss Sea Blue, Intermediate Blue, Insignia White (bleu mer brillant, bleu moyen, blanc). Le ton intermédiaire couvre ici le bord d'attaque de l'aile. (US Navy)
un radio-ahimètre, un IFF appareil distinguant les avions amis des ennemis et un radar AN/APS-6 donll'anten ne est placée dans un carénage monté sur le bord d'attaque de l'aile droite).
AUTOMNE 1943, BAPTEME DE FEU Equipé en janvier 1943, le VF-9 qualifie à l'apponta· ge le nouveau chasseur à bord du CVE-1 Long Island et définit son usage opérationnel à bord du CV-9 Essex. La visibilité vers l'avant est jugée insuffisante (il faut
VF-33) et 135 victoires pour les Américains. On n'obser ve des bilans aussi disproportionnés que dans le Paci fIQue. La hâblerie japonaise est tragique, le GOG impé rial semble établir ses plans sur la base d'invraisemblables listes de pertes alliées et ne tient pas compte de la dis parition de ses pilotes expérimentés: en deux semaines de combats à Rabaul avec la marine et l'aviation améri caines, 43 Mitsubishi A6M Zero, 38 bombardiers en piqué Aichi D3A2 Val et 34 torpilleurs Nakajima B5N Kate sont détruits. L'exagération américaine n'a pas de consé quenoes militaires, l'US Navy peut remplacer ses modiques pertes par du matériel performant et des pilotes bien for més, elle a l'initiative des opérations, revient à la charge, change d'objectif, trimbale d'un champ de bataille à l'autre les unités japonaises désorganisées, affaiblies par les maladies et décimées. Du 9 septembre au 5 novembre 1943, le porte-avions Zuiho effectue trois voyages entre le Japon et Truk, la grande base du Pacifique Sud, pour convoyer des renforts; il en effectue quatre autres jus qu'en février 1944. Les Hellcat saignent l'aéronavale japo naise.
Fin novembre 1943, la Task Force 50 joue un rôle déterminant dans l'opération Galvanic, l'assaut lancé contre l'atoll de Tarawa. Huit CVE, porte-avions d'escor
te, les CV Essex et Bunker Hill, le CVL Independence constituent le Task Group 50-3 qui couvre directement les débarquements sur les îlots de Betio, Makin et Abe mama, le TG 50-1 (CV Yorktown, Lexington et CYL Cow pens) doit intercepter les renforts nippons. Une premiè re fois vainqueur à Wake en octobre, deux fois victorieux sur Rabaul, le LI McWorther de la VF-9 (USS Essex) descend un hydravion Pete sur Tarawa le 18 novembre, un Betty le lendemain et est consacré premier as sur F6F-3. Mais les Hellcat sont impuissants face aux assauts nocturnes des torpilleurs du Kokutai 755, le 20 au so[r l'USS Independence est sévèrement endommagé. A bord de l'Enterprise, le L1Cdr Q'Hare qui commande le CAG (Carrier Air Group, ensemble des avions embar qués) du porte-avions propose une première réponse à cette menace: il a formé des Bat Teams constitués d'un TBF Avenger équipé d'un radar et de deux Hellcat de la VF-2. Dans la nuit du 26 au 27, 15 Betty approchent de la flotte; appelés par le L1Cdr Phillips qui pilote le TBF, O'Hare et son ailier se mettent en formation quand une troisième silhouette apparaît. Le mitrailleur du bombar dier américain tire, la rafale surprend O'Hare ou touche le Hellcat qui percute en mer. De jour, les F6F sont plus efficaces. Le 23 novembre, le LI Suho conduit 19 Zero porteurs de deux bombes de 60 kg pour une mission de bombardement et mitraillage sur Makin. 12 avions de la VF-16 (USS Lexington) sont dirigés sur « 24 » Zero et idéalement placés, 1200 mètres au dessus et dans le
Ci-dessus. Le 5 octobre 1943, devant l'îlot du Yorktown, le Cdr Flatley se prépare à décoller à bord de son F6F-3 codé 00 (le code se devine sous l'empennage) pour une mission sur Wake. (US Navy)
soleil de la formation japonaise: 17 chasseurs japonais sont abattus, avec 5 victoires sûres plus une probable, l'Ens Hanks devient le premier des quarante-quatre as en un jour sur Hellcat. Le Kokutai 252 revendique 15 vic toires pour neuf pertes. Le lendemain c'est au tour de la VF-16 d'être coiffée. Un F6F est descendu au cours de la première passe des Japonais qui perdent finalement six Zero. Les Américains annoncent 12 victoires dont trois pour le LI Frendberg. Ouatre jours après le débar quement, la VF-1 du Cdr Stream se pose sur Betio et y reste jusqu'en février 1944. L'opération Galvanic n'est que la première phase de l'assaut contre les Marshall. Le GOG impérial en est conscient, et le 3 décembre, 21 Zero du Kokutai 281 conduits en renfort par le CO Tokoro se posent sur l'île de Roi le 3 décembre 1943. Le lendemain à l'aube, des bombardiers SBD Dauntless et TBF Avenger approchent de l'atoll de Kwajalein protégés par trois niveaux de 91 Hellcat étagés de 2000 à 5500 m. Les radars japonais détectent la formation à 80 km de distance mais les com munications sont déficientes, 53 A6M décollent tardive ment et n'ont pas pris assez d'altitude quand ils enga gent le combat: le Kokutai 281 perd 10 des 27 Zero qu'il engage, les pertes totales se montent à 16 chasseurs pour 24 victoires. Le groupe embarqué du porte-avions Zuikakuqui faisait escale au cours de son repli de Rabaul perd 10 machines en combat aérien et au sol. La VF-2, hôte temporaire de l'Enterprise, incendie des hydravions mouillés près de l'île d'Ebeye et descend la poignée de Zero qui s'interpose. Sur Kwajalein, quatre Hellcat de la VF-5 sont coiffés par 18 Zero qui en abattent un. La VF 16 réclame 18 des 40 victoires enregistrées par les Amé ricains (quatre pertes dont deux Hellcat). Séparé de sa formation par la DCA de Roi, l'Ens Wendorf pique sur un Betty qui vole au ras des flots. Ille dépasse, vire à droite et se met dans sa queue. La première rafale est trop haute, la seconde fait mouche (ce succès est aus si crédité à un pilote de SBD-5 Dauntless de la VB-16), le « Briquet Volant» prend feu. Wendorff, sa radio endom magée par les tirs du sol, grimpe ensuite à 2000 m. pour rejoindre une formation de quatre chasseurs qu'il pré sume amis. Découvrant des Zero, il ouvre le feu sur les ailiers de droite du quatuor. Un A6M explose, le second prend feu et embarque à droite. Pourchassant le leader,
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du fil élastique de mercerie. Le siège est peint en gris Humbrol n° 87, l'appui-tête est en rouge Humbrol n° 60, avec éventuellement dessus l'inscription cc No Step , qui n'y figurait pas toujours, sur le dossier, soit immédiate ment sous l'appui-tête même, soit à la base du baquet. L'ensemble du cockpit est en noir légèrement éclairci d'une pointe de blanc pour respecter un effet plus fon du et moins dur à l'œil. Les accessoires comme les manettes, leviers et poignées, sont peints en rouge, en blanc et dans un bleu légèrement métallisé. Certains boutons sont en noir, d'autres en blanc, l'ensemble étant ensuite brossé à sec à l'huile avec une base claire pour dégager les reliefs, avant d'appliquer au cockpit entier un lavis de d'Ombre Brûlée (Bumt Umber) de chez Winsor & Newton. Cette opération achevée, le cockpit est réservé et mis de côté pour séchage complet avant son insertion dans les demi-eoquilles. Sur ces dernières, on creusera les deux gOulottes des parois du cockpit qui rece vront ultérieurement les tiges métal liques de maintien de la verrière. On n'oubliera pas enfin de placer à la base du pare brise du côté gauche la montre, et du côté droit, la manivelle d'ouvertu re/fermeture de la verriè re, en passant par la buse d'arrivée d'air du cockpit entou rant la cas· quette.
Ci-dessus à gauche.
En haut.
cette vue permet de voir la position légèrement décalée vers l'avant du train principal et le profil reconnaissable entre tous des dérives Dassault.
La tôle rectangulaire permettant l'ouverture de la canopée est à tailler dans le fuselage, ou à refaire en carte plastique, en n'omettant pas d'ajouter les deux petites barres de maintien sur les côtés. Ci-dessus à droite.
L'ajustage du pare brise thermoformé requiert un peu de doigté pour respecter une bonne continuité entre ce dernier et le fuselage. Deux petits rétroviseurs et une poignée apparaissent sous le montant de la canopée.
Ci-contre.
Pour plus de finesse, toute la gravure en creux fut rebouchée et reprise à la pointe sèche. On peut cependant se contenter d'en réduire un peu la profondeur par un ponçage généralisé des surfaces, opération de toute façon indispensable pour retrouver un fini acceptable avant peinture. La patine, très légère, laisse entrevoir par endroits quelques zones retouchées de clair.
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Ci-dessus. Siège éjectable Republic type 10-100-7 fabriqué sous licence par Sud Aviation. (ECPADIFrance)
quatre 5MB.2 du 2112 vont à Brazzaville avec deux Nord 2501 transportant le personnel. En 1961, neuf 5MB.2 font escale à Brindisi puis gagnent Ankara: pendant le break dans le circuit de l'aérodrome le n° 100/10-RN avale un oiseau, le Cne Ortoli du 2110 s'éjecte. Téhéran, Bahrein, Karachi, New Delhi, Calcutta, Bangkok: les pilotes fran çais participent aux manœuvres Air Bull de l'OTASE (Orga nisation du Traité de l'Asie du Sud-Est) du 1er au 4 mars. Les 7,8 et 9 ils sont au Sud Vietnam. Retour en France le 21 mars avec escale à Dyarbakir, un aérodrome pour tant interdit. Comme les Vautour, les 5MB.2 sont requis pour protéger les essais nucléaires dans le Sahara. Du 7 au 15 février 1960, quatre avions du 2112 sont à Ouargla pour tester le radar d'Hassi Messaoud et sUNeilier la par tie Ouest du désert. Le 20 février le SIL! Bergerie du 2110 " achète un équipement anti-radiation » pour partir en sta ge-engin à Colomb-Béchar. Il s'agit en fait de se qualifier au tir de missile AA-20. C'est ainsi que les 24 mai et 12 juin 1961, à bord d'un 5MB.2, le Cne Maerten du 2112 abat à Ci-dessous au millieu. Réarmement d'un 5MB.2 Les trappes d'accès au canon et au casier à munitions sont ouvertes. (ECPADIFrance) Ci-dessous. Gros plan sur le cockpit et le viseur Baudoin Type 100 B. (ECPADIFrance)
chaque fois un Vampire téléguidé. Mais le missile est abandonné. La 12" EC détache encore trois et deux 5MB.2 à Bou Sfer en octobre 1964 et septembre 1966. Les Super Mystère participent à la fin du conflit algé rien. Du 16 au 19 janvier 1961 trois 5MB.2 du 1/10 effec tuent le trajet Creil-Orange-Bône-Oran-Orange-Creil, le 23 janvier, cinq pilotes du 2110 reviennent d'un déplace ment à Bône pour « entraînement des radars ». « Mis sions variées mais assez rares, quelques interceptions de Mistral et Canberra, sans doute pris par surprise, de l'appui feu sur les fellouzes pour prouver que le B-2 peut tout faire, une opération Whisky à Bizerte, rien de san glant somme toute! Le retour s'annonçait bien teme. 1/ fal lait faire quelque chose. C'est alors que le Cne Ortolo et le Sgt Buisson se dévouèrent: patrouille d'acier qui, dans des conditions très difficiles, s'est couverte de gloire, a effectué une mission de guerre où le n° 1 a courageuse ment tiré cinq obus et largué ses lance-bombes, où le n° 2 a laissé son train dans un oued ... 1961, alerte Vigny-Musset: six pilotes et quatre avions du 1/12 sont détachés du 20 au 25/02 au profit de la région aérienne de Boufarik, huit pilotes et quatre autres avions sont à Bône de même qu'un détachement du 2112. Du 17 au 21 avril, sept pilotes et 15 mécanos du 2110 sous les ordres du Cne Douillet effectuent 60 heures de vol en exercices, DAT, m~raillage au sol, bombardement. Le 22, c'est l'annonce du putsch des généraux, les aviateurs sont bloqués en Algérie alors qu'en France les escadrons sont mis en alerte. Après deux jours d'attente, le Cne Douillet décide de passer outre avec les SIL! Duffy, SGC Seite, Sgt Bouey : à l'atterrissage des 5MB.2 à Orange, les pilotes sont reçus comme des mutins. Le 25 avril, les géné raux s'enfuient; fin de l'alerte, les combats se poursuivent. Le 22 janvier 1962, quatre pilotes et 20 mécanos du 1/10 rejoignent Boufarik en Breguet Sahara, les Cne Audisio et Nicolas, le L! Letullier, le SIL! Michel convoient quatre chasseurs. Bilan: 70 h25 de vol en 51 sorties dont 12 au profn du G.A.TAC.3 en appui feu sur le Djebel Boukahil, 3600 obus sont tirés. Les B.2 de la 5e EC protègent les 17 et 18 mars 1961 les négociations d'Evian, ce qui n'empêche pas les détachements: trois 5MB.2 du 1/10 sont à Bône en juillet 1962 pour voler au profit des sta tions radar de campagne de Bouzizi et Bizerte. Le déta chement est maintenu en août, les trois demiers jours, les Super Mystère font des passes avec les avions du porte avions américain USS Independence.
LE TEMPS DE L'OTAN ET APRES
Les 5MB.2 affectés à la Défense Aérienne doivent reconnaître les avions non identifiés : « Pour arraison ner un avion suspect d'intentions hostiles et pour l'obli ger à vous suivre, il faut se placer bien gentiment devant lui, pas tout à fait en face de ses canons mais presque...
SUPER MYSTERE 8.2 Type
Chasseur intecepteur monoplace utilisable pour l'appui feu.
Propulsion Réacteur SNECMA Alar 101 G3 délivrant 3400 kgp a sec et 4400 kgp avec post-eombustion a 8470 tours/minute: carburant 1040 litres en 20 réselVoirs souples d'aile, 430 litres en deux réselVoirs du plan central. 770 litres en deux réselVoirs de fuselage. 370 litres dans la soute. deux bidons sub-alaires de 580 ou 1280 litres. Dimensions et caractéristiques techniques Aile: envergure 10.52 m. flèche de bord d'aMaque 47"47 a l'emplan ture et 45 7 a 250.0 du profil, flèche de bord de fuite 35 22. dièdre· 230. corde et épaisseur a l'emplanture 4.06 m et 25 cm, surtace
alaire 35 m': volets de 3,24 m·. débaMement -45°: ailerons de 2.06
m d'envergure et 1,13 m, débattement -/+ 14':
Empennage horizontal: deux golNemes monobloc, dièdre O. enver
gure 3.48m. surtace 5,35 m , flèche de bord d'aMaque 46'13, de bord
de fuite 38' 26. débattement -14/+ 6":
Empennage vertical: flèche a 25% du proliI56'24, flèche du bord
de fuite 24'20. surtace 5.68 m, débattement de la gouverne de direc
tion +/- 22 : hauteur de la dérive: 4.55 m, du sommet de la verrière
2,95 m. de l'extrémité de l'aile 1,02 m:
Longueur hors tout: 14.13 m: longueur fuselage : 13.092 m. maitre
couple a6 m de ravant 2,18 m,
Train d'atterrissage tricycle de 3,24 m de voie et 5.52 m d'empaMe
ment. pneumatiques de ratterrisseur principal 26 x 6.6 cm. de la Jam
be avant 20 x4,4 cm. rotation de la roue avant-/+ 35".
Masses A vide 6956 kg. armé sans charge exteme 9325 kg. avec deux Side winder 10635 kg, maximale avec deux bombes de 490 kg 11500 kg, maximale en convoyage 11645 kg, Peliormances Vilesse maXimale 1,36 Mach. de croiSière 0.85 Mach, ascension nelle initiale 90 m/seconde. temps de montée a12 000 m 5'30", pla fond opérationnel 13500 m, pratique 17000 m, autonomie Oh40 a 2h15, rayon d'action de 150 al 000 km suivant la mission, Armement Lance roquettes de soute de 35 fusées AA ou AS SNEB 58 de 67,5 mm (remplacé par un réselVoir). deux canons DEFA 5-52 de 30 mm alimentés a 150 coups. cadence de tir 1200 coups/minute: SOLIS les pylônes, deux missiles SNCAN AA 20 puis deux Sidewinder AIM 9B. deux bombes de 245 ou 490 kg. deux bidons de napalm de 250 litres. deux lance roqueMes Matra 116 ou 122 de 19 fusées de 68 mm, deux lance roqueMes T-l0 de six fusées de 105 mm HE ou HP,
et lui faire les signaux conventionnels! La suite de la pro cédure est simple, s'il ne vous lâche pas une rafale dans les paupières, c'est un copain... sinon consulter la pro cédure d'abandon ». Les 5MB.2 doivent détruire les hos tiles : en mars 1959, la 10e E.C. accomplit sa première campagne à Cazaux : en 308 tirs de 30 mm et 13 d'engins, le Super Mystère est jugé bonne plate-forme de tir, en mai-juin 1961 le Cne Ortolo du 2110 atteint un joli score, 45 % en tir air-air. Ils doivent assurer les interCi-dessous.
Entretien d'un 5MB.2 de la Se escadre. L'orifice de la cinémitrailleuse FACINE 2 est bien visible au dessus de la prise d'air, deux tubes de Pitot, le disque de l'antenne IFF et le phare d'atterrissage dessous. La première petite trappe ouverte dans le flanc droit permet d'accéder à la purge du circuit anémométrique. (ECPADIFrance)
HISTOIRE-.
