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ert. R. &J. MeisSOOief, R.·N. Q;az, D. Paix, B. Pautigly, D. 8adok. J.oM. V~1aIba Dominguez. C. Womy. E.mall: [email protected] lIIlECTEUII llE FABAICAtION : Patrick LesieUr ClEF IlE FAIlRlCAtION: (léraIdine Mallet
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Pl1\W8 ChartJomier, MarC·Antoine Colin, Jean-FrançoiS CoIombe~ Yws Debay, Jean-MarC QeschaIl'llS, Laurent Duclos, MoIgaIl GiIa/d, Raymond GiUiari. Denis Glé,
E1Wan Le Ye>ie<, Eric Michelelli, l1lIlaJJlpalfi,f'koIasStratigOS, ..__....... TheIS """""" T-'.u ,_••• ~'" Vi ,.."..,,~o oi,:;;.;,;"'~~ I3U. _ Directrice lIn8JlCière : Chan\aI Raynaud _ CompIablIIIé: Alain ThbOu\, Jean-NjcoIas KaIQas.
....-n;, RS>ACnOH Histoire & CoIectioflS. 5, aveœe de la RéplJlIiqUe. 75541 Paris CEDEX 11. Tél. : 0140211820. Fax.: 0147005111 Tarif: 1an. France: 32,50 € DOM-TOM Bl8UlreS pays: 39 € Vente en Idosque: par MLP Mcdlel réIsIoIl: par SooiaP Tél.: 0142 36 3684 Venle au dMlIiI: ArmeS & QlIecllOnS, 19, aveœe de la RéplJlIiqUe. 75011 Pans TéI.:0147oo6872.
WlNGAlA5T'fRS esl un bUne8trieI p.ilIié par HISTOIRE & COllECTIONS, SA au capi1aI de 182 938, 82 €. Siè9" socoaI : 19, aveœe de la RéplJlIiqUe, 75011 Paris. ............... ~~~ ........., F . Y-·.....
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VrœjlIésidellt:Jean Boucl1efY.
lJiIeeteUf généIaI.: Jean-Mane t.1or9n.
PIilC:iP3UX associés, Fral1ÇOIS Yauvilier, Jean-Mane t.1or9n, Eric MicheIe\1i· CPPAP n' : 0B04 K78983
....- : MacInlOSh G4/5OO PhcJIOCOf11IlOS inlégnie: p.-MaclnlOSh W400 el G:Y35O PIinIed ln ~ en France TraI1IlnleIlIde l'Imllg8' StuOO A&C
~: l.éonœ De!>'8Z .
N' ISSN: 1253-4110
0 ClllJYI9t : HiSlOIe &(;oIediOnS 2003.
~ ...... sansacooldéatpléalallle.
• NOUVEAUTÉS LIBRAIRIE
LA STRATEGIE DES SENTINELLES Étonnant mélange de science-fiction et de réalisme aéronautique, cette BD met en scène des CASA CN.235 d'une unité spéciale de l'Armée de l'Air chargée d'enquêter pour l'ONU sur les « phénomènes extérieurs ", comprenez les manifestations extraterrestres! Les deux héros globe-trotters sont une charmante jeune femme, commandant de notre AdA, épaulée par un jeune lieutenant pilote de CASA, un couple qui en rappelle un autre plus connu sur le petit écran et chargé des affaires non classées au FBI ... l'esprit de cette série américaine n'est d'ailleurs pas loin, puisque le petit homme vert de notre BD rappelle bigrement celui de Roswell. L'intrigue est plutôt prenante et les deux premiers tomes parus cette année devraient être rapidement suivi du troisième. Le tome l, la « ProphéUe ", présente les personnages et le contexte, emmenant nos héros au coeur de la jungle guyanaise pour y récupérer l'avant d'une navette spatiale tragiquement disparue quelques semaines plus tôt. Le second volume, « Le Message ", nous entraîne plus loin dans l'intrigue et donne lieu à des opérations aériennes intenses entre la Grande Guerre et ce qui ressemblerait à l'ex Yougoslavie plus proche. Concernant le scénario, le lecteur est bien servi avec une histoire à tiroirs où l'action domine toujours, mais le graphisme un peu dur tend pariois à caricaturer les aéronefs. Hormis quelques erreurs techniques (des cocardes anglaises sur les Casa, la Navy n'a pas de Chinook, les Sea King américains pas de fenêtre d'observation bombée ...), l'ensemble nous tient en haleine et nous fait espérer la sortie rapide du tome III, « l'Impcssible Secret À noter que les demières pages se présentent sous forme de planches d'information sur le transport dans l'Armée de l'Air. J. Guillaume. Bande dessinée de J. Aiffve & G. Laplagne, coédition Carabas et Zéphyr. 52 pages. Format 22 x 29,5 cm. H.
LA GUERRE DES MALOUINES Ce nouveau titre de la collection Docavia n'est pas spécialement un livre pour maquettistes purs et durs. Il se destine plutôt aux historiens par son approche à la fois historique et stratégique. Les auteurs se sont attachés à présenter les tenants et les aboutissants de ce lointain conflit. L'étude est axée sur les implications diplomatiques et politiques qu'a entraînées l'action argentine contre l'archipel britannique en incluant le rôle de la France et des USA coincés entre les intérêts contradictoires des deux protagonistes. La principale qual~é de ce livre est l'objectivité des auteurs, Pierre Razoux, attaché à l'OTAN et historien aux nombreuses relations dans les milieux de la défense et de la diplomatie, et Charles Maisonneuve, joumaliste spécialisé dans les questions liées à la défense aussi. Ces deux spécialistes ont
p"r A. El Bied, M. Gill"rd, J. Guill"ume, D. Keller el 1. M"rs"I,
rencontré les stratèges et les principaux acteurs des deux bords afin d'analyser les causes et les répercussions d'un conflit qui a profondément marqué les esprits. Ils font ainsi la lumière sur quelques éléments longtemps restés flous comme les circonstances de la perte du Sheffield, la mise en place de l'opération<< Mikado ", ou encore la recherche désespérée de missiles Exocet par les Argentins. L'iconographie n'a rien de rare mais cette étude est assurément la plus complète et la plus objective disponible. La préface est signée de l'amiral Lacoste. J. Guillaume. Far Charles Maisonneuve & Pierre Razoux. Edité par Docavia, 176 pages, photos noir et blanc et couleur, texte en français. Format 25 x 31,8 cm.
CHRONIQUE
DU CHARLES DE GAULLE
Vedette incontestée auprès du grand public, le « CdG " est devenu sans aucun doute le nouveau fer de lance des armées françaises assurant une présence de poids en cas de crise intemationale majeure... quand il ne sert pas de studio Hi-Tech à M. Drucker! Admis au service actif depuis mai 2001, il s'est pariaitement intégré au dispositif allié, grâce notamment à ses Rafale embarqués dans le cadre de l'opération « Héraclès". Au delà d'une simple chronique du porte-avions (section assez courte au demeurant), ce livre revient sur toute l'histoire de l'aviation embarquée en brossant un tableau couvrant toutes les guerres et tous les continents. Remontant ainsi au premier bateau à vapeur de 1803, ce sont exactement deux siècles de marine, puis d'aviation qui sont ainsi résumés. Chaque pas vers le porte-avions modeme est relaté sous forme de dépêche, permettant au lecteur visualiser les avancées réalisées en si peu de temps. Ce rappel regroupe chronologies, témoignages des acteurs et photos des hommes et des matériels. Une chronique détaillée qui n'oublie pas les inévitables ratés sur lesquelles les médias ont souvent ironisé. Une bonne tranche d'histoire de notre Marine qui revit dans ces pages colorées, Pour tous publics. J. Guillaume. Ouvrage collectif. Éditions Chroniques, 256 pages, 663 photos noir et blanc et en couleurs, texte en français. Format 23,5x30cm.
REPUBLIC F·105
THUNDERCHIEF WINGS AND
SQUADRONS HISTORY
Compagnon idéal du « Roll Cali " sorti chez le même éditeur en 1996 (curieusement absent de la bibliographie finale), cet ouvrage s'intéresse à la longue et tumultueuse carrière du « Thud " par le biais des nombreuses unités dans lesquelles il servit durant près de
30 ans. Bombardier lourdaud et piètre chasseur, le F-105 fut produit à 833 exemplaires en cinq versions (plus le prototype). Si les F-105D ont joué un rôle important au Viêt Nam lors des campagnes de bombardement contre le nord du pays (payant au passage un très lourd tribut), c'est le F 105G Wild Weasel chasseur de missiles SAM qui marquera les esprits. Sans s'appesantir sur les diverses versions du F-105, Geer reprend la carrière de l'appareil au sein de 18 groupes actifs de l'USAF (soit 49 squadrons, y compris les Thunderbirds, sa patrouille de démonstration), des trois squadrons de la Réserve et des six de la Garde Nationale. Les historiques sont relativement courts mais l'iconographie est très riche, propre à inspirer les maquettistes. Les plus audacieux devraient d'ailleurs être échauffés par ces F 105 de l'AFRes porteurs de livrée European One ou désertique. 16 pages de profils couleur résument enfin les principales livrées portées par le " Thud ». J. Guillaume. Par James Geer. Édité par Schiffer PublishinglBushwood Books, 352 pages, 850 photos et profils, texte en anglais. Format 22,5 x 28, 7 cm.
PIERRE LEVASSEUR
ET SES AVIONS
" Au temps des constructions aéronautiques Pierre Levasseur " Voilà ce que l'on peut lire au-dessus du titre et qui nous plonge derechef dans une atmosphère d'époque, que souligne le portrait méditatif et aristocratique en médaillon du créateur de la lignée et la belle illustration de la jaquette. Pierre Levasseur fut surtout connu du grand public pour avoir été l'un des principaux instigateurs de l'aventure de l'Oiseau Blanc en 1927, cette traversée risquée de l'Atlantique Nord qui fait, ,!-ujourd'hui encore, couler beaucoup d'encre. A la suite d'une aventure personnelle débutée très tôt, dès l'âge de 20 ans au début du siècle dernier, il devint l'un des fournisseurs attitrés de l'aéronautique française durant la période de l'entre-deux guerres, construisant nombre d'aéronefs que l'on retrouvera en Afrique française, en Méditerrannée et au Moyen Orient. La Seconde Guerre mondiale mit fin à son entreprise, mais ses créations témoignent aujourd'hui encore d'un génie aéronautique intact. L'ouvrage, édité par TMA dont on connaît le goût privilégié pour les sujets sortant des sentiers battus, s'attaque à un sujet broussailleux, sensible en France, et surtout bien méconnu du large public. Le résultat est à l'aune de l'effort de recherche déployé : une superbe présentation, d'excellents clichés en grand nombre (dont de très nombreux inédits), certains étant montrés sur une pleine page, un beau papier glacé, un nombre élevé de croquis et d'informations techniques - qui nous intéressent au premier plan -, des annexes sous forme de caractéristiques de tous les avions du
constructeur et une belle sélection de profils couleurs. Le texte est informatif, dense, et s'ouvre sur un rappel de la vie de Pierre Levasseur précédé d'un mot de sa fille Colette (qui ouvrit les archives familiales à l'auteur), avant de recenser chronologiquement le détail de la production, toujours soutenu rappelons le par de magnifiques clichés. Un des plus beaux ouvrages qu'il nous ait été donné de consulter ces derniers mois sur une tranche d'histoire aéronautique française un peu obscure, complétée d'une démarche historique sérieuse. D. Keller. Par Arnaud Prudhomme. Édité par TMA. 303 pages. Photos noir et blanc et profils des couleur, croquis, tableaux caractéristiques, nombreux plans (d'époque et plus récents). Format 21,7 cm x 3t,4 cm.
HISTOIRE
DE L/AÉRONAUTIQUE
AUX MUREAUX Les Mureaux sont un site célèbre dans l'histoire des ailes françaises. Inauguré il y a 100 ans, il fut un témoin et un acteur de premier plan des évolutions technologiques du siècle dernier et reste aujourd'hui encore un phare de progrès avec l'aventure d'Ariane 5. L'auteur, Gérard Ross, ingénieur aéronautique de formation qui participa à l'aventure du Concorde dans les années soixante-dix, avant de se pencher sur des programmes balistiques militaires, revisile des constructeurs célèbres comme Gourdou Lesseure, Pierre Levasseur, la SNCAN, Nord Aviation, l'Aerospatiale, EADS-LV, en évoquant certaines créations emblématiques qui virent le jour en cet endroit (Breguet XIV, Noratlas, Potez 631, Nord 1000 et bien d'autres...). Le livre imprimé sur 175 pages d'un format agréable aux photos, suit un ordre chronologique couvrant la période 1912-2002 et se clôt sur des annexes donnant la liste des dirigeants des sociétés et usines des Mureaux, la généalogie de l'établissement, une recension du personnel employé au début des années vingt, les morts de 1939-1945 et des sources bibliographiques conséquentes. Les photos, toutes en noir et blanc, auraient pû, à la limite, bénéficier d'un peu de couleur, surtout pour les périodes les plus récentes, mais on ne s'en plaindra pas, étant surtout séduits par l'approche historiographique d'un site célèbre. A. El Bied. Par Gérad Rooss. Éditions du Valhermeil. 176 pages. Préface d'André Turcat. 230 photos en noir et blanc. Format 21 x 29,7 cm.
L/AÉRONAUTIQUE NAVALE 1954·1962
De 1954 à 1962, l'Aéronautique Navale a assuré sa part de missions de guerre en Algérie. Les flottilles de chasse, en l'absence
LIVRES ET DOCUMENTATION •
.'!l.iII Présenté comme un ouvrage biographique, ce titre est un vérilàble tribut à l'ensemble de l'œuvre du grand ingé 1~~1 nieuraéronautique. Pré senté comme un pilote constnJcIeur hors du commun, Edouard Nieu port était déjà un ingénieur accompli quand il se lança dans la construction aéronautique. réalisations furent des montures de choix pour les pilotes de 1914-1918, et l'après-guer re M rocœsion de battre de nombreux records aériens. Écrit par son petit fils, cet ouvrage illustré par de nombreuses photos inédites et des reproductions de documents d'époque, est une très bonne surprise que l'on espère voir un jour traduite en français... J. Guillau me. Par Gérard Pommier. Edité par Schiffer Publishing, 216 pages, nombreuses illustra tions, texte en anglais. Format 16 x 23,6 cm.
ses
d'aviation ennemie, ont effectué de nombreuses missions d'attaque, de reconnaissance et le F4U-7 Corsair, quinze ans après ses premiers combats, se montra à nouveau à la hauteur de sa réputation. Les avions de patrouille maritime aocomplirent des milliers d'heures de vol pour empêcher toute livraison d'armes à la rébellion par la voie des airs. Quant aux hélicos, ils furent de tous les accrochages et la Marine innova brillamment avec ses premiers " Gunships " qui rendirent d'inappréciables services. Ce livre n'a pas pour vocation de vous raconter par le menu tous ces combats, mais en situant l'ensemble des unités, des bases et des aéronefs, il permet de situer tous ces éléments sur le grand échiquier d'un conflit complexe. La chronologie des opérations est donnée unité par unité ce qui rend plus lisible l'ensemble. Abordons ensuite la partie iconographique de ce livre. Et là, pour les amateurs des avions de cette époque, c'est un pur bonheur! Corsair, SNJ, Privateer, Siebel, Catalina, tout ce que la Marine compta dans ses rangs en Afrique du Nord à celle époque est là. De bonne qualité, les photos en noir et blanc sont pour la plupart issues des albums des acteurs de l'époque et sont autant de bonnes surprises. Pour finir en apothéose, quelques profils de Jean Bellis, au style bien reconnaissable, et deux planches d'insignes des flottilles et escadrilles précèdent le demier cahier de photographies entièrement en couleurs. En exagérant un peu, je dirais que ce cahier vaut à lui seul l'acquisition de ce livre, car la quantité et la qualité des photos ici reproduites frisent la perlection, mais ce serait faire injure au travail de l'auteur et de l'éditeur. Difficile donc de trouver un quelconque défaut à cet ouvrage, car son prix assez raisonnable le rend absolument accessible. Une fois encore l'ARDHAN frappe fort avec celle production inédite el passionnante. F. Marsaly. Par Hemy Robin. Edité par l'ARDHAN. 400 pages. 500 photos noir et blanc et en couleurs, profils, cartes, insignes. Format 21, 7 x 30,4 cm.
Plus qu'un énième his torique du « Bel Oiseau Blanc », ce livre est le tra vail d'un véritable pas sionné de Concorde. Journaliste spécialisé depuis plus de 40 ans, Sparacco retrace toute •. .. .u. l'aventure de Concorde. Fort d'une iconographie très colorée et d'un texte aussi vivant que documenté, ce livre est l'un des plus complets sur l'histoire tourmen tée de l'avion, dePuis sa conception jusqu'à la reprise des vols en 2001 après le crash tra gique. Chaque étape est racontée en détails et replacée dans son contexte politique, tech nique, diplomatique ou économique. Pour les fanas de beaux avions, voici l'un des plus in ipIessior"'l8I1ts. J. GuiHaume. Par Pierre Spa raco. Éd/téparLarMère,208pages, 186~ tas couleur et noir et blanc, schémas, dessins, texte en français. Format 25 x 31,8 cm.
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Suite des aventures du tandem P. Marchand & J. Takamori avec ce n0u veau volet consacré au plus célèbre des chas seurs français de la .- , 2&GM. L'actualité maquettiste se préparant à frémir à nouveau avec le kit prévu chez Azur au 1132, un inédit à l'échelle, nous avons ici de quoi fourbir nos X Acto avec une somme d'infos panachant les aspects historiques (biographie dEmiie Dewoitine, genèse de l'appareil, combats, ico no en noir et blanc), techniques (plans, cro quis, écorché et photoseope couleur) et « artis tiques» (charte couleurs, profils, illustrations de pilotes célèbres), le tout réparti sur 70 pages glacées et bien imprimées. A. El Bied. Par P. Marchand & J. Takamori. Éditions d'Along. 70 pages, plans, croquis, profils couIeulS, ~ tos noir et blanc et en couleurs. Format 25,7cmx 18,2cm.
Décidément on n'arrête pas de se demander pourquoi les Tchèques font mieux les choses que les autres, dès que cela concerne de près ou de loin le maquettisme. Peut-être leur amour (histori quement avéré) de la mécanique et des machines bien faites. On connaîlla précision et la qualité des kits Eduard, le foisonnement,
la créativité de leur production artisanale et le dynamisme de certaines petites maison d'édi tion comme" Wing & Wheels Publication» qui annonce clairement la couleur: du détail en veux-tu en voilà, en couleur, sur papier gla cé et en format exploitable (contrairement à l'excellent travail sur le Spi!' en deux volumes sorti par l'anglais SAMI Publication), couvrant vraiment tout ce qu'il est humainement pos sible de réaliser mano a mano sur un kit de Mk IX (désormais excellemment couvert par les fabricants). Les machines photographiées proviennent des réserves de deux musées tchèques et de la ooIection de WadWsanglais de Duxlord. Les photos sont de qualité optimale, chaque chapitre est signalé par un bandeau de cou leur différente pour vous permettre d'y aller rapidement et l'ensemble est accompagné d'un préambule historique avec un plan au 1/48. Un excellent travail pour maquettistes, que nous vous recommandons sans aucune réserve. A. El Bied. Collectif d'auteulS. Édité par Wing & WheeIs Publications. 156 pages. Iconographie en noir et blanc et essentielle menten couleulS pourla p/upalt d'en~Ies, plans au 1/48. Format 22,5 x 24.
'éëSèiux
petites m0no graphies d'environ 80 pages chacune se desti nent avant tout aux lec teurs anglophones (le tex te original étant en polo nais) cherchant une mise en bouche sur ces deux machines. Les pho tos en noir et blanc (d'une qualité moyenne pour celle consacré à la JG 1, ou correcte pour le Me 410) soutiennent un texte avanttout sur tout historique, peu de place étant laissé au côté technique, mais il est vrai que ce n'est pas le but de cette collection. Bonne surprise, les maquettistes (qui ne sont pas oubliés), tr0u veront de quoi apaiser - momentanément leur frénésie avec une sélection de profils c0u leurs (de qualité variable), une planche de décalcomanies accolée à la couverture inter ne du volume sur la JG 1, et un peu de pho todécoupe d'origine Part au 1f72 pour le cock pit dans le fascicule sur le Me 410. A. El Bied. Par K Janowicz & M. J. Muraws Ici. Édités par Kagera. 88 pages. Photos noir et blanc, profils couleulS. Texte bilingue (p0lo nais, anglais). Format 17 x 23, 7 cm.
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Nouvelle collection des tinée aux maquettistes avides de détails sur les voilures toumantes, cet te série Close-Up à la française s'annonce sous un jour très favorable. ce premier photoscope dévoile l'extérieur et l'intérieur des trois princi paux modèles de Hawk utilisés par l'US Navy, à savoir les SH60B Seahawk, SH-6OH Q;ean Hawk et les HH-60H Rescue Hawk. L'approche est similaire aux Lock-on de Ver linden, les photos de gros plans étant ras semblées par éléments (luseIage, rotors, atter risseurs, cockpit, armement.). Pour les diora mas, une section est dévolue aux ponts d'envol des frégates et croiseurs. La qualité est au ren dez-vous et la suite se fait déjà attendre. J. Guillaume. Par Philippe Dognon et Chris tian Bouschon. Édité parLanding Zone Pub/i cations, 42 pages, 200 photos couleur, texte en français et anglais, 21 x 29,7 cm.