En haut à gauche. A Orange, en 1961, 5MB.2 83/5-0B de l'EC 215 Île de France. Bande de fuselage bleue bordée de noir. La lettre individuelle et le numéro de série sont reportés sur les trappes du train avant. (ECPADIFrance) En haut à droite. 5MB.2 170/12-YI de l'EC 1/12 en 1967. Le côté gauche de la dérive arbore la guêpe de la SPA 89. (MAP) Ci-dessus à gauche. En 1967, 5MB.2 77l1o-RC de l'escadron 2110 Seine. Bidons de 625 litres, flèche de fuselage rouge liserée de noir, inscription Super Mystère en noir bordé de jaune. Saumon d'aile rouge, insigne du Cercle de Chasse de Paris. (MAP) Ci-dessus à droite. 5MB.2 156/12-YA de l'EC 2112 en 1969. Camouflage style Vietnam peint aux usines Dassault à Bordeaux. (MAP)
ceptions à tout moment: les exercices Carabi évaluent la mise en alerte et le temps de réaction des escadres, les 28 et 29 octobre 1959 le 2112 effectue en 19 heures 40 21 sorties contre les avions du CATAC en mission de pénétration vers le Sud. Mais les 5MB.2 sont handicapés par la météo de Cambrai ou Creil: le 1/12 se déplace à Orange de la mi-janvier à la fin février 1960, les autres escadrons l'imitent les hivers suivants. L'utilisation des roquettes est problématique: quand le 21 juillet 1960 le pilote du 5MB.2 n° 89 du 1/10 tire une salve à 8500 m, la baisse de régime du réacteur est immédiate; jusqu'à l'ins tallation des Sidewinder, le canon reste le principal arme ment. En avril et juin 1961, les campagnes de tir des 2112 et 1/10 comprennent des bombardements en vol rasant, mais le 5MB.2 reste au CAFDA. Au début de la décen nie 1960 le principal handicap est le nombre d'heure de vol alloué à chaque escadron, 300 heures, soit 10 par pilo te et par mois. Pourtant les occasions de s'entraîner abon dent. Le 5MB.2 entre en service pendant la Guerre Froi de, le ciel français est très encombré d'avions de toutes nationalités, les joutes sont nO,mbreuses, ce qui ne va pas
sans incident: le 18 août 1959, un leader de patrouille du 2112 en mission d'assaut cabre sur appel de son coéqui pier et évite un F-84, le 7 décembre 1959, à 9000 m le S/Lt Majgier termine à 100 m une passe de tir sur un F-101 Voodoo quand l'Américain allume sa PC et il se pose à Creil, turbine coupée; le 15 avril 1960, le Sgt Four quet du 2112 heurte un Hunter belge, les deux pilotes s'éjectent et tombent, chacun dans son pays (!). Des échanges d'unité organisés par l'OTAN doivent permettre de s'évaluer; dès septembre 1959, le 1/12 rend visite à Bierset à la 9" escadre belge équipée de Hunter. Si ce chasseur pourvu d'un Rolls Royce Avon sans PC est qua lifié d'équivalent du Super Mystère, ce n'est pas le cas des F-86 canadiens: le 5 janvier 1960 les Sabre de Mar ville attaquent sans résultat les appareils du 2110. Il s'agit aussi de resserrer les liens entre les pilotes de la com munauté atlantique: en août 1961 le 1/12 rend visite au 79th Fighter Squadron, l'année suivante, le premier Tiger Meet réunit des 5MB.2, F-86, F-84, F-100, F-105, P1 Ughtning dont le blason d'unité arbore un tigre. De grandes manœuvres sont organisées. Exercice Flashback en sep tembre 1960 qui permet aux pilotes du 2110 d'allumer de nombreux F-1 01 ; Saclant du 29 septembre 1960 au cours duquel le 2112 affronte des appareils venus des flottes croisant dans le golfe de Gascogne; Checkmate du 11 au 15 septembre 1961 : le 2110 se déploie à Marigny et effectue 56 sorties en 43h55 interceptant des 8-66, VaJiant, F-84, F-86K, F-100 et... une Caravelle. Les exercices peuvent être ponctuels. Le 16 novembre 1961, Roulette déclenché à 12h00 à Creil finit à 14h25: la patrouille Lt Mesnager-Sgt Candat décolle en alerte et intercepte deux F-84F de la Luftwaffe et deux F-86 canadiens, venant de l'Est évidemment. En janvier 1960 les pilotes de la 12" EC estiment mettre la pâtée aux Crusader de l'USS Sarato ga, le 5 juin 1962, au cours de l'exercice Coop, le 1/10 tente 41 interceptions en 30 missions, en réalise 38 et lire 35 F-105, T-33, F-100 et F-101, en mars 1964 (exercice
Lafayette), les 5MB.2 de la 5" EC réussissent une attaque du porte-avions USS Enterprise et 50 % des adversaires sont tirés, en octobre 1964, le 215, déjà victorieux en 1961, gagne la coupe du CAFDA et récidive en 1965. Mais, la question de la validité du 5MB.2 comme appareil de DAT (Défense Aérienne du Territoire) se pose. En septembre et novembre 1966, en novembre 1968, les Mirage IIIC rééquipent les 1/5, 215 et 2110. En septembre 1968, les n° 154, 166 et 170 révisés en Israël reviennent camou flés, les autres sont repeints jusqu'en 1972. En 1970, le programme Midas donne une nouvelle jeunesse à une quarantaine de 5MB.2 (potentiel de 4 000-4 500 heures). Les avions sont déshabillés, les élastomères changés, les équipements rénovés. Sur une vingtaine de Super Mystère, les câblages sont refaits. Parallèlement, un tra vail important est mené sur les moteurs. Malgré cette réno vation, l'heure de la retraite sonne le 26 juillet 1974 au 1/10, en avril 1976 au 2112 et le vendredi 16 septembre 1977 au 1/12. 47 avions sur 144 sont en état de vol après 18 ans de service, 97 ont été réformés, 13 pour d'autres causes que des accidents. J-J. Petit évoque l'utilisation par les Israéliens de chasseurs français révisés en Israël: un 5MB.2 serait revenu à Cambrai avec des trous rebou chés. J. Cuny en doute, mais les n° 52, 63, 92, 98, 101, 137, 177 sont détruits pendant la guerre des Six Jours lors de l'attaque des ateliers d'lAI qui avait décroché un contrat de révision en contrepartie des nombreux achats de matériel français par Israël.
SAMBAD ET SA'AR, LES 5MB.2 ISRAÉLIENS Le 5MB.2 est commandé par Israël à 24 exemplaires (n° 12, 19,20,24 à 42, 44 et 45), avec une option de 12 supplémentaires (128, 133, 134, 135, 141, 142, 143, 146, 149, 155, 169). Ils équipent le squadron 105. Les premiers pilotes formés à Creil convoient six avions les 3 et 4 décembre 1958. Bien que les Cne Levet Lt Shavit aient suivi un stage-engin et que 60 missiles Nord soient livrés, les Israéliens ne les utiliseront pas. Le premier combat avec un MiG 17 se traduit par la perte d'un Sambad qui part en vrille le 4 novembre ,1959. La revanche est prise le 28 avril 1961 quand un Egyptien perd, le contrôle de son MiG 17 pris en chasse par le LI Ron. A la fin 1962, la mission du squadron 105 devient la chasse-bombarde ment: le 13 novembre 1964, deux 5MB.2 attaquent des troupes syriennes. De 1960 à 1966,11 5MB.2 sont per dus par accident (six mettent en cause J'Atar 101 G), 12 sont cédés par l'Armée de l'Air en 1960, six sont loués en avril 1967 : le Sqn 105 peut aligner 39 chasseurs le 5 juin Ci-contre. 5MB,2 n090 de l'EC 1/12 Cambrésis en 1972. Camouflage standard, insigne de la SPA 162. (MAP)
41
tout pigment de couleur pour déposer la quantité adé quate sur les arêtes sans altérer la couleur de base. Sur chaque console les détails en couleurs ont été apprêtés de blanc pour augmenter le pouvoir couvrant des teintes venant enSUITe. Le tableau de bord, de toute beauté, sera utilisé tel quel, sans ajout de photodécoupe. Il est sim plement d'abord peint en noir, puis brossé à sec de blanc, avant de déposer un fin filet de rouge ou de jaune autour de certains cadrans. Après séchage, l'assemblage des demi-coquilles se fait à la cyanoacrylate. Ce produit est idéal car son temps de prise est rapide, la rétraction minimale, et la densité partaite pour des finis métalliques où le moindre joint, la moindre rayure, sont visibles comme le nez au milieu du visage.
LES AILES
Elles ne posent pas de réel problème. On comblera, par une ligne de cyanoacrylate toujours, ou éventuelle ment de la carte plastique - surtout si vous optez pour une livrée métallique -, un joint le long des bords d'attaque. Le seul travail de détaillage portera sur les puits de train qui recevront quelques câblages peints en noir et rouge brun. Les logements sont en jaune Zinc Chromate sali par des jus de couleur marron.
Les trappes sont magnifiquement rivetées et leur épais seur, parfaitement confonme à l'échelle, exclut d'office à mes yeux toute utilisation de photodécoupe. Elles sont comme les puits peintes en Zinc Chromate et surlignées par un jus noir avec des rivets traités en sombre suivi d'une pointe de chrome. Les trains sont peints à la pein ture Humbrol et laissés quasiment en l'état si l'on excep te l'ajout d'une durit de couleur noire. Les jantes recoi vent d'abord une base noire et sont brossées à sec en chrome après masquage au Maskol. Sur les roues, dont la sculpture est reproduite au pochoir grâce à un mor ceau de filet en nylon collé sur le méplat avec une gout te de cyanoacrylate, un petit rectangle de décal rouge représente l'indicateur de l'état des pneus. Les bombes sont peintes en Olive Drab avec quelques petites retouches de brun rouge simulant l'usure et les éraflures. Enfin, le bidon exteme sera traité en métal brû lé Testors, lustré et légèrement voilé de noir dilué le long du joint central principalement.
LA DÉCORATION
Celle de la boîte ne m'inspirant guère, j'ai préféré opter pour l'une de celles données dans la planche Eagle Stri ke (réf. 72058) consacrée au 362nd Fighter Group. Le nose art figure un ensemble complet de sous-vêtements
Ci-dessus.
Parmi les rares modifications apportées à cette excellente maquette Reveil, on notera notamment le braquage de la roulette de queue.
féminins de l'époque sur un capot moteur rouge et se trouve précédé d'un « Chuck's Wagon» (le wagon de Chuck) très explicite sur ce que pouvait représenter un P-47 pour son pilote. Cet appareil était la monture du LI. Charles Mann du 337th FS et opérait depuis Rouvres dans le nord de la France au début de l'année 1945. La bande anti reflet Olive Drab s'étendant jusqu'au pied de dérive est peinte avant l'application de l'alu, car celui-ci supporte malle masquage. Il en fut de même pour toutes les autres portions de couleur de l'avion (capot, dérive, bandes d'invasion d'intrados et celles des volets). Concer nant l'appareil lui-même, il est entièrement en aluminium Testors longuement poli. Certains panneaux sont peints d'une teinte plus soutenue (correspondant à d'autres métaux dans la réalité) comme le métal brûlé, des mélanges d'alu, et du métal bleuté. Un voile de noir très dilué viendra enfin rehausser les principales lignes de structure. Si vous n'avez pas encore mis un P-47 dans votre vitrine, Reveil vous offre l'occasion de le faire pour un investissement en temps et en argent vraiment mini me, d'autant que les accessoires onéreux ne s'imposent vraiment pas dans ce cas. Bon montage. 0
Ci-dessus. Le Flight Lieutenant W. H. Pentland attendant le démarrage de son moteur dans le cockpit de son Spitfire Mk V (BR 195) sur l'aérodrome de Goubrine, en Tunisie, en avril 1943. L'appareil et son pilote appartiennent au No 417 squadron de la RCAF. (/WMTR823)
Un squadron de P-40 Kittyhawk dans le désert, en 1943. L'appareil ne sert pas comme chasseur pur, mais comme chasseur bombardier. (/WM CM 4339)
alors supérieurs à tous les types d'appareils alliés, seuls le Spittire Mk IX et le Mustang Il pouvant les égaler. Comme les Allemands disposent en outre d'aéro· dromes nombreux et de qualité, qu'ils sont à peu de dis tance des terrains d'aviation de Sicile et d'Italie, la Luft waffe peut reprendre un ascendant sur la RAF, notamment sur le front occidental, où la coopération entre la 1st Army du général Anderson et l'aviation est lamen table. Lorsque l'Air Viee-Marshal Tedder se rend en Algé rie, en novembre 1942, il est atterré par ce qu'il voit: « Les communications entre les différents services sont presque inexistantes et ne reposent que sur l'archaïque système téléphonique français. Les aéro dromes ne conviennent pas et les grosses pluies en ont rendu deux ou trois inutilisables. La dispersion des avions sur les terrains n'existe apparemment pas et le degré de congestion est inimaginable. 1/ me semble que rien n'est fait pour tenter de remédier à cette situation que je consi· dère comme dangereuse à l'extrême. En ce qui concer ne le contrôle des opérations, tout ce qui pouvait res sembler à un état·major combiné a disparu. L'US Air Force mène une guerre séparée ". Tedder s'en ouvre à Eisenhower, le commandant en chef. Nous verrons ulté· rieurement qu'une solution sera trouvée. En attendant, lorsqu'il se rend au front, Ike entend toujours les mêmes récriminations, ainsi qu'il le raconte dans ses mémoires Croisade en Europe: « Où est notre saloperie d'avia· tion? Pourquoi ne voit-on rien d'autres que des Boches!»
4DÉCEMBRE 1942 :
JOUR DE DÉSASTRE
Sur le terrain, ou plutôt dans les airs, la chasse alle mande profite de cette désorganisation du côté allié pour reprendre le dessus. Le 4 décembre 1942 est un jour assez exemplaire de ce retournement de situation. Ce jour-là, la RAF et l'USAAF perdent 22 appareils sans aucu· ne perte pour les Allemands. Ci-contre. Chose peu connue, les Britanniques ont utilisé des bombardiers quadrimoteurs Halifax pendant la guerre du désert. Ce cliché date de 1942. Les armuriers roulent des bombes vers la soute du Halifax. (/WM CM 4 115)
1
Ci-dessus.
Les mêmes Spittire Mk V qu'en page 48 du No 417 Squadron de la Royal Canadian Air Force en formation
au-dessus du désert tunisien, en avril 1943. (/WM TR 865)
Tout d'abord, six Spitfire sont détruits en se posant sur un terrain d'aviation avancé, littéralement détrempé par les pluies. On se demande pourquoi personne n'avait pré venu les pilotes. Plus tard, un Boston et cinq P-38 Light ning sont abattus. Mais le désastre le plus grand concer ne le No 18 Squadron, équipé de Bisley, l'ultime version du Bristol Blenheim. Cet appareil n'est certes pas une réussite, étant à la fois sous-motorisé et sous-armé. Mais le souvenir des Imperturbable Eighteen à El Alamein n'est pas lointain et le squadron est envoyé de jour et sans escorte pour bombarder une plage de débarquement alle mande. Avant même d'arriver au-dessus de l'objectif, les 10 Bisley, commandés par le Wing Commander H.G. Mal colm, sont interceptés par des Messerschmitt Bf 109G et tous abattus les uns après les autres. Malcolm est lui même tué et sera décoré à titre posthume de la Victoria Cross. Quant aux Bisley, ils seront interdits de vol de jour à partir de cette date, puis rapidement retirés du service.
UNE NOUVELLE ORGANISATION
VOIT LE JOUR
Ci-dessus.
Ju 52 en bon état: Les Junkers Ju 52 sont largement utilisés par la Panzerarmee Afrika, non seulement
pour le ravitaillement pendant toute la phase active de la guerre du désert, mais aussi pour tenter d'évacuer
les meilleures troupes lors des derniers jours de combats. (Bundesarchiv)
Pour faire face aux problèmes liés au nombre de forces aériennes engagées en Afrique du Nord, la conférence de Casablanca, qui se tient en jan vier 1943, décide de créer un nouveau commande ment, le Mediterranean Air Command, qui est confié à Tedder. Sa nomination est effective le 17 février et il installe son état-major à Alger, à côté de celui d'Eisenhower. Tedder commande alors toutes les forces aériennes alliées d'un bout à l'autre de la Médi terranée. Il a sous ses ordres le général américain Spaatz, qui commande les forces aériennes alliées de l'Afrique du Nord-Ouest. Celles-ci sont divisées en trois branches: - North West Afriean Strategie Air Force, (général Doolittle, de l'USAAF);
Sur un terrain allemand capturé en Libye, un Hurricane du 213 Squadron côtoie un Lockheed Hudson d'un Transport Squadron qu'il vient d'escorter. (/WM CM 4099)
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HISTOIRE.
Pendant l'avance de la 8th Army vers la Tunisie, de nombreux appareils allemands sont capturés, ayant été abandonnés à cause de pannes. Les mécanos de la RAF les réparent et certains d'entre eux peuvent reprendre l'air, non pour des missions de guerre, mais pour des vols d'essai et de comparaison. Ici un Ju 87 Stuka attend de prendre l'air. (/WM CM 4167)
- North West African Coastal Air Force, (Air Vice Marshal Lloyd, de la RAF) ; - North West African Tactical Air Force (Air Vice Ma,rshal Coningham). A l'origine, la NATAF ne comprend que le No 242 Group de la RAF et le 12th US Air Support Com mand, mais dès le 23 février, la Desert Air Force pas se sous son commandement. Ce n'est véritablement qu'en mars 1943 que les effets de la nouvelle organisation se font sentir, lorsque Montgomery passe à l'offensive contre la ligne Mareth.
LA VICTOIRE EN TUNISIE L'offensive débute le 20 mars 1943 avec tout le soutien de la Desert Air Force. Celle-ci compte alors des effectifs nombreux: - 535 chasseurs, chasseurs-bombardiers et chas seurs de chars; - 140 bombardiers de jour (bimoteurs) ;
- 60 avions de reconnaissance; - 80 bombardiers lourds du No 205 Group. En face, les Allemands ne disposent que de 83 avions et les Italiens, une quarantaine. La disproportion des forces est évidente, mais pour autant, les Alliés ne réussissent pas à percer la ligne Mareth, tenue par les troupes germano-italiennes du général Messe. La Flak se révèle très efficace puisque le 21 mars, elle touche le quart des 125 avions britanniques et 54 américains qui attaquent. Les Britanniques piétinent encore pendant plusieurs jours, puis Montgomery renon ce à son attaque frontale et s'engage dans une attaque de débordement, soutenu par une aviation omnipré sente, qui devient vraiment efficace dans son rôle tactique. La RAF bombarde juste devant l'infan terie et les chars et devient en fait « une partie du barrage roulant». Ceci permet aux blindés de percer et la demière ligne de défense solide de l'Axe est bientôt abandonnée par les Italiens et les Allemands.