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cette édition de la Lorgnette, revue d'histoi re et de maquettisme, bien connue des lec teurs avertis depuis longtemps, nous propose comme d'habitude une livraison éclectique à
La L
souhait panachant le
ette 1 blindé, l'avion et des
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articles historiques. Au chapitre des aéronefs nous sont livrés neuf sujets d'où émergent les montages d'un Marauder B-26 au 1/48 (origine Monogram) et d'un B-52 au 1f72 du même fabri 1 ....J cant. Passons sur les blindés, dioramas et figu rines, pour vous signaler que ces pièces qui nous concernent sont traitées dans un esprit dit « expert» avec de nombreuses annota tions et innombrables corrections. Évidemment, les photos laissent à désirer étant desservies par le procédé d'iflllTeSSÎOll, mais 1ya suIIisamment de choses à appendre pour tirer un coup de chapeau mérité à son instigateur H. Demaret. A. El Bied. Pourcom mander en direct contacter: Henri Demaret, Avenue de la Diligence, n° 3, 1300, Umal (Wawre), Belgique. ~
Quatrième volet donc de la saga du Me 109 avec ce 45& fascicule " Monografie Lotnicze » sous la patte de R. Michulec. On débute par un cha ... ~I pitre dédié aux camou flages (concernant sur tout la période 1939-1942) où l'on trouve des profils, un écorché (un peu perdu là d'ailleurs) et un plan trois vues couleur indiquant la posi tion des marquages de servitude. La suite couvre les Me 109 aux couleurs étrangères, ou capturés par des forces adverses, et sur tout de l'aspect « photoscopique » de l'avion, montrant pêle-mêle des photos de détail d'époque, des documents constructeur et divers croquis noir et blanc utiles aux maquet tistes. Un fascicule convenable, mais un peu four re tout, intégralement publié en polonais, que l'on consultera néanmoins avec profit si l'on a rien d'autre sous la main. A. El Bied. Par R. Michutec. Édité par Al-Press. 112 pages, aoquis, écotr:hés, profils cou1euIS, dessin cabi ne, photos noiretblanc. Format 21 x29,7 an.
Le He 111 fait par tie de ces quelques ...<': 1avions donHhistoire ~-=~~ est intimement liée à celle de la Luftwaffe. Construit à l'origine conjointement pour le civil et le militaire au milieu des années trente, le He 111 devint par la suite "épine dorsale des Kampfgeschwader et M utilisé dès la guerre d'Espagne en 1936. Après les <:aIJll!lglElS de Pologle el de Fran ce, il devint une une proie facile face à la chas se britannique pendant la bataille d'Angleter re, épisode qui marqua aussi la fin du bom bardement stratégique allemand. Décliné en diveIses versions plus ou moins réussies il re& tera en service jusqu'à la fin de la guerre et continua à voler en Espagne jusque dans les années soixante. ce nouveau volume de la série ln action retrace donc en détail l'histoire de ce célèbre bombardier: texte synlhéIique. plans clairs version par version avec ann0ta tions des modifications apportées aux machines, croquis, profils en couleurs variés (dont deux He 111 hongrois et roumain), sans oublier les nombreux clichés d'époque alter nant vues générales et de détail. BIef, rien à redire sur ce fascicule qui reste une docu mentation de choix, accessible à tous. M. GiIIard. Par George Punka. Édité par Squa dron Si{rtaJ. fX) pages, 113photos noiret blanc, dessins au trait, profils couleulS. Texte en anglais. Format 21 x 28 cm.
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CARACTÉRISTIQUES
GRUMMAN TBF·l AVEN GER
Type Triplace embarqué d'attaque. Motorisation Un Wright Cyclone R-26oo-8 de 14 cylindres en double étoile développant 1700CV au décollage à 2600 Vmin; hélice tripale Curtiss Electric de 3,96 m, puis Hamilton standard Hydromatic de 3,96 m. Dimensions et poids Envergure: aile déployée 16,51 m, repliée 5,79 m; Surface alaire: 45,52 m2 ; Longueur: 12,19 m; Hauteur: 4,19 m; Masse: à vide 4539 kg, en charge 7214 kg. Caractéristiques diverses: corde à l'emplanture 3,63 m. Dièdre du plan central 0°, incidence 2", dièdre de "aile exteme 6°, flèche 8°16", corde du saumon 1,40 m. Fente de bord d'attaque 1,14 m. Aileron 2,62 m x 0,64 m. Empennage horizontal, envergure 6,35 m, corde maximale 2,17 m, dièdre 0°, incidence +/- 1,5°. Surface totale 10,32 m2 (surface gouvernes 4,36 m2 ; empen nage vertical surface 3,96 m2 gouvernail 1,51 m2); Carburant 1230 1+ 802,5 1en réservoir supplémentaire de soute ou deux réservoirs largables de 220 ou 378,51 sous l'aile. Train d'atterrissage Voie: 3,3 m, roues de l'atterrisseur principal 86,4 x 22,9 cm, roulette pleine sur porte-avions 25,4 x 10 cm, à terre pneu 30,5 x 10 cm. Performances Vitesse maximale: 447 kmlh à 3700 m. en charge; Vitesse de croisière: 233 kmlh; Vitesse ascensionnelle: altitude de 3000 m. en 13 minutes; Plafond: 6700 m; Autonomie: avec torpille 1775 km, maximale 3755 km. Armement Trois mitrailleuses de bord, une 7,62 mm synchronisée sur le capot, une 12,7 mm en tourelle et une 7,62 mm dans le poste inférieur. Une torpille Mk 13-2 ou 910 kg de bombes (1 x 726 kg ou 2 x 454 kg ou 4 x 227 kg, ou 12 x 45), charges de profon deurs ou mines, en soute. Notice réalisée par Vincent Gréeiet.
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plus longue que nécessaire) est donc faite avec du pro filé. Je vous conseille de percer tout d'abord dans la cloison pare-feu les quatre trous la recevant. On fixe ensuite le nouveau bâti sur deux petites cales amé nagées de part et d'autre du bloc moteur (l'espace manque cruellement à cet endroit). Après séchage, les bras sont introduits en forçant un peu dans les ori fices de la cloison. Lorsque l'ensemble paraîtra par faitement d'équerre, quelques gouttes de cyanoacry late le fixeront définitivement, et il ne restera plus qu'à couper les brins dépassant de la cloison. La mise en peinture de tous ces éléments est des plus ordinaires. J'ai préféré un vert intérieur maison au Bronze Green théoriquement prévu, pour des raisons de visibilité et de luminosité. Les couleurs de base sont appliquées au pistolet. Après éclaircie et patine, arrivent les finitions aux acry liques Prince August avec un pinceau bien fin. Le moteur est recouvert d'une base aluminium, patiné aux lavis pour bien dégager les détails des ailettes des cylindres notamment, et peint en veillant surtout à soi gner les détails les plus visibles (carter, faisceaux, têtes de cylindres etc.). Le train d'atterrissage est fidèle et solide. Je me suis limité à dédoubler les rebords des trappes avec un peu
de profilé plastique (Evel'green) et à installer le circuit hydraulique pour l'essentiel. Les clichés montrent deux ou trois autres détails, comme les compas percés, les contrefiches ajourées, quelques colliers en aluminium adhésif et des anneaux à la base des jambes, si vous souhaitez pousser plus loin le travail. Toujours au cha pitre des travaux préparatoires, la longue verrière appor ta aussi son lot d'agréments. Voulant la montrer ouver te, il a fallu la découper avec beaucoup d'attention pour éviter de voiler le cristal. De nouveaux panneaux trans parents sont ensuite taillés dans de la feuille d'acéta te. La peinture des montants est longue et complexe, puisque faite au pistolet et par masquage. Les finitions consisteront en la réalisation de minus cules rivets en clair au pinceau fin avec de l'encre blanche « Lunar White,. de chez Magic Color. Très lumineuse et bien opaque, elle peut en outre être mélangée à de la peinture acrylique ordinaire pour varier les tons. Les empennages sont découpés pour être braqués vers le haut, opération impliquant la réa lisation de nouvelles charnières et la restitution d'un profil galbé pour les bords d'attaque. La torpille voit ses empennages affinés et reçoit des bandes d'alu minium adhésif pour lui donner un peu de relief ainsi qu'un anneau à l'avant.
TBFITBM AVENGER
dans la Seconde
Guerre mondiale
VINCENT
GRÉCIET
L
A CARRIERE DE L'AVION
d' attaque embarqué le plus
construit coïncide avec la guerre du Pacifique. Elle ne se résume pourtant pas aux combats contre le Japon et aux opérations de l'US Novy. En mars 1939 le Bureau of Aeronautics soumet aux constructeurs américains le cahier de charges 80-114-6 afin de remplacer le bombardier torpilleur TBO-1 Oevasta tor entré en service en 1937 par un triplace embarqué résis tant, facile d'entretien et de construction, disposant d'une mitrailleuse sous tourelle, capable d'emporter 680 kg d'arme ment en soute à une vitesse maximale de 483 km/h, avec une autonomie de 600 km.
l.eJ!JIengeur » Des treize projets soumis le 24 août suivant, deux sont retenus, le Vought XTBU-1 et le XTBF-1 (X pour prototy Ci-contre. L'Air Group 5 avec des Hellcat, des Avenger et, au fond, des SBD Dauntless, est massé sur le pont du CV-10 USS Yorktown à la fin de 1943. Les Avenger sont des TBFfTBM-1. Le moyeu vert et la bande oblique blanche sur la dérive sont des marques des appareils de ce porte-avions. (US Navy)
Largage d'une torpille Mk 13 munie d'un empennage de contre-plaqué qui se disloque au moment de l'entrée dans l'eau. (Grumman)
H:i~s taire
qu'il faut modifier le centre de gravité et agrandir l'empen nage vertical. Ces améliorations sont apportées au deuxiè me XTBF-1 qui est la vedette des portes ouverte~ organi sées le 7 décembre 1941 dans la nouvelle usine Grumman de Bethpage. L'appareil vole le 20 décembre 1941, une commission de l'Armée et de la Marine a choisi son nom: Avenger (Vengeur). Le premier de série est livré à l'US Navy à la date prévue mais la production démarre lente ment. Dès le 23 mars 1942 un contrat signé avec le constructeur automobile General Motors débouche sur la création de l'Eastern Aircraft Division qui produ~ sous licen ce 7539 (désignés TBM) des 9827 Avenger construits: en 1944 EAD en sort en moyenne 10 par jour! Pendant la guerre, trois versions de base sont produ~es, les TBFrrBM-1, TBFrrBM-1 Cet TBM-3. L'expérience du combat montrant que l'arme de capot de 7,62 mm est insuf fisante, le 1C est équipé de deux mitrailleuses de 12,7 mm placées dans la voilure en dehors du champ balayé par Ci-contre.
Le signal du départ va être donné à un TBMlTBF-1. (/WM) Ci-dessous à gauche.
Capot moteur de Grumman TBFfTBM-1 Avenger
avec une hélice Hamilton. (Grumman)
Ci-dessous.
Capot moteur d'un TBM-3 Avenger : la disposition des volets de refroidissement est changée, la prise d'air de refroidissement d'huile apparaît dans la lèvre inférieure. (Grumman)
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pe, TB pour bombardier torpilleur, F pour Grumman) dont deux prototypes sont commandés le 3 novembre. Inspiré du chasseur F4-F pour des raisons de temps, c'est un appa reil dont le volumineux fuselage est occupé par la soute, surmontée de l'habitacle où trois hommes d'équipage sont installés l'un derrière l'autre. Quant à la tourelle à com
mande électrique, elle sera développée spécialement pour leXTBF-1. Le 23 décembre 1940, un contrat de construction de 325 TBF-1 à livrer à partir du 30 janvier 1942 est passé. Le pre mier vol du 7 août 1941 et trois mois d'essais intensifs du premier prototype (perdu le 28 novembre 1941), montrent
l'hélice. Le TBM-3 dont l'étude commence en janvier 1943 représente 47 % de la production totale. Il est propulsé par un Wright Cyclone 2800-20 de 1900cV qui n'améliore guè re la vitesse, mais autorise une masse plus élevée de 1000 kg. En fonction des missions et des équipements, on distingue une trentaine de variantes qui peuvent être recon Ci-contre.
Grumman XTBF-1 n02450, 2e prototype de l'Avenger. La tourelle n'est pas armée. Différence avec la série, la disposition des fenêtres de l'habitacle arrière. (Grumman)
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Grades Adm admirai, RAdm rear-admiral (contre-amiral), Col Colonel, Capt captain US Navy (capitaine de vaisseau), LVCdtlieutnant commander (capitaine de corvelle), LI Lieutnant (lieutenant de vaisseau), Ens Ensign (enseigne de vaisseau). Unités VT squadron de torpillage USN, VMTB squadron de bombardement et torpillage USMC, RNZAF force aérien ne de Nouvelle Zélande, FAA aéronavale britannique, USN US Navy, USMC US Marines Corps, TF Task For ce ou groupe aéronaval, CO commandant d'une unité, Air Group ensemble des moyens aériens d'un porte avions, CV porte-avions, CVE porte-avions d'escorte, CVL porte-avions léger.
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Combats dans le Pacifique
À la fin du mois de mars 1942, à Norfolk en Virginie, le personnelle moins expérimenté du squadron de torpilla ge VT-8 commence l'entraînement sur 20 Avenger. Ils sont transférés trop tard à Hawaï pour embarquer sur leur navi re d'attache, le USS Homet qui va affronter la flotte japo naise, six d'entre eux franchissent en huit heures 2100 km pour renforcer le 1er juin 1942 les défenses de Midway. Le 4 juin, seul le 8-T-1 (BuAer n° 00380) piloté par l'ens Ear nest revient d'une attaque contre la flotte japonaise: il atter rit sur le ventre, le mitrailleur est mort, le radio Ferrier (qui s'est engagé en trichant sur son âge à 17 ans) est blessé. Ci-contre. Grumman TBF-1. L'hélice est une Curtiss Electric, la goulotte de la mitrailleuse avant est bien visible. (Grumman) Ci-dessous. Un TBF-1 effectue des essais de fusées JATO d'aide au décollage. (Grumman)
duites d'une version à l'autre. Le TBF-1 B est le pendant britannique du TBF-1. Les TBF-1 P, 1CP, TBM-1 P, 1CP emportent en soute des appareils de prises de vue pour la reconnaissance; sur le TBM-3P, l'équipement est différent. Un radar de recherche RT5/APS-4 est installé dans l'aile droite des TBFITBM-1 D(dérivés des 1C) et TBM-3D, l'écran de veille lui se trouve dans le poste de l'opérateur de bom bardement. Le radar du TBFITBM-1 E de « guerre électro nique» est accroché dans un conteneur sous "aile droite. Construit en petit nombre, le TBM-3H avec radar est mal connu. Les TBFITBM-1J, TBM-3J sont équipés (instruments de vol par mauvais temps, éclairage cabine, dégivreurs...) pour opérer dans l'Arctique. Un projecteur rétractable doit illuminer la cible des TBFITBM-1 L et TBM-3L. Sorti en 1944, le 3N est une version d'attaque noctume. D'autres versions, à commencer par le TBM-3E qui est le plus utilisé après 1945, prolongent la carrière de l'Avenger longtemps après la fin de la guerre. Ce sont les différentes batailles engagées autour de Guadalcanal qui permettent à l'Avenger de remporter ses premiers succès. Deux mois après Midway, les VT-3 et VT-8, soit 30 TBF-1 embarqués à bord des USS Enterpri se et Saratoga, affrontent la flotte japonaise au cours de la bataille des Salomon orientales. Eamest torpille le porte avions léger Ryujo qui coule, ravagé par les bombes des bombardiers en piqué SBD Dauntless. Le bombardement horizontal se révélant inefficace, il sera remplacé par le bombardement en semi-piqué à 50°. Le 27 octobre sui vant, les TBF-1 des VT-6 et 10 ne s'illustrent pas pendant la bataille de Santa Cruz, l'USS Homet est coulé tandis que sur 29 Avenger engagés, trois sont abattus, 19 tombent à la mer ou sont irrémédiablement endommagés. En novembre, les Avenger équipent aussi un squadron de l'USMC, le VMSB-131, à Henderson Field à Guadalcanal où sont temporairement basés les VT-8 et 10. Le 13 novembre les avions torpilleurs mettent au but dix des 26 torpilles lancées sur le Hiei: c'est le premier cuirassé coulé par des Avenger. En décembre 1942 cinq squadrons de l'USMC opèrent dans le Pacifique sud et à la fin de la guerre neuf squadrons des Marines combattent avec des Avenger. En novembre 1943, les TBFITBM-1 C entrent en servi ce, 199 Avenger participent aux opérations dans les îles Gilbert. Dans la nuit du 26 novembre, le LI Cdr Philips abat deux Mitsubishi G4M à bord d'un TBF-1C du VT-6. Paral lèlement, les équipages de la Buzzard Brigade (brigade des Vautours) du LI Cdr Martin s'entraînent aux attaques de nuit; embarqués sur l'USS Enterprise en janvier 1944, ils participent dans la nuit du 16 au 17 février 1944 à la neu tralisation de la grande base japonaise de Truk. Le 11 juin 1944 commence le bombardement des défenses de Saïpan : la TF 58 aligne 185 TBFITBM et la TF 52 83; appelées Hayrakes, les roquettes sont utilisées pour la première fois. Le 20 juin, lendemain du « Tir aux Pigeons» des Mariannes, 54 torpilleurs attaquent à la limi te de leur rayon d'action la flotte japonaise, le porte-avions Hiyo touché par la torpille d'un Avenger est sabordé. En Ci-contre. Des grenades de 150 kg installées sur des chariots dans le hangar d'un porte-avions où sont parqués deux Wildcat et un Avenger. (National Archives.)
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Histoi:r-e
Ci-dessus. Tableau de bord et commandes d'un TBFrrBM-1 Avenger. Sur la gauche les deux leviers de train et, à côté, celui des volets un peu au-dessus de la poignée de largage d'!Jrgence des bombes. A droite, le panneau avec les instructions de décollage et atterrissage, derrière le manche le palonnier. (Grumman) Ci-fJontre. Tourelle d'Avenger dont le vitrage latéral a été déposé. le collimateur se trouve derrière une vitre blindée, la mise à feu est commandée par une poignée en forme de crosse de revolver. (Grumman)
Ci-contre. le 25 mars 1944, le LI Chamberlain du VC-9 a trop réduit les gaz au moment d'apponter. l'hélice du TBF-1 D avec radar dans l'aile droite découpe le pont de bois. Tombé à l'eau, l'équipage est sauvé par un destroyer. (US Navy)
août 1944, des torpilles Mk13-1 A à stabilisateur annulaire sont mises en service, le CVL-22 Independence est à la mer avec un Air Group dédié aux opérations nocturnes; des VT (N pour Nigh~ utilisent des TBM-1 D et 3D
Avenger contre
super-cuirassés Le 20 octobre, les Américains débarquent à Leyte. 434 Avenger (393 TBM-1C, 29 TBF1-C, 12 TBM1-D) sont sur les porte-avions d'escorte de la TF 77 qui appuie l'opéra tion et sur les porte-avions d'escadre de la TF 38. La mari ne japonaise espère appâter la TF 38 avec ses porte-avions, pendant que trois escadres de cuirassés et croiseurs détrui raient les forces de débarquement. Le 22 octobre, la 1re force d'attaque commandée par l'amiral Kurita quitte Bru nei avec cinq cuirassés dont les géants Mushashi et Yama toetdix croiseurs. Le 24, à 10h00 les radars des navires japonais repèrent les appareils de la TF 38, à 10h20, 21
Hellcat, 12 Helldiver et 12 Avenger de l'Air Group 2 pas sent à l'attaque. Deux TBF et un F6F sont abattus par la DCA, le Mushashi est torpillé. Les assauts se succèdent jusqu'à 15 h00, les Avenger des Intrepid, Cabot, Lexing ton, Essex, Franklin, Enterprise effectuent jusqu'à deux missions, c'est la plus importante attaque à la torpille de la guerre. Frappé de 17 bombes et 19 torpilles, le cuirassé chavi re à 19h35 en engloutissant 1100 hommes. A 15h30 Kuri ta a fait faire demi-tour à son escadre avant de reprendre sa marche en avant. Pendant la nuit, deux TBM-3D de la VT (N) 41 repèrent la flotte, l'Adm Halsey commandant la TF 38 n'en tient pas compte et part à la recherche des por te-avions ennemis, laissant à découvert la TF 77. Le 25 octobre à 06 h44, l'ens Jensen, pilote d'un TBM-1 C du VC-20 du Kadashan Bay, aperçoit sur son radar les navires de Kurita. 06 h59 le Yamato ouvre le feu à 31 km de dis tance sur le groupe tactique TG 77.4.3 du RAdm Sprague. Poursuivis par les Japonais, les CVE et leur escorte ten
tent de se replier protégés par leurs avions embarqués. À partir de 07 h10, la force japonaise subit les assauts répé tés de petits groupes d'avions. Vers 07 h30 le croiseur Kumano est atteint par une torpille, à 8h10 un TBF endom mage le croiseur Haguro, à 8h45 une triple vague de 36 F4F et 43 TBF touche à mort le croiseur Suzuya, à 09 h00 les croiseurs Chukuma et Chokai sont mis hors de com bat, et à 09h02 deux Avenger du Natomay Bay torpillent le croiseur Chikuma qui ralentit avant de couler. Trois minutes plus tard enfin quatre Avenger équipés de bombes de 227 kg sur une base de l'US Air Force coulent le croi seur lourd Chokai avarié. Malgré tout à 09h 11, le TG77.4.3 qui a perdu le CVE Gambier Bayet 42 TBM est à courte portée de canon quand Kurita donne l'ordre de faire retrai te. Pendant ce temps, les Avenger de la TF 38 participent à la destruction des porte-avions Chitose, Zuikaku, Chiyo da, Zuiho. Le 26 octobre, la TF 38 lance ses appareils à la poursuite de Kurita, le croiseur Noshiro est coulé à 09 h10 par deux torpilles des Avenger de l'USS Wasp. Les 16 et 17 février 1945, des Avenger bombardent pour la première fois le Japon, cinq Air Groups sont équi pés des nouveaux TBM-3. L'assaut sur Okinawa com mence le 1er mars, 456 Avenger sont à bord de 37 por te-avions. Le 6 avril 1945, le Yamato, accompagné par le croiseur léger Yahagi et sept destroyers, appareille, sans carburant pour le retour, pour une attaque spéciale de la flotte américaine. Le 7 avril, à 08h20, l'escadre est repérée par un Aven ger de l'USS Essex, l'attaque commence peu après 12h30. Le Yamato reçoit deux bombes, quelques minutes plus tard une torpille d'un f'.venger de la VT-82 (CV Benning ton) l'atteint à bâbord. A 13hOO deux torpilles noient le com partiment radio. À 13h30 une vingtaine d'avions torpilleurs attaquent le Yamato par bâbord. 13h37, trois coups arri vent au but en plein travers. Pour redresser le navire qui donne de la bande, le compartiment de la machine de tri bord est noyé, la vitesse tombe à sept noeuds.14h 17, une dixième torpille (la neuvième à bâbord) touche l'arrière, le compartiment de la barre est noyé, le navire se met à tour neren rond et chavire. Les avions se retirent à 14h25 après avoir mitraillé les survivants dans l'eau: sur les 3332 hommes d'équipage 269 sont sauvés. 386 appareils dont 131 Avenger ont pris part à l'engagement, seuls quatre destroyers retoument au Japon. Les cuirassés géants n'ont pas pu affronter leurs challengers alliés.
Chasse aux 0:8.00 . . . ......1
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Le 8 novembre 1942, 27 TBF-1 participent au débar quement en Afrique du Nord (opération Torch). Sorti du port de Casablanca, le sous-marin Sidi Ferruch est surpris en surface, c'est le premier bâtiment de ce type revendi qué par les avions des porte-avions d'escorte. Honnis l'opé ration Leaderd'octobre 1943 au cours de laquelle le VT-4 de l'USS Ranger attaque le port de Bodo en Norvège, l'essentiel des opérations aUantiques des Avenger est ensui te consacré à la chasse aux U-Boot. En mars 1943, l'US Navy engage dans la bataille de l'AUantique son premier groupe de lutte ASM articulé autour du CVE-9 Bogue qui emporte 12 F4F Wildcat et huit Aven ger (la proportion chasseurslbombardiers est ensuite inver sée, même si les Avenger, trop lourds pour les CVE, doi
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MONTAGE
1 - 3. Le cockpit ainsi que les postes arrière sont fort bien pourvus au regard de ce qui restera visible le fuselage refermé. On notera néanmoins que Reveil propose même des sièges en cuir d'un style" très british ", sans doute rendus nécessaires par les longues missions de patrouille que cet avion d'origine civile eut à accomplir. On peut également noter que les consoles de l'ingénieur de vol et du radio sont fidèles et précises. Le dernier cliché montre le tronçon avant (en clair) qui reçoit le tableau de bord, avec sa porte bâbord en place, mais qu'il est possible de montrer ouverte, son détail interne ayant été prévu. 2. Vue d'ensemble de la demi-coque droile avec les deux ponts étagés et leurs cloisons séparatrices. Si vous décidez d'ouvrir les portes d'accès, comme cela est proposé dans la boîte, il faudra prévoir de réaliser en profilé la structure interne des flancs aux endroits adéquats. 4. Sur les six moteurs Bramo 323R, seul l'extérieur gauche a bénéficié d'un petit travail de détaillage portant sur la réalisation de son bâti avec des matériaux classiques : fil de cuivre, profilés et carte plastique. 5. Les antennes du radar FuG 200 font aussi l'objet d'un travail de réfection, toujours avec les matériaux d'usage (plastique étiré, profilés, fil de cuivre). 6. Les techniques évoluant sans cesse, voici comment réaliser rapidement et proprement des éraillures métalliques sur vos avions: un crayon de la marque Derwent remplace convenablement le traditionnel travail au pinceau et à la peinture. En cas de dérapage, il suffit d'effacer la trace avec un chiffon humide et de recommencer.
et le compartiment radio, sont bien reproduits et sont donc mon tés quasiment en l'état (seules deux pièces furent ajoutées pour masquer quelques défauts de moulage). Le plancher des deux ponts est peint en vert-noir Humbrol n° 91, tandis que les c1oi· sons et les parois sont peintes en RLM 02. Pour la peinture du cockpit et du poste de l'opérateur, je vous suggère de vous reporter aux photos en cours de montage, mais sachez aussi que la taille de la verrière et ses nombreux montants n'auront aucune pitié pour les efforts portés sur cet endroit. .. Quoi qu'il en soit, Reveil propose néanmoins les deux portes de soute tri bord en éléments séparés, laissant à certains le loisir de s'atta quer à la pontée. Àce propos, la revue aéronautique alleman de Flugzeug Classic a publié dans sa livraison de janvier février 2003 quelques clichés des entrailles de l'avion qui pour ront vous donner (si vous ne disposez pas de la monographie polonaise) une idée des aménagements à réaliser.
Eu.s.elage et ail-..es""---
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Les hublots sont fixés avec un peu de colle blanche au fuse lage dont l'intérieur aura été peint en gris vert RLM 02. En ce qui concerne les mitrailleuses de bord, les récupérateurs laté raux de douilles ne sont pas des plus faciles à mettre en pia ce. Avant de refermer les deux demi-fuselages, on s'assure que l'ensemble des deux ponts vient se loger parfaitement.
Tableau des couleurs (gamme Humbrol) RLM 02 : 50% ocre mat (n° 83) + 30% blanc brillant (n° 22) + 20% kaki mat (n° 159) ; RLM 65 : 50% vert bronze mat (n087) + 5% bleu nuit brillant (n015) + 20% blanc brillant (n022);
RLM 72 : 50% bleu marine mat (n077) + 50% vert noir mat (n° 91):
RLM 73 : vert olive mat n086.
Après le collage du fuselage, la proue avec son plancher à étages, le tableau de bord, la porte bâbord et la tourelle ovoï de de la MG 151, est montée non sans avoir eu recours à un léger travail de masticage qui concemera aussi le panneau supérieur avec ses deux tourelles. Ci-dessous. Le BV 222 est le plus grand hydravion entré en service durant la Seconde Guerre mondiale. Les travaux débutèrent en 1938, faisant suite à une demande de la Lufthansa pour un appareil de transport de passagers à long rayon d'action. Le prototype V-l (codé CC+Ea à sa sortie d'usine) vola le 7 septembre 1940 et immédiatement la Luftwaffe en fit entreprendre la conversion à des fins militaires en l'équipant de portes de soute de plus grandes dimensions. La première sortie opérationnelle est datée du 10 juillet 1941 sur le théâtre norvégien; plus tard on l'affecta à des missions de transport de fret entre la Grèce et la Libye.
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Ci-contre. Le PBY Catalina opère dans tous les théâtres d'opérations, des Aléoutiennes aux rivages du Pacifique. Sa grande autonomie est l'un de ses atouts principaux. (/WM)
- PA Zuikaku: 21 chasseurs Zero, 21 bombardiers Val, 21 avions torpilleurs; - PA Shokaku: 21 chasseurs Zero, 20 bombardiers Val, 21 avions torpilleurs; - PA Shoho: 12 chasseurs Zero, neuf avions tor pilleurs. Pour l'aviation maritime basée à terre le décompte est le suivant: - Rabaul: 12 chasseurs, 41 bombardiers, trois hydra vions; - Lae : six chasseurs ; - Shortland : trois hydravions; - Tulagi : six hydravions. Des renforts venant de Truk avec 45 bombardiers et 45 chasseurs s'ajoutent à ces effectifs.
LaIask fOl'ce 17 dIlfIetcher Du côté américain, les effectifs navals sont nettement inférieurs, mais les avions sont plus nombreux, surtout ceux basés à terre. La Task Force est divisée en deux grands groupes et quelques sous-groupes: - Le TG 17.2 Attack Group, avec deux croiseurs lourds, trois croiseurs légers et cinq destroyers. Y est rat taché le TG 17.3 Support Group, avec trois croiseurs (dont deux australiens) et deux destroyers; - Le TG 17.5 Carrier Group, avec les porte-avions USS Yorktown et USS Lexington, escortés de quatre destroyers. On peut y ajouter le TG 17.6 Fueling Group, avec deux pétroliers et deux destroyers et le TG 17.9 Search Group, avec le tender d'aviation Tangier. En terme d'aviation, les effectifs engagés par les Amé ricains sont nombreux: Sur l'USS Yorktown on trouve les groupes suivants: - VF-42 : 20 F4F.:3 Wildcat + 1 de l'Air Group - VB-5 : 19 SBD-2/3 Dauntless; - VS-5 : 19 SBD-2/3 Dauntless; - VT-5 : 13 TBD-1 Devastator. Sur l'USS Lexington on a les: - VF-2: 22 F4F-3 Wildcat + 1 de l'Air Group; - VB-2 : 18 SBD-2/3 Dauntless ; - V8-2 : 18 SBD-2/3 Dauntless; - VT-5 : 12 TBD-1 Devastator; Et enfin sur l'USS Tangierles: - VP-71 et VP-72 : 12 PBY Catalina.
de reconnaissance a repéré des transports de troupes devant Tulagi. Il décide aussitôt d'attaquer les Japonais avec le seul port~-avions disponible pour le moment, l'USS Yorktown. A 27 nœuds, il se dirige vers le sud de Guadalcanal, d'où il veut lancer ses avions le 4 mai. Plu sieurs raids sont accomplis par les avions de l'USS York town, qui ne causent au groupe de Tulagi que des pertes mineures, la plus importante étant la destruction d'un destroyer.
Les premiers succès japonais En vue du prochain rendez-vous de ravitaillement, le pétrolier Neosho et le destroyer Sims s'éloignent de l'escadre de Fletcher. Ils sont alors repérés par deux avions embarqués japonais, qui les identifient mal, puis qu'ils pensent avoir aperçu un porte-avions et un croi seur. L'amiral japonais Hara, qui commande l'escadre de grands porte-avions, décide alors de lancer une attaque généralisée contre les deux navires américains. Vers 9 heures du matin, le 7 mai, un avion isolé lan ce une bombe sur le Sims et le manque de peu. Il est suivi à 10h38 par dix bombardiers qui effectuent une attaque horizontale, sans résultat. Mais vers midi, 36 bombardiers en piqué Aichi Val attaquent, visant princi
paiement le Neosho, qu'ils prennent toujours pour un porte-avions. Bien que le Sims avance à pleine vitesse, les Japonais parviennent à l'atteindre de trois bombes de 250 kg, dont deux explosent dans la chambre des machines. Alors qu'il s'enfonce après quelques minutes seulement, une terrible explosion secoue le navire et tue presque tout l'équipage. Seuls 16 hommes survivent. Pendant ce temps, le pétrolier a reçu sept coups au but et huit bombes l'ont manqué de très peu. Notons qu'un bombardier japonais s'est jeté sur le navire, pro bablement après avoir été touché par la DCA américai ne. Le Neosho est rapidement en perdition.
Le ShD1lllJace à son d-..es......tiLLLn__ Le 7 mai au matin le porte-avions USS Yorktown lan ce un avion de reconnaissance qui repère deux porte avions ennemis et quatre croiseurs. Fletcher croit alors avoir affaire au gros de l'escadre japonaise, mais il s'agit en fait du porte-avions léger Shoho et des quatre croi seurs du groupe de couverture. L'Américain ordonne aussitôt une attaque générale contre cet objectif et l'USS Lexington lance le premier ses appé\reils, suivi du USS Yorktown, une demi-heure plus tard. A 10h30, 93 avions sont en l'air, les 47 restants servant de réservé ou pour
Les forces aériennes alliées en Australie et Nouvelle Guinée sont nombreuses, mais ne peuvent pas toutes intervenir en mer de Corail. On trouve les: - 3rd Light Bombardment Group à Charters Towers disposant de 19 B-25, 19 A-24, 14 A-20; - 22nd Medium Bombardment Group à Townsville avec 12 B-25 et 80 8-26; - 8th Fighter Group pour moitié à Port-Moresby et pour moitié à Townsville doté de 100 P-39 Airacobra; - 19th Heavy Bombardment Group à Cloncurry équi pé de 48 B-17; - 49th Fighter Group à Darwin avec 90 P-40; - 35th Fighter Group à Sydney sur 100 P.:39.
l.eLIaponais à TuI~ag:p--i
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Le 3 mai, alors que l'amiral Fletcher se trouve à plus de 500 milles nautiques de là avec ses porte-avions, les Japonais débarquent par surprise à Tulagi, sans oppo snion. Fletcher n'apprend la nouvelle que dans la soirée, grâce à un rapport envoyé par MacArthur, dont un avion Ci-contre. Une belle vue de trois B-17C Flying Fortress. Avant l'assaut japonais contre les Philippines, MacArthur dispose de 35 B-17C et O. La plupart sont surpris sur le terrain de Clark Field le 8 décembre 1941. Le Squadron No 93, avec 17 B-17 se trouve en manœuvres sur le terrain de Del Carmen Field et échappe donc au raid aérien japonais. Au moins un autre appareil endommagé à Clark Field va reprendre l'air en cannibalisant les B-17 mis hors de combat: le B-170 n' 40-3097, surnommé Swoose (contraction des mots Swann et Goose, soit Cygne et Oie). Il est préservé de nos jours au Smithsonian /nstitute à Washington. (/WM)
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HISTOIRE
Ci-dessus. Deux F4F-3 Wildcat saisis en voile 10 avril 1942. Ils appartiennent à la VF-3 et sont pilotés par les Ll. Cdr. J.S. Thach (1 blanc) et Lt. Edward H. O'Hare (13 blanc), titulaires respectivement de trois et quatre victoires. (/WM)
la couverture aérienne. En fait, ils se dirigent vers le grou pe de débarquement à Port Moresby, c'est-à-dire dans une direction qui n'est pas celle du Shoho. Par le plus grand hasard, un avion de reconnaissan ce de l'USS Lexington, qui accompagne à haute altitu de les avions américains, repère soudain un porte-avions nippon et deux ou trois croiseurs, alors qu'il se dirige vers les cibles sans intérêt du groupe de soutien. Les avions américains changent alors de direction et se préparent à attaquer le Shoho. Son commandant les a vus venir de loin et a fait décoller deux Zero, qui ne parviennent pas à empêcher les trois premiers avions américains d'attaquer. Ceux-ci ne mettent pas de coup au but, mais une bombe explose si près que cinq appareils du Sho ho sont projetés par-dessus bord. Ce n'est qu'un début, car en moins d'une heure, le malheureux porte-avions léger va être attaqué par 93 avions américains! Son agonie sera rapide: deux bombes de 500 kg l'incendient et le laissent inerte sur l'eau. Le joumal de bord du Shoho indique que le navire est secoué par des explosions de bombes, de torpilles e(d'avions de son propre bord, qui sautent dans le brasier. A 11 h31, l'ordre est donné d'abandonner le navire. Il coule dans les cinq minutes. Environ 100 survivants seront sauvés par le destroyer Sazanami.
Une heure avant l'aube, le 8 mai, l'amiral Hara lance des appareils de reconnaissance pour trouver la flotte américaine. Une heure plus tard, il fait décoller 90 avions,
car il veut frapper le premier. Mais il prend un risque, car il ne dispose en tout que de 121 avions, ce qui lui en lais se seulement 31 en réserve ou en protection aérienne. De son côté Fletcher agit de la même façon, ou peu s'en faut et envoie 18 appareils de l'USS Lexington à la Ci-dessous. Un Grumman F4F-4. Alors que le F4F-3 avait des ailes fixes, le F4F-4 dispose d'ailes repliables. Son succès est immédiat et l'US Navy en reçoit à partir du mois de novembre en 1941. 1169 exemplaires sont produits. Lors de l'attaque japonaise contre Pearl Harbor, les deux types de Wildcat servent au sein de la marine. (/WM)
recherche des Japonais. Il dispose en tout de 122 avions, soit un de plus que les Japonais. Un peu moins de deux heures plus tard, un pilote de l'USS Lexington repère les deux porte-avions ennemis. L'USS Yorktown fait alors décoller 24 bombardiers en piqué, neuf torpilleurs et huit chasseurs, tandis que la Lady Lex (surnom du USS Lexington) envoie 22 Dauntless, 12 Devastator et neuf Wildcat, soit un total de 84 avions, proche donc de celui des Japonais. Les Japonais sont favorisés par la météo rologie : les nuages sont nombreux autour de leurs por te-avions et des grains les cachent. Les porte-avions américains sont eux à l'inverse en plein soleil. Ci-dessus. Une vue de la première version du Buffalo, le F2A·1, armé seulement de deux mitrailleuses dans le capot moteur. On voit les orifices au-dessus du cône de l'hélice. Le F2A-2, mieux armé et plus puissant, dispose de quatre mitrailleuses de 12,7 mm et d'un blindage partiel. Il est livré à partir de septembre 1940. C'est à Midway que les Buffalo américains livrent leur seul combat contre les Japonais. Il ne s'agit pas d'avions embarqués de l'US Navy, mais de 21 appareils de l'US Marine Corps basés sur l'atoll de Midway lui· même. Ils sont littéralement taillés en pièces par les Zero. (/WM)
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Ci-contre.
Trois SBD-2 Dauntless dépourvus de bombes, en 1942.
Lors de la bataille de la mer de Corail, les Dauntless
des USS Yorktown et USS Lexington remportent la
première victoire américaine contre la marine impériale
japonaise, en coulant le porte-avions Shoho. (/WM)
Lesavions lIILIISS..Ytrktattaquent Lorsque 39 avions de l'USS Yorktown arrivent au-des sus de la flotte japonaise, le Shokaku et le Zuikaku sont chacun protégés par deux croiseurs lourds et de~x ou trois destroyers, à huit ou dix milles de distance. A leur vue, le Shokaku se met nez au vent pour faire décoller quelques avions de chasse. Dans le même temps, le Zuikaku disparaît dans un grain, ce qui lui évitera toute attaque. L'assaut américain n'est pas d'une efficacité remarquable: les lourds Devastator lancent leurs tor pilles de trop loin et aucun n'obtient le moindre coup au but (même s'ils sont trois à le revendiquer!). Deux bombes atteignent le Shokaku, l'une à l'avant, qui endommage le pont et empêche les avions de décoller (mais pas de se poser) et allume un incendie d'essence, l'autre à l'arriè re, où elle détruit le compartiment de réparation des moteurs d'avions. L'incendie, vue de l'extérieur, est impressionnant, puisque l'amiral Hara, lorsqu'il sort du grain à bord du Zuikaku, note que son autre porte-avions brûle furieusement, selon ses propres termes.
Les porte-avions américains
SOUSJ'attaque japonaise
que par une bombe de 400 kg, qui traverse le pont d'envol près de l'îlot et pénètre jusqu'au quatrième pont, tuant 66 hommes d'équipage sur son passage, en déclen ché1-nt des incendies, qui sont vite éteints. A 11 h45, la bataille est terminée. La défense améri caine a abattu 30 avions japonais et 13 autres ont été perdus pour d'autres raisons, essentiellement des pannes d'essence. De leur côté, les Américains ont perdu 33 avions, toutes causes confondues.