La lutte continue encore plusieurs semaines, jusqu'à la mi-mai, les Italiens capitulant les demiers. Pendant ces quelques semaines, la guerre aérienne se pour suit, mais la disproportion des forces atteint son comble. Ainsi, le 6 mai, les Alliés exécutent 1958 sorties et les Allemands qui tentent de s'y opposer perdent 20 chasseurs. Dans le même ordre d'idée, les tentatives des Allemands pour évacuer leurs troupes par avion se révèlent désastreuses lorsqu'elles sont accomplies le jour. Une grande formation de 100 Junkers Ju 52 est surprise par des Spitfire britanniques et des P-40 américains qui font un véritable camage. 52 trimoteurs sont abattus. Avec la capitulation de 250000 soldats allemands et italiens se termine la campagne d'Afrique du Nord. Elle marque le véritable toumant de la guerre à l'ouest, car l'Italie se trouve alors en première ligne et n'est pas prête à faire face à la menace, ayant perdu ses meilleures troupes en Tunisie. Pour la Desert Air For ce, la guerre n'est pas terminée, car elle va continuer sous le même nom la bataille, tout d'abord en Sicile, puis en Italie, toujours en soutien de la 8th Army. 0
Ci-dessus. L'échelle d'accès aux postes et les deux marchepieds étant donnés à part dans la boîte, aucune découpe n'est à prévoir. On remarquera aussi le travail de peinture des jantes.
L'application se fait en plusieurs couches bien diluées pour éviter d'empâter les détails du revêtement, puis on passe à la patine en s'aidant des photos du Walk Around. Certains panneaux seront complètement éclaircis, d'autres assombris et leurs délimitations traitées au ruban adhésif pour des effets plus nets reproduisant l'écoule ment des fluides. Pour accentuer par endroits l'effet d'usu re, on applique au pinceau fin des solutions de gris plus sombre et on essuie l'excédent au doigt d'avant en arriè re. L'effet est garanti. N'hésitez pas à forcer un peu sur les contrastes, car la couche de vemis brillant précédant la pose des décalcomanies aura tendance à estomper légèrement la patine.
LA DÉCORATION Ci-dessus. Le fabricant nippon fournit également les becs de bords d'attaque et les gouvernes désolidarisés de la voilure pour varier les configurations.
cer avec un angle d'attaque réduit au minimum ou beau
coup plus ouvert comme ici grâce à un système de
chamières allant dans la portion centrale de
la voilure.
Les tuyères sont peintes avec diffé rentes teintes Testors comme le métal brûlé, le gris métallique et l'aluminium; de petites touches de marron et un voile circulaire de bleu translucide H-93 au niveau des pétales restitueront enfin l'aspect du métal surchauffé.
LA PEINTURE
La planche d'origine est assez complète puisque four nissant l'essentiel à la décoration de six appareils: celui du « CAG " des "Jolly Rogers" de la VF-84 en 1988, un autre de la même unité deux ans plus tôt, un des « Tomcaters " de la VF-31 , un des « Diamond Blacks" de la VF-1ü2, l'avion commérant le bicentenaire de la Révolution américaine en 1976 et, enfin, celui des " Tophatters " (Haut de Forme) retenu. Autant dire que le choix est vaste si vous ne souhaitez pas investir dans une planche du commerce. La pose de l'ensemble des motifs n'est pas des plus faciles: les stencils sont nombreux et il est conseillé de détourer au maximum les grands motifs et lettrages pour éviter les effets indésirables de brillance, même après application de vernis brillant. D'autre part, si au premier abord, les décalcomanies peuvent
Ci-dessus. Le fond des puits est en blanc, les chants de trappes en rouge, et les petits détails en couleurs avec un lavis sombre pour les reliefs.
paraître un peu épaisses, une fois mises dans de l'eau tiède, elles retrouvent une telle finesse que leur pose s'en trouve singulièrement compliquée, surtout si vous utilisez des produits assoupiissants du type Microscale limitant encore un peu plus les possibilités de reposi tionnement. En définitive, voici donc une autre bien jolie maquet te du grand fabricant nippon, simple à assembler, mal gré le nombre assez élevé de pièces (une centaine avec la planche de photodécoupe), qui pourra pour les plus exigeants, être portée à un niveau de détails plus élevé avec un minimum d'efforts, en raison de sa conception saine limitant les travaux préparatoires toujours rébarbatifs. 0
La teinte d'ensemble est le gris inter médiaire Gunze H-337 allant parfaitement pour les F-14, contrairement aux H-307! H-308 préconisés par la notice qui iraient plutôt pour les F-15 après vérification.
Ci-contre. La couleur grise du Tomcatlaisse apparaître par endroits des retouches faites avec la couleur de base, un Gunze H-314, mélangée à du blanc, du noir, voire un peu de marron. L'application de la patine doit cependant se faire avec parcimonie.
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NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES par la Rédaction, C. Camillole, J. Guillaume, J. Haccoun, F. Delmal, D. Sadok
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DHC·2 BEAVER SELECTION (3) Mox Deco/s 1/72 Spécialiste des livrées originales, Max Decals quille un moment les sujets ir1andais pour nous proposer onze décorations éclatantes pour des Beaver ayant opéré dans l'Antarctique. Nous avons en vrac. trois Beaver australiens à roues, skis ou à flotteurs, peints en orange brillant, certains avec des aplats Dayglo ou des insignes spéciaux. Viennent ensuite. trois appareils argentins (à roues et skis) rouge brillant avec divers marquages et insignes de nationalité, • un Beaver rouge-orangé néo zélandais, • deux Beaver de l'US Air Force aluminium, un autre aux flancs et ailes alumi nium poli, avec le ventre noir, le dos blanc, la queue el les saumons rouges Dayglo et le gou vemail argent! • Enfin, un Beaver à flotteurs chilien tout alu avec le capot, les saumons et une bande de fuselage orange Dayglo conclut cette série pour le moins colorée. Référence MAx7208
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À propos d'avions tout gris, en voici qui sont sûrement les" Agresseurs" les moins clinquants de l'USN. Porteurs d'une livrée dite Ghost (fantôme), les 26 Falcon de la marine US - 22 monoplaces et quatre biplaces - sont les seuls à avoir tous por tés les mêmes couleurs dites" ennemies" à l'inverse des A-4, F-5, F-14 et F-18 peints dans des livrées variées. Retirés du servi ce en 1995, les F-16 de la Navy ont fait les frais de coupes budgétaires. Superscale nous donne de quoi décorer le • " 26 " vert de la VF-45 Blackbirds à NAS Key West avec un superbe corbeau bagarreur de part et d'autre de la dérive.• Le biplace TF-16N " 46 noir" Top Gun à Miramar est plus ter ne puisqu'il n'affiche aucun nose ou tail-art, juste le célèbre badge de la célèbre Naval Fighter Weapon School. Tous les mar quages de servitude et de nationalité sont foumis pour un seul appareil. Les vignettes sont très fines, de la qualité habituelle chez cet accessoiriste. Par contre la notice est à la limite du compréhensible. Référence 48-766.
Aeromoster 1/48 Le Bf 110 de chasse de nuit est à l'hon neur avec trois appareils aux camouflages
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101 en RLM 76 est recouvert à l'extrados ,: d'un enchevêtrement dense de spaghettis
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PAClflC L1GHTNINGS PT. III (1 ) Aeromoster 1/48 On débute cette rubriqued avec le super be P-38. Les deux premiers appartenant au 431 th FS sont peints en Olive DrablNeutral Gray.• L'un, s'appelle" Buffalo Blitz" et porte un bison chargeant. L'autre porte la mention" Maiden Head Hunter " sur le nez dont la pointe est peinte en rouge.• Le troisième appareil (35th FS) est tout alumi nium et porte sobrement un petit insigne de félin de chaque côté du nez et la lettre T en jaune sur les capots et la dérive. Enfin, ses ailes sont ceinturées de bandes obliques jaunes liserées de noir. Référence 48-554.
(Nachtjagdstafffei Finnland) est en splinter RLM 74/75 sur 76 et l'intrados de l'aile droi te en noir. Les casseroles sont données en rouge avec une spirale blanche, mais les photos d'époque montrent plus vraisem blablement du noir et blanc.• Enfin, le troi sième (5JNJG 5 posé en Suisse) en splin ter également est recouvert de fins spaghettis RLM 76 sur ses surfaces supé rieures. Aérographe conseillé! Référence 48-567.
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REPUBLIC P47D «BUBBLE TOP» (5) Supers(o/e 1/48 Cette autre planche Superscale consa crée au sujet nous donne pour commencer un • P-47D-25RE du 555th FS/495th FG, entièrement métal nu à l'exception de l'avant
du capot en vert moyen, du ventre où sub siste un reste de bandes d'invasion, et avec les empennages striés de noir. Marqué d'un large nase art de capot représentant un aigle sur fond jaune, " Kokomo ", c'est le sumom de l'appareil, était la monture du Maj. Gen. William Kepner commandant du Vlllth Figh ter Commando • Le suivant est un P-47D-26RE du Capt. Ray Whiters du 360th FS/356th FG, titulai re de quatre victoires, vert et gris (soit Olive Drab ou Medium Green et Neutral Gray, la notice n'indiquant pas les teintes précises), avec des bords d'attaque d'ailes et d'empen nages en métal nu, des bandes d'invasion sur le ventre, une bande blanche de dérive et un nase art du nom de " Kathleen Anne" représentant un insecte querelleur. Les décals de qualité sont accompagnés de stencils et d'indications assez précises de mise en place. Référence 48 771.
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fjA·18C HORNETS (6) Supers(o/e 1/48 Deux sujets nous sont proposés sur cet te planche Superscale dont le premier est 4- un F/A-18C de la VFA-25 sur l'USS Abra ham Lincoln, sans aucune indication de date, avec une fausse canopée peinte sous le nez, des dérives noires ornées d'une main noire tenant une flèche rouge, le tout sur fond jaune; tandis que le second, de la .VFA-83, sur l'USS Saratoga, possède des dérives bleues avec un double insigne de chaque côté (un bélier et un aigle dans un écusson). Les deux Homet sont en gris clair dessous et gris moyen dessus (FS 36375/36320). Référence 48 751.
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COCKPIT MiG 21 UM (7) Ver/intlen 1/32 Depuis que les accessoiristes venus de l'Est ont pris la relève des produits du célèbre fabricant belge, nous avions quelque peu oublié la facture qui était la sienne. Ce cockpit n'est malheureusement pas le meilleur qui nous ait été donné à voir, loin s'en faut. Si la résine est dense et d'assez bonne qualité, le niveau de détail est moyen et la définition" molle". Rien qui ne tranche en tout cas avec la finesse d'origine des pro ductions Verlinden et justifierai de ce strict point de vue l'existence de la pièce. La planche de photodécoupe, assez épais se, est quant à elle grossière, et par endroits, d'une découpe imprécise et tremblotante. Les pièces censées donner un cockpit de MiG complet, se résument à la baie d'avio nique avant, à deux sièges aux détails aus tères, aux montants de verrière avec les ren forts à placer sur les chants du cockpit, en passant par une antenne de queue et une sonde de nez. On est loin, bien loin, de ce dont ce fabricant nous gratifiaient lorsqu'il régnait sans partage sur l'accessoire d'avion, et ce n'est certainement pas la notice qui rehaussera le niveau d'ensemble. Référence 1778.
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f·84E THUNDERJET (8) Supers(o/e 1/48 Une seule possibilité est donnée avec cet te planche pour un 4- F-84E du Col. Robert L. Scott commandant du 36th FBW, mais quelle décoration ! L'appareil aluminium est décoré d'une flamme rouge enveloppant le nez tandis que les bidons bleus sont frap pés d'un éclair doré surmonté d'un tigre ailé, Ce même tigre se retrouve de chaque côté du nez et sur un blason bleu à l'aplomb de
la verrière. Des bandes bleues obliqu ornent la dérive et les empennages ho~ zontaux tandis que d'autres, obliques Q~ lement, enserrent le fuselage! Bien ent8ft.:. du, les marques de nationalité sont à visibilité et un panneau anti..reflet arille complète le tout. Une superbe décol qui ravivera l'intérêt de certains pour le beau modèle de F-84E Reveil. À déguster sans modération! Référence 48 770.
OUVEAUTÉS A(CESSOIRES
SERIES ESPAGNOLA (9) Nouvelle venue sur le marché, Series Espagnola est une firme espagnole, com me son nom l'indique, qui propose des planches de décals pour avions ... espa gnols! De petite taille, puisque destinées à des maquettes au 1(72, ces demières pro posent l'essentiel pour mettre aux couleurs ibériques nos avions préférés. Ainsi nous pouvons décorer un F-4C Phantom en livrée trois tons Vietnam. Viennent ensuite deux avions d'origine française; t un Mira ge F-l CE, à la robe grise de supériorité aérienne arborant une fausse verrière pein te sous le nez et un +Mirage III EE en gris et vert. Retour sur les jets d'origine américaine, avec un AV-8B Harrier Il en deux tons de gris basse visibilité, mais proposé au 1/48 sur une planche toujours de qualité, mais à peine plus grande que celles au 1(72, et un F/A-18 en deux planches, une au 1/48 et une au 1(72 en camouflage des « Agres sors» de l'US Navy en deux tons de gris et bleu. Ces deux planches foumissent aussi les marquages de servitude dans la bonne couleur, un bleu pâle en l'occurrence. On pourra ainsi se faire plaisir en réalisant une des plus belles décorations de ce chasseur bombardier moderne. Un plan quatre vues en couleur indique enfin la place exacte de chaque motif sur chacune des planches. Plus de renseignements sur: espa [email protected]
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AER L1NGUS DC·3jC-47 DAKOTA (10) Max Decals 1/48 Si vous souhaitez réaliser un Dakota dif férent, cette planche est faite pour vous: sur une planche au film remarquablement fin et à l'impression exemplaire, vous trouverez de quoi représenter au choix les + El-ACE ou EI-ACD, deux DC-3 employés par la compagnie irlandaise Aer Ungus après guer re. Ces avions quasiment identiques (l'un est équipé d'une porte cargo) sont tous deux peints intégralement en aluminium avec le dos du fuselage vert moyen et de larges motifs blancs à hauteur des hublots. Leur gouvemail est blanc et ils portent le drapeau irlandais sur la dérive. Quelques décals optionnels permettent de personnaliser les appareils en changeant leur nom selon les époques. La notice très complète donne même un historique des avions et de la com pagnie. Attention, série limitée à 300 exem plaires! Référence MAx4806
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FAIRCHILD A·l0
THUNDERBOLT (11)
(am 1/48 Le A-10 (Monograrn ou Tamiya) sera à l'honneur avec cette planche donnant deux décorations: un A-10A du 23rd TFW, England AFB en 1991, donc pendant la guerre du Golfe, au camouflage Wrap Around Europ 1en deux tons de verts et un ton de gris. Cet appareil arbore la fameuse tête de requin (Tigre!?) reprise des tradi tions des" Flying Tigers» de l'époque ... Les décals conçus pour cette gueule aux dents pointues étant erronés, une planche supplémentaire est fournie avec des motifs corrigés. +Le deuxième appareil est un A 10A du 917th TFW, à Barksdale AFB, AFRES, camouflé selon le même schéma mais en sable clair, sable foncé et marron. Celui-ci arbore la tête de phacochère aussi célèbre sur A-1 0 que la précédente. La noti ce fournit toutes les indications pour les pein
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tures en FS et les divers stencils, y compris ceux pour les pods de contre-mesures AN/ALQ-119L. Référence 48094.
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KINGFISHER PT. 1& Il (12)
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Aeromaster 1/72 C'est encore un peu l'été, alors célébrons le par un festival de couleurs avec ces deux planches destinées au Vought-Sikorsky OS2U Kingfisher qui porta des livrées par ticulièrement chatoyantes et variées au cours de sa carrière. Les six décorations de la première réfé rence permettent de faire deux Kingfisher en schéma d'avant guerre intégralement aluminium avec les exlrados jaune chrome. Le premier a les empennages peints en noir et des bandes de fuselage, de capot et d'ailes (obliques) blanches; tandis que le + second a ces mêmes bandes en rouge et l'insigne de nationalité sur le capot. Les deux appareils suivants sont peints dans le sché ma de début de guerre Blue GraylUght Gray dessus/dessous: l'un était embarqué sur l'USS Arizona fin 1941 et l'autre, équipé d'un train tricycle à roues, possédait un gou vernail strié rouge et blanc. Vient ensuite un OS2U-3 en camouflage trois tons Sea Blue/lntermediate Blue/lnsignia White. + Enfin on terminera avec le modèle le plus original: fuselage bleu, empennages, intra dos et flotteurs aluminium et exlrados jau ne chrome. La deuxième référence est encore plus colorée avec trois appareils aluminium aux extrados jaunes: un OS2U-1 avec les empennages rouges et les bandes de fuse lage, de capot et d'exlrados en bleu vif; sui vie de deux OS2U-1 à roues, + le premier avec les empennages et les bandes peints en rouge et le second aux empennages bleus et à bandes blanches. Le quatriè me modèle est plus sobre avec une livrée intégralement gris clair et un gouvemail strié de rouge et blanc. Enfin, les deux demiers appareils, utilisés par des unités d'entraÎ nement, ont tous deux des ailes jaunes et aluminium avec un fuselage Blue GraylLight Gray pour l'un, et aluminium pour l'autre. Les motifs foumis permettent de décorer intégralement la totalité des appareils pro posés, cocardes comprises. Deux excellentes sorties. Recommandé. Références 72182 et 72183.
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F4U·4 &F4U·4B CORSAIRS « GHOSTRIDERS » & « POLKA DOTS» (13) Superscale 1/48 En attendant qu'apparaisse une mouture au goût du jour du plus beau des Ccrsairs, Superscale nous propose deux décorations certes connues, mais toujours intéressantes pour des avions intégralement Glossy Sea Blue. +Le premier, appartenant à la VA-193 « Ghostriders » et utilisé en Ccrée, est codé 310 sur le capot et porte un large B blanc sur la dérive. Le cône d'hélice, les saumons, le sommet, le compensateur de dérive et la pointe caudale sont peints en bleu ciel. Tren te-sept marques de missions sont apposées sous le cockpit à côté de l'insigne d'unité représentant la mort à cheval dans un losan ge. Le second est le n° 16 de la VMA-332 " Polka Dots» en 1953 codé M sur la déri ve. Signes particuliers: le cône d'hélice et la pointe caudale en blanc et une large ban de même couleur constellée de taches rouges ceinturant le capot moteur. Totaly Funky! Référence 48-758.