Fin de la bataille Dans l'après-midi du 8 mai, l'amiral Nimitz ordonne à Fletcher de quitter la mer de Corail. À peu près en rnême temps, l'amirallnouye en fait de même en reportant l'opé ration de débarquement à Port Moresby au 3 juillet 1942. Cette décision est prise parce que l'amiral japonais n'a plus de parapluie aérien pour protéger ses transports de troupes: le Shoho a été coulé, le Shokaku rentre au Japon et il est trop dangereux de risquer un porte-avions seul. Cette décision ne plaît pas à Yamamoto, qui envoie un contre ordre et demande de poursuivre et de détrui re ce qui reste de l'ennemi, mais Fletcher est déjà loin et le 10 mai, les navires nippons quittent la mer de Corail à leur tour. Si l'on prend en compte les pertes des deux protago nistes, il est évident que les Japonais ont remporté une
Au départ des avions japonais, l'amiral Fletcher est plutôt satisfait. Certes, ses deux porte-avions ont été tou chés, mais il ne semble pas qu'ils le soient trop sérieu sement. Le Lady Lex a pris une gîte de sept degrés. Trois chaudières sont partiellement inondées et les ascenseurs sont en panne; trois incendies ont pris à bord. Mais le pont est très rapidement réparé et le navi re peut faire décoller et recevoir des avions. Après une heure, les équipes de sécurité ont encore amélioré la situation et le navire s'est redressé en ballastant du car burant. Le porte-avions semble sauvé et l'officier de contrôle des dommages prévient d'ailleurs son capitai ne en ces termes: Ci-dessous. - " Nous avons pu réparer temporairement les dom Une belle rangée de Curtiss P-40. Ils forment une cible mages dus aux torpilles, les incendies sont éteints et le remarquable ainsi alignés. Lors de l'attaque japonaise navire va très bientôt revenir à l'horizontale. Mais si je contre Pearl Harbor, 62 P-40B et 11 P-40C sont basés à Hawaï. Surpris comme les navires dans la rade, ils sont peux le suggérer, mon capitaine, si vous devez prendre incapables de s'opposer efficacement aux avions d'autres torpilles, choisissez le côté tribord, maintenant! .. japonais. La plupart sont détruits au sol. Le même Pour ainsi dire au même moment, une terrible explo sort atteint les P-40 américains basés aux Philippines. sion secoue le porte-avions de part en part. Des vapeurs La majorité des avions est surprise sur le terrain de d'essence viennent de sauter à cause d'un groupe élec Clark Field et MacArthur est ainsi privé de couverture aérienne avant même le débarquement japonais. (/WM) trogène qui continuait à tourner. Dès lors, une série
Tandis que les avions de l'USS Yorktown s'en pren nent au Shokaku, ceux des deux porte-avions japonais sont arrivés au-dessus de la flotte américaine et y mènent un~ attaque nettement plus efficace. A 10h55, le radar du USS Lexington aperçoit un grou pe d'avions ennemis à 70 milles de distance. Il n'y a que huit Wildcat en l'air à ce moment et ils n'ont plus assez d'essence pour se battre. Ils ne peuvent pas non plus se poser, car les porte-avions font décoller de toute urgen ce neuf autres Wildcat, qui tentent d'intercepter une for mation infiniment supérieure en nombre. Autant dire qu'ils n'y parviennent pas. L'attaque proprement dite débute à 11 h18. Les avions torpilleurs nippons, bien pilotés, attaquent l'USS Lexing ton des deux côtés à la fois, de telle sorte que toute manœuvre d'évasion vraiment efficace est impossible. Il semble quand même qu'onze torpilles soient évitées, mais deux autres frappent le porte-avions à bâbord. Dans le même temps, les Aichi D3A Val de bombar dement en piqué attaquent aussi et touchent le navire à deux reprises. Plusieurs bombes explosent à proximité immédiate de la coque, défonçant les tôles de celle-ci. Une explosion coince la sirène du bord, ce qui ajoute encore au chaos et au côté lugubre de la bataille. L'USS Yorktown n'est pas épargné, mais il n'est frappé
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d'explosions. commence, chacune plus violente que la précédente. A l'intérieur du navire, c'est le chaos et toutes les communications internes sont interrompues. Les pertes sont sévères, y compris le Commander Healy, l'officier de contrôle des dommages.Curieusement, sur le pont, malgré les secousses, marins et aviateurs ne se rendent compte de rien: les avions continuE!nt de se poser et le navire avance encore à 25 nœuds. A 14h45, une nouvelle explosion majeure secoue le navire. Cet te fois, le système de ventilation s'arrête, notamment dans les salles des machines. Les avions pas encore posés reçoivent l'ordre de se rendre sur l'USS Yorktown. Le destroyer Morris vient à couple pour tenter d'éteindre l'incendi~, mais celui-ci dévore alors l'intérieur du porte avions. A 16 h30, le Lady Lex s'immobilise sur l'eau. L'ordre d'abandonner le navire est finalement donné à 17h07 et les hommes s'exécutent lentement, à contre cœur, car c'est un navire que son équipage adore. L'abandon du porte-avions s'effectue dans des condi tions parfaites: il fait beau, la mer est chaude et calme et trois destroyers sont venus à proximité pour recueillir les marins. Aucun des hommes qui sautent par-dessus bord ne se noie. Même le chien du capitaine est sauvé, avec 2735 hommes. Il y a eu 216 tués. À 20 heures, l'amiral Fletcher ordonne au destroyer Phelps de tirer une salve de torpilles pour achever le por te-avions, ce qui est fait. Le grand navire coule, sous les yeux désolés de son équipage. Nombreux sont les marins qui pleurent, surtout ceux qui étaient sur Lady Lex depuis sa réception par l'US Navy, en 1927.
MONTAGE
1. Le cockpit en cours d'aménagement montre notamment le nouveau plancher en bois et le câblage des deux postes radio à l'arrière. 2 & 3. Le Mustang étant un appareil très moderne pour "époque, les aménagements des parois sont assez succincts: on se contentera de placer quelques fils, des plaques d'instruction en couleurs et le conduit d'arrivée d'oxygène (en fil de cuivre enroulé) du côté droit. Bien sûr, on pourra toujours pousser le détail plus loin, mais l'essentiel est là. 4 & 5. Les logements sont reproduits par un insert à peindre en jaune Zinc-chromate après ajout de conduites et de câblages peints à la main aux acryliques Prince August. 6. L'ensemble des atterrisseurs est amélioré de la manière suivante: peinture en alu, jus sombres, réalisation de colliers en couleurs (au pochoir ou avec des bandes de décals); quant au circuit de freinage, il est fourni par le fabricant. Les pneus en caoutchouc sont en
noir satiné avec un voile de sable sur les bandes de roulement. Seule la fourche de la roulette de queue est en alu poli, couleur que l'on retrouve au niveau du boulonnage. 7. Le moteur Packard Merlin après peinture. Les bras du bâti et surtout les collecteurs des échappements sont délicatement patinés: à cette échelle tout est particulièrement visible. Il faudra pas omettre de percer, en cas de capotage ouvert, les emplacements des vis sur le châssis métallique du moteur. 8. Trumpeter nous donne une représentation plus que correcte des baies de mitrailleuses, des Browning M2HB de 12,7 mm et de leurs bandes de munitions. 9. L'hélice Hamilton Standard est une belle pièce se composant d'un cône en deux éléments emprisonnant un axe, une partie du moyeu, un anneau permettant sa rotation, et des pales dont le pas est assuré par des picots. On remarquera que les manchons des pales sont d'un noir plus brillant que leurs extrémités.
vert intérieur américain Aeromaster mélangé à du noir (XF-1) Tamiya. Le noir permet de foncer la teinte de base dans les recoins et endroits susceptibles d'être sales et empoussiérés. Grâce à l'apport de nouvelles couches du vert de base éclairci sur les parties planes, on obtiendra les premiers volumes en travaillant par brossage à sec. On ter minera en appliquant certaines teintes comme les verts fon cés H-64 (correspondant au RLM 71 allemand en fait) et H 73, Gunze tous deux, le long des lignes de rivets et autour des emplacements des boîtiers. L'appui-tête est en vert olive H-52 avec un dossier en Oli ve Drab usé H-3D4 Gunze toujours. Les harnais sont réa lisés en tissu pharmaceutique découpé dans un masque anti-poussière. Leur texture légèrement fibreuse convient à l'échelle et reproduit assez convenablement le matériau d'origine; leur porosité rend indispensable en revanche l'uti
lisation de cyanoacrylate pour le collage. Les radios sont à peindre en noir XF-1Tamiya, couleur mate et séchant rapi dement. Leurs câblages moulés sont éliminés au scalpel puis refaits avec du fil de laiton torsadé et peint en blanc. La pièce principale représentant le plancher et le réservoir principal surmonté de la radio est à peindre en jaune Zinc chromate Testors (gamme enamel). Le plancher en bois n'est pas peint, mais simplement recouvert d'une section de contreplaqué véritable (du « Sapeli » utilisé pour les maquettes en balsa) collé à la cyanoacrylate. Le tableau de bord en deux pièces avec une console centrale et des cadrans à part emprisonnant une planche d'instruments en acétate, est peint en noir mat et complé té de touches de rouge H-3 Gunze et d'alu en s'inspirant des photos du fascicule. Une goutte de vernis brillant dans chaque cadran servira ensuite à reproduire les glaces. Le
viseur K-14 est en noir légèrement brossé à sec de clair, avec son bourrelet en cuir peint en marron légèrement retou ché d'orange aux extrémités pour simuler les craquelures du cuir. La glace est refaite en plastique transparent fixé à la col le blanche. Tous les boîtiers des parois sont en noir, bros sé à sec en gris clair, et complétés de quelques boutons blancs et rouges. Compte tenu de l'échelle, on n'hésitera pas, enfin, à agrémenter l'ensemble de divers câbles peints dans des couleurs claires à base de blanc et de beige.
Plus d'une vingtaine de pièces composent chacun des trains. Comme pour le Zero Tamiya au 1/32 (cl. montage WingMasters n° 26), Trumpeter a prévu des amortisseurs
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par la Rédaction, C.. CamUolte, J.. Guillaum., D.. Keller, ~A La
bert et J ~ .. 'auy rque..
F-4E PHANTOM
INTERIORjOOERIOR (1)
leurs est foumie, En bonus, on dispose même des " hélices » pour une douzaine de bombes. Référence 48393,
Eduard 1/32 Avec ces deux références, c'est le beau modèle Tamiya qui va pouvoir être encore plus détaillé, La première conceme le cock p~, et sur les deux planches qui la compose, on trouvera de quoi refaire les consoles de bord, en photodécoupe colorée avec un choix d'instruments en acétate ou prépeints, les palonniers, une partie de l'habillage de la bai gnoire et tous les détails des montants de verrière, systèmes de verrouillage inclus, La seconde permettra de reprendre la cel lule de cette grosse maquette avec les détails du logement du parachute-frein, des éléments pour la crosse, diverses grilles et quelques menus détails pour les jambes de train, leurs logements, le canon inteme, les rails des mis siles et l'échelle d'accès, Les bandes élec troluminescentes et quelques antennes par achèvent le tout Références 32072/32073,
MiG-21 MF EXTERIORjlNTERIOR (2) Eduard 1/32 Toujours dans les grandes échelles mais pour l'adversaire du Phantom cette fois, ce binôme permettra de détailler à outrance la maquette Trumpeter. La triple (!) planche consacrée à l'extérieur de l'appareil fournit de quoi superdétailler la tuyère (superbe), remplacer la myriade de sondes, antennes, ailettes et renforts de structure parsemant la cellule, ainsi que le train d'atterrissage (loge ment avant, trappes et roues), Enfin on pour ra parfaire les charges externes avec quelques pièces pour les lance-roquettes, les missiles et le bidon ventral. Avec la référence pour le cockpit, deux planches et les instruments imprimés sur papier seront nécessaires pour habiller inté gralement l'habitacle (parois, consoles et planche de bord), détailler les montants de la verrière et refaire le complexe brêlage du siège. Voilà donc une double référence très impressionnante en qualité et quanmé, Réfé rences 32054132055,
METEOR F.3 (3) Eduard 1/48 Sur deux planches de taille moyenne, nous trowens de quoi parfaire le joli Gloster Meteor F,3 commercialisé il y a quelques mois par Tamiya, avec des pièces pour les pu~s et les jambes de train, les logements d'aérofreins et une majorité d'éléments, dont la mo~ié pré peints, pour détailler l'habitacle. Une réfé rence bienvenue malgré un prix un peu éle vé, Référence 49213,
F·l0SD THUNDERCHIEF (4) Eduard 1/48 Cette référence fera plaisir aux acquéreurs du F-l0S récemment réédité par Monogram, car ses deux généreuses planches leur per mettront de remettre à niveau cette maquet te datant un peu, Il est ainsi possible de refai re le siège en quasi-totalité, relever le niveau du cockpit avec de nouvelles parois, une planche de bord en trois parties, un collima teur et une foule d'autres détails. Les trains bénéficieront également de cette cure de jou vence. La cellule recevra aussi quelques élé ments et une nouvelle tuyère avec ses bru-
COCKPIT F·l0SD (S) Legend 1/48 On reste avec le F-l0SD et ceux qui pré fèrent la résine pour détailler les cockpits seront intéressés par cet aocessoire produit en Corée, Dix-neuf pièces proprement mou lées dans une résine blanc cassé remplace ront celles de la boîte Monogram (baignoire, parois, instruments, casquette, un beau siè ge, etc,), Les détails sont assez fins, mais il faudra posséder un bonne documentation pour mettre tout cela à sa place car aucune notice n'est là pour aider (dans l'exemplaire reçu du moins), Un aocessoire de qualité cor recte, Référence LA-4814, Web: www, www legend. co. kr
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COCKPIT A·l OA (6) Legend 1/32 La belle maquette Trumpeter souffra~ d'un manque de détail au niveau de l'habitacle, aussi plusieurs accessoiristes se sont-ils engouffrés dans la brèche. C'est notamment le cas de Productions Legend qui nous pro pose ce set contenant une nouvelle baignoi re, un siège, une planche d'instruments, le manche et la manette des gaz. Si le siège est correct (sans plus), les consoles latérales manquent de relief et les instruments sont bien" plats», Un ensemble moyen donc, qui compte tenu de l'échelle aurait pu être plus détaillé. Référence LF-3201.
WWII PILOTS D. BADER &D. BONG (7) Legend 1/48 Legend ne fait pas que des cockpits mais également des pilotes de renom, Voici donc, sous deux références distinctes, les repro ductions de Douglas Bader d'une part et Dick Bang d'autre part. À en juger par la photo qui a servi de référence pour Bader, la figurine (avec tête séparée) est bien sculptée et res semblante quoiqu'un peu courte de jambes (un comble lorsqu'on connaît le destin ,de l'une d'entre-elles" ,l, mais la combinaison de vol intégrale contribue sûrement à cette impression. La figurine de Bang est également finement sculptée en cinq pièces (avec tronc, bras et harnais séparés), quoiqu'un peu moins res semblante, mais l'air hilare du bonhomme n'aide pas", Au pire elle pourra agréable ment animer un diorama" Pacifique» avec un P-38 bien entendu. Deux pièces de qua lité, quant au prix, " Références LF-4804/LF
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4803,
A·l0A THUNDERBOLT (8) Aires 1/72 On revient au " tueur de char» par excel lence. Cette référence annoncée depuis long temps déjà par Aires valait bien l'attente: les amateurs de détail à petite échelle vont être comblés! Destiné au très bel A-l0 Italeri ce kit vous permettra, avec une trentaine de pièces en résine et autant en photod~upe, de refai re complètement l'habitaclè, détailler la ver rière, remplacer la baie d'électronique tribord et le puits de train avant Mais le morceau de bravoure réside dans la reproduction du canon GAU-8 dans sa baie, complet avec son tambour à munitions, son système d'ali mentation, une nouvelle bouche à feu, le tout
en un nombre finalement assez réduit de pièces (moins d'une trentaine) très finement détaillées, comme d'habitude, Une magni fique référence qui demandera probablement une certaine dextérité pour faire cohabiter tout son contenu dans un même fuselage, mais le jeu en vaut la chandelle, Référence 7090,
COCKPIT F·1SE (9) Aires 1/48 Dans une résine toujours aussi belle et aussi fine, Aires nous propose un baquet complet destiné au kit Reveil et non Hase gawa du Eagle comme cela apparaît sur le boîtage.
NOUVEAUTÉS ACCESSOIR'ES MOTEURS Ju 88A-4 (10) Aires 1/48 Voilà longtemps que le kit Reveil du A-4 n'avan pas fan parler de lui. Àdéfaut de s'attar der sur le cockpit particulièrement encaissé et dissimulé par la forêt de montants, Aires a jeté son dévolu sur les deux moteurs Jumo 211 en nous fournissant comme à son habi tude quelque chose de très complet. Les travaux débuteront par la découpe des fuseaux moteurs, des panneaux en résine de remplacement étant prévus, et le détailla ge avant peinture et montage des moteurs. Ceux-ci sont de véritables bijoux, assez com plexes cependant, donc réservés aux maquettistes ayant un minimum d'expérien ce (voire plus) avec ce genre de manipula tion. Une planche de photodécoupe contient toutes les pièces finement ouvragées com me les grilles des radiateurs frontaux et les petits cadrans de contrôle (avec instruments sur film) placés sur les bâtis des Jumo 211. Pour ne pas dépareiller à l'ensemble, le fabricant nous donne enfin deux inserts de taille respectable pour les logements de train avec quelques volumineuses canalisations sur les anneaux avant, détails malheureu sement cachés par la présence des Jumo, à moins de ne pas en monter un. Un gros chan tier pour une pièce de concours, à n'en pas douter. Référence 4138.
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JUNKERS JUMO 00048-1 &ROUES Me 262A(11) Aires 1/48
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12 Nous trouvons en outre une paire de sièges, les commandes de vol, des parois rapportées, deux planches de bords avec leurs casquettes solidaires, et l'armature de la longue verrière que viennent agré menter les petits crochets de verrouillage en photodécoupe. Dans ce matériau Aires donne en plus, sur une planche de dimensions réduites mais fournie, d'autres petits éléments parmi les quels figurent tout le harnachement des sièges et des cadrans à poser sur les consoles en résine avec un film d'acétate comportant l'instrumentation adéquate. Les détails, cela va sans dire, sont d'un excellent niveau et restitueront comme il convient le cockpn de ce redoutable chasseur mu~irôles. Référence 41 39.
Voici le fin du fin en matière de motorisa tion pour les jets allemands de la dernière guerre venant de sortir chez Tamiya (Me 262 cl. WM n° 29) et Hasegawa (Ar-234B cl. WM n° 31). Le corps du réacteur est découpé en six pièces principales avec le cône avant et ses aubes, la chambre de combustion - d'une finesse proprement incroyable tant les détails externes et l'entrelacs des conduites sont fouillés - et la section arrière en trois par ties. Il nous paraît presque totalement super flu d'y ajouter quoi que ce soit, d'autant qu'une pochette contient en sus une minuscule planche de photodécoupe pour achever de tuer les maniaques et un peu de fil de cuivre. C'est absolument somptueux et nous fait regretter l'absence totale d'indications pré cises de mise en couleur, le maquettiste devant se reporter aux deux photos de la piè ce peinte (dont une toute petite et inexploi table) figurant sur le boîtage. Malgré cette petite remarque, le contenu est une fois enco re «au top" et relègue le Jumo du kit Mono gram au 1/48 au rang de louable antiquité! La deuxième référence nous donne trois roues monoblocs aux jantes et sculptures réalistes, moulées écrasées, avec une peti te planche de masques destinés à leur pein ture. Pour faire chic sur une maquette. Réfé rences 4140 & 4146.
CF·18 «42Sth SQr"----16Oth Ll) (12) Leoding !dge Leading Edge produit depuis plusieurs années des planches de décals originales, et s'est spécialisé dans les décorations spé ciales arborées par les appareils des forces aériennes canadiennes à l'occasion d'anni· versaires ou d'événements spéciaux. Ces nouvelles références (au 1f12 et 1/48) sont en tous points remarquables: le sujet est des plus colorés et l'exécution parfaite.
La conception complexe des motifs deman dera une étude approfondie de la notice, mais les instructions sont très complètes, parfai tement détaillées et apportent de nombreuses indications de peinture et de placement pour représenter ce magnifique ~ CF·18 du No 425th Sqn «Alouettes ". Tous les motifs, y compris la large feuille d'érable et des sten· cils sont fou mis sur la planche. De quoi faire l'attraction principale d'une vnrine. Références 48048172045.
F·SE/F «20 YEARS IN MEXICAN AIR FORCE» (13) Aztec 1/48 En 2002, le Tiger Il a passé le cap des vingt ans de carrière au sein des forces aériennes mexicaines. Deux appareils, un biplace et un monoplace, ont été décorés spécialement pour célébrer cet événement. Les graphistes de chez Aztec étant à l'origine de ces livrées spéciales, il était logique qu'ils y consacrent une planche de décafcomanies. Sur fond de camouflage « Viêt-Nam" intégral (vert fon cé/vert olive/sable), il est donc possible de réaliser le ... F-5F n° 4501 (maquette Mon· gram) à la dérive tigrée gris pâle/gris moyen omée d'un superbe félin rugissant, ou bien le ... F-5E n° 4506 (maquette MonogramiReveli ou Esci/ltaleri) reprenant le même dessin en plus petit, appliqué direc tement sur le camouflage. La planche four nissant par ailleurs plusieurs séries de chiffres et une liste impressionnante de noms de pilotes et de mécaniciens, ainsi que quelques «nose art " discrets, on est en fait en mesu re de réaliser n'importe quel'" F-5 monopla ce ou biplace ayant servi sous les couleurs mexicaines. La notice comporte un tableau récapitulatif permettant de s'y retrouver en fonction des époques. La qualité générale des productions Aztec est au rendez-vous, avec des stencils d'une finesse irréprochable et certains motifs (insignes de nationalité, badges d'unités) en plusieurs parties à superposer. Notons tou tefois que pour réaliser un F-5 mexicain il fau dra retoucher les kits existants au niveau du nez (de type « platypus »), du pied de déri ve (rallongé) et des apex de voilure (agran dis). Référence 0-020.
«WEIRD »MiG-21 5 PT. 1&Il (14) Albatros 1/48 « Vous voulez des MiG-21 bizarres? En voilà! " L'intitulé commun à ces deux planches résume bien la tonalité générale des sujets abordés, qui devraient ravir les amateurs d'originalité. La première référence propose d'abord ... deux MiG-21 bis congolais, respectivement gris dair (n° 525) et camouflé en sable et deux tons de vert sur du bleu pâle (n° 513). On trouve ensuite deux MiG-21 bis indiens, gris clair, le premier du ... No 23 Sqn orné d'une tête de guépard sur le nez avec l'arrière du fuselage et la dérive en bleu vif, le second du ... No 24 Sqn bardé de rayures transversales jaunes avec un insigne d'unité représentant un faucon noir dans un cercle jaune.... Le quatrième avion est un MiG-21 MF du Mozambique codé 208 rouge en camoufla ge vert foncélsky/marron et intrados bleu pâle. ... Le demier appareil est somptueux puisqu'il s'agit d'un MiG-21 MF polonais du 3" PLM, intégralement gris dair mais omé d'un magni fique espadon à l'occasion des 45 ans de l'unité. La décoration, qui court du nez à la dérive, est découpée en plusieurs motifs occupant à eux seuls pratiquement une planche entière. La seconde référence débute avec le ... MiG-21 bis du «patron" du No 3 Sqn indien
à la livrée délirante: camouflage sable et veIb olive sur ventre bleu pâle, avec l'arrière dit fuselage et la dérive en noir frappé de d'~ tants éclairs jaunes, et un «nose art » rep~ sentant un cobra prêt à mordre en plus l'insigne d'unité. On trouve ensuite un Mi' 21 MF bien plus sage et anonyme, ... le n° 008 de la force aérienne du Banglaclesh, intégralement métal naturel. ... L'appareil sui-. vant est un MiG-21 MF vietnamien à l'élé gant camouflage bleu foncé et bleu moyen sur intrados bleu pâle.... On continue avec un MiG-21 RFMM roumain codé 8006 blanc: camouflé en quatre tons sable/pistache/mar rorv'vert foncé sur du gris-vert moyen.... Vient ensuite un MiG-21 MF n° 75 rouge du Bur kina Faso au camouflage identique à l', reil mozambicain de la référence prl te, et on termine avec un ... MiG-21 MF codé 18 rouge, intégralement gris clair, a' un drapeau sur la dérive pour seul signe tinctif. Ces deux références ne comportent. de stencils, mais les cocarcles cie nationafi!6; sont en plusieurs parties pour éviter l, décentrements (intention prouvant le apporté aux finitions). Les notices toutes. couleurs donnent les indications des leil en références Federal Standard les pl approchantes. Le plus difficile sera de C sir «sa " déco... à moins de monter plu . kits. Plus exotique, tu meurs! Réfén ALC48012 et ALC48013.
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FW 190F-8jR·15 (15)
RV Resin 1/48
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Le superbe Fw190G Reveil (ex-Trimaster) pourra être transformé en F-81R15 (l'une des nombreuses variantes d'appui-feu) à l'aide de ce transkit tchèque. Deux nouveaux demi-fuselages en résine avec une dérive agrandie sont fournis et demanderont une petite préparation. Le mou lage n'étant pas parfait, les lignes de struc ture sont à reprendre par endrorts. A priori de la matière est à retirer pour adapter le cock pit. Toutefois, il est une chose remarquable, tous les rivets sont présents et finement repré sentés. Une planche de photodécoupe Extratech comprenant 13 piêces est destinée au détaillage du cockpit de la boîte, avec un tableau de bord, les instruments sur film en acétate, les consoles et le brêlage... En pri me, une verrière thermoformée d'une gran de clarté est foumie. Le krt d'adaptation R-15 est constitué du pylône (trois pièces en rési ne) et d'une bombe BT 1400. La charge en résine est bien représentée, avec une série de petits rivets en léger relief et des stabili sateurs en photodécoupe. La notice est plus que succincte et ne vous apprendra pas grand-chose sur cette version et ses théâtres d'opérations. La décoration d'un appareil est toutefois proposée au travers d'une petite planche de décalcomanies (croix noires et swastikas) sans précision quant à son unité. Les couleurs du camouflage sont les clas siques RLM 76, 82 et 83. A noter qu'il existe chez RV Resin une bon ne dizaine de références au 1/48 cor)cemant d'autres versions du FW 190 (C-O, 0-10, A 5/U14...). Référence 48016.
HENSCHELHS129B(16) Aires 1/72 Ce nouveau set Aires, recommandé pour la maquette ItalerilRevell, est à l'image de ce que fait de mieux cet artisan tchèque: qua Irté de gravure et justesse des pièces, qu'elles soient en résine ou en photodécoupe. Tou tefois, celles en résine sont parfois fragiles en raison de leur finesse. L'habitacle étroit du Hs 129B ainsi que divers compartiments sont principalement concernés par ce kit de détaillage. Le cock pit, entièrement nouveau, est remarquable ment bien traité, tous les détails possibles à cette échelle y figurent L'ensemble est com posé d'une baignoire munie de son siège et de son dossier blindé, sur laquelle viennent s'ajouter tableau de bord, manche à balai et divers instruments. Les baies d'armement ne sont pas en reste, Aires offrant la possibilité d'ouvrir les capots dévoilant les deux armes MG 151 détaillées à souhait. Trois autres compartiments sont trartés avec le même soin et concernent le système radio FuG 16 Z, en retrait par rapport aux canons, et un krt de survie présent dans l'aile gauche (casque, MP 40 et masque à gaz). Pour en terminer avec cet ensemble fort complet, notez que deux types de viseurs sont four nis, ainsi que les instruments sur les capots moteurs et les gouvernes d'empennages. Référence 7034.
VOLETS Fw 190 (17) ExfrDfech 1/48 Cette autre nouveauté Extratech concerne les Fw 190 au 1/48 des marques Reveil, Tamiya, Dragon, Italeri. Elle se propose en 14 pièces photodécoupées de détailler les volets de cet avion. Avec un petit travail de découpe (facilité par les contours anguleux des emplacements) il vous sera facile de bra
quer ces volets pour un résultat très réaliste puisqu'ils sont bien représentés avec leurs rivets et axes de charnières. Toutefois, un bémol est à apporter concer nant la notice qui n'est pas un exemple de clarté, notamment pour le pliage et le posi tionnement de la structure interne des ailes. Il est à souhaiter que cet artisan, qui produit au demeurant de très bons sets de détailla ge, améliore ce point sur lequel nous reve nons systématiquement dans ces colonnes. Référence 48031.
FOCKE WULF FW 190 A·3 (18) ExtrDfech 1/12 Cette petite planche de photodécoupe apporte une amélioration rapide et simple à mettre en place pour détailler le cockpit et les parties externes du petit Fw 190A-3 Tamiya. 16 de ces piéces sont donc destinées à l'habi tacle qui gagnera ainsi en finesse avec les éléments suivants: tableau de bord, consoles latérales, pédales de palonniers, brêlages du siège, appui-tête... Le train principal est traité avec autant de soin et en particulier ses trappes qui sont entièrement remplacées par de la photodé coupe finement gravée sur les faces intemes. Concemantle train proprement dit, seuls les compas d'amortisseur sont prévus. Enfin, la couronne d'ailettes de refroidissement du moteur BMW 801 gagnera en réalisme grâ ce à celle du set, de même que le marche pied, éléments beaucoup plus adaptés à l'échelle. Référence 72137.
(19) MDX DecDls 1/72 Etablie en 1955, la VX-6 (puis VXE-6) " lce Pirates .. avait pour mission d'assister les chercheurs américains de la base de McMur do en Antarctique. Pour ce faire, un petit nombre de C-13û fut équipé avec des skis à partir de 1960 pour des missions polaires et peint dans une livrée haute visibilité appro priée à la blancheur du continent. L'irlandais Max Decals propose cette double planche de très belle qualité permettant de réaliser un appareil parmi les 17 options dis ponibles. Une grande sélection de codes, BuNo, nose-arts el noms vous permettra donc de choisir l'un des quatre LC-130F de la VXE-6 en service entre 1960 et 1999 (année de dissolution de l'unité); l'un des cinq LC-13ûR de cette même unité en 1999 (avec les nose-arts et une légère variation de la livrée), voire -+·l'un des sept LC-130H uti lisés par la Garde Nationale de New York (USAF) en remplacement de la VXE-6 dis soute. Trois livrées différentes sont possibles selon l'époque ou le service: surfaces supérieures Engine Gray (FS 16076), ailes et fuselage métal naturel avec des panneaux orange Dayglowsur les ailes et l'arrière du fuselage pour les premières années, Engine Grayl1Jght Gull Gray (FS 16440) Dayglow pour les années soixante-dix/quatre-vingt-dix, et gris AOC (FS 16473) Dayglow pour les appareils del'ANG. En bonus, une décoration est fournie pour le C-121J" Constellation" de la VXE-6. Si le projet vous tente, la notice indique com ment vous procurer les kits adéquats pour convertir un Hercules standard au 1/72 (modèles Esci, Italeri, Airfix). Référence Max 7211.
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HORNET'S NEST (20) CAM 1/48 L'ambiance de la lutte contre le terrorisme et les bruits de bottes inspirent de nos jours
les accessoiristes. CAM présente ces deux nouvelles références" Enduring Freedom .. au 1/48 pour quatre Homet CAG-Birds (appa reils des commandants de groupes embar qués) hauts en couleur. La planche 48-113 contient les décorations complètes pour le AAl200 de la VFA-34 " Blue Blasters .. embarquée sur l'USS WashinQton en 2002. La tête de mort du sta bilo droit rivalise de noirceur avec le Joker du gauche, insigne revenant mais en plus grand format sur les intrados des gouvernails. L'accompagne le AJ/300 de la VFA-15 " Valions .. sur l'USS Enterprise en 2001 dont les dérives sont parées de bandes bleues surlignées de jaune, comme les AJ sur les gouvemes et le lion chevauchant sa bombe. Les zones de marche quant à elles sont four nies sur une seconde planche incluse dans la pochette. Encore plus colorée est la planche 48-114 avec les CAG-bird de la +VFA-81 " Sunli ners .. sur l'USS Washington et de la VFA 147" Argonauts "sur l'USS Stennis. La pre mière affiche du rouge sur les parements des dérives, les bidons et les stencils d'entrées d'air. La seconde va plus loin en rendant h0m mage aux victimes des attentats du 11 sep tembre 2001 en affichant les deux tours du World Trade Center sur la dérive gauche et le Pentagone sur la droite. Les marques d'uni tés sont orange et quelques graffItis sont four nis pour les bombes comme NYPD ou 1love NY. Tous ces appareils portent une classique livrée basse visibilité à base de gris fantôme clair et foncé. Références 48-113 & 48-114.
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HORNET'S NEST (21 )
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21
Trois nouveaux Homet, au 1172 cette fois, nous arrivent chez CAM. On trouve dans l'ordre: le NH/400 du CAG de la VFA-94« Mighty Shrikes »dont la décoration à base de marquages orange doit se distinguer sur le pont d'envol de l'USS Carl Vinson. Titulaire de 20 missions sur l'Afghanistan, son arrnement arbore quelques graffitis assez évocateurs. Plus commun et moins coloré, le NEl302 de la VFA-151 « Vigilantes» du USS Constellation porte bien quelques stencils noirs mais reste com mun. Heureusement, le NKI201 de la VFA 115 « Eagles » sur l'USS Lincoln relève le ton avec des marquages jaunes, noirs et blancs et des stencils haute visibilité pour le chef d'escadrille. Référence 72-047.
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Superscale 1/48 Destinée à la très belle maquette Hasega wa, cette planche permet de décorer le « Paper Tiger/Heavens Above » de Harold Fisher titulaire de 10 victoires aériennes en Corée. Cette référence contient les damiers du 51 st FIW et la bande jaune du 36th FIS à apposer sur la dérive, la gueule de requin, les nose-arts, les victoires, les bandes d'iden tification jaunes et tous les marquages de servitude et de nationalité. Un classique. Référence 48-812.
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CONVAIR F·102A DELTA
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Superscale 1/48 Deux nouveautés plutôt bienvenues pour cet appareil relativement peu populaire mal gré la belle maquette Monogram récemment rééditée (cf. montage WMn° 29). La première planche propose un appa reil du 431 st FIS" Red Devils " basé à Sara gosse en Espagne au début des années soixante. Intégralement gris FS16473, cet intercepteur arbore une superbe dérive avec une large bande rouge contenant un diable rouge menaçant encadré d'étoiles jaunes. L'époque étant aux décorations chatoyantes, la deuxième nouveauté consiste en un Dagger du 460th FIS, plus spécialement l'appareil du commandant de l'unité basée alors à Grand Forks AFB. Le badge au tigre du 460th FIS décore la dérive et les ailes et l'arrière du fuselage s'ome de bandes jaunes et noires. Le piège réside dans l'appareil à choisir: le 70907 (avec les bandes) ou le 53444? La différence est l'aile Case 10 ou 20, cette der nière ayant un bord d'attaque et des saumons d'ailes plus plongeants. Selon la génération du kit, il faut donc veiller à cette particularité propre aux F-102A à partir du numéro de série 56-1317. Références 48-805 & 48-806
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86TH FBG THUNDERJETS (24) Aeromaster 1/48 NJ'-J"
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À réserver aux amateurs de damiers, ces deux nouvelles planches signées Aeromas ter sonl aussi complexes que colorées. Toutes deux permettent de faire des chas seurs-bombardiers du 86th FBG basé à Neu biberg AFB en Allemagne au début des années cinquante. La première planche contient les déco rations du jet du commandant du groupe reconnaissable à la bande tricolore barrant le milieu du fuselage et aux impressionnants damiers rougeJjaune/bleu apposés sur le nez
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Eagle Strike 1/48 Trois autres Phantom nous sont jetés en pâture dans ce 7" volet (en deux planches) de la saga" Phorever". La plus petite contient les modex, codes et divers lettrages, la seconde les marquages d'unité et les stencils de service. Tout d'abord, le~ NKll00 de la VMFA-323 « Death Rat Iers » embarquée sur l'USS Coral Sea. Appartenant aux Marines, ce F-4N tout gris est plutôt sobre pour un CAG-bird : à peine quelques fines bandes marron à losanges jaunes et un crotale multicolore sur la dérive. Le DB/9 de la VMFA-235 " Death Angel", un F-4J, est plus coloré avec son nez rouge étoilé, sa livrée grislblanc et un sinistre ange de la mort sur le gouvernail. Cette élégante livrée est toutefois dépassée en panache par le ~ M/211 de la VMFA-451 « Warlords " embarquée sur l'USS Forrestal avec le CVW 17. La livrée gris/blanc de ce F-4J est large ment rehaussée par les parements bleus appliqués sur le nez, la verrière, le fuselage, les saumons d'ailes et la dérive, sans parler des décorations du bicentenaire des USA, un " 1716-1976 " bleulblanc/rouge décorant les flancs des réacteurs. Du " haute visibili té " de qualité. Référence 48112.
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PHANTOM PHOREVER Pt. VII (25)
F·86F SABRE (22)
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et les bidons en bouts d'ailes. Pas moins de huit bandes bicolores par réservoir sont nécessaires pour cette étape, le but étant de faciliter l'application sur les pièces arrondies. Les plans arrière sont également couverts d'un damier, rouge el blanc celui-là. Le résul taI est on ne peut plus flamboyant. La secon de référence - deux planches complètes propose un appareil de chacun des lrois squadrons composant le 86th FBG, à savoir le 525th FBS (damier bleu/blanc), le 526th FBS (damier rougelblanc) et le ~ 527th FBS (damier jaune/noir). Les marques de groupe (damier rouge/blanc) décorent les plans arrière, et celles du squadron, le nez et les bidons. Il n'y aura pas de détourage à faire sur les vignettes, mais aucun marquage de servitu de n'est foumi sur ces deux références. Références 48-608 & 48-609.
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Superbes" nouveautés" que ces Tomcat du CVW-8 embarqué sur l'USS Nimitz à la fin des années soixante-dix, époque qui vit la fin du « Hi-Viz " (marquages de haute visi bilité) dans la Navy. Quatre appareils gris/blanc des VF-41 « Black Aces" et VF-84 " Jolly Rogers» sont disponibles, mais les stencils de service ne sont foumis que pour un seul appareil. Les deux" Black Aces», le BuNo 160379 codé AJ/100, et le 160395 AJ/114 sont éclatants dans cette livrée qu'ils n'adoptèrent que peu de temps avant de devenir tout gris. Égaie ment rutilants avec leurs dérives à têtes de mort et les bandes noires à chevrons jaunes, les deux F-14A de la VF-84, le 160393 AJ/200 affecté au commandant du groupe aérien, et le 160401 AJ/202 tout aussi colo ré. Sujet classique pour quelques-unes des plus belles livrées du Tomcat. Référence 48
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F·14 TOMCAT CVW·5 VF·154 (27) Scale ln Motion 1/48 En provenance du Japon, cette planche perrnet de faire n'importe lequel des Tomcat de la VF-154 " Black Knights " basée à
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NAS Atsugi en 2002. On trouve donc tOI les marquages, des stencils aux divers et emblèmes de l'escadrille, pour les F-14A affectés sur l'USS Kitty Hawk. Horrnis les deux appareils attribués au et au commandant de la VF-l54 donlle lage gris et les dérives noires reçoivent motifs rouges, les dix autres appareils en basse visibilité avec des marquages ou moins contrastés. Bien que brillantl vignettes semblent très fines et de qualité. Référence Sim-OOOI-I800. renseignements (compte tenu de 1'1 de distributeur connu), contactez Nal Nagata, 4-6-7, Higashi Nakano, Ne Tokyo. Japon. Tél. : (81) 03-5337,' emai/: [email protected]
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ALBANIAN AIR FORCE 1992· 2002jMONGOLlAN AIR FORCE 1940-1994 (28) Blue Rit/er 1/72 &1/48
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Spécialiste des forces aériennes peu ling FK8 ISK United Kingdom. Tél. : (0) connues, l'anglais Blue Rider propose ces 1786465009 E-mail: george@galdecal. nouveautés vraiment originales. supanet. corn Nous y trouvons les quelques éléments permettant d'identifier ces appareils: généralement quatre cocardes et deux codes numériques! Cinq appareils sont disponibles, à savoir un biplace Shenyang FT-21MiG-15UTI Midget, un Shenyang F'5/MiG-17 Fres co, un + Shenyang F-6/MiG-19SF Far Au programme de cette double réfé rence, divers appareils britanniques qui mer C (tous trois métal naturel), un An 2 Colt vert et une + Alouette III SAR ont participé à la défense de Malte de !;="'-:5~-;;: "lIdtlir*!rJI,IIi'.tI rouge, tous au 1(72 et pour la force aérien 1940 à 1943. Sur la première planche ne albanaise. En ce qui concerne l'avia nous avons un Sea Gladiator Mk. 1du tion mongole au 1/48, guère plus de dif Fighter Flight à Hal Far en 1940 donné dans un camouflage Fleet Air Arm (Extra .ficulté au regard du peu de fantaisie dont font preuve les militaires de ce pays. On Dark Sea GreylDark Slate Grey/Dark Sea a un +MiG-21 PFM métal naturel 007 rou Grey/Light S/ate Grey sur du Sky) avec ge avec simplement un Zoyombo (sym l'intrados des ailes en noir à gauche et bole mongol) et un code de chaque côté, blanc à droite.
un Mil·Mi-8 Hip vert foncé/gris de Ensuite ce sont deux Hurricane qui arri
l'armée de terre avec autant d'insignes, vent: +un Mk. 1en camouflage méditer
un Mil Mi-24 Hind (02 jaune), camou ranéen (du Fighter Flight également) et
flé en kaki et sable et un Polikarpov 1 un Mk. lib en camouflage européen
16 vert foncé et gris bleu de la Grande classique du No 261 Sqn. Enfin nous
Guerre Patriotique d'un corps d'aviateurs avons quatre Spitfire Mk. V, avec pour
de l'Armée Populaire Mongole. Simple et commencer: un des appareils du No
original. Les décalcomanies sont répar 603 Sqn convoyé par l'USS Wasp en ties sur deux petites planches de formats 1942, repeint en bleu foncé (peut être une identiques accompagnées d'une notice teinte USN pour pont de porte-avions?) fort simple. Références BR-813 & BR sur du Azure Blue et trois autres en 602. camouflage standard Dark Earth/Mid Sto ne/Azure Blue, notamment pilotés par Johnny Plagis du No 185 Sqn, le Wing Co Prosser Hanks et John Lynch, com mandant du No 249 Sq. La seconde planche nous propose à son tour un Sea Gladiator Mk. 1du AfÎn d'améliorer la finition de vos avions No 261 Sqn en Dark Earth/Dark entoilés de la Première Guerre mondiale, Green/Sky, un + Hurricane Mk. lib noir le fabricant tchèque innove encore en nous du Night Fighter Unit, un curieux Hur offrant pas moins de six types de laçages ricane Mk. 1donné en Dark Green/Mid différents pour rehausser le niveau des Stone/Sky. raccords entre la toile, le bois et le métal. Quatre Spitfire Mk. V terminent enfin Ils sont évidemment de meilleure facture cette intéressante série: un Spit' bleu de que leurs équivalents directement repré l'opération « Calendar " (sur l'USS Wasp) sentés sur les kits, trop souvent proémi et trois appareils en camouflage médi nents lorsqu'ils ne sont pas approximatifs. terranéen. Le premier appartient au La photodécoupe, très délicate, sera néan No 126 Sqn et se distingue par sa cas moins difficile à poser, particulièrement serole rouge, et les suivants, du No 249 sur des formes galbées ou courbées. Pour Sqn ont été pilotés par George Beurling le collage la cyanoacrylate risque d'empâ et Jack Hughes. Ouf! ter les détails, on lui préférera un vernis Encore deux belles planches aux sujets brillant ou mat séchant vite (produits Aero colorés et variés. Références 48-597 et master). Référence 48401. 48-598.