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BARRELS FOR BROWNING M2 (14) Karaya 1/48 C'est de Pologne que nous arrive cette nouveauté destinée à remplacer les tubes des mitrailleuses US de calibre 50 (12,7 mm). La perforation du fût de refroi dissement est faite au laser sur une plaque plate qui est ensuite enroulée sur un gaba rit. La ligne de jonction est à peine visible et l'on glisse à l'intérieur un tube de métal creux. L'ensemble est criant de réalisme et mérite vraiment que l'on s'y intéresse. Deux pochettes sont disponibles directement chez Karaya en Pologne, l'une comportant quatre ensembles de tubes et de fûts de refroidis sement, l'autre, identique, mais avec quatre culasses de mitrailleuses en résine. C'est le genre d'accessoires qui fait la différence par ce qu'il se voit! Recommandé! Adresse: Karaya II. Legionow Polskich 16154.32-700 Bochnia. Poland. email: www.karaya.cetLpl
OUVEAUTÉS ACCESSOIRES
F·5E TIGER 111/32 (16) B/DCIe Box 1/48
EDg/e PD" 1/48
Belle idée que de nous foumir ce kit rési ne destiné au petit chasseur de Northrop. Joint aux planches de décalcomanies signées Two Bobs sur les F-5 Agresser, ce set vous permettra de ne négliger aucun bouton à l'intérieur de l'habitacle de la maquette Hasegawa au 1/32. les 38 pièces contenues dans la boîte vous permettront de refaire le siège avec tous ses détails (y compris le système d'éjection avec les rails et les vérins), et d'ouvrir la verrière au méca nisme complexe particulier au F-5. la pièce principale est la baignoire avec les consoles latérales, le tableau de bord, le manche à balai et l'habillage des parois inté rieures, le tout moulé finement dans une rési ne de très belle qualité. Sachant que pas un détail ne doit manquer à cette échelle, voilà une référence indispensable. Une vraie maquette en soit. Référence 32010.
La première pièce est destinée à un Fw 1900-9 au 1148 et propose un capot moteur plus arrondi et légèrement plus épais que celui des boîtes existantes (TamiyalTri master) moyennant un peu de chirurgie esthétique. La seconde est une casserole d'hélice rivetée pour le Bf 109 Hasegawa sorti récemment au 1/32. La pièce est plus bulbeuse et le profil sensiblement plus jus te. Ces éléments sont accompagnés d'une notice explicative très précise sur les opé rations à suivre. Pour les plus exigeants d'entre vous. Références 13-48120-32.
AH·64A ENGINE SET (17) (zecb MDster 1/72 Destinée à l'Apache Academy, mais utili sable sur tous les autres à la même échel le (Italeri, Hasegawa, Reveil), cette référence contient des nacelles moteurs complètes pouvant être montées en position ouverte avec les détails visibles. les deux turbines sont superbes - même si on peut encore ajouter quelques câbles et conduites - avec des trappes d'une gran de finesse. les échappements IR sont éga Iement foumis ainsi que la transmission anti couple sur la poutre qui devra de fait être découpée pour installer l'arbre avec le car ter ouvert. Une petite plaque de photodé coupe signée Eduard contient les diverses grilles et petites portes, ainsi que les mar chepieds des trappes de visite moteur. Un plus bienvenu pour cette machine au look belliqueux. Référence 7058.
« BLUE NOSE BIRDS OF BODNEY» (15) Slnle 1/48 . ant à point pour accompagner le '1 « Elite" sur le 352nd FG basé à ne'l dans le comté de Norfolk, cette d'Eagle Strike permet de décorer -51B, dont un équipé de la Malcom et un P-51 D à verrière bulle. e P-51B (seriai 42-106914) piloté par Powell Jr, au sein du 328th FS, « The t Virginian ", est métal naturel, à nez moyen, codé PEoP, avec les bandes barquement aux emplacements èls.• Le P-51B (seriai 43-6704) piloté r dwin Helier au sein du 486th FS, nom « Helier-Bust" est pour sa part camou vert US 42 ou vert anglais dessus, un dessous en gris neutre, un nez bleu ir et le code PzoH. edemier est le • P51D (seriai 44-14906) .major George Preddy du 328th FS, évi nt métal naturel, avec gouvemail de • rouge, le nez bleu moyen, la men ti .. Cripes a Mighty " sur le nez et le célèbre ppp en noir sur la carlingue. la notice foumit toutes les informations et les ~1s spécifiques sur chaque avion, ainsi Qù'une petite note sur les nuances de bleus lisées par le 352nd FG. ~férenœ 4808.
FW 1901>-9 &ME 109G-6 (20)
F·l00D SUPER SABRE
WHEEL BAY (18)
Aires 1/72 Ce kit ne contient que sept pièces en rési ne mais elles seront forl utiles pour avoir des soutes de trains fidèles sur votre F-l00D Ita leri ou AMT/ERTl au 1172. Vous trouverez donc la baie avant, ainsi que celle du train principal en trois parties, la centrale accueillant les roues de l'atterrisseur qui se replie vers l'intérieur du fuselage. Deux vérins et la poutre de séparation médiane com plètent ce kit simple mais très fin. Référence 7069.
MIG·21MF COCKPIT (19) B/acle Box 1/48 Pour les amateurs de chasseurs de l'ex bloc de l'Est, voilà de quoi améliorer l'ordi naire du MiG-21 MF Academy grâce à ce kit de détaillage de l'habitacle. les quinze pièces qui le composent consistent en un superbe siège KM-1 M, avec tous ses acces soires, à insérer dans une baignoire fine ment moulée dotée tous ses câblages et reliefs. Viennent s'ajouter les imposantes consoles latérales, le manche à balai, le tableau de bord avec le HUO et la caméra canon. Les références de peinture (essen tiellement bleu turquoise) sont à retrouver dans la notice de la maquette. Un très beau kit. Référence 48040.
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JUNKERS JU 87D STUKA COCKPIT (21) AIRES 1/48 Encore une véritable petite maquette en soit, ce superbe set en résine est des tiné à améliorer l'intérieur de la maquette Hasegawa au 1/48. les 20 pièces en rési ne comprennent l'habillage complet des deux habitacles avec un plancher sur lequel viennent se positionner le siège du pilote et celui du mitrailleur, deux cloisons latérales bien détaillées avec instruments, commandes et renforts structuraux, un tableau de bord avec les cadrans sur une feuille rhodoïd et la double mitrailleuse sur son support. l'ensemble est d'un très grand réalis me grâce aux 38 pièces de photodécou pe qui foumissentles détails les plus fins (ceintures, bandes de munitions, poignées, viseurs, etc.). Du travail de pro en pers pective! Référence 4119.
MIG·29 FULCRUM A(22) Et/uart/I/72 Voici une petite planche de photodé coupe contenant le minimum vital pour affi ner le MiG-29ltaleri au 1172, à savoir: les sangles du siège Zvezda K-360, le tableau de bord avec les instruments sur une feuille papier à intercaler, le plancher de l'habi tacle, le viseur tête haute, les rétroviseurs, quelques grilles et une multitude de petites antennes. Un peu plus de finesse bienve nue à moindre coût. Référence SS 183.
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A·7E CORSAIR Il (23) PDrtl/72 Un complément indispensable pour pal lier les multiples lacunes du Corsair Il Itale ri, certes sorti cette année mais datant d'une autre époque puisque initialement produit par Esci. Cette planche signée Part foumit de près de 70 pièces visant à rendre le cock pit plus juste et plus fin avec toutes les planches d'instruments, les palonniers, une verrière largement retravaillée au bénéfice du réalisme et une casquette de tableau de bord refaite avec le HUD. le travail ne se limite pas à cette partie puisque sont également présents trois trappes de train, une échelle d'accès, des marchepieds, des jantes pour les quatre roues, le demier étage de la tuyère, les spoi. lers, les racks lance-leurres et des ailettes pour les bidons. Quelques pièces sont des tinés au siège SJU-8, mais il serait plus inté ressant d'en trouver un en résine ou métal blanc. Référence 72186
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A·7E CORSAIR Il (24) Et/uart/T/72 Également destinée à la maquette ItaJeri du Corsair Il, cette référence Zoom d'Eduard permettra d'apporter un minimum de fines se à ce bombardier ventripotent sans aller dans le détail de la référence ci-dessus. La planche est composée de 37 petites pièces qui s'ajoutent un peu partout dans l'habi tacle, les soutes de train et le fuselage, tels que la planche de bord et les consoles laté rales, le HUD, les rétroviseurs, des antennes, le phare d'atterrissage, des anneaux d'amar rage, l'habillage du siège, les racks lance leurres et quelques petits détails sur le train avant. Disons le strict minimum. Référence SS 185.
NOUVEAUTÉS ACCESSOIRES
AH-64D APACHE (2S) Etluart/I/ 48 Pas moins de cinq pages de notice sont nécessaires pour répertorier toutes les pièces de cette double planche Eduard conçue pour l'Apache Hasegawa au 1/48. L'éventail est large pour rendre cet indien là plus réaliste, en commençant bien sûr, par les deux habitades pour lesquels toute l'ins trumentation est foumie, prépeinte s'il vous plaît, ainsi que le hamachement des sièges blindés. Suivent quelques éléments pour habiller les nacelles moteurs (grilles, trappes et tuyères IR), affiner le canon et la bande d'alimentation en munition, câbler les têtes de rotor (principal et anticouple) et détailler la roulette arrière. Sans oublier les deux boîtes lance-leurres, la « boule disco" de brouillage IR et les nombreuses grilles, antennes, lames coupe-câbles, bandes de vol en formation (peintes) et plaques rive tées. De quoi faire un Longbow plus vrai que nature. Référence 49201
MIRAGE 2000C (26) Et/uart/I/ 48
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Addition bienvenue pour le Mirage 2000C ltaleri au 1/48 qui en avait bien besoin, ce jeu de trois planches photodécoupées per mettra aux plus pointilleux d'entre-vous de ne négliger aucun détail de notre delta national. Commençons par le cockpit qui fait l'objet d'un traitement approfondi, du plancher aux rétroviseurs, en passant par les panneaux d'instruments, un HUD, le siège MB Mk.1 OB largement amélioré et le mécanisme d'ouver ture de la verrière. Passons ensuite aux atter risseurs dont les jambes reçoivent divers câblages, tringleries et autres compas d'amortisseurs, ainsi que de nouvelles trappes de soute. Le dernier morceau de choix est la tuyère entièrement revue depuis le demier étage. Le reste consiste principa lement en de nombreuses petites pièces pour les antennes, capteurs et les lance leurres. Une référence très complète qui nécessi te un peu de chirurgie sur la bête pour laquel le toutes les explications sont clairement illustrées sur une notice de six pages. Référence 48386.
1/32 : un pour un aPPareil Mitsubishi, un pour un Nakajima, un pour un Kawanishi et un pour les bombardiers en général. Ici aussi, il faudra se reporter à la littérature pour de plus amples informations. Avec ces nou velles planches, Eduard nous en laisse donc de moins en moins à faire sur nos maquettes. Références 73002173003173005132069.
Bf-l08 TAIFUN (28) Etluartll/ 48 N'étant jamais mieux servi que par soit même, Eduard propose cette planche de photodécoupe destinée à sa belle maquet te du Taifun sortie il y a quelques mois (cf. analyse WM n° 28). Ne contenant que les caches pour la peinture des détails comme les roues et la verrière, la maquette, très bel le au demeurant, s'accommodera fort bien de quelques améliorations supplémentaires. L'habitacle quadriplace fait donc l'objet d'une attention particulière au niveau des sièges (sangles et dévidoirs), des com mandes (palonniers, tableau de bord option nel, manettes) et de la verrière (poignées et glissières). De nouvelles trappes de train et aménagements des baies sont foumis, une myriade de petites pièces très fines ache vant de rendre cette maquette très précise. La possibilité étant offerte de faire ce Bt 108 capot ouvert, quelques pièces trouvent leur place sur le moteur Argus. La notice claire vous aidera avec précision. Référence 48392.
VOLETS DE SPITFIRE MK.lX (29) Et/uart/I/48 Moyennant un peu de chirurgie esthétique, voici de quoi monter un Spif IX au 1/48 avec ses volets en position basse. Cette planche toute en finesse contient les volets eux mêmes ainsi que leurs logements en intra dos. Même la petite trappe sur l'extrados permettant à la bielle de commande de ne pas buter contre l'aile n'a pas été oubliée! Référence 48 388.
GERMAN WWII AIRCRAFT RADIO SETS (30) Aires 1/72
SEATBELTS (27) Et/uart/ Void quelques ensembles de sangles pré peintes destinées aux aPPareils de la secon de Guerre mondiale de diverses nationali tés. Commençons par la référence n° 73 002 contenant cinq jeux de hamachements pour les sièges de chasseurs allemands au 1172. Vous pourrez ainsi équiper tous les types de Me 109, Fw 190 et Me 262. Méfiez vous des plans, ils sont trompeurs dans la mesure où, en général, seules les sangles principales changent Le set n° 73 003 s'inté resse, pour sa part, aux bombardiers et avions de transport, puisqu'on y trouve 20 jeux de ceintures de sept types différents. Ils permettent d'équiper des Ju 52, des Ju 88, des Do 217 et Do 335, les sièges des mitrailleurs/navigateurs n'étant pas oubliés. Troisième référence à cette échelle, la n073 005 contient quatre jeux de sangles Sulton de deux modèles destinées aux sièges d'avions de la RAF. La notice n'est malheureusement pas plus explicite, il faudra donc oonsuner votre docu mentation avant d'attaquer. Enfin, la qua trième pochette (non illustrée ici), la n° 32 069, referme quatre harnachements au
Toujours plus de détails fournis par Aires avec ces 25 boîtiers en résine au 1172 à mettre dans les chasseurs et bombardiers de la Luftwaffe. Les radios FuG 10, 16, VII, 202, 212, 216 et 220 sont en plusieurs élé ments (boîtiers de contrôle, émetteur-récep teur, gonio) comprenant, au besoin, des indi cateurs radars de type Lichtenstein et Neptun. Référence 7047
LAVOTCHKIN LA-S (31) Part 1/72 De même que pour le Corsair Il décrit plus haut, ce kit a pour vocation de rendre le La-5 de la marque russe Maquette plus fidèle en lui aPPOrtant des éléments plus fins. Bien que relativement rustique comme tous ses contemporains, ce Lavotchkin s'accom mode volontiers de tous ces petits détails qui viennent enrichir son poste de pilotage (tableau de bord, viseur, hamachement du siège et commandes diverses), voire éga Iement des plus gros, tels que les ailerons complets ou des éléments du train d'atter rissage (trappes de train, fourche, jantes, compas d'amortisseurs). Une particularité
de ce set est de proposer l'armatur& verrière sur laquelle il faut coller une de rhodoïd, la pièce transparente de la te étant trop épaisse. Référence 72184.
FOKKER DVII PART 2( Eagle Strike 1/48 Quatre Fokker DVII nous sont 1 dans cette nouvelle référence enri le répertoire des produits destinés à
OUVEAUTÉS ACCESSOIRES de l'AEF (American Expeditionary Forces) en 1918, en France, nous sont proposés dans cette nouvelle et excellente référence. On y trouve le SPAD VII C1 S1777, du Ss-L1. G. R. Lutbery, évoluant au sein de la SPA 124, en décembre 1917, le SPAD XIII S15557 du LI. W.T. Ponder du 103rd Aero Sq, fin 1918, le SPAD XIII S15202 du LI. F. Luke Jnr du 27th Aero Sq en sep tembre 1918, le SPAD XIII S7525 du LI. C. Wright du 93rd Aero Sq, fin 1918, le SPAD XIII S15034 du LI. H. Coolidge du 94th Aero Sq, fin 1918, et finalement, le SPAD XIII S15191 du 1st LI. K SChoen Jnr du 139 th Aero Sq, en 1918 Cette très belle planche excellemment imprimée est de surcroît impeccablement renseignée; en effet, on dispose des diffé rents types de camouflage utilisés par deux des sous-tra~ants de la SPAD, soit Blériot et Kellner, sous forme d'infographies cou leurs représentant des profils gauche et droij, ainsi que des vues supérieures de tous les appareils proposés. L'acquisition de l'Osprey n° 42 American Aces of WWI sera des plus utiles puisque toutes les décorations en question sont représentées sous forme de profils couleur, et pour certaines, de photos d'époque noir et blanc. Cette référence Aeromaster sera très uti le pour décorer les SPAD VII JMGT/Blue Max, ainsi que le SPAD XIII de Dragon au 1/48. Très vivement recommandé. Référence 48575.
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ITALO-FRENCH SPAD ACES 1917-1918 (34) Aeromaster 1/48 Pas moins de huit SPAD VII sont propo sés dans celle très belle référence, tous concernant comme son litre l'indique des montures d'appareils d'as français et italiens du premier oonflit mondial. Nous avons: le SPAD VII Cl S1215, du Cpt. Jacques Roques, de la SPA 48, au cours de l'été 1917, le SPAD VII Cl S4236, du Sgt. Jacques Gérard, de la SPA 65, en janvier-février 1917, le SPAD VII Cl S? du S-It. Omer Demeuldre, de la SPA 84, au printemps 1918, le SPAD VII C1 S (?), de l'Adjt. André Martenot de Cordoux, de la SPA 94, au printemps 1918, le SPAD VII Cl S (?), du LI. T.G. Cassady, de la SPA 163, au printemps 1918, le SPAD VII C1 S1420, du Sgt. Magg. Emes to Cabruna, de la na Sq, à l'automne 1918, le SPAD VII C1 S (du Cpt Fuloo Ruffo di Calabria, de la 91a Sq, à l'été 1917, le SPAD VII C1 S (?) du Cpt. Franoesoo Barac ca, de la 91a Sq, en octobre 1917. De la même veine que le produit précé dent, cette superbe planche de décalco manies vous permettra donc de distinguer de façon très originale, vos SPAD VII JMGT ou Blue Max. On s'en serait douté, tous ces splendides profils sont parfa~ernent dépeints dans l'Osprey n° 39 SPAD VII Aces of WWI. Tout aussi chaudement recommandé que la référence précédente. Référence 48576.
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rre. On débute par le : DVII 18 du VzIw Max Holtzen, de la Jas 1 suivi du DVII (Alb) de l'obit. Von de la Jasta 34B; du DVII (OAW) Stark de la Jasta 34B, et enfin du i AW) du Gefr. Prey, Jasta 35B en comme les précédents. si attendait quelque peu, tous dans les deux tomes consacrés à ur mythique par Windsock (Fok r .VII Anthology 1 & 2'), sous forme de agraphies et de très beaux profils cou Il faudra, lorsque le choix de la déco >$8ra arrêté, prendre garde aux partide rappareil dépeint: type de capot r et de la toile imprimée avec les motifs ou cinq losanges. Une bien belle MtoutcaS. rence 48080.