DEFENDERS OF MALTA Pt.I&II(31)
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Aeromasfer 1/48
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BOHUS-III2
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stencils sont lisibles ! Quant à la notice, imprimée en noir et blanc, elle est très complète et dense avec des informations utiles sur les bases, unités, et teintes, sans omettre les maquettes conseillées pour chaque appareil. Du beau travail, origi nal. Référence 72-005.
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WW. 1« LACING » (29)
Et/uart/lj48
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32
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FINNISH AIR FORCE Pt. S(30)
JAMMIN PROWLERS (32)
Galt/ecall/72
CAM 1/48
De ce discret fabricant installé en Écos se, cette cinquième planche consacrée à l'armée de l'air finlandaise comporte de quoi décorer une douzaine d'appareils très variés avec dans l'ordre chronolo gique : deux Nieuport 16 et 23 en toile écrue avec le capot métal et un Spad VII intégralement marron. Nous avons ensuite quatre Aero: deux A-11, un A-32 aluminium portant de larges codes sur le fuselage et un A-32 vert foncé. Après ces biplans nous sont proposés quelques jets portant les cocardes d'après la Seconde Guerre mondiale: deux Vampire (FB.52 et T.55) peints en alumi nium, deux MiG 15 UTI biplaces et deux + MiG 21 F-13 au fini métal naturel. Les motifs sont imprimés en brillant sur un film un peu irrégulier qui gagnera à être détou ré, mais ils sont très précis: même les
La spécialité de CAM est l'aéronavale américaine vous l'aurez compris. En atten dant qu'une maquette de Prowler au stan dard actuel fasse son apparition, vous pour rez déjà vous procurer cette planche portant les motifs pour deux EA-6B en camouflage trois tons gris/gris bleu. On a + un appareil de la VAQ-141 " Shadow hawks " embarquée à bord de l'USS Enter prise au cours de l'opération « Enduring Freedom ". Son carénage caudal est décoré d'une chauve-souris stylisée tandis qu'une sil houette d'AGM-88 Harm est peinte sous le cockpit. Le second appartient à la VAQ-209 " Star Warriors " : ses prises d'air sont rehaussées de vert et deux petits badges colorés (dont un représentant Dar th Vader) ornent sa dérive. Référence
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se pour les bandes appliquées sur les ailes, +" Lil'Meaties'Meat Chopper", du 464th Fighter Squadron (piloté par le LI Perdo mol est décoré d'un petit bébé armé d'une mitraillette, porte une bare oblique bleue sur la dérive et cinq marques de viètoires sous le pare-brise. Shell Pusher " est un peu plus sobre mais porte les triangles bleus du 463rd Fighter Squadron sur la dérive et le stabi 10 gauche, Voilà une planche qui permet tra de ressortir le joli P-47N Academy à moins de lui préférer le Monogram (série Promodeler). Comme avec loutes les références CAM, une notice en noir et blanc présente des profils et diverses informations sur les appa reils. Référence 48112,
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AUGSBURG FLYERS Pt. VIII Bf 109F (35) EDgle Strike 1/32 Pour les Bf 109G HasegawalReveli (et avec le transkit récemment sorti par Aires afin de le convertir en Friedrich), on pour ra uliliser cette planche consacrée au front de l'est. On commence par un F-4 du III./JG3 en 1942 portant les marques de l'officier technique sur le fuselage. Le camouflage est donné en RLM 70174/02 sur les ailes et RLM 74175175/02 sur le fuselage, mais la notice propose sur un petit profil annexe une alternative (avancée par certains auteurs) : RLM 71/75179178 avec le des sous de capot en jaune RLM 04. Les deux autres 109 F-4 sont très intéressants: un lavis blanc temporaire (passablement usé) est appliqué sur un camouflage RLM 74175176 standard. Ce " 13 jaune" à la casserole d'hélice vert et blanc appartenait à la JG3 et le 13 marron ", (un F-4/B) à la l.IJG54 " Grünherz ". Des stencils sont fournis pour un seul appareil. Une jolie planche pour la plus belle version du Bf 109, Référence 32043.
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au cartonnage représentant un ciel pour l'apprécier. Les ailes sont fonctionnelles, c'est-à-dire qu'elles s'ouvrent et se ferment conjointe ment comme sur le vrai, tandis que les détails (train, cockpit, missiles - dont deux Sparrows sous pochette - gravure en creux) sont satisfaisants compte tenu du type de produit (ne cherchez pas de com paraison avec les kits injectés classiques, ce n'est pas le but), La décoration finernent réalisée reproduit le n° 201 des célèbres " Jolly Rogers" de la VF-84. Die-Cast.
F·117 NIGHTHAWK (38) Air CommDntl1/72 Le célèbre avion furtif américain, terreur de Bagdad, puis quelque peu démy1hifié, quand, au-dessus de l'ex-république You goslave, il sera descendu comme un vul gaire fer à repasser, fait ici l'objet d'une jolie reproduction de la part de cette marque chinoise, Seule la gravure en creux légèrement trop prononcée trahit l'appartenance de cet avion tout monté et peint à la famille des desk model en métal, Pour le reste, le niveau de détail est très honorable, puisque la soute à bombes est présentée ouverte avec deux munitions prêtes à l'emploi. Notre F-117 est peint comme il se doit dans un noir bien mat avec des insignes d'unité et de nationalité low viz du meilleur effet. Pas moins de sept autres Nighhawk sont disponibles dans la gamme Air Com mand, citons pour exemple, un Black Bun ny, un Sporpion 1 et un SharkMouth très réussi. A collectionner ou pour offrir en cadeau de prestige, car la finition est très soignée pour une production de type indus triel. Référence 19001, Modèle en métal mon té et peint,
(39) Trumpeter 1/72
BATTLlN' WILDCATS (33) CAM 1/48 Cette référence originale (l'une des pre mières chez ce fabricant consacrées à la Seconde Guerre mondiale) vous permet tra de décorer quatre Wildcat (maquette Tamiya) : deux F4F-4 Blue Gray/Light Gull Gray, l'un de la VMF-223 du Capt. Marian Carl arborant douze victoires, l'autre appartenant à la VMF-221 et piloté par le LI, Swett. Un troisième F4F-4 en camou flage trois tons de bleu et blanc avec des cocardes liserées de rouge est proposé. Enfin, et plus original, nous avons un Wildcat Mk. V du NO.890 Sqn de la Fleet Air Arm sur le HMS Atheling en 1945 peint en Extra Dark Sea Grey/Dark Slate Grey/Sky avec les cocardes du théâtre Pacifique, Si la facture d'ensemble est cor recte, nous émettrons quelques réserves quant aux étoiles américaines dont le bleu est un peu vif sur notre échantillon. Réfé rence 48111.
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BIG & DEADLY JUGS (34) CAM 1/48 Le P-47N est un sujet toujours intéres sant par ses décorations et les deux sujets de cette référence ne font pas exception. Appartenant au 507th FG à le Shima (à proximité d'Okinawa) en 1945, ces Jugs au fini métallique ont tous les deux les empennages peints en jaune, couleur repri
BOEING NB·52B « STRATOFORTRESS» &X·15 (36) Corgi 1/144 Corgi vient de sortir ce superbe duo représentant un NB-52 de la base d'Edwards en Californie lesté d'un avion fusée X-15 d'expérimentation sous l'aile droite, et ce grâce à un petit aimant. Les couleurs, l'alu, l'orange day glo et le noir, se marient superbement et le niveau de finition est plus que satisfaisant pour ce genre de produit. Entièrement réalisé en métal avec quelques détails en caoutchouc et plas tique (comme les pneus et le train fournis sous pochette), il sera l'un des points de mire de votre vitrine, à condition d'y faire un peu de ménage, l'envergure d'un B-52, même au 1/144, approchant les 40 cm! Attention série limitée!
F·14 TOMCAT (37) ReveIl 1/72 Reveil nous propose en die-cast (tout métal) un sujet archi-connu, mais finement réalisé, Pour les amateurs du " matou" Grumman, ce coffret transparent est sans doule la solution pour disposer de la bête dans leur collection, avec un investisse ment en temps quasi nul, il suffit simple ment de dévisser le socle raltachantl'avion
Après les autres, voici que Trumpeter se lance à son tour dans l'arène du marché des avions à collectionner avec sa série " Master Model ", Il faut dire que la marque chinoise n'a pas lésiné avec ce premier modèle dont la livrée haute en couleur, ne manquera pas d'attirer les regards sur les rayonnages, De plus, elle a également dépassé le stade du concept desk top clas sique grâce à une patine très réaliste (les traînées de poudre le long au niveau des mitrailleuses sont finement reproduites), Curieusement, la verrière qui est déta chable en deux parties, ne laisse voir qu'un cockpit désespérément vide, dommage de s'être arrêté en si bon chemin, La seule concession au rnaqueltisme est le socle... qu'il vous faudra monter vous-même! Ce premier modèle laisse augurer de l'arrivée d'autres avions. Souhaitons qu'ils soient aussi colorés que cet attrayant petit Mus tang.
COCKPIT T·33 (40) Black Box 1/48 Le T-33 est une denrée rare. Son impor tance historique fait regretter l'absence de kit de niveau actuel. Pour le modèle Hob bycraft néanmoins de facture assez hono rable (étant déjà finement gravé en creux avec quelques détails intéressants), BB nous propose une double baignoire de tou te beauté, Les pièces, bien moulées dans la caractéristique résine beige, donnent en plus du baquet, des consoles, des parois,
S·3B VIKING (41) Black Box 1/48 Évidemment prévue pour le seul Viking au 1/48 (Esci/ltaleri) dont vous avez une analyse complète et détaillée dans la rubrique" Nouveau1és Maquettes .. de cà numéro, cette nouveauté est plus fournie que celle du T-33, et pour cause, l'habi tacle étant plus grand, plus profond et plus complexe. Afin d'optimiser le rendu du kit, nous vons un superbe baquet avec des siègl à part quasiment complets (les poigné d'éjection étant à ajouter) à monter sur ~ Toutes les consoles, y compris celles se,' plaçant sous le montant central de la vEir. rière, sont données et présentent des sur faces délicatement ouvragées avep connexions, boutons, interrupteurs el cadrans détaillés, Le raffinement c1assiq auquel nous sommes désormais habitu4 Arrivent ensuite les palonniers, l, manches et l'habillage des côtés. U superbe sortie pour un avion trop peu Référence 48065,
IIouveautés maquettes par la Rédaction,
P. Branly, C.
Camilotte J. Guillaume, D. Keller, F. Oudin et P.-A.Lambert.
en France en 1917. Les couleurs de celle nou velle planche sont encore trop sombres (le résul tat étant cependant moins catastrophique que la demière référence), les rouges toujours trop char gés en bleu et les bleus... en rouge et noir. C. Camilote. Plastique injecté, résine, photo
découpe, rodhoïd.
AERO 1-:39 ALBATROS - UPGRADED MPM 1/48
MESSERSCHldITT 262 A-lA TAMIYA 1/48 Celle déclinaison du Me 262 de chasse bom bardement montée dans Wing Masters n° 29 est la réplique définftive, rappelons-le, du SChwalbe (les modèles Monogram, TrimasterlDragonllta leri quoique plus que corrects n'ayant qu'à bais ser leur pavillon devant la facililé d'assemblage de celle demière). La variante A-1 a, la première historiquement apparue pour la chasse pure, vous offre de surcroît d'innombrables possibilités de décoration. Comme options nous sont foumies des roquelles R4M - d'une précision de mou lage dont seul ce Iabricant serrtJIe détenir le secret -, et deux lance mortiers allant sous le nez de l'avion. La possibilfté de montrer la baie d'armes avant ouverte n'a évidemment pas disparu, en revanche la Ketlen' du précédent reboîlage a pris la dé des champs. L'intelligent système de lest avec un caisson de train avant en métal achève de nous ébahir. Trois décorations sont offertes: le 13 rouge d'Heinz Bar (le plus grand as sur jet de la JV44 et de Lulwaffe) basé à Lechfled en 1945, celui du Major R. Spinner, le 1 vert du II1.1JG7 à Bradenburg-Briest en 1945, option assez originale avec des extrados vert clair et vert foncé (lianes compris) zébrés, enfin le S rou ge de l'Unteroffizier J. KMuller, également de la JV44, toujours à Bradenburg-Briest. Un demier mot pour signaler àceux qui l'ignoreraient enco re que la notice historique sur deux feuillets (en anglais) avec dessins, croquis et tableau des per formances, est un modèle dont devraient s'ins pirer les autres fabricants. F. Oudin. Plastique injecté, gravure en creux.
SPAD VIIC-l RFC &US AIR SERVICE SPECIAL HOBBY 1/48 Les seules différences notables avec le kit analysé dans le numéro précèdent de Wing Masters, concement un nouvel anneau en rési ne de radiateur avec un système d'obturation à lamelles (il s'agil de celui des demières versions de la série des Spad VII et du Spad XIII), ainsi qu'une nouvelle planche de décals donnant trois possibililés : un appareil français en 1918 de la SPA 158, un autre de l'AEF du Cpt. Charles J. Biddle du 103rd Aero Squadron (ancienne ment SPA 124« La Fayelle ..) en avril 1918, et un demier du RFC, pour le compte du No 23 Sqn,
Après le L-39Z0 sorti initialement en 2001 (cl. WM n° 20) et le L-39 ZA (analysé dans WM n° 31), voici le L-39C. Le principal apport de cet te réédilion consiste en un jeu de 14 pièces en résine, très finement moulées, et permellant de représenter les baies d'avionique du nez et la soute de train avant, moyennant une découpe du fuselage. Le dos de la boite est illustré d'un petit photoscope bien utile à ce propos. MPM foumil également des opercules pour les entrées d'air et la tuyère du moteur. Il s'agil d'un «plus .. indéniable permettant de valoriser cette jolie maquette dans un diorama. Profitons-en pour corriger une erreur commise lors de l'analyse du L-39Z0: sur l'avion réel, lors du déploiement du train, les parties des logements recouvertes en vol par les trappes solidaires des jambes sont immédiatement refermées au moyen de petites portes addftionnelles (en deux parties) qui vien nent assurer la continuilé aérodynamique. Autre ment dft, la configuration représentée par MPM (train déployé m.logements fermés) correspond bien à la réalfté, du moins tant que la pression hydraulique n'est pas retombée. Il n'y a donc pas lieu de se lancer à tout prix dans la confection en «scratch .. de logements ouverts. En revanche, la présente réédition proposant le logement du train avant, on aurait aimé trouver le même trai tement pour le train principal... Les décorations sont nouvelles et concement quatre appareils tchèques. Le premier est blanc pour le dos et la dérive, et gris clair pour le ventre et la voilure avec des parements rouges; les deux suivants sont camouflés, l'un des deux arborant un sommet de dérive et des réservoirs d'extrémilés d'ailes tigrés; le demier, illustré sur la boîte, est en trois tons de gris « façon F-16 " et est présenté comme la monture de l'ancien astronaute Jim Lovell. P.-A. Lambert. Plastique injecté, résine et thermofor mé transparent.
FIESELER FI lO:3/Vl MPM 1/48 Le moins que l'on puisse dire de cette nou velle maquette MPM est que le temps que vous consacrerez à son montage ne vous empêche ra pas d'aller vous promener avec votre tendre et chère. En effet avec 11 pièces gris moyen, en tout et pour tout, vous aurez de quoi construire une belle réplique de celle abominable bombe \IOIante qui fail encore trerrbler ceux qui ont enten du outre-Manche son vrombissement caracté ristique. Le fuselage est finement gravé, mais les ailes gagneront à être affinées. Pour faciliter le montage, des pions de centrage sont présents et une grille en plastique représente le sas d'admission d'air du pulso-réacteur. Les dimensions sont globalement bien ren dues avec un fuselage un peu plus long que celui de la maquelle Tamiya, mais l'envergure accu se un déficil de deux millimètres. Nous avons le choix entre quatre décorations assez similaires. Trois sont faites de vert foncé RLM 71 au-des sus et de bleu ciel RLM 65 au-dessous. La der nière, un peu plus élaborée, consiste en un ensemble de taches diffuses de RLM 71 sur un fond RLM 65 avec des croix rouges signalant la présence d'une charge spéciale... La feuille de décalcomanies fournit une vingtaine de mar quages de servitude finement imprimés. Les plus talentueux d'entre-vous construiront de toutes pièces la rampe de lancement adéquate pour mettre en valeur cette arme de destruction mas sive mais peu précise. P. Branly. Plastique injec té, gravure en creux.
SUIŒOI SU-:30 & SU-:37 ZVEZlJA 1/72 Ces deux kils sont des dédinaisons du Su·35 (ex-Nakotne) analysé dans WMn° 25. L'inter cepteur biplace Su-30 est l'une des rares évolu tions du Su-27 à avoir atteint la mise en œuvre opérationnelle; le démonstrateur Su-37 réalise quant à lui la quadrature du cercle, ou comment rendre un «superchasseur »de 20 tonnes aus si manœuvrant qu'un Extra 300. Les deux kits sont évidemment très proches, avec des formes générales correctes, malgré un léger excès d'envergure et une gravure en relief. Les aspects positifs concement les becs et volets séparés, les verrières en deux parties, la distinction entre les différents types de dérives et du train avant, et un effort pour représenter les tuyères orien tables du Su-37. Pour le négatif, on notera un manque de finesse général, des détails grossiers ou inexistants, et surtout la forme erronée du nez pour le Su-37. Une pléthore approximative de missiles air-air est foumie et on ne trouve qu'une décoration par boîte: un 53 bleu camouflé en trois tons de gris-bleu pour le Su-3O, et le dém0ns trateur Su-37 codé 711 blanc en livrée" splin ter» sable et marron sur des intrados beige. Ces kits sont loin des standards actuels et n'ont pour mérite que de permettre aux incondilionnels (ou aux débutants) de se constituer rapidement une famille de Ranker. P.-A. Lambert. Plastique injec té, gravure en relief.
F6F-51 IIGHT
HELLCAT
H.ASEGAWA 1/48 Ce Hellcat sorti il Ya un moment déjà (voir WM n° 5 pour le F6F-3), est le meilleur de sa catégo rie. Les différences entre les versions apparaissent sur la nouvelle grappe comprenant le carénage du radar alaire, les armes à manchons pour le tir de nuit et un tableau de bord gravé ou figure l'écran radar. Les pièces restantes n'ont évidemment pas changé. Le seul reproche que l'on pourrail adres ser à cette reproduction, conceme la prise d'air frontale qui devrait être un peu plus profonde, et pour laquelle Cutling Edge a édité un capot com plet (réf. 48019). Deux appareils nous sont pro posés sur la planche pour les VMF (N)-541 et 542 en mai 1945, tous deux arborant de jolis Nose Art, le premier (une beauté dénudée) sur la gauche, et le second (une bouteille surmontée d'un Black Dea th en blanc) sur la droile. C'est une excellente occasion de redécouvrir le Hellcal Hasegawa, une maquette de très bon niveau. Plastique injecté, gravure en creux. A. El
bied.
IORTHROP A17A MPM 1/72 Après avoir sorti le modèle à train fixe (cl. Wing Masters n° 29), la prolifique marque tchèque nous offre la version à train escamotable de cet avion d'allaque et d'entraînement de la fin des années trente. Le Nort)1rop A-17A servft pendant environ trois ans aux Etats-Unis, avant d'être prévu pour rarmée de l'air en 1939-1940. Celle commande, comme bien d'autres, échut cependant à la Gran de-Bretagne et au Canada à la sufte de l'armis tice de juin 1940. Nous retrouvons dans cette édition les quali tés de moulage et de précision propres à MPM. L'aménagement intérieur méritera qu'on s'yallar de en raison de la présence d'une grande ver rière en injecté donnant à voir beaucoup plus d'éléments que ceux foumis. La gravure est évi demment restituée en creux et peu de chose est à signaler, si ce n'est que les perforations des volets de voilure sont à peine esquissées, option qui nous fait regreller l'absence d'une planche de photodécoupe. La seule concession à la mode « multimatériaux » est le moyeu en résine rece vant des pales une à une. Quatre décorations sont possibles pour des avions de l'U.S. Army. Nous avons deux appa.
reils du 90th Attack Squadron (3rd Attack Group) en 1937-1938 et un du General Headquarters Air Force (état-major général de l'armée de rair), tous en métal naturel (avec des capots rouges pour les deux premiers) et des insignes de part et d'autre du fuselage. La demière option attire ra les amateurs d'exotisme avec un avion du 13th Attack Squadron, camouflé en différents tons de vert sur les surfaces supérieures lors d'un exer cice interarmes en 1938 également. C'est un joli sujet, convenablement réalisé, demandant beau coup de soin pour en tirer une reproduction très alléchante, toute alu, avec le cas échéant moyen nant un peu de travail personnel, de beaux volets braqués. P. Branly. Plastique short run, gravure en creux, une pièce en résine.