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GRUMMAN USMC F9F-5 (VMF-224 &VMA 223 & VMTF 20) (35) Superscale 1/48 Suivant l'actualité des rééditions de modèles anciens mais toujours aussi beaux, Superscale nous propose deux planches destinées au Panther Monogram. La pre-
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AEROMA5TER DECALS 1/48 48540 Seo Harrier FRS 1 N 15,80 € 48545 Swastikas 1939-45 11,50 € 48546 F·5E Lightning Recca été 1944 Europe N 14 € 48547 F-4J Phanlam VMF 115, 122, 251 N 15 € 48548 F-4F Martlet Rayol Novy 14,50 € 48549 Spitfire Mk XIV cie, Mk 19 14 € 48553 Mosquito BIV, FBVI, PR34 N 14 € 48554 P-38J Pacifique N 14 € 48555 F·4B/J Phantam VF-l1, 84, 101 N 14 € 48557 Phantam FG l, FGR2, F·4J RAF, Rayol Novy N 17 € 48559 Br 110 G-4 NJGI, 4, 5 N 14 € 48563 F·8E Crusader VF-62, 103 N 14 € 48564 F-8E Crusader VMFA-333, VF·33 N 14 € 48565 P·51 D20' FG Europe N 14 € 48567 Br 110 G-4 NJG5, 101 + Finlande N 13,50 € 48575 Spod VII et XIII os US 1917-18 N 15 € 48576 Spod VII et XIII os français et iloliens N 15 € AEROMASTER DECALS 1/72 72184 Swaslikas 1939-45 11,50 € 72185 F-4J Phontom VF-92/VF-96 12€ 12€ 72186 F-4J Phantom VMF-115/122/251 72187 Firefly Mk V 13,50€ 72188 P·47D 4' FG 1942-43 Europe N 13,50€ 72192 Fleet Air Arm 1939·45 Seo Hurricane, Swordfish, Seofire, Kingfisher N 13 € AIRES résine & photodécoupe 1/72 occessoires 7063 Me 262 ACockpit 7,SO € 7065 AGM5 Zero Cockpit 7,50 € 7067 Mosquila NFII/FBVI Cockpit 12,20 € 7068 F·1ooD Cockpit 7,50 € 7070 F·84 GThunderjet superdétoils 21 € 7074 P·51 DMustang cockpit 7,50 € 7075 F4F Phontom cockpit 12,20 € 7077 Mosquito FB VI/NF Il Superdétoils 40 € 7078 Spitfire Mk 1 cockpil 7,50 € 7079 P-51 DSuperdétoils (moteur, cockpit, armement) 37 € 7080 Srilire 1/11 Super détails cockpit, mot., armement 38 € 7081 B 109 E-3/E-4 Cockpit 7,50 € 7086 Siège é\'ectoble Martin Baker Mk H7 7,90 € 7088 F6F Hel oot Baies d'armement N 7,50 € AIRES résine & photodécoupe 1/48 accessaires 4062 MIG 21 MF Superdétoils 24 € 4067 Bf 109 E habitacle 12 € 4070 F4 U-l Carsoir superdétoils 47 € 4072 P-51 D habitacle 12 € 4074 MIG 29 A Cockpit 12 € 4086 Mosquito FB VI hobitocle 18 € 4088 Me 163B Komet Detail Set 18 € 4089 p. 51 D superdétails 45 € 4090 Bf 109 E-4 superdétoils 38 € 4091 Bf 1](X;'4 SUPe
~détisrrd.,~rrd.,k:g.œioil45 € 4109 A·4E/F Skyhowk cockpit 12 € 4110 P-47 DThunderbald super détails (cockpit, moteur, baies armement, logements de trains) 52 € 4113 P-38J Lighlning cockpit 12 € 4114 Do 335A-12 biplace cockpit 18 € 4115F-15·E Tuyéresl4€ 4117 A-7D Corsoir Cockpit 12 € 4118 F.4E/J/S Phontom Tuyéres 15 € 4119 Ju 87 D/G cockpit N 18 € 4120 Bf 109 G6 superdétails (cockpit, mot., orm., etc.) N 40 € 4121 F-14A Tuyères lermées N 15 € 4122 F·14A Tuyères ouvertes N 15 € 4123 F-4 Phontom Il Logements de train N 12 € 4124 F·14A Tomcot Cockpit N22,90 € 4125 F·15C Eogle Tuyères N 15,50 € 4126 F-4E/F Phontom habitacle N 24 € 4128 F·4B/C/D/N Phonlom Tuyères N 16 € 4129 Spitfire Mk IX (Hoseg.1 cockpit N 12,50 € 4130 Hunter FGA9 Superdétoils (cockpit, armement, logements troinl N 23,40 € 4131 AH-64A Apoche Cockpit N 22,90 € 4132 F·14A Logements de train N 18,40 € AIRES 1/32' 2001 Messerschmitt Br 109 G-6 Cockpil N 17,50 € CUTTING EDGE Accessaires 1/32' 32084 Bf 109 F/G/K Superdétoils extérieurs Ivolets, gouvernes, échappements, canons, roulette âe queue, filtre Irapical, antenne, etc ..) N 26 € 32090 BII 09 G Cockpit (pour Hosegawol 40 €
CUTTING EDGE Décals 1/48' 48176 B·1B 4 décas (7', 28', 96',116' BW) N15 48177 8-1B 4 décas l7'et 28' BWI N15 48178 8-1 B3 décas 17' el 184' BW) N 15 Dispo aussi au 1/77' (toutes avec Nase Art) à 13 EDUARD Photoclécoupe 1/32' 32070 Bf 109 G-6 (Hosegawol NOUVEAU 16 EDUARD photodécoupe 1/48 48380 F·860 Sabredog 12 48381 F4Ul ACorsoir 15 48382 P-61 BlockWidow Intérieur 16,40 48383 P-61 16,40 48385 Ki 43 1 Oscar 13,40 48387 F2A Buffalo 13,40 48389 F·14D Tomcot NOUVEAU 16 48390 Bf 109 G-IO NOUVEAU 15,50 48391 F·16A Plus (Haseg.1 NOUVEAU 17 48392 BI 108 Toilun 14,90 48396 FWI90A/D Volets NOUVEAU 10 49001 Harnois Peints USAF/US Novy 2e GM 7,95 49002 Harnois peinl Luftwaffe 2e GM 7,95 49004 Harnois peints RAF 1939·45 7,95 49005 Hamois peints armée japoooise 1939-45 N 7,95 49006 Hamois peints marine japonaise 1939-45 N 7,95 49007 Harnais peints RAF Type Q 1942-45 N 7,95 49202 Ki 43 Il Oscar avec intérieur peint NOUV. 16 49203 Spitfire Mk IX habitacle peint N 16,90 49204 F·16CJ Black 50 avec cockpit pei ni N 18 49207 Lovockkin La 7 avec cockpit peint N 18 EDUARD photoclécoupe 1/72 accessoires 16 72363 Silarski H·19/S55 72377 NI KlJ Shiden N 10,20 72383 FW 190D Volets (Tomiyol N 10 N 10 72384 A6M5 Zero Volels (Hosegawol 72386 P·40N Volets N 10 7300 1Harnois peints marine et armée jop. 39-45 10,50 73002 Harnais peints Chasseurs Luftwaffe 10 10 73003 Harnois peints Bombardiers Luftwaffe N 10 73004 Harnois peints USMFlUS Novy 10 73005 Harnais peints RAF 1939·45 73200 A6M5C Zero avec intérieur peint 16 EAGLE CALS DECALS 1/32 3240 BI 109 G-6 JG-54, JG l, JG 11, + os Traulloh 15 15 3241 BI 109 G-6 JG3, JG53, JG54 3242 Bf 109 G-6 JG5 os Corgonico, JG52, JG77 15 3243 Bf 109 G-14, JG 4, JG 52, JG 77 N 15 EAGLE CAl.5 DECALS 1/48 4829 Me 262 A, KGU)54, EJG2, + 1aluminium N 13 4840 Bf 109 G-6 Idem 3240 14 484 J Br 109 G-6 Idem 3241 14 4B42 Bf 109 G-6 Idem 3242 14 4843 Bf 109 G-14 (idem 3243) N 13 4B44 Messerschmitt Me 262 A, JG7, EJG2, KG51 N 13 EAGLE CALS DECALS 1/72 7243 Bf 109 G-14 Idem 4843 NOUVEAU 13 NOUVEAU 13 7244 Me 262 Aidem 4B44 EAGLE STRIKE DECALS 1/48 48063 Me 262 A, JG7/JG54 13,50 48064 Me 262 AEJG2/JG7 KGUI6 13,50 48076 P40K/N Warhowk, gueuleœ requin Chire N 12,50 48078BI109F.4TrapJG3/27/53 Il,20 48079 Albatros DV, 5 décas 14 48080 Fokker DVII, 4 décas 14 48081 Sopwith Camel, 5 décas 14 48082 Ju 87 B/R Russie, Afrique 14 4B083 P-47D Razorbock et bubble 362' FG Fr 44 14 48085 F4U·1 Corsoir As Kepford, Bayington elc. 14 48086 F4U-1 DCorsoir bleu uni, 5 décas 14 4B08B FW190 A·4/5/6, JGl N 12,50 48089 FW190 A-4/5/6, JGl 2' partie N 12,50 4B090 P-51 D325' FG Checkertailltolie 1944-45 N12,90 48091 P·51 B/D Checkertoil 2' portie N12,90 4B096 F-4J/N Phontom VF-41, VF·lll, VF·154 N13,60 48101 BI 109 G-2/4/6 et BI 109 K,JG 27/52/54 N12,50 48105 Seo Fury Royal Novy + Canada N12,50 IP4803 P·51 B357' Fighter Group olu et cam. 44 N 13 IP4808 P-51B/D 4' Fighter Group As Eur. 44-45 N 12,501 EAGLE STRIKE DECALS 1/72 72054 PWI90A4/7/8, F-8, JG5/26/301 el SG2 N 11.so 72060 F-4 B/J Phontom VF·51 /VF.121 N12,50 72062 A-1H VA-75 et 165 et AD-4N Fronçais N Il,50 FALCON Verrières Toute la gamme 1/72 et 1/48 dispo.lo baile 16 N' 52 USAF 1/4B N 16 F·15, F·16, F·80, F·loo, F·l06, F·5, T·33, U·2
OUYEAUTÉS ACCESSOIRES mière, et la plus originale permet de déco rer ~ un appareil intégralement métal natu rel dont les surfaces mobiles sont peintes en blanc. Le nez, blanc également est par tiellement recouvert d'une flamme jaune lise rée de noir, motif que l'on retrouve sous la queue autour de la tuyère. ~ Le second est gris mouette et blanc et porte sur les bidons d'extrémité de voilure un éclair rouge liseré de noir. Le dessous du nez est peint de la même couleur, tout comme le pourtour de la tuyère. Enfin, le code de dérive est sur imposé sur une double flèche rouge styli sée. La seconde planche est consacrée à un unique Panther assez connu, intégralement Glossy Sea Blue. De larges motifs vert vif liserés de blanc illuminent cette livrée avec des flèches sur les bidons alaires et sur le nez, des bandes de part et d'autre du fuse lage, sur les empennages, au sommet de dérive, et des rayures sur la partie inférieu re du gouvernail. Tout comme pour la planche précédente, quelques stencils sont fournis. Références 48-778/779.
B·2SJ 380TH BS &82ND BS (36) Superscale 1/48
OOG
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= =.....
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Toujours chez Superscale, mais pour le B-25J Monogram cette fois, deux décora tions pour amateurs de nase art. ~ " The Little King» est un Mitchell à nez vitré, basé en Algérie, en 1944, laissé entièrement en aluminium naturel. Il porte un roi stylisé à l'aplomb du cockpit, soixante marques de missions sur le nez et ses dérives sont ornées de bandes horizontales orange et bleu ciel. ~ Le second appareil, également métal naturel mais à nez plein à huit mitrailleuses, est baptisé" Sunday Pun ch » et opérait en Inde. Son nez porte une large tête d'animal sauvage (à en juger par son regard mau vais et la taille de sa mâchoire ...) et une ravissante pin-up est peinte sous le cock pit. La planche contient également des étoiles et des stencils pour un appareil complet. Référence 48-784.
B·2SH MITCHELL 82ND BS (37) Superscale 1/48 :: "."If'
2100558
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eQ3 ~ ... ~
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On continue dans la famille Mitchell, mais avec des modèles H cette fois, à nez court armés du canon de 75 mm et de mitrailleuses. Les deux appareils proposés sont Olive Drab/Neutral Grey et ont tous deux le nez décoré d'une tête d'animal rappelant un peu l'esthétique des masques de théâtre japonais. ~ Le premier codé 42 sur la déri ve s'appelle" Dog Daize » et porte sous le cockpit une pin-up caressant un dogue. ~ Quant au numéro 43, surnommé" Eatin' Kitty » c'est tout naturellement une demoi selle donnant un bol de lait à un chat qui décore le flanc gauche de son museau. Tout cela est original, coloré et compléte ra à merveille la conversion du B-25 Accu rate Miniature. Référence 48-784.
C·47B SKYTRAINS 4TH ASAC &81 ST TCS (38) Superscale 1/48 Destinée à la maquette Monogram du Dakota, cette belle planche nous propose
deux décorations pour des C-47 Olive Drab/Neutral Gray : ~ Le premier sur nommé" Buu Buggy» porte de part et d'autre du nez un lièvre en pleine course, un large code U5 en arrière du cockpit et un tableau de missions sur le fuselage. Pour couronner le tout, des bandes d'inva sion complètes ceinturent les ailes et le fuselage. ~ Le second est un peu moins coloré mais porte une superbe pin-up, très largement dévêtue, sur le flanc droit ain si que la mention" Still Putting Out». L'appareil est dépourvu d'étoiles de fuse lage et une partie du capot moteur tribord est en métal naturel. Référence 48-759.
SOVIET/RUSSIAN INSIGNIA PT.l/2/3 (39) (am 1/48 Sur ces trois planches vous pourrez trouver, comme leur nom l'indique, des étoiles russes ou soviétiques en trois types et six tailles (de 11 à 25 mm de diamètre).... Sous la première référen ce, ce sont des étoiles rouges liserées de blanc tandis que ~ sur la seconde elles sont à bord jaune.... La troisième, quant à elle, contient des étoiles à double liseré blanc et rouge représentatives des marques adopté après la Seconde Guer re mondiale. Les motifs étant proposés en deux par ties à superposer, il sera même possible d'utiliser à loisir les étoiles simples rouges, blanches ou jaunes. Référence 48-A027, 48-A028 et 48 A029. Existe aussi au 1/32 sous les réfé rences 32-A027, 32-A028 et 32-A029.
39
*.' .... .* *.* **.* .~""ê"'~ ~.
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3S7TH FG « IN PROFILE» (40) Eagle Strike 1/48 Après une référence sur les P-39 el une première étude des Mustang du 357th FG, ES nous propose le troisième volet de sa série" in profile» avec une double planche permettant de décorer cinq P-51 B portant tous le damier et les bandes rouge et jau ne sur le nez et la casserole d'hélice. On commence avec le célèbre ~ " Ber lin Express» peint classiquement en Oli ve Drab/Neutral gray avec des bandes de débarquement sous le fuselage unique ment, trois marques de victoires et un nase art sur le côté droit du nez. ~ Vient ensui te " Pappy's Answer » peint selon le même schéma mais en Dark Green/Medium Sea Gray. Il porte une impressionnante série de marques de missions sur le capot. Puis nous avons trois appareils métal naturel aux surfaces supérieures peintes en Olive Drab, avec tout d'abord ~ " Gero nimo " portant les bandes de débarque ment complètes et cinq marques de vIc toires, ~ puis le même appareil dans sa première version, avant le débarquement, avec la casserole d'hélice intégralement jaune et de larges diamants rouges et jaunes sur le capot, résultat d'une mau vaise interprétation du damier par les méca nos... ~ Enfin, on termine avec" Jersey Bounce » arborant lui aussi les bandes d'invasion complètes et des marques de missions sur le capot. La planche contient assez de damiers, d'étoiles et de stencils pour décorer intégralement trois appareils. Un dernier mot sur la notice condensée, mais complète, qui en plus de décrire en détail chaque appareil, donne un certain nombre d'informations sur sa carrière et les pilotes. Magnifique ! Référence IP4803.
CHECKERTAIL CLAN PT.I (41) Eagle Strike 1/48 Le Mustang est décidément à l'honneur chez l'accessoiriste américain puisqu'avec cette planche vous pourrez reproduire trois P-51 0 (maquette Tamiya conseillée) métal naturel au nez rouge et à la queue intégra lement recouverte d'un damier jaune et noir! ~ Le premier s'appelle « Mary Mac ", est titulaire de six victoires et a les saumons de voilure en rouge. ~ Le second sumommé «Stinker Pat », décoré d'une bouche et de yeux de femme, affiche quatre victoires et des saumons rouges également. ~ Le der nier, « Shu-Shu " alias « Chuck-0 " est la monture du demier commandant du 318th FS titulaire de 11 victoires. Pour vous aider dans la peinture des damiers, le fabricant fournit les carrés noirs en huit parties, lais sant à la charge du maquettiste la peinture de la couche jaune. On notera pour termi ner que les bandes de théâtre d'opération européen sont peintes en jaune sur les ailes : voyant et original! Référence 48090.
rIouveautés maquettes par la Rédaction: c.