AR 2:34:8-2/1
IACHTIGALL
!USEGAWA 1/48 A la suite de la version de bombardement 8-2 « Blitz» (cl. montage Wing Masters n° 31), voici une déclinaison qui ravira les amateurs d'oiseaux de nuil à nouveau. Les différences avec la boîte iniliaJe portent sur le poste du radariste/navigateur installé dans l'arrière du fuselage (doté d'un baquet détaillé, d'un siège, d'une console et d'une cloi son séparatrice), touchent aussi à l'armement avec un râtelier pour canons MG 151 de 20 mm (ins tallé en lieu et place de la bombe centrale), et à l'équipement électronique avec les antennes du radar à placer sur la bulle avant. Celle pièce est toujours grevée d'un vilain joint central difficile à éliminer. Les décorations sont évidemment l'une des innovations de cette édition avec deux Ar· 234B-2/N : le premier du Kommando Bonow à Oranienburg en Allemagne en mars 1945 (camou· flage à taches floues RLM 75176 dessus avec un ventre noir), et le second, du Kommando Bisping, à Orianenburg en janvier février 1945. Rappelons que celle maquette, la plus belle de l'Arado, est finement moulée, très détaillée et que les correc· tions mineures concemeront surtout un dièdre un peu descendant et le raccord nacelleslvoilure déjà signalé dans notre article précédent. A. El Bied. Plastique injecté, gravure en creux.
ALBATROS D. III OEFFAG 5.253/5.153 (LAlE) (1) RODEN 1/72
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-----II
- Albatros D. III Oeffag S. 253 (réf. 026). L'Albatros D. III Oeffag 8.253 est sans aucun doute la version la plus performante du D. III de base (le modèle original allemand inclus). Motori sé par la version ultime de l'Austro-Daimler d'une puissance poussée à 225CV, cet appareil (tout comme les derniers de la série 8.153), est carac térisé par l'avant de son fuselage, gracieusement galbé, et des pipes d'échappement individuelles. Fabriqué dans un premier temps à 201 exem plaires (le total s'établirait à 260 selon les sources, dont 30 construits par Oeffag après l'armistice du 11 novembre 1918), il fut livré à l'armée de l'air autrichienne dès le mois de mai 1918. En cours de production, les bords de fuite des ailerons et de la gouverne de profondeur furent modifiés (pour présenter un dessin concave entre les tubes en acier) et les mitrailleuses SchwarzJose 7/12 remon tées de façon à ce que l'axe de tir coïncide avec le regard du pilote. Les qualités intrinsèques de cette reproduction offerte par le fabricant ukrainien sont rigoureuse ment analogues aux boîtes analysées précé demment (cf. Wing Masters n° 32). Quatre déco rations sont proposées pour ce bien bel avion, il faudra simplement suffisamment de doigté pour reproduire le camouflage tacheté bicolore à cette petite échelle. - Albatros D. III Oeffag S.153 (réf 030). Cette déclinaison ultime nous propose la ver sion tardive de la série 153 caractérisée par le même fuselage galbé, trop souvent attribué au seul modèle 253. Motorisée par le même Austro Daimler de 200CV commun à la série, cette der nière évolution lut constru~e à partir du 112:' appa reil du lot. La vitesse de pointe fut accrue de 15 km/h et, tout comme certains modèles de la série 253, l'armement fut remonté pour un meilleur confort de visée. Ex1érieurement, (hormis le numé ro de série) seule la présence de quelques pan neaux et trappes d'accès sur le fuselage permet tent de différencier les demiers 8.153 des 8.253. Je ne reviendrai pas sur "analyse des divers com posants de la boîte, rigoureusement identiques à la précédente, voulant simplement mettre en exergue les douze possibilités de décorations offertes, reproduisant des chasseurs ayant essen tiellement opéré sur le front italien, d'où émergent les montures de pilotes célèbres comme Godwin Brumowski où Ernst Strohschneinder. Cette petite série vous permettra de rendre hommage à la lignée particulièrement originale et historiquement importante de ces petits chasseurs utilisés par l'un des empires centraux, et laissera pleinement libre court à vos talents de monteur et de peintre. C. Cami/ote. Plastique injecté, gravu re en creux.
FIATCR·25 SPECIAL HOBBY 1/72
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C'est en 1936 que la société FIAT proposa le CR-25 comme bombardier léger et rapide pour la Reggia Aeronautica. En dép~ de nombreuses qua lités, celui-ci fut écarté. Après pas mal de tergi versations, l'état-major italien en commanda 40 exemplaires pour des missions de reconnaissan ce stratégique, mais prit finalement livraison de seulement dix avions. C'est avec huit appareils que la seule unité opérationnelle sur CR 25, la 173" « escadrille de reconnaissance stratégique terrestre .. fut constituée en 1941, et ce pour seu lement 18 mois d'activité. Autant dire qu'avec cette dernière mouture de la compagnie tchèque les inconditionnels des avions italiens seront comblés. C'est avec un sans faute au niveau des dimensions que nous décou vrons cette reproduction au 1/72 de cet élégant bimoteur. Les pièces en polystyrène injecté gris moyen sont d'une grande finesse avec une gra
vure délicate et un rendu de l'entoilage très pro bant. L'aménagement intérieur est succinct, mais correct. Avec une verrière en injecté d'une gran de limpidité, il s'agira de compléter cet espace. L'intrados de l'aile nous simplifie la vie en étant d'un seul tenant, mais les empennages seront à coller sur chant. Les moteurs sont constitués de pièces en résine à assembler avec les cylindres séparés et les moyeux des hélices. La planche de décalcomanies, brillante et pré cise, offre la possibilité de reproduire trois appa reils de la 173" escadrille en 1942-1943. Pour tous le schéma est le même, en l'occur rence gris bleu clair dessous et sable avec des taches irrégulières en brun et vert foncé dessus. P. Branly. Plastique injecté et résine.
POLIKARPOV 1·152 (1·15 BIS) CLASSICAIRFRAMES 1/48 À la demande des pilotes de la force aérienne soviétique, le célèbre constructeur Polikarpov déve loppa une nouvelle version de son biplan de chas se 1-15. Dans un souci d'amélioration de la visibi lité, l'aile supérieure en forme de mouette fut abandonnée au profit d'un plan classique supporté par des mâts de cabane. Le moteur M-25 fut amé lioré pour apporter un gain de 140CV et son capo tage redessiné pour mieux le caréner. Comme le poids de l'appareil avait augmenté de 350 kg ses performances n'évoluèrent que très peu. Il volait et plongeait plus vite, mais avait perdu de sa maniabilité, si chère aux pilotes de cette époque. Avec 128 mm de longueur pour 212 mm d'envergure, ce 1-152 est sensiblement sous dimensionné, si l'on se réfère aux 6,24 m et 10,20 m du modèle réel. Quoi qu'il en soit, c'est une très belle reproduction qui offre à nos yeux une gravure ex1rêmement fine et des pièces com portant très peu de bavures. L'injection en short run est de facture classique: une fine gravure en creux, un entoilage correct, un plastique gris lisse sur les grandes pièces et légèrement granuleux sur les petites, l'ensemble étant attaché aux grappes par des tiges de coulée assez épaisses. L'aile supérieure est d'un seul tenant, nous évitant des soucis quant au dièdre de la partie ex1eme. La représentation de l'entoilage est convaincante et il y a des trous de centrage pour les mâts entre les ailes. Nous avons la possibilité d'utiliser des roues carénées ou non selon la version choisie. Un croquis en dernière page de la notice aidera au positionnement des câbles de haubanage. Tou1 l'aménagement intérieur est fourni sous la forme de pièces en résine de très belle facture. Les pièces permettant de varier l'admission d'air à l'avant du moteur en étoile sont en métal photodécoupé. La verrière est en deux exemplaires d'une qualité cor recte. Un choix entre quatre décorations nous est pro posé par la planche de décalcomanies imprimée par Microscale et d'une très grande finesse. On a en premier un appareil de la force aérienne chi noise avec son empennage rayé blanc et bleu, et ensuite un avion républicain et un nationaliste haut en couleurs en 1938-1941 (vert et brun sable), tout deux évidemment espagnols. Arrive enfin un exem plaire soviétique (vert foncé et bleu ciel avec des étoiles rouges soulignées de noir), en 1941, pro bablement lors de l'opération « Barbarossa ". C'est un bon kit, à aborder avec les réserves d'usages qu'imposent les éditions limitées. P. Branly. Plas tique injecté en short run, gravure en creux.
LOCKHEED-MARTIN F·16C
BLOCK50/52
REVELL 1/72 Il faudrait un livre entier pour détailler les modi fications et améliorations successives apportées au F-16 depuis sa mise en service en 1979. Les versions actuelles n'ont en effet plus grand-cho se à voir avec celles du début: masse, poussée et charge utile ont été largement augmentées, et
l'avionique est constamment remise à niveau, ce qui permet d'en faire (dans sa future version Block 60) un concurrent sérieux pour les Rafale, Gripen et autres Eurofighter. On a un peu de mal à se retrouver dans les dif férents moules de F-16 qui cohabitent au cata logue Reveil. Le plus récent, entièrement refondu par rapport aux éditions précédentes, était le F 16A/MLU sorti en 2001. Sur cette même base, Reveil propose à présent la demière évolution opé rationnelle de la version C. La différence entre le Block 50 et le Block 52 se situe au niveau du moteur: F11 0-GE-129 pour le premier, F100-PW 229 pour le second. Les qualités de la maquette initiale sont toujours là, avec une fine gravure en creux, des détails relativement poussés et surtout une bonne appréhension des subtilités qui carac térisent les différentes variantes du Fighting Fal con. Une nouvelle grappe regroupe tous les élé ments spécifiques à cette version, avec une entrée d'air agrandie, un pied de dérive plus massif, des roues principales plus épaisses (admirez au pas sage la finesse de moulage des jantes), une nou velle planche de bord, un arrière-corps différent pour le moteur GE F11 0 et quelques antennes et appendices nouveaux. Seules les trappes plus bulbeuses du train principal ont été oubliées. On y trouve également de nouvelles charges extemes, à savoir un pod de détection AN/ASQ-213 assor ti de deux missiles AGM-88 HARM pour la ver sion antiradar F-16CJ, des missiles AIM-120 AMRAAM supplémentaires, un pod de contre mesures électroniques ALQ-131, deux bombes laser GBU-10... n'en jetez plus! Comme ce bOÎ tage reprend par ailleurs la totalité des éléments de la référence précédente, on est en fait en mesu re de réaliser n'importe quelle version du F-16 monoplace, du A Block 10 au C Block 52 (moyen nant quand même un tout petit peu de chirurgie plastique au pied de dérive pour les versions israé lienne, grecque ou turque, mais les éléments sont dans la boîte)! Côtés" moins" on pourra déplorer les formes pas assez bulbeuses des volets froids du F11 0, les pointes avant des missiles HARM et AMRAAM trop arrondies (à affiner), et la couleur jaunâtre des pièces transparentes peu représentative de la tein te fumée réelle. Pour être complet, on aurait aus si aimé trouver des pods de navigation/désigna tion LANTIRN, indispensables pour un F-16CG. La planche de décalcomanies comporte de nom breux stencils, y compris pour les charges extemes, et offre un choix de deux appareils de l'USAF, appartenant respectivement au 52nd TFW de Spangdahlem en Allemagne et au 366th TFW de Mountain Home dans l'Idaho. Attention, ce der nier est un Block 52 et devrait à ce titre être équi pé de la tuyère du P & W F100 (identique à celle du F-16A), ce que la notice omet de préciser. " Encore un F-16 ", certes, mais de loin le meilleur à cette échelle en raison des nombreuses options proposées, de sa finesse générale et de son excel lent rapport qualité/prix. P.-A. Lambert. Plastique injecté, gravure en creux.
ANTONOV AN-22 BK CUB RODEN 1/72 Après la version militaire analysée dans le n° 31 de Wing Masters, Roden réédite son An-12 aux couleurs civiles. Le contenu de la boîte est iden tique à la première référence, à l'exception d'une petite grappe additionnelle foumissant, d'une part, un carénage aérodynamique ayant remplacé la tourelle de queue sur certains appareils civils, et d'autre part un radôme de menton moins volumi neux. À ce sujet, nous devons exprimer un mea cul pa pour la critique injustifiée des dimensions jugées trop importantes de cette pièce lors de notre pré cédente analyse de la version militaire, les An-12 ayant bien, en réalité, deux types de radômes de tailles très différentes. La nouvelle planche de décalcomanies donne le choix entre quatre appa reils. Deux de l'Aeroflot et un de la compagnie ukrainienne UCA sont porteurs d'une livrée blanche à l'extrados et gris moyen à l'intrados, avec un lise
ré bleu foncé au niveau des hublots. Le demier est un avion ukrainien de la compagnie VOLARE, peint en blanc à l'exception de l'arrière du fusela ge en bleu foncé délimité en diagonale par une bande bleu ciel, couleurs que l'on retrouve égaie ment sur les nacelles moteurs. De bien belles livrées qui trancheront agréablement au milieu de la grisaille ambiante, pour une maquette toujours aussi originale et fidèle. P.-A. Lambert. Plastique injecté, gravure en creux.
CONVERSION A-7K RVHP 1/48 Certains jets biplaces sont parfois aussi élé gants, voir plus, que les monoplaces dont ils sont dérivés. C'est incontestablement le cas du A-7K pour lequel l'artisan tchèque RVHP nous propo se ici une conversion sur la base du A-7E Hase gawa naguère réédité par Reveil. Il existait déjà des kits de transformation pour le Corsair Il biplace, généralement à base de ther moformé, mais la solution proposée ici au moyen de 18 pièces très bien moulées dans une résine beige est nettement plus radicale. Deux demi coquilles complétées par une dérive séparée four nissent en effet un fuselage intégralement nou veau sur lequel viendra s'installer une pièce représentant la partie médiane de l'extrados de l'aile, avec son bossage caractéristique abritant le réceptacle de ravitaillement en vol. Une nouvelle manche d'entrée d'air rallongée est également proposée. Les états de surface sont parfaits, aucune bul le n'est décelable et la gravure est exactement similaire à celle du kit Hasegawa. Il faudra juste prévoir un peu d'ébavurage et s'assurer le concours d'une colle à prise pas trop rapide (pré férer l'époxy à la cyanoacrylate) afin de soigner les ajustements, aucun pion de centrage n'étant matérialisé. Côté détails, on trouve de quoi meu bler le double habitacle avec deux baignoires aux consoles finement gravées, deux planches de bord, la casquette arrière et un seul siège ESCA PAC, l'autre étant à récupérer sur le kit d'origine (idem pour le manche et les pédales du palonnier). Les détails des logements de train principal sont également très fidèlement reproduits. On trouve aussi le télémètre laser Pave Penny à placer sous le menton de l'avion. La partie basculante de la verrière est fou mie en rhodoïd thermoformé très limpide, hélas en un seul exemplaire (pas de droit à l'erreur lors de la découpe!) La petite planche de décalcomanies permet de décorer un appareil de l'Arizona Air National Guard en camouflage Viêt-Nam intégral, pour lequel la notice foumit un plan quatre-vues. Malgré son prix relativement élevé, on peut conseiller cette conver sion à ceux qui souhaiteraient s'initier au monde du " multi-matériaux ", car aucune opération de découpe des pièces d'origine n'est nécessaire. Compliments à RVHP pour cette initiative origi nale qui doit donner un résultat imposant. P.-A. Lambert.
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CESSNA FAMILY GREMLIN MODELS 1/72 Airfix a fait le BN Islander, le Fokker 27 et le Cessna 337 au 1/72. on trouve bien par ailleurs - avec de la chance - quelques monomoteurs de loisir chez Arii (1/72) et Academy (1/48), mais rien sur les Beech, Cessna et Piper bimoteurs. Celte lacune est désormais en partie comblée grâce à Gremlin Model, un fabricant yougoslave (ou serbo-monténégrin maintenant le pays ayant définitivement cessé d'exister juridiquement en février 2002), qui présente un catalogue de Cess na mono et bipropulseurs en résine. Chaque appa reil se présente sous la forme d'un fuselage creux légèrement gravé sous lequel se colle l'aile mou lée en un seul tenant, les moteurs monoblocs se posant sur les ailes. Les plans arrière, les alter risseurs, les hélices et l'habillage intérieur sont également en résine, mais il faut les découper
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NOUVEAUTES MAQUErrES
nelle sur Viking fut la VS-41 en 1974. Sur nommé « Hoover" à cause du bruit d'aspira teur de ses moteurs TF34, le S-3A fut doté d'une électronique très évoluée, mise en œuvre par deux hommes seulement. Une variante US 3A réservée au transport de fret fut proposée Conçu à l'origine comme un biplace (Sop en 1975 mais seulement quatre exemplaires with Type St. B), le Sopwith Tabloid (réperto furent livrés. En 1988 commença la moderni rié comme SS pour Speedy Scou~ fut construit sation des S-3A en S-3B, permettant notam à la requête du RFC, fortement impressionné ment le tir du missile air-surface AGM-84 Har par les résultats sportifs de l'avionneur, notam ment lors de l'édition 1913 du trophée Gordon poon. Mentionnons enfin la version d'espionnage électronique ES-3A « Shadow " Bennett. Il s'agissait d'un monoplace biplan qui eut une vie opérationnelle étonnamment motorisé par un Gnome rotatif de 80CV, carac brève, entre 1993 et 1999. Aujourd'hui, avec la térisé, à l'instar de ses contemporains, par disparition de la menace représentée par les l'absence d'ailerons, les virages étant effectués sous-marins nucléaires soviétiques, les S-3 ont par gauchissement. été débarrassés de presque toute leur avio Le premier avion achevé le 9 avril 1914 vola nique et se sont vus relégués dans des rôles le 11 du même mois. Dès sa réception, les mili de soutien (ravitaillement en vol, transport), bien taires demandèrent quelques améliorations (distribution du moteur plus fiable, train d'atter qu'ils conservent une capacité d'attaque au sol et antinavire en appoint des chasseurs embar rissage renforcé). Une quinzaine de jours après qués. la déclaration des hostilités, quatre Sopwith Tabloid se trouvaient en France, les n° 362, Il y a des kits anciens dont on attend avec 386, 387 et 611. impatience les rééditions, et ce Viking en fai sait partie. Il s'agit en fait de la maquette Esci L'utilisation de ces appareils se résumait, comme pour tous les avions de cette période, datant d'une bonne vingtaine d'années, déjà à des missions d'observation. Le conflit se déve rééditée par AMT/ERTL en 1994 et qui reste la seule à cette échelle. Les formes et dimensions loppant, des reconnaissances armées (avec sont tout à fait correctes et rendent bien l'aspect tous les moyens du bord!) apparurent et évo luèrent vers dès missions de bombardement, rondouillard de l'original. Le moule n'a pas vieilli; la gravure en creux est très précise bien qu'un voire d'interception d'aéronefs ennemis! peu appuyée (sauf sur le dos et sous le ventre La carrière opérationnelle des Tabloid prit fin où elle devra être accentuée), et gagnera à être au mois de février 1915, au moment même où complétée par quelques lignes de rivets. Côté apparaissait le premier véritable chasseur gauche, il faudra améliorer la zone de l'APU anglais, le Vickers FB.5. Il est à noter que le dont la grille d'admission ventrale a été oubliée n° 1214, proposé dans la boîte, n'est pas à pro prement parlé un Tabloid, mais une modifica et dont la trappe de sortie est sous-dimen tion d'un des deux Sopwith biplaces ayant par sionnée. L'habitacle est basique avec une ins trumentation en décalcomanies et des sièges ticipé à la course Gordon-Benett de 1914, transformé en monoplace avec une Lewis et en quatre pièces; la porte d'accès latérale est une hélice aux pales renforcées, alors qu'il opé fournie à part bien que rien ne permette de figu rait en France en janvier 1915. rer l'intérieur des postes arrière. Les soutes d'armement peuvent être représentées ouvertes Cette nouvelle réalisation de la firme tchèque mais leurs détails internes devront être com me semble pour le coup très séduisante, même si elle n'est pas exempte de petits défauts. La plétés, de même que ceux des logements de train. Jambes de train et roues sont en revanche maquette de ce splendide petit biplan se com assez réussies. La perche de ravitaillement en pose de quatre pièces en résine, de trois grappes de plastique injecté short run et d'une vol et le mât détecteur d'anomalies magné de la plaque sur laquelle ils sont moulés. L'amé tiques peuvent être positionnés déployés, une planche de photodécoupe. L'ensemble est par configuration rarement vue au sol. On peut éga nagement est rudimentaire (sièges, tableau de faitement traité. bord et manches à balai), mais suffisant, comp Iement montrer le FUR en position descendue Concernant les dimensions, et d'après le mais ses détails sont inexistants, en dehors te tenu de la petitesse des hublots. Le défi à rele Windsock n° 9, le plan supérieur paraît légè ver est le parfait ajustage de la partie supérieu rement surdimensionné (près de deux milli d'une ébauche de fenêtre optique qui consti tue d'ailleurs la seule retouche aux grappes mètres en largeur et en envergure). Le dièdre re du fuselage moulée en rhodoïd thermoformé d'origine. (heureusement fournie en deux ou trois exem en bouts d'ailes semble bien prononcé de pri L'armement se compose de quatre torpilles plaires), sur le bas de la carlingue en résine. Si me abord, mais l'exament des clichés invalide la cyanoacrylate est indispensable pour coller la et de deux missiles Harpoon, le tout assez rudi le plan. L'aile inférieure, globalement confor mentaire. Bon point, les pièces transparentes résine, vous prenez un risque sur le rhodoïd. me, présente la même caractéristique. Deux Colle blanche ou Kristal Klear seraient plus ailerons séparés (alors qu'il en faudrait quatre) retrouvent une teinte fumée plus conforme à l'édition Esci originale, alors qu'AMT fournis appropriés. Pour ajuster ces deux pièces, col sont fournis en sus, permettant de construire lez des cales sur l'arrête en résine, une peintu l'ultime version (SS. 3) de ce petit Racer. Le sait des éléments beaucoup trop foncés. re brillante devrait achever de masquer cet fuselage quant à lui est cohérent avec le plan La planche de décalcomanies propose trois assemblage délicat. Des masques sont fournis du Windsock. Un poste de pilotage succinct s'y appareils dans le camouflage « low-viz " actuel, pour les parties transparentes, ainsi qu'une peti insère dans des cadres gravés sur chaque dont deux sont des « CAG-birds " : le AJ1700 te planche de décalcomanies. Un petit tour dans de la VS-38 « Scouts" à bord de l'USS J-F. demi-coquilles. L'empennage est complet et Kennedy en 1997, rehaussé de parements vos restes de décals devrait vous permettre une réussi comme le reste, aucun commentaire à infinité de combinaisons pour ces appareils lar faire donc. rouges sur la dérive et autour du cockpit, avec gement répandus sous toutes les latitudes. Deux capots moteurs différents sont propo des marquages en couleurs voyantes, et le sés ainsi que deux hélices (dont une blindée NEI700 de la VS-38 « Red Griffins .. sur j'USS Au catalogue, les Cessna 208, 340 et une bonne partie de la série 400 (dont le 406 Cara comme celle d'un Morane-Saulnier type N, cor Constellation, à la dérive ornée d'un griffon rou van). Reste que le « tout résine" est relative respondant à la version armée d'une petite ge sur un éclair jaune. Le dernier appareil, codé ment lourd donc fragile. Attention, série limité à NKl704 appartient à la VS-35 « Blue Wolves " mitrailleuse Lewis) et deux trains d'atterrissa 100 de chaque! J Guillaume. Résine, habitacle (et non VS-31 comme indiqué par la notice). Il ge (l'un, renforcé à skis et roues, l'autre, plus thermoformé, notice en anglais. Disponible en est beaucoup plus terne et ses marquages sont classique, à jantes à rayons apparents). Trois décorations sont proposées sur la bel France auprès de.' LFOK,.chemin de l'Oiselat incomplets, sans mention ni de « BuNo ", ni cidex 4. F 51558 Europort de Vatry. Ifok@wana le planche de décalcomanies bien imprimée: d'unité, ni de navire d'attache. Notons que ces dao. fr trois appareils sont des S-3B et que contraire le n° 394, en août 1914,Iors de la tentative de ment à l'intitulé de la boîte, aucune des subtili bombardement de l'aérodrome de Cologne; le tés propres à cette version (antennes, lance n° 326 évoluant au sein du RFC (du No 5 Sqn puis du No 1 Sqn) à l'ouverture des hostilités, leurres notamment) n'ont été prises en compte et enfin le n° 1214 du No 1 Sqn aussi du RNAS dans cette réédition. Les motifs imprimés par Cartograf sont cependant excellents et les prin à St Pol en avril 1915. Un schéma complet du cipaux stencils présents. Un bémol toutefois pour haubanage est très clairement détaillé en fin Le S-3 fut développé par Lockheed à partir de notice. les bandes beiges de bords d'attaque qui sont de 1969 pour la lutte anti sous-marine depuis Une belle reproduction d'un petit avion qui fournies en décalcomanies mais dans un jaune les porte-avions U.S. en remplacement du Grum fit la guerre sans y avoir vraiment été préparé. vif peu réaliste. C'est une bonne maquette que nous traiterons dans ces colonnes. P. -A. Lam man S-2 Tracker. Le prototype effectua son pre C. Cami/ote. Plastique injecté" short run ", mier vol en 1972 et la première unité opération résine, photodécoupe, gravure en creux. bert. Plastique injecté, gravure en creux.