Camilotte, J.-P. Fauvarque,
modèle précis. Basée sur le moule du sièges Martin Baker en résine, le tout Su-27, cette version embarquée de la étant fermé sous une fine verrière ther· grue cendrée nantie de plans canard, moformée (unique, donc à ne pas rater). est à peine plus engageante que le MiG Les atterrisseurs sont également en 29 analysé ci-dessus. Elle est tout de métal ainsi que les manches à balai. même plus juste de formes et un peu Une belle tuyère et une perche de ravi- . plus détaillée. Le moulage en relief est taillement en vol en résine sont four moins accentué mais les pièces man nies, ces quelques détails permettant quent singulièrement de finesse, telles d'apporter un peu de finesse à cette les prises dont les lèvres font plus d'un maquette plutôt brute. millimètre d'épaisseur... Le reste est du La fine planche de décals permet de même acabit (tuyères grossières et sim faire trois des huit biplaces d'entraîne plifiées, trappes de train épaisses et ment de la SAAF, les n° 840, 846 et 858 dépourvues de détails, puits peu pro du No 2 Sqn de Louis Trichardt AB, por fonds, etc.), excepté la grappe supplé teur des nouvelles cocardes. Pour les mentaire propre au Su-33, dont le mou apprentis primatologues que le mot lage quoique très mou est plus fouillé. oc Cheetah .. fait encore rire, cela signi Mais rien de très joli malheureusement. fie guépard en anglais.•• Plastique short On notera tout de même que l'aérofrein, run. résine, métal, thermoformé. gra les becs et les volets sont des pièces vure en creux. J. Guillaume. séparées. Enfin, les charges extemes comprennent six AA-10 et quatre AA 11. La seule décoration proposée sur une planche de qualité moyenne est un ITÂLERI 1/72 39 bleu dans le schéma classique de Version civile d'un bombardier aux bleu et gris. performances très moyennes remplacé Une maquette très moyenne et bien par le He 111, ce Ju 86B était capable datée. d'emporter une dizaine de passagers à J. Haccoun. Plastique injecté, gra plus de 320 kmIh sur 1500 km. Seule vure en relief. ment sept de ces appareils furent construits pour servir la Lufthansa et la Swissair à la fin des années trente et durant la Deuxième Guerre mondiale. Pas vraiment une nouveauté, cette maquette comptant pas loin de 120 pièces, était déjà sortie en 1994 chez HASEGAWA ltaleri, donc seul le boxert change. Quelques semaines après le G-6, Si "on excepte "absence quasi tota /À Hasegawa nous propose la première ATLAS CHEETAH D "PJ South _ Al, Fe_ 6p..../.... le d'aménagements dans la partie pas (et certainement pas la dernière) décli ~ sagers, le reste est relativement décent. naison de son magnifique Bf 109 sous Le cockpit monoplace est suffisamment la forme de ce G-14. Le contenu de la détaillé compte tenu de la configuration boîte est identique à celui du G-6 à de la verrière. L'assemblage ne pose quelques exceptions près : la queue qui pas de problème et la grawre (en relief) se voit remplacée par un mocIèIe à déri est très fine. Tant les nacelles moteur ve haute (une petite confusion semble lm sa.u.INJ!COON MOUJED M()OIL que les atterrisseurs auront besoin d'un s'être glissée à ce sujet dans l'esprit peu plus de détaillage mais la base est, des concepteurs car la dérive donnée encore une fois, très correcte. On lais est le modèle en bois mais nanti de sera de côté les quatre membres d'équi détails propres aux dérives hautes consoles aux instruments en relief (idéal page en tenue militaire ainsi que les métalliques, faciles à corriger cepen pour un brossage à sec) et deux pilotes ZVEZDA 1/72 trois mitrailleuses qui trouveront, à n'en dant), la verrière Erla sans montants et convenables. Les tuyères sont relati pas douter, leur place dans un autre son blindage dorsal transparent. Les On ne présente plus le MiG 29 qui vement grossières, à rinverse des baies projet. pièces permettant de figurer les autres de trains (décentes bien que fausses, M pendant plus d'une décennie l'arché Les décorations foumies sont pour différences étant déjà présentes sur les type du chasseur russe. Malgré son les logements des roues du train prin le D-AKOP de la Lufthansa ou le HB· grappes d'origine, la notice précise clai cipal ressemblent d'avantage à des importance historique, cet avion a peu IXE de la Swissair(avec de belles croix rement les éléments à écarter. Un seul fait l'objet de belles représentations au puits dans la réalité). blanches sur fond rouge). Un compa reproche: Hasegawa n'a pas ajouté le 1n2. Hélas, malgré son origine russe, Reste, comme sur tous les SR·71 à gnon de jeu idéal pour un Ju 52 du carénage de batterie fixé sur la plage ce modèle ne comblera pas les ama cette échelle, l'énigme de la présence même fabriquant. arrière que l'on retrouvait régulièrement teurs du Fulcrum tant ses formes sem du drone 0-21 : seuls deux A-12 Plastique injecté, gravure en relief. sur les G-14. Que cela ne gâche pas biplaces, désignés M-21 , portèrent ces blent fausses ou douteuses dans le R. Giuliani. votre plaisir, la maquette est toujours meilleur des cas (le profil du fuselage drones dans le cadre du programme aussi belle et facile à monter. Deux est nettement trop bossu et la verrière Tagboard et les options sont absentes décorations sont proposées, pour repré monobloc sans montants et très épais de cette boite. Qui plus est, les deux senter des appareils de Hartmann tou décorations proposées n'ont rien à voir se n'a qu'un lointain rapport avec "ori jours: "une en camouflage standard (le puisqu'il s'agit du n° 64-17967 (curieu ginale). Le moulage en relief est très 1 blanc de la JG 52) et l'autre en accentué, les détails quasiment inexis sement mais justement codé 61-967) camouflage hivemal de la JG 53. Une tants et simplifiés à outrance: l'amé remis en service entre 1995 et 1997, et REVELL 1/72 première déclinaison sans surprise, nagement du cockpit se limite à un siè du n° 64-17974 qui s'est crashé dans Rien de bien neuf, c'est la maquette d'excellente qualité. On peut mainte ge sur une portion de plancher, les le Pacifique en 1989. Un savant mélan que Monogram a mis sur le marché il y nant s'attendre à voir arriver les autres trains sont caricaturaux, les tuyères sont ge avec la maquette ltaleri permettrait a déjà bon nombre d'années que nous versions (avec une préférence pour le d'avoir une maquette assez juste. Mais obturées à deux mm de leur extrémité avons ici. F-4 et le K-4) dans quelques semaines. (?) et les missiles ressemblent à des toujours sans le drone qui resterait sur Bien que nécessitant quelques petits J. Haccoun. Plastique injecté, la Dolly foumie! jouets. Seuls les décaIs (une déco pour travaux, elle reste un bon produit per gravure en creux. J. Guillaume.
un 10 bleu très anonyme) sortent un mettant de rendre justice au oc bel peu du lot, mais le niveau général est Plastique injecté, gravure en relief.
oiseau noir .. de Kelly Johnson. Deux si faible qu'il n'y a pas de quoi s'en J) grappes principales et deux demi fuse thousiasmer. Un modèle d'une autre T lages composent cette maquette légè époque. HIGH PLANES MODELS 1/12 rement trop longue (trois mm) mais au J. Haccoun. Plastique injecté, gra Neuvième Delta produit par le fabri montage relativement simple. La gra vure en relief. quant australien, ce Cheetah 0 se pré wre en relief trahit son âge et on note REVELL 1/72 sente comme ses prédécesseurs avec ra quelques erreurs sur les apex. un assortiment de plusieurs matériaux. L'aspect ondulé des tôles d'extrados Encore une fausse nouveauté avec. Le montage est toujours aussi délicat entre le fuselage et les deux nacelles ce WelHngton datant de... 19751 Si une ZVEZDA 1/72 car les grappes principales sont mou des J·58 est bien rendu, ainsi que les grawre parfois grossière et outranciè Dans la série on recycle les moules, lées en short-run et nécessitent pas mal nombreuses grilles servant à gérer le re associée à des vitrages épais trahit Zvezda fait de la concurrence à Hase de préparation. L'étroit cockpit reçoit volume d'air ingéré selon la vitesse. Le l'âge de cet ancien moule Match~. gawa, la qualité en moins pour ce des tableaux de bord en métal et deux cockpit est bien détaillé, avec des l'entoilage des ailes et du fuselage:
JUIWS JtJ-86
JlESSER01DlI!!
BJ' 1099-14
11'2
~
i
IIG
29
1001(8EED SR-7lA
BLAOIBIRD
AnAS OBD!!B
Vlems m .I1G!O. H.
SU·"
I/IIV
J. Haccoun, J. Guillaume, R. Giuliani, D. Gillé. bombes ni de soute ouverte pour notre bombardier, il faudra donc se venger sur la décoration. La planche de décal comanies (neuve!) contient les vignettes pour deux versions: un Mk. X de bom bardement nocturne du No 99 Sqn de la RAF basé en Asie du Sud-Est en 1944 avec le bas du fuselage et les intrados noirs, ou un GR Mk. XIV du No 456 Sqn de la RAAF en Afrique du Nord arborant une belle livrée blanche avec les extrados camouflés. Au final, une bonne base d'un peu moins de 100 pièces mais bien loin des standards actuels. J. Guillaume. Plastique injecté, gravure en relief.
JAIOVIEf U!-l PA'VLA 1/72 Surprise à l'ouverture de la boîte, l'avion est tout petit. On dirait un chas seur au 1/144! De fait, l'original ne fait que 5,75 m de long pour 7,30 m d'enver gure, soit respectivement 7,9 cm et 10,14 cm. Initialement conçu pour l'éco lage de l'aviation de l'Armée Rouge, l'UT 1 était un petit appareil à train fixe et cockpit ouvert propulsé par un M-11 E de 150CV. Peu à peu armé pour des missions de harcèlement nocturne, Yakovlev fini par en tirer une version de combat allongée avec un armement fixe. On peut classer cette maquette dans les belles réalisations de Pavla car les parties les plus fines sont proposées en résine. Ainsi, on trouve un siège moulé sur le plancher avec le manche et les palonniers d'une grande finesse (donc fragiles), et un moteur dont les cinq cylindres apparents seront du meilleur effet. Les autres pièces en résine per mettent de faire les roquettes et leurs rails à coller sous les intrados ainsi qu'une mitrailleuse ShKAS de 7,62 mm destinés à la version d'attaque UT-1b reconnaissable à son train non caréné (roues ou skis) et à sa dérive pointue. Un second fuselage permettra en outre de monter un UT-1 d'entraînement, plus austère. En option, les carters des atter risseurs se montent soit sur l'UT-1 stan dard, soit sur le modèle b si vous optez pour la décoration blanc/rouge de rigueur pour les appareils des commandants de secteurs. Succincte, la planche sert sur tout à cette version, les trois autres machines ne nécessitant que peu de vignettes. Une idée bien originale et de qualité. J. Guillaume. Plastique injecté shoIt FUn, résine, tfJer moformé.
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PAVLA 1/72
typique sur cet appareil à la structure géodésique est toujours très bien ren du. Passons sur les deux pilotes que seule une gêne intime ou une peur bleue peuvent figer de la sorte, pour remarquer que les deux tourelles de mitrailleuses (toujours mobiles) sont elles désespérément vides, de même que la carlingue pourtant imposante et les baies du train tricycle arrière. Les deux nacelles trapues accueillant les moteurs Hercules XVIII pourraient 8'accommoder d'un peu plus de travail mais la base est bonne avec des ;cylindres finement gravés. Point de
Basé sur le Defiant Mk. 1présenté dans notre n° 27, Pavla nous propose le grand frère doté d'une motorisation plus puissante sous la forme d'un Mer lin XX de 1260CV. Chasseur diurne rapidement converti pour les opérations nocturnes du fait de ses piètres perfor mances, le NF Mk. " se distingue exté rieurement par une dérive légèrement plus haute. Certains appareils ont été utilisés avec un radar et des équipe ments de brouillage. Un second fuse lage est disponible dans cette boîte pour une version TI Mk. 1 utilisée à 270 exemplaires pour le tractage de cibles aériennes. La maquette en multi-matériaux pré sente les mêmes qualités et défauts que le Mk. l, mais ne contient qu'un seul jeu de verrières. Le plastique, cassant,
Nouveautés maquettes par la Ré est finement gravé mais la découpe nécessite de la préparation. Bien que de taille réduite, la planche de décalcomanies permet la réalisation de quatre machines: deux Mk. " noirs de la RAF (un du No 151 Sqn et un du No 96 Sqn) et deux TI. 1 aux intrados rayés de jaune et de noir (du 326th BS portant les couleurs britanniques avec des cocardes US et du No 797 Sqn de la FAA basé à Ceylan en 1945). J. Guillaume. Plastique injecté short run, gravure en creux, résine, thermoformé, photo découpe.
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18gB
HM 1/72 Destinée à l'entraînement des futurs pilotes de Fw 189A, cette version en différait par un habitacle plus profilé, la suppression de l'armement défensif et la présence de double commandes. L'ouverture de la boite donne à voir trois grappes de plastique gris repré sentant ce volatile aux formes relative ment élégantes. La finesse de la gra vure surprend agréablement tout comme la qualité du moulage qui riva lise avec les meilleures productions arti sanales. Deux points sont à déplorer: l'absence de pions de centrage et les puits de train dénués de détails. Ces derniers étant peu visibles, gageons que cela ne choquera pas une fois l'avion posé sur ses roues. La prise d'air du moteur Argus de 410CV débouche sur un vide que l'on aurait souhaité voir remplacé au mini mum par une première couronne de cylindres. L'habitacle fourni constitue une bonne base que les pinailleurs pourront agrémenter à loisir d'autant que la verrière en injecté bien limpide n'est pas discrète à son sujet. On note ra enfin à ce propos que le cockpit ne contient fort étrangement que quatre sièges, alors que la documentation indique la présence de cinq pour la ver sion B. MPM propose trois décorations représentant des appareils entièrement gris vert RLM 02 affectés à des unités d'entraînement au début de 1940. L'un de ces appareils ayant une pièce sup plémentaire sur la nacelle moteur, on fera bien attention au choix de la déco ration avant la mise en peinture. En défi nitive, l'originalité des formes de l'appa reil, alliée à la bonne qualité du modèle (réservé tout de même aux monteurs avertis), ne peuvent qu'inciter à sa découverte. J. -P. Fauvarque. Plastique injecté short run, gravure en creux.
P-40ll 'ARHAn EDUARD 1/48 De tous les P-40 construits, le M est rune des versions les plus performantes (si ce qualificatif sied à ce chasseur assez moyen), étant seulement infé rieur au modèle N, le plus léger et le plus rapide de tous. " servit pour le compte de la RAF qui en fit un gros usa ge avec 595 unités commandées, la nouvelle Zélande, l'URSS et l'USAAF qui l'envoya dans les îles Salomons. Tirant bénéfice de l'excellente série des P-40 Mauve, Eduard nous propo se une maquette dotée des raffine ments de sa gamme de luxe" Profi pack » : pochette de pièces en résine pour l'intérieur, les roues, leurs loge ments et les bombes, pochoirs pour la peinture de la canopée et des pneus, une planche de photodécoupe avec un
film d'instrument et deux belles planches de décaIs permettant de déc0 rer cinq machines (une néo-zélandai ze, une russe, une brésilienne, une de la RAF et une dernière de la SAAF). Une maquette à l'origine excellente, fine et détaillée, portée encore plus haut par le conditionnement et le sérieux d'Eduard. Conseillé. A. Elbied. Plastique injecté, gravure en creux, résine, photodécoupe, masques.
VOUGH! !'4U-lD llO!OR-!t1G T.AMIYA 1/48 Nul n'est besoin de présenter le Cor sair Tamiya. Nous l'avons maintes fois fait, analysé, et dis tous le bien que nous en pensions. La mode étant aux gadgets (en atten dant une véritable nouveauté chez ce fabricant dans les mois qui viennent), voici donc notre oiseau apponteur avec son petit tracteur cc Motor-Tug " facili tant le déplacement des machines sur les ponts étriqués et encombrés des PA américains de la Seconde Guerre mon diale. À l'instar de la reproduction de la cc Ketten » apparue avec le Me 262 (cf. montage WM n° 29), et qui servit de prétexte à la réédition du Do 335, ce petit engin équipé de sa barre de trac tion est reproduit sur une grappe un peu plus petite que les autres, aux standards du fabricant (avec capot amovible, motorisation détaillée et personnage). Un feuillet dépliable donne en outre des renseignements utiles aux ama teurs de dioramas sur les manœuvres de décollage, d'appontage et les dépla cements du binôme. La planche de décalcomanies, rema niée pour l'occasion, donne deux Cor sair bleu nuit des VMF-214 (USS Frank lin) et VBF-6 (USS Hanckok) , reconnaissables par leurs motifs géo métriques sur les ailes et la queue. Une belle ressortie superbement illus trée. A. Elbied. Plastique injecté, gra vure en creux.
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Ht1CDBEII T.AMIYA 1/48 Dans le dernier WM vous avez pu découvrir un nouveau fabricant américain d'excellent niveau avec un Ta-183 mou lé en Corée d'une facture superbe. Grâce à sa sortie maintenant au Japon sous le label Tamiya, on le trouvera désor mais plus facilement dans nos échoppes, la diffusion de cetle marque étant parfai tement rodée. Aucun changement notable ici au regard des grappes précédemment analysées, l'ensemble étant au micron plastique près identique puisque les sachets sont encore au nom du posses seur du moule. En revanche, la nouveauté consiste (comme pour le Me 262 et le Do 335) en la présence de la petite Ketlen kraftrad d'origine nippone. La planche de décalcomanies a aus si changé, et à défaut de vous signaler les hypothétiques unités post-1945 cen sées défendre un Reich désormais âgé d'au moins 33 ans - la notice étant absente de l'échantillon reçu complété de surcroît d'une planche de Fw 190A-4 (gag) - on précisera simplement qu'elle contient, d'après le couvercle, un 13 noir absent de la première édition. A. Elbied. Plastique injecté, gravure en creux.
NOUVEAUTES MAQfIJ
LATECOERE 298 AZUR 1/48 Décidément francophile, Azur nous gratifie d'un superbe Laté 298 au 1/48 qui vous per mettra de ressortir l'excellent ouvrage paru chez Lela Presse sur le sujet. Commandé en 1933 comme hydravion bombardier-torpilleur à flot teurs, cet appareil connut son heure de gloire en soutenant les troupes françaises tentant d'enrayer l'offensive allemande en 1940. Après avoir servi pour le compte de Vichy et dans la Luftwaffe, il fut utilisé par la Marine en zone d'occupation française après la défaite du Rei ch allemand, avant d'être retiré du service en 1950. Équipés d'un moteur Hispano-Suiza de 880CV, 132 appareils furent construits entre 1936 et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rassemblées sur trois grappes coulées dans un plastique gris clair, les pièces sont finement moulées et de forme correcte. Le travail pré paratoire s'attachera notamment à consolider la fixation des ailes sur le fuselage car aucun plot de centrage ou épaulement ne sont mou lés à cette fin. Cette étape sera donc périlleu se. Hormis cette lacune, le reste est très joli, en particulier l'intérieur de l'habitacle biplace fourni en résine. En fait, presque toutes les petites pièces de cette maquette sont coulées dans une belle résine pour un maximum de finesse et le résultat est garanti: cockpit, ailettes de la torpille, écopes, gouvernails des flotteurs, mitrailleuse. On signalera pour conclure provi soirement, la belle verrière thermoformée et la finesse de la gravure en creux. Au niveau des décorations, le choix se fera entre l'appareil du Pacha de la Flottille HB.1 au printemps 1940, porteur de la classique livrée gris bleu foncé/gris bleu clair, et une machine utilisée par les Allemands dans le Dodécanè se en 1944 portant un camouflage standard fait de vert foncé/vert olive RLM72/RLM73, avec des intrados en gris clair. Curieusement, le grand 1 sur les flancs de l'avion français est faux sur la planche alors qu'il est juste sur la boîte, sa pointe étant biseautée à 45° au lieu d'être droite. Un accident facilement rattrapable et une autre belle réalisation à mettre dans l'escarcelle des adeptes du bon kit (semi) arti sanal. J. Guillaume. Plastique injecté short run, résine, 2 thermoformé.
KA·52 ALLIGATOR ZVEIOA 1/72 La famille d'hélicoptères de combat Ka-50 à rotors contrarotatifs (signe distinctif du bureau d'études Kamov) fut développée à partir de la fin des années soixante-dix pour répondre à une demande de l'Armée Rouge qui envisa geait déjà un successeur au Mi-24 dans des missions de combat pur. Le Ka-52 (ou Ka-SO-2 selon les sources), fut développé à partir de la cellule du révolution naire Ka-SO monoplace. Il se distingue de son aîné par un nouveau nez plus arrondi et plus gracieux, accommodant un poste de pilotage biplace côte à côte couvert par une large ver rière arrondie. Le reste de la cellule est quasi ment identique et l'appareil conserve en parti culier le rotor contrarotatif de faible diamètre, les éléments dynamiques, les larges moignons d'ailes, permettant l'emport de plus de deux tonnes d'armement (missiles et roquettes) sur six points, ainsi que le canon de 30 mm orien table en site uniquement. D'après Kamov, l'Alligator serait destiné à jouer le rôle de " chef de meute » pour les Ka-50, détectant et distribuant les cibles grâce à son ensemble complet de capteurs. Le deuxiè me membre d'équipage se consacrerait à cette tâche, allégeant ainsi la charge de travail des pilotes de monoplaces. Pour le moment un seul prototype de Ka-S2 existe et il aurait été tes té en Tchétchénie, avec satisfaction semble t'il.
L'armée russe souffrant d'un manque chronique de fonds, la production en série est pour le moment retardée, quelques exemplaires de présérie étant apparemment en cours de pro duction. Avec le fabricant Zvezda, il faut s'attendre à tout: au milieu de quelques rééditions au mieux passables, il arrive que l'on fasse d'heureuses découvertes. C'est le cas de ce Ka-S2 particu lièrement réussi. Malgré un boîtage fragile, une présentation des pièces assez sommaire et une notice de montage rappelant la page des sports de votre journal quotidien (à étudier pour déni cher toutes les options possibles), le contenu est superbe. Les pièces moulées en noir sont très proprement moulées et la gravure très fine au standard actuel. La maquette représente le premier prototype avec son viseur de toit à la façon du Longbow américain sans son optro nique de nez ultérieure. Au niveau du cockpit, on notera que le tableau de bord est trop sim plifié, qu'il y manque les viseurs du pilote et du copilote (Neomega propose d'ailleurs depuis peu un kit pour y pourvoir). Les sièges éjec tables sont aussi un peu schématisés et les bipèdes faisant office de pilotes seront recalés d'office. Les pièces transparentes sont belles et assez peu épaisses, et il est même possible de positionner les panneaux d'accès ouverts. Les formes tourmentées de la cellule sem blent bien restituées et malgré la complexité de l'originale, le montage est relativement simple avec des ajustements de bonne qualité. Quelques pièces comme le canon pourront être légèrement détaillées et on pourra envisager éventuellement de remplacer certaines poi gnées un peu surdimensionnées, ou désolida riser le viseur de toit. Le rotor pouvant égaIe ment être un peu détaillé à l'aide de documentation ad hoc, se présente comme une base saine d'une trentaine de pièces. Les trains d'atterrissage sont très fins et positionnables rétractés. Enfin, les charges externes sont caractéristiques du démonstrateur: 2 x 6 AT 9 Vikhr et deux pods lance-roquettes dont on pourra percer les bouches. Une seule décoration est proposée, celle du démonstrateur intégralement noir. Hélas, les décals sont d'assez mauvaise qualité, le bleu de la flèche caudale trop clair et des éléments manquent à l'appel. Cette nouveauté Zvezda est donc la bien venue tant pour ses qualités que son originali té. La machine est belle, la maquette est bel le : on en redemande! J. Haccoun. Plastique injecté, gravure en creux et rivetage.
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FOCKE WULF FW 189 V6 MPM 1/72 À mi-chemin entre le P-38 et le Hs 129, c'est à un bien drôle d'oiseau que nous avons là affai re. Bipoutre puissamment armé et blindé déri vé du Uhu, le Focke Wulf 189V a été conçu dès 1938 comme appareil de soutien armé. Suc cédant à de multiples avatars aux performances plus ou moins décevantes, le Fw 189V6 dû céder la place au Hs 129 plus petit, moins vul nérable, et moins cher. En forme de tourelle lourdement blindée, le petit habitacle abritait un pilote dos à dos avec un mitrailleur proté geant le cadrant arrière. Exemplaire unique, ce Fw 189V6 ne survécut pas à la sélection du Hs 129 par le RLM fin 1940. Le célèbre fabriquant tchèque propose donc une maquette finement gravée de cet appareil bizarre dont la taille réduite du pare-brise ne nécessite absolument pas que l'on se penche sur l'habitacle: on n'y voit goutte. Avec près de 12 m de longueur (soit 16,3 cm) pour une enver gure de 18,S m (2S,S cm), ce chasseur de chars en impose néanmoins. Si les atterrisseurs sem blent assez fidèles, les soutes de train sont plu tôt vides, mais la documentation manque sen siblement pour cette version particulière. Certains détails sont donc approximatifs, quit te à frustrer les plus pointilleux d'entre vous.
...- - - - Porteur de la classique livrée RLM70 Schwarz grün/RLM 71 Dunkelgrün avec l'intrados en bleu clair RLM 6S, notre NA + WB ne devrait pas demander trop de travail. J. Guillaume. Plastique injecté short run, gravure en creux.
CH·53 GSjG REVELL 1/48 Il est des modèles d'exception et ce CH-S3 en fait partie. L'ouverture de la boîte laisse son geur quelques instants car l'animal est énorme à cette échelle! La maquette, elle, date de 1985, mais a été partiellement remise à niveau grâ ce à une grappe supplémentaire, moulée dans le même plastique vert sombre peu engageant. Le moulage de la mouture originale est en relief,
NOUVEAUTÉS MAQUETTES
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honnêtes, cette maquette demandera du tra vail pour en faire une bête de concours (cf. voir montage dans WM n° 22) mais la base est déjà très belle. Le cockpit témoigne du soin pris par le fabri cant pour se documenter convenablement avec des sièges modifiés par ajout de blindages; on pourra tout de même confectionner quelques menus détails au niveau des palonniers, de la console centrale ou de la cloison verticale car les parties vitrées, quoiqu'assez épaisses, sont larges. L'aménagement de la soute est très limi té et la structure interne n'est pas figurée sur la totalité du compartiment. Il faudra s'armer de patience et d'une bonne documentation si l'on souhaite s'y attaquer, mais cela en vaut la pei ne d'autant que la rampe arrière est large et peut être ouverte. Dans la même veine, on pourra légèrement améliorer (on n'ose pas dire affiner tant le modèle est volumineux et lourd) le train d'atterrissage et ses logements en y ajoutant les habituelles durits. Le gros du tra vail portera sur les têtes de rotor, forcément simplifiées, les charnières de repli age de la poutre de queue et sur les nacelles moteurs dont il faudra percer les dizaines de perfora tions au niveau des filtres. On pourra aussi envi sager d'aplatir les pneus. A maquette gigantesque, planche de décals gigantesque: il est effectivement possible de décorer trois appareils, tous allemands, camou flés en vert olive (portant les sigles du HEER et KFOR ou IFOR) ou en trois tons de verts et gris (opérant dans le cadre de la KFOR au Kosovo et de l'ISAF en Afghanistan). Les motifs sont très fins, nombreux, permettant de faire les trois décorations intégralement (?) et une multitude de stencils sont fournis en plus des drapeaux et autres marques de nationalités. Voici donc un modèle des plus impression nants, de bonne qualité que nous accueillons avec plaisir! Poussons le vice jusqu'à réclamer une autre déclinaison en MH-53 cette fois; il ne manque plus que quelques éléments dans la boîte ... J. Haccoun Plastique injecté, gravure en creux.
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ALBATROS D. Il OEFFAG S.S3 RODEN 1/72
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un peu mou sur certaines pièces, mais le riveta ge de la cellule est très réaliste: la machine a en effet un revêtement très rugueux qui lui confère son caractère particulier. La grappe supplémen taire comporte de nouvelles pales de rotor princi pal, les réservoirs supplémentaires et leurs sup ports caractéristiques (du type des MH-53 américains), ainsi qu'une multitude de protubé rances associées au système d'autoprotection, de communication et autres équipements spéci fiques aux appareils allemands modernisés. Le moulage quant à lui bénéficie des progrès accom plis par Reveil dans ce domaine depuis quelques années. Pour un appareil de cette taille, on sera surpris par le nombre de pièces relativement faible, sur tout si l'on considère que sur les 130 annoncées, plusieurs sont optionnelles ou servent à monter une jeep et un Howitzer de 105 mm ... Soyons
Construits sous licence par la société Oef fag (Oesterreichische Flugzeugfabrik AG) pour le compte de l'armée austro-hongroise, 20 Alba tros D. Il furent ainsi assemblés au début de l'année 1917 et désignés S. 53 (de même que les 30 premiers Albatros D. III) Ces Albatros disposaient d'une meilleure motorisation que l'original, soit un Austro-Daim 1er de 185CV particulièrement performant, et étaient armés en lieu et place des LMG 08/15, de SchwarJose, difficiles à synchroniser (une arme hors du champ de l'hélice sur le plan supérieur dans un premier temps, puis une et deux enfouies dans le fuselage). Le système de refroidissement de l'Austro-Daimler se trou vait pour sa part sur le plan supérieur de l'aile, de façon analogue au Teves & Braun allemand. Un autre détail significatif réside dans le sup port de béquille allongé pour l'occasion à la manière du D. V allemand. D'après le JaPo Albatros DI/ & Dili Oeffag, la profondeur des ailes fut augmentée de 10 cm (soit 0,13 au 1/72), mais force est de constater que sur les plans compulsés cette différence n'apparaît pas. Dernier point: les carénages des bords d'attaque et des bords de fuite au niveau du raccord de l'aile inférieure sont nota blement renforcés sur l'appareil manufacturé par Oeffag. Reprenant les caractéristiques générales de son D. Il bien moulé et finement gravé en creux (cf. analyse WM n° 29), Roden nous propose donc un D. Il Oeffag, doté d'un nouveau bloc moteur, du bon radiateur d'extrados du plan supérieur (mais très mal gravé), d'un nouveau capot moteur, d'une hélice bipale, du collecteur d'échappement et du support de béquille spé
cifique. Le fuselage, quant à lui, ne dispose pas des carénages agrandis évoqués, ni des diverses trappes de visites spécifiques au manufacturier de Steinfeld. Pour clore avec les détails, on notera qu'aucun armement, hormis les prolongateurs des tubes des Schwarzlose, n'est adjoint. Six décorations sont proposées, (dont une plus anecdotique permettant de réaliser un appareil ayant équipé la toute nouvelle armée tchécoslovaque en 1922), ayant pour thème les S. 53-02/03/05/08 et 11, en Galicie en 1917, ou sur le front italien cette même année. Il fau dra bien veiller à consulter ses sources photo graphiques, puisqu'un même avion peut avoir été armé différemment au cours de sa carriè re opérationnelle. Une réalisation originale et suffisamment représentative pour étoffer très valablement sa collection d'Albatros au 1172. C. Camilolte. Plastique injecté, gravure en creux.
FOKKER D. VII RODEN 1/72 Je ne reviendrai pas sur les qualités intrin sèques de ce modèle déjà abordé dans le n° 28. Cependant lorsqu'il s'agit d'évaluer convenablement les dimensions de cet appa reil (quel que soit son site de fabrication Schwe rin, Johanisthal ou Schneidemülh), je ne peux que rester perplexe sur la valeur exacte de l'envergure de son plan supérieur et de la lon gueur de son fuselage: 8, 70 m ou 8,93 m, 6, 95 m ou 7,01 m. Roden s'appuie en tout cas sur des données fournies par la revue britan nique Scale Aviation Modeller, à savoir 8,70 m d'envergure pour 7,01 m de long. Cet « épineux» problème évoqué, la firme ukrainienne nous offre pour notre plus grand plaisir la première version fabriquée en sous traitance par Albatros, pratiquement analogue aux fabrications précoces de Fokker (Albatros et OAW ont pratiquement produit le double d'appareils que le site de Fokker soit 2 000 uni tés contre 1 000). Sous toute réserve, ces pre miers Fokker Albatros reconnaissables par le sigle Fok (Alb) se situeraient a priori dans la tranche des 577- 926/18. La particularité principale de celle nouvelle boîte, hormis les flancs du capot moteur propres au constructeur et à la période de mise en chan tier, réside dans l'absence du panneau supé rieur. En effet, afin de parer aux nombreux pro blèmes de ventilation et refroidissement du Mercedes D. III apparus lors de la mise en ser vice de cet avion en juin juillet 1918, on élimi na ce carénage dégageant ainsi largement l'ensemble des culasses du six cylindres ainsi que la baie d'armement. Les quatre décorations offertes sont toutes tirées de l'incontournable Anthology 2, consa cré au Fokker D. VII paru aux Éditions Wind sock, comprenant d'excellents profils, des détails en couleurs ainsi que les clichés de réfé rence. On notera à ce propos que l'avion de R.F. Jakobs de la Jasta 43 apparaît étrange ment entièrement capoté. Le seul bémol vient des décals de l'entoila ge en losanges en quatre couleurs, lesquels sont mal sérigraphiés et par conséquent diffi cilement utilisables. C. Cami/olte. Plastique injecté, gravure en creux.
ARADO 79 AML 1/72 Le biplace de sport et d'entraînement Ar 79 sortit des chaînes de production de la firme Ara do en 1937. Equipé d'un moteur de quatre cylindres inversés Hirth HM 504 de 105CV, il battit dès ses débuts plusieurs records mon diaux de vitesse dans sa catégorie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Ar 79 furent
OUVEAUTES MAQUE"ES
fournissant un tableau de bord, la cloison arriè tion britannique. A quand un F-80 pour les re, et le brêlage des sièges. accompagner? J. Haccoun. Plastique injecté, La verrière thermoformée présente un aspect gravure en creux. très légèrement granuleux qui ne nuit en aucu ne façon cependant à sa limpidité. Fournie en outre en deux exemplaires, elle permettra aux plus audacieux de s'attarder sur le cockpit pour le montrer ouvert. Pas moins de cinq décorations sont propo sées: deux appareils allemands et trois hon Développé à partir du D. III, l'Albatros D. V grois. La livrée des appareils porteurs de la conservait la rnême surface alaire, mais pré swastika, soit entièrement RLM 02, soit RLM sentait un fuselage de section ovale, et non 63, n'est pas des plus attrayantes. En revanche, plus rectangulaire, constitué de couples en bois on préféra les monoplans hongrois plus fan sur lesquels étaient collés puis rivetés des pan taisistes et riches en couleurs. J.-P. Fauvarque. neaux contrecollés préalablement galbés avec Plastique short run gravé en creux, photodé un carénage profilé amovible en guis!'! d'appui coupe, thermoformé. tête soutenant la nuque du pilote. A la diffé rence de l'Albatros D. III, la cornmande des aile rons du plan supérieur transitait directement par cette aile, via un renvoi de poulie, débou chant sur des guignols profilés. Cette version était motorisée par un Mercedes D. III de 160CV, dont la puissance fut portée à Conçu à la demande de la RAF, le Meteor 175/180CV par l'adoption de pistons à calotte fut le premier .chasseur à réaction britannique spéciale, l'augmentation du taux de compres opérationnel. Evolution naturelle du Meteor F.1, sion et des réglages de carburation affinés. le F.3 s'en distinguait essentiellement par son Livré au parc militaire aérien à partir de pare-brise incliné et sa verrière bulle coulis juillet 1917, le nouvel appareil de la firme de sante. Les réacteurs Rolls-Royee Welland furent Johanisthal fit face dès ses premiers engage remplacés par des Derwent qui n'améliorèrent ments à la nouvelle génération de chasseurs pas toutefois significativement les perfor alliés, le SE5 et surtout le SPAD XIII, tous deux rnances, puisque la vitesse du chasseur demeu redoutables en évolution verticale. Pour les rait inférieure à 700 km/ho Les premiers exem suivre, l'Albatros D. Veut à supporter de très plaires des 210 F3 produits entrèrent en service forts facteurs de charge mettant en évidence dès janvier 1945, et furent envoyés sur le front un défaut chronique de la série, se traduisant européen dans le but de contrer les Me 262 dans le meilleur des cas par la déformation des mâts d'entreplans, ou dans le pire, par la per allemands qu'ils ne rencontrèrent finalement jamais. Leur carrière se limita donc jusqu'à la te de l'aile. Pour remédier à ces défauts, on fin du conflit à des missions de reconnaissan renforça la structure du fuselage, brasa une ce et d'attaque au sol. patte métallique aux points d'ancrage des mâts Après avoir réalisé le modèle F.1 il Y a incriminés, en leur ajoutant des haubans, et quelques années, Tamiya décline logiquement repensa les commandes d'ailerons. Ces modi son moule pour nous proposer le F. 3, exté fications caractérisent donc le D. Va. Pour rieurement peu différent de son prédécesseur. mémoire, rappelons enfin qu'en janvier 1918, L'ouverture de la boîte, superbement illustrée, 513 D. V et 186 D. Va étaient recensés, contre 131 D. V et 928 D. Va début mai. procure immédiatement une irrésistible envie Le fabricant tchèque nous offre donc une de cornmencer le montage. Les possesseurs du F.1 ne seront pas dépaysés puisque la majo nouvelle « mouture» de son Albatros D. V dont la première édition est parue en 1996. rité des pièces est commune à l'édition origi Donnée comme étant un D. V, cette rnaquet nale : une grappe supplémentaire comporte la partie supérieure du fuselage attenante au cock te reproduit en fait un D. Va alors que les déco rations proposées sont celles de la version pré pit, ainsi qu'un réservoir ventral en forrne de ballon de rugby. La grappe transparente diffè cédente! À sa décharge disons que le plastique re également, puisqu'elle comporte la nouvel est maintenant beaucoup plus agréable à tra le canopée coulissante en trois parties ainsi vailler, les détails plus poussés (trappes d'accès que les capots des réacteurs en plastique moteur et cornrnandes d'ailerons du plan infé rieur caractéristiques du D. Va, flasques de transparent (fournis aussi en plastique opaque), permettant d'exposer les superbes réacteurs roues, mâts interplans avec pattes soudées, toujours présents dans la boîte. On notera au deux types de casseroles et d'hélices), mais passage que ce sont les Welland qui équipè on ne trouve pas de photodécoupe. rent uniquement les 15 premiers appareils de Au niveau des dimensions, on constate série. qu'elles sont globalement respectées, hormis L'ensemble de la maquette est au standard un petit embonpoint de 1,5 mm au niveau de la largeur de la cellule débouchant sur un dia Tamiya habituel, à savoir excellent: fine gra mètre plus fort de la casserole et de l'hélice. vure et détails soignés. Les ajustements des Notons également que les gouvernes de pro éléments principaux sont bons excepté au niveau des raccords Karman qu'il faudra coller fondeur, tout comme celles de l'ancienne soigneusement à l'extrados et éventuellement maquette, s'assemblent mal et que la dérive me paraît légèrement surdimensionnée. rnastiquer à l'intrados pour éviter tout joint dis Ce nouveau produit qui s'avère être plus gracieux. On regrettera également le cockpit un peu qu'un simple reboîtage, est légèrement en deçà du niveau des dernières productions d'Eduard, spartiate dont la planche de bord dépourvue ne serait qu'en raison de l'incohérence des d'instrurnents aurait pu être reprise. Il faut donc impérativement utiliser les décals de la boîte décorations proposées nous obligeant à faire ou prospecter chez les accessoiristes de pho l'acquisition de la planche d'Eagle Strike (réf. todécoupe et remplacer le harnais en décal. 48079), dédiée aux D. V/O. Va. C. Camilotte. La planche permet de décorer cinq appareils Plastique injecté, gravure en creux, pochoirs. différents, tous des modèles de début de série appartenant au No 616 Sqn : un F.3 camouflé en Dark Green/Ocean Grey sur Medium Sea Grey codé YQoH et quatre F.3 repeints en blanc (codés Q, Rou S) représentatifs des appareils envoyés en Belgique, ainsi peints pour éviter toute méprise avec les jets allemands. De nom Le Gotha 242 apparu en 1941 fut l'un des breux stencils sont inclus et un plan détaillé meilleurs et des plus répandus planeurs de la permettra de les positionner précisément. Avec Luftwaffe. Capables de transporter 23 soldats cette demi-nouveauté nous disposons enfin munis de leur équipement ou une charge équi d'une belle maquette de cet avion élégant et valente, 1528 exemplaires furent construits, et représentatif des débuts de l'aviation à réac
ALBA'rROS D. V
EDUARD 1/48
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-------affectés aux écoles d'entraînement de la Luft waffe. La Hongrie acheta aussi 16 appareils qui furent utilisés jusqu'au milieu des années cinquante. L'unique grappe plastique du kit AML révè le un petit appareil qui ne devrait pas encom brer vos vitrines. Le moulage, de type short run, implique un certain travail de préparation des pièces. Ainsi, les ailes monoblocs sont un peu épaisses et les bords de fuite sont à affiner en veillant à ne pas faire disparaître la fine gravu re. Saluons la présence d'une planche de pho todécoupe qui vient améliorer l'habitacle en
GLOSTER METEOR F.3
TAMIYA 1/48
GOTHA G0-242/244
ITALERII/72
NOUVEAUTES MAQUEn'El.
ce dans de nombreuses variantes. À l'instar du planeur géant Me 323, il sera transformé en avion de transport par l'adjonction de deux moteurs en étoile et deviendra le Gotha 244. Réédité une première fois par ltaleri en 1995, cet intéressant planeur devenait difficile à trou ver, aussi doit-on se réjouir de pouvoir à nou veau .l'acquérir. Juste de formes et de propor tions, la maquette se distingue par sa facilité de montage et par la possibilité de construire le planeur ou l'avion de transport, puisque les moteurs et leurs nacelles sont fournis dans la boîte. Les parties entoilées sont assez bien reproduites par le fabricant et les quelques lignes en léger relief pourront être regravées en creux par les plus exigeants. Le seul point noir concerne la verrière, pourtant très limpide, mais dont les montants ne sont pas perpendi culaires au sol comme cela devrait être; il fau dra donc les abraser et les recréer au bon angle. Une fois cette opération effectuée, on pourra alors s'attaquer au détaillage du cock pit qui reste très visible (ajout d'un dossier blin dé derrière les sièges, remplacement des pédales par des pièces en photodécoupe, réa lisation du système de tringlerie du curieux tableau de bord et de son support, sans oublier les harnais des sièges). La grande porte car go s'ouvrant sur l'arrière peut-être présentée ouverte car l'intérieur montre des structures assez bien reproduites. Les autres petites amé liorations concerneront le train d'atterrissage dont les patins devront être affinés et détaillés avec un peu de carte plastique, les portes laté rales que l'on munira d'une poignée, les gou vernes de profondeur auxquelles on ajoutera les masselottes d'équilibrage, sans oublier le tube de Pitot et le phare d'intrados. Les hublots présentant un retrait de matière en leur centre, il faudra leur restituer toute leur limpidité en supprimant l'effet de loupe par une petite séan ce de ponçage et de polissage. Deux décorations sont proposées par lIale ri pour des appareils opérant sur le théâtre méditerranéen, mais leur exactitude est sujet te à caution. Les photos d'archives montrent bien que le TD + lU ne possède pas de croix noires sur l'ex1rados de même que les intrados des saumons d'ailes sont jaunes sur une bon ne partie. Enfin, il faudra également reprendre la forme de la gueule de requin qui doit remon ter légèrement en pointe sur le devant et ne pas oublier les swastikas (absentes de la planche de décalcomanies) sur les ailerons. R. Giuliani. Plastique injecté, gravure en relief.
CAPRONI CA 313/314 ITALERII/72 Le Ca 313 fut mis au point en 1940, à partir d'une série de bimoteurs dont le plus connu, le Ca 309 " Ghibli ", servit de modèle de base. En plus du gain de puissance qu'apportaient les nouveaux moteurs lsotta-Fraschini Della, leur disposition en ligne améliorait sensible ment les qualités aérodynamiques du nouveau modèle, et donc ses performances. Aux 215 exemplaires du Ca 313, succédè rent 425 unités de la version Ca 314, amélio rée par la suite. Ces bimoteurs connurent éga Iement un bon succès à l'exportation (notamment en France et en Suède). Ils furent utilisés pendant toute la durée du conflit et sur tous les théâtres d'opérations dans des mis sions diverses allant de l'observation au bom bardement léger ou à l'escorte de convois. Ce n'est pas sans nostalgie que certains retrouveront cette jolie petite maquette chez leur revendeur, car il s'agit de l'une des pre mières produites par lIaleri au 1/72 et rééditée pour notre plus grand plaisir par le fabricant transalpin. Bien sûr, comme toutes les maquettes de cette époque, notre Caproni montre des lignes en relief qu'il faudra impé rativement regraver en creux. Les nombreuses parties vitrées bien transparentes (hormis les
hublots assez épais) appelleront à détailler un poste de pilotage assez spartiate, compte tenu de l'âge de ce kit. Il est évident qu'il vous fau dra vous munir d'une bonne documentation pour rajouter les nombreux petits détails man quants, mais cela ne devrait pas décourager le maquettiste lambda ou plus aguerri, car cette vénérable maquette constitue une base très saine qui facilitera son détaillage. Plusieurs options d'armement sont fournies dans la boîte, canons sous nacelles pour l'attaque au sol ou torpille, ainsi que deux types de canopées pour obtenir un Ca 313 ou un Ca 314. Côté décoration, trois possibilités sont offertes par une planche de décalcomanies assez mini maliste (elle ne concerne que les cocardes) : une italienne, une française, et une suédoise, de loin la plus exotique avec les trois couronnes jaunes sur fond bleu qui orneront le camoufla ge typiquement italien de cet élégant bimoteur. R. Giuliani. Plastique injecté, gravure en relief.
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FOKKER E.IV EDUARD 1/72 Afin d'augmenter les performances de leur chasseur monoplan E. III, l'équipe Fokker déci da d'y adapter le puissant moteur Oberursel de 160CV en double étoile et déboucha sur la ver sion E. IV. Les capacités de l'appareil furent grandement améliorées, notamment la vitesse ascensionnelle et la vitesse en palier qui pas sèrent de 140 km/h à 160 km/ho De plus, l'arme ment fut porté à deux mitrailleuses. Les pre miers E. IV arrivèrent au front en septembre 1915 et furent confiés aux pilotes les plus expérimentés. Malgré cet accroisse ment des performances et de la puissance de feu, la cellule parfaitement équilibrée pour une seule arme et un moteur de 100CV, devint par ticulièrement instable et perdit beaucoup de sa manœuvrabilité. En outre, le moteur était trop fragile et les pannes fréquentes. C'est à bord d'un de ces chasseurs que l'as Max lmmelman perdit la vie après que son hélice fut hachée par ses propres balles suite à un problème de synchronisation. Seulement 59 exemplaires de cette machine furent produits en tout et pour tout. C'est toujours avec une pointe d'impatience, que l'on découvre une boîte de chez Eduard, et une fois encore, nous ne sommes pas déçus avec ce petit dernier. Le kit est composé de 35 pièces d'un moulage très fin, dans un plas tique agréable sous la lame, accompagné d'une généreuse planche de décals, ainsi que d'une série de masques afin de nous faciliter la pha se finale de la mise en peinture (c'est toujours agréable de se sentir" chouchouté" comme ça). Il n'y manque en fait qu'une planche de pho todécoupe. Les proportions de l'appareil sont fort bien respectées et l'entoilage très finement rendu. L'intérieur du poste de pilotage est consti tué d'un plancher, d'une colonne de direction, d'un palonnier, d'un siège et d'un tableau de bord avec les manomètres en relief. La structure tubu laire moulée en relief ne demandera qu'une fine mise en peinture pour un excellent rendu, et les mitrailleuses fournies ne feront pas honte à ceux qui auront choisi de les utiliser. La gouverne de direction est légèrement sur dimensionnée, mais cela est assez aisé à recti fier à l'aide d'un plan précis; il sera, en revanche, beaucoup plus délicat de redonner une forme plus exacte à la gouverne de profondeur dont les ailerons sont assez approximatifs. Au niveau du montage général, on aurait sou haité disposer d'un système d'emboîtement plus franc des ailes dans le fuselage, car les deux petits tenons semblent bien légers pour une fixation durable et solide. Enfin, attention au haubanage légèrement différent de celui de E. III, n'hésitez pas à consuller une documen tation fiable pour ne pas tomber dans le piège.
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------Eduard nous propose trois décorations pos sibles - dont l'appareil du fameux O. Bœlke toutes du plus grand classicisme, avec une unique livrée toile enduite porteuse de croix noires sur fond blanc. La seule fantaisie" chromatique" possible se retrouve au niveau des jantes de roues avec du blanc, du noir, et du rouge. La planche de décalcomanies, fine et satinée, est complétée de pochoirs destinés à la peinture des fonds blancs des croix et des jantes. Que ces petits griefs ne vous trompent pas, ce modèle est réellement d'excellente facture et l'on ne peut que lui souhaiter une descen dance nombreuse. D. Gillé. Plastique injecté, gravure en creux, pochoirs.
QUVEAUTES MAQUEn'ES
------VleKERS WELLINGTON MK le MPM 1/72 Le Vickers Wellington construit de 1937 à 1945 en 11461 exemplaires demeura opéra tionnel pendant toute la Deuxième Guerre mon diale malgré un concept devenu rapidement obsolète. Le projet fut lancé vers la fin de 1932 et son prototype effectua son premier vol le 15 juin 1936. La caractéristique principale qui fit durer un avion aussi « vieux» par rapport à ses contemporains d'active, fut sans conteste sa structure de type géodésique développée par l'excellent ingénieur Barnes Wallis.
Ce nouveau procédé de construction lui assurait une robustesse structurelle excep tionnelle et lui permettait d'encaisser des dom mages notables, sans pour autant perdre beau coup de ses capacités opérationnelles. Ces qualités le rendirent très populaire auprès des équipages. Les premières séries Mk l, Mk Il et Mk III (surtout différentes par leur motorisation) portèrent tout le poids initial des missions de bombardement de jour au début du conflit. Ils furent ensuite destinés aux attaques de nuit jusqu'en octobre 1943. Cependant, leur emploi opérationnel se pour suivit dans les unités du Coastal Command pour lequel furent réalisées les variantes Mk VIII (reconnaissance) et Mk XI à XIV (sur veillance maritime, lutte anti sous-marine, mouillage de mines). Les dernières séries Mk XV et XVI furent désarmées et leurs soutes à bombes affectées au seul transport, les der niers appareils en service servant notamment à l'écolage. Depuis les vieilles maquettes Airfix et Match box aucun fabricant ne s'était intéressé à cet avion majeur de la RAF. C'est donc à MPM que revient l'initiative de réparer cette injustice avec, disons le tout de suite, brio et réussite. La marque tchèque s'améliore à chacune de ses nouvelles productions et le terme short run ne s'applique plus vraiment à son beau Wellington puisque désormais des plots d'assemblage (discrets, mais présents) vous aideront dans l'ajustage des ailes et des deux demi-fuselages; de plus, les carottes d'injection sont plus fines ce qui facilitera d'autant le dégrappage des petits éléments. La structure géodésique qui permet de reconnaître un Wel lington au premier coup d'œil, est finement repro duite en relief, bien sûr, tandis que les autres lignes bénéficient d'une gravure en creux soi gnée et précise. Les parties vitrées, assez nombreuses sur cet avion, sont bien transparentes et vous pous seront à soigner un poste de pilotage dont l'essentiel est reproduit par MPM. Les puits de train (y compris celui de la rou lette de queue) sont fournis sous forme de demi-caissons à encoller et à fixer ensuite par encastrement dans chaque aile, supprimant ainsi le sempiternel problème de profondeur. Les moteurs en étoile ne demandent pas vrai ment à être détaillés (sauf si l'on désire en pré senter un ou deux en maintenance) car leurs capots les masquent presque entièrement et les derniers détails disparaîtront une fois le pro pulseur en place. Signalons aussi que les tou relles de mitrailleuses sont assez détaillées, puisqu'elles se composent de huit pièces cha cune, et que les trains, dotés de belles roues, ne demandent pas à être affinés. Pour les ultras, il faut savoir que cette belle maquette va aussi bénéficier de quatre sets en résine édités par CMK pour le détaillage du cockpit, des tourelles de mitrailleuses, des trains d'atterrissage (avec roues écrasées), des moteurs et des soutes à bombes avec leurs râteliers et même le dinghy de sauvetage! La planche de décalcomanies donne la pos sibilité de trois décorations; la première pour représenter un aéronef du No 311 Squadron (tchèque) de la RAF fin 1940, l'autre un Wel lington du No 37 Squadron de la RAF en Égyp te en.janvier 1942, et le dernier, l'appareil du sergent J. Ward (récipiendaire de la Victoria Cross) du No 75 Squadron néo-zélandais en juillet 1941. Avec de tels atouts, cette maquette du Wel lington Mk IC laisse présager un franc succès, après tant d'années d'oubli. Un excellent pro duit. R. Giuliani. Plastique injecté, revêtement en relief.
ARADO AR. 231 MPM 1/72 C'est pour augmenter au maximum les capa cités opérationnelles de leurs sous-marins que les Allemands mirent au point en 1941 un petit
hydravion de reconnaissance pouvant être démonté et arrimé sur leurs unités submer sibles : ce sera l'Arado Ar. 231, dont seulement six prototypes furent construits. En effet, l'utili sation pratique ce petit hydravion ne manqua pas de révéler des lacunes rédhibitoires; on découvrit notamment que la faible puissance des 160CV de son moteur à six cylindres en ligne Hirth HM50, ne suffisait à le faire décol ler si la vitesse du vent était de 20 nœuds, un handicap insurmontable pour des missions en pleine mer. En conséquence, le projet fut aban donné au profit d'un autre concept qui se révé la plus prometteur avec le gyroplane Focke Angelis Fa.330. On ne peut que saluer le choix original et courageux de MPM qui n'hésite pas à produi re la maquette d'un avion presque confidentiel construit à si peu d'exemplaires. Le 1/48 est également l'échelle idéale, car ce n'est pas de sitôt que l'on risquait d'y trouver un Ar.231 en plastique injecté. C'est maintenant chose fait,e et nul doute que les amateurs de ce type d'avion, se laisseront tenter par la construction de ce gracile monoplan à aile parasol. La maquette MPM restant du type short run, elle demandera quelques séances de prépa ration pour araser les quelques pastilles d'injec tion mal placées sur certaines pièces (faces internes des ailes et du fuselage). La gravure en creux est épaisse par endroits mais cela facilitera, par exemple, une découpe des gou vernes si on désire donner un peu de vie au modèle. Curieusement, les nombreux rivets qui courent le long des lignes de structure des flot teurs, sont absents et il serait bon de les repro duire. L'étroit poste de pilotage est correcte ment représenté par des pièces en résine (dont une représente le moteur, très « Solex ») fine ment gravées et reste assez visible une fois l'avion monté, car l'habitacle à l'air libre n'était protégé que par un pare brise (fourni en double sous forme d'une pièce transparente thermo formée). Comme l'on pourrait s'en douter, le positionnement des flotteurs et de l'aile para sol sur le fuselage sera la partie la plus délica te du montage car leurs supports semblent assez frêles, même si des trous aident à leur fixation, tandis que certaines poutres gagne ront à être remplacées par des pièces équiva lentes en tube métallique. Enfin, il faudra aussi veiller au dièdre de l'aile au curieux décrochement asymétrique en son milieu qui confère une allure originale à l'appareil. Rien d'affriolant côté décoration, puisque la planche de décalcomanies ne permet de repré senter qu'un seul appareil sous une livrée uni formément grise, mais somme toute assez seyante pour cet élégant petit hydravion à la silhouette délicieusement rétro. R. Giuliani. Plastique injecté en short run, gravure en creux, transparents thermoformés.
MITSUBISHI ZERO MODEL 21 AFV CLUB 1/72 Pour conclure sur une note plus ludique et plus légère que les longue analyses précé dentes, voici venu du Japon le fin du fin en matière de maquette Die-Cast. Ce petit Zero en métal très bien conditionné dans un boîtage alléchant éclairé d'un blister, se présente presque comme une véritable maquette plastique avec une fine gravure en creux (rehaussée d'un jus), s'il vous plait, une belle verrière et un train honnête. Le niveau de finition est très correcte compte tenu de la natu re du produit, et peut faire illusion dans une vitri ne classique. L'ensemble accompagné d'une portion de pont de porte-avions est idéal pour introduire les plus jeunes au monde de la maquette et fai re plaisir aux adultes trop pressés pour se consacrer à leur hobby favori. A.Elbied. A offrir ou à découvrir.