50PWITH TABLOID
.SPECIAL HOBBY 1/48
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5-3 VIKING
ITALERII/48
DUVEAUTES MAQUETTES
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NAKAJIMA C6N·l {( SAIUN )} (MYRT) HASEGAWA 1/48 Le « Saiun » Nuage Peint, ou « Myrt » dans la nomenclature américaine, fut un triplace de reconnaissance à long rayon d'action de la marine qui apparut assez tard dans le conflit, les premiers exemplaires étant engagés lors de la bataille des Mariannes en juin 1944, où leur vitesse, leur rayon d'action et leur plafond opérationnel - plus de 11 000 mètres - leur évitèrent de rencontrer la chasse américaine.
Il fait partie de cette grande famille transnatio nale d'appareils au design particulièrement attrayant. Son long fuselage terminé par un capot couvrant un puissant moteur Nakajima Homare 21 de 1820CV (le propulsant au-delà des 630 km/hl, équilibré par une dérive droite dotée d'une étrange gouverne en biais, sans oublier ce train haut lui donnant des allures d'échassier, en font un sujet particulièrement innovant. On les affecta plus tard à l'interception noc turne de 8-29 (version C6N-1 S avec deux canons de 20 mm ou un seul de 30 mm logés dans le fuselage et tirant vers le haut). Un exemplaire (C6N-2) doté d'un radar, apparut tard et n'eut pas de suite. Le « Myrt » eut enfin le triste privilège d'être le dernier avion abattu de la Seconde Guerre mondiale, le 15 août 1945 à 5h40, juste cinq minutes avant la ces sation officielle des hostilités. On en construi sit un total de 463 exemplaires (462 C6N-1 et 1 C6N-2). La maquette Hasegawa découpée en 120 pièces environ est de toute beauté: les formes sont bien respectées, les dimensions satisfai santes, le raffinement des composants fort séduisant et la figuration des lignes des pan neaux en creux. Le cockpit, comme cela est devenu une habitude chez ce fabricant, est un des points cardinaux du kit et fourmille de détails. Vous apprécierez sans doute comme nous les belles consoles, la complexité du plan cher et l'exactitude des parois latérales. La longue verrière est prévue soit monobloc, soit pièce par pièce, l'ensemble étant moulé dans un cristal d'une transparence extrême. Le fuselage refermé, on peut s'attaquer au capotage refermant une belle reproduction du moteur (largement suffisante lorsque la cas serole la recouvrira) que l'on dotera de sa cou ronne de volets ouverts et de ses pipes d'échappement séparées. Les logements pro fonds et détaillés, ainsi que le train, n'appellent pas de commentaires: c'est propre, net et exact. Les volets coulissants sur charnières, un long réservoir ventral et des becs mobiles de bords d'attaque apporteront l'ultime touche de raffinement à cette pièce de choix. Les décorations, guère attrayantes car les « Myrt » étaient systématiquement verts et gris, se destinent à deux appareils des 762 e et 343e groupes aériens de la marine. La planche de qualité, se signale par un rouge convenable pour les Hinomaru et un film fin. Une autre pièce de choix à ajouter à votre armada nippone. A. El Bied. Plastique injecté, gravure en creux.
WRIGHT FLYER 1 HASEGAWA 1/16 Le 17 décembre 2003 on fêtera le centenai re du vol historique des frères Wright. Un siècle d'aventure aérienne se sera alors écoulé et les progrès accomplis sont gigantesques. Comment ne pas méditer sur notre capaci té à repousser toujours plus loin les limites du possible et de la physique, en comparant ce frêle esquif aérien à la puissance d'une navet te spatiale au décollage? Le destin de la der nière nous rappelle néanmoins que cette conquête n'a rien de routinier et que la nature regimbe parfois à se laisser formater et mettre en équations. Quoi qu'il en soit Hasegawa nous propose avec quelques mois d'avance (le temps de vous laisser monter la pièce sans doute ...), un modèle du Flyer 1 réellement hors du com mun. Les matériaux les plus nobles sont de mise: balsa, laiton, papier fin pour l'entoilage, métal blanc, sans oublier le polystyrène pour les ner vures de la voilure et la figurine d'Orville Wright en position allongée. Le conditionnement est à la hauteur du produit, très haut de gamme, avec un superbe coffret contenant deux boîtes pleines d'éléments regroupés dans des sachets
plastique clairement répertoriés. Il va sans dire que cette maquette ne s'adresse certainement pas aux maquettistes débutants (voire un peu plus confirmés), car son mode d'assemblage, le temps requis par l'étude de la notice, pour tant très claire, et celui nécessaire à sa réali sation, solliciteront plutôt vos talents de brico leurs, votre patience et votre précision. Son prix assez conséquent le rappelle d'ailleurs. Les 303 pièces assemblées donnent au final un modèle absolument somptueux, similaire aux répliques de musées, de dimensions consé quentes (longueur 40,2 cm et envergure 76,5 cm), aussi délicat qu'une arabesque avec sa forêt de haubans et de tendeurs prévus par le fabricant. Un plan et un schéma trois vues, proches des plans d'usine, complètent enfin la notice. Pour quitter les entiers battus des modèles traditionnels en injecté et toucher à une forme d'art par le biais de notre passion commune, la maquette d'avion. A. El Bied. Plastique injec té, mufti-matériaux.
SOPWITH SCHNEIDER SPECIAL HOBBY 1/48 Special Hobby, à la suite de son beau Sop with Tabloid, nous propose donc l'hydravion Sopwith Schneider. Développé quant à lui direc tement de l'appareil vainqueur de l'édition du 20 avril 1914 de la fameuse coupe Schneider (une course de vitesse réservée aux hydra vions), cet avion reprenait dans sa première configuration la cellule du Sopwith Tabloid, (avec une ouverture de cockpit plus large). Il était doté comme l'exemplaire de course du moteur Gnome rotatif de 100CV, et évidem ment de deux flotteurs (deux principaux et un petit en lieu et place de la béquille de queue). Son contrôle latéral était aussi assuré par le gauchissement des extrémités d'ailes. Dépour vu comme la plupart de ses contemporains d'un système de synchronisation hélice-mitrailleu se, ce gracieux hydravion disposait (lorsqu'il était armé) d'une unique Lewis sur son aile supérieure. 12 exemplaires furent commandés par le RNAS en novembre 1914. Par la suite, des modifications structurelles apparurent: des sin de l'empennage modifié et agrandi (dérive et profondeur), suppression de l'appui-tête, commande de roulis effectuée par des ailerons sur les deux plans principaux. Les Sopwith Schneider, construits à 160 exemplaires, connu rent une utilisation opérationnelle beaucoup plus significative et plus longue que le Tabloid, opérant sur tous les fronts où étaient engagées les forces armées britanniques, (Angleterre, France, Méditerranée, détroit des Dardanelles), et ce pour cinq d'entre eux, jusqu'en 1918! Il est à noter que cet hydravion participa, embar qué à bord de croiseurs légers munis de petits ponts d'envol en bois, aux premiers lâchés et amerrissages en pleine mer de l'aéronavale anglaise en août 1915. La maquette reprend donc les pièces princi pales du kit précédent, tout en y adjoignant les nouvelles reproduisant correctement les diffé rences évoquées. Nous trouvons ainsi les deux longs flotteurs ainsi que le petit de queue, trois types d'hélice, la nouvelle ouverture du cock pit à placer après découpe, un capot couvrant un moteur Gnome de sept cylindres. " me semble à ce sujet qu'un neuf cylindre aurait été plus approprié aux 1OOCV fournis par l'original. Apparaissent aussi un nouvel empennage er deux paires d'ailerons (il faudra découper l'aile pour les insérer) qui permettront de figurer fort judicieusement l'ultime version du Schneider. Trois décorations sont offertes, deux anglaises du RNAS et une américaine. La bel le planche de décalcomanies, bien sérigraphiée, permet donc de réaliser le n° 3739 à Dunkerque en septembre 1915, dans sa configuration d'ori gine (avec les premières cocardes blanc-rou ge utilisées par ce corps aux début du conflit
en France), le n° 3788, (dernière version), du No 2 Wing en Méditerranée sur plusieurs bâti ments différents, et le Sopwith A-394 (ex n° 3765), dernière version, de l'US Navy en 1918. Un beau modelé réduit pour un bien bel aéro plane. C. Camilotte. Plastique injecté, résine, photodécoupe, gravure en creux.
DFW CV (AVIATIK BUlLT) JAGER MINIATURES 1/48 Appareil méconnu, le DFW (Deutsche Flug zeug Werke Gmbh) CV - C pour biplace biplan armé de reconnaissance - compte pourtant parmi les plus belles réalisations aéronautiques allemandes du 1Br conflit mondial. Après un vol inaugural en mai 1916, fin octobre de la même année 21 étaient en service. On passa ensui te une commande de 1000 exemplaires à l'avionneur de Leipzig qui la confia à LVG, Avia tik et Halberstadt. Particulièrement apprécié par ses équipages pour ses qualités de vol, sa fiabilité et sa robustesse, le DFW CV fut le bipla ce biplan armé le plus construit et le plus repré sentatif du parc aérien allemand, notamment courant août 1917 où il représentait 51 % du parc aérien engagé. Extérieurement, on peut distinguer une pro duction Aviatik du DFW CV par le type du camouflage, la présence du logo de l'avionneur au centre de la croix balkanique de dérive, sur les mâts interplans et de cabane, par le lettra ge particulier du n° de série, et enfin par la pré sence du cachet du constructeur sur le côté droit du capot moteur. Cette édition limitée s'adresse disons le tout de suite aux « moustachus ", qui plus est, dotés de solides références bibliographiques. En effet, la notice de montage quasi-inexistante (neuf clichés illustrant approximativement la construc tion de deux appareils différents) renvoie sim plement l'acquéreur au Windsock Datafile n° 53. À l'examen, les formes générales collent bien au plan hormis quelques divergences pour le galbe des bords de fuite à l'emplanture des plans inférieurs. Le moulage en résine de la cellule est assez bon, de même que le rendu des détails. Cepen dant, les longerons des ailes ne sont pas conve nablement axés. Le mode de positionnement du poste du pilote et de l'observateur, bien détaillé par ailleurs, s'insére dans un évidement et affaiblit à cet endroit un peu le fuselage en confèrant à l'ensemble une apparence conca ve. Le gros du travail consistera sans nul doute en la jonction des deux demi-plans supérieurs avec le longeron central moulé en métal (tout comme les mâts de cabane), et ce sans tenons ni repères d'aucune sorte! Les mâts interplans de mon exemplaire (en métal aussi), présen taient des déformations importantes qui accroî tront sensiblement la difficulté d'assemblage. Une seule décoration nous est proposée pour un« 4 blanc ", d'une unité et d'un théâtre d'opé ration inconnus. C. Camilotte. Résine, white metal, rodhoïd et décalcomanies. Pour tous renseignements: Jager Miniatures. 615 The Quadrange 59, Ruchill Street, Glasgow G20 9PX. Scot/and UK.
FOKKER D. VII (EARLY PRODUCTION) JAGER MINIATlJRES 1/48 À l'instar de son DFW CV, ce fabriquant écos sais nous propose un kit artisanal « multime dias " demandant un certain doigté. La notice est quant à elle toujours un peu juste en ins tructions et rend indispensable les ouvrages Fok ker 0 VII Anthology n° 1 chez Windsock par exemple pour mener à bien cette nouvelle entre
prise. Ce Fokker de début de fabrication pré sente donc la particularité d'avoir un collecteur d'échappement haut (et non plus en position basse sur le côté) ainsi que des ouïes de venti lation supplémentaires sur le capot moteur. Le plan supérieur en résine est juste de forme, mais manque à mon sens d'épaisseur sur sa section centrale. Sur ce point précis les ailes inférieures paraissent mieux restituées, tandis que l'empen nage n'appelle pas de commentaires particu liers. Le fuselage, monobloc, présente une gravu re en creux relativement régulière et deux évi dements : l'un à l'avant destiné à reçevoir le bloc moteur se résumant à la partie émergeante et l'autre pour le poste de pilotage, ensemble assez détaillé et préassemblé en partie. Le moulage est par endroits altéré de bulles (sur l'hélice et le fuselage) et les petites pièces nécessitent une préparation soigneuse. Les mâts de cabane, d'interplans et les jambes de train, en métal blanc, ont bénéficié d'une meilleure réalisation que pour la référence précédente. La belle peti te planche de photodécoupe vous permettra de détailler comme d'accoutumée les mitrailleuses Spandau. Hélas, aucune décoration ne nous est sou mise ajoutant à l'effort de recherche ce qui nous rend paradoxalement ce kit encore plus atta chant. C. Camilotte. Résine, photadécoupe, rad hoid.
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JAGER MINIATURES 1/48
RAF S.E.SA WjWOLSELEY VIPER RODEN 1/72 Cette nouvelle réalisation de la firme ukrai nienne restitue avec bonheur la silhouette de ce grand classique de la chasse anglaise de la Grande Guerre. Revenons cependant briève ment sur ce S.E.5a motorisé par un Wolseley Viper. Après la déception engendrée par l'His pano-Suiza de 200CV produit en licence par divers sous traitants en France et en Angleter re, le ministère britannique se tourna alors vers la firme Wolseley Motors Limitedde Birmingham. Elle modifia dans un premier temps l'Hispano Suiza en touchant aux taux de compression et de réduction, aux magnétos notamment et le dénomma « Adder ». De gros problèmes de lubri fication apparaissant, Wolseley, toujours à par tir de la même base, produisit alors le « Viper", En août 1917, un S.E.5a (le B-4862) ainsi pro pulsé commença brillamment ses essais. Seu le la capacité limitée du manufacturier empêcha l'apparition en nombre de S.E.5a avant le 1B semestre 1918. Un rapprochement me semble d'ailleurs opportun sur ce thème avec l'exemple du SPAD XIII français: même cause, mêmes effets ... Extérieurement, ce moteur est recon naissable par un axe d'hélice placé plus bas et par la présence de deux radiateurs frontaux de part et d'autre d'un capot carré sur sa partie supé rieure. L'axe d'hélice ayant bougé, il en fut de même pour le support Foster de la Lewis qui col la d'avantage à l'extrados par la suppression d'une cale sur le bord d'attaque. Cette maquette dénote des qualités de fines se et de précision propres aux kits Roden com me le montre la prise anémométrique sur les mâts de d'interplans. S'agissant du montage, l'installation de la portion de fuselage englobant l'ouverture de cockpit sera la phase la plus déli cate. Formes et dimensions sont globalement satisfaisantes (à l'échelle l'envergure devrait être de 11,3 cm au lieu des Il,4 cm affichés tout au plus). Le gouvernail de direction me paraît tou tefois manquer un peu profondeur. Les lamelles d'obturation des deux radiateurs frontaux auraient certainement gagné à être plus finement gra vées. Une petite planche de rodhoïd vous per mettra même de réaliser convenablement le pare-brise et les panneaux en Mica de cellule. Comme à l'accoutumée chez Roden, de nom breuses pièces optionnelles iront rejoindre la
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...---- boîte à rabiot (train d'atterrissage tubulaire non renforcé, bombes Cooper, ouvertures du cock pit plus ou moins échancrées, petites profon deurs, cache-flamme, hélice). Quatre décorations bien imprimées sont pro posées et sont toutes des montures d'as du Commonwealth. On y trouve celles d'E. Man nock (No 74 Sqn de la RAF en juillet 1918) et du Major W. A. Bishop (Canada), l'as des as du Royaume-Uni et du Comenwealth du No 85 Sqn de la RAF aussi, durant l'été 1918. A quand le même au 1/48? Vivement recommandé ! C. Cami/ote. Plastique injecté, gravure en creux.
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BREGUET ATLANTIQUE 1 REVELL 1/72 À peine sorties de moulage, voici en exclu sivité les premières épreuves du Breguet Atlan tique prévu en France (d'après le fabricant) pour fin avril, début mai 2003. Le boîtage, la notice et la planche n'ayant encore été imprimés, osons un rapide commentaire « à chaud'» des pièces. Nombreuses, (pas loin de 200, grappe trans parente non comprise) elles sont d'une factu re tout à fait convenable, autant que les deux bleus du polystyrène de vérification des pièces le laissent entrevoir. La gravure est nette et sans bavure. En creux évidemment, elle est accompagnée de fins détails en relief (renforts d'ailes, aérofreins, diverses protubérances, écopes moteurs ... ). L'injection et le moulage sont bons, cela est surtout visible au niveau des plus petites pièces comme les râteliers de la soute et diverses antennes. Quelques retraits . de matière apparaissent en revanche sur l'arê te dorsale et sur la section du bord d'attaque de dérive supportant sa perche.
MPM 1/72
La soute pouvant être ouverte a bénéficié d'un grand soin de reproduction. Beaucoup de détails pourront néanmoins y être ajoutés, en plus des charges offensives que le fabricant a cependant prévu. Le cockpit, complet, nous a paru légèrement schématisé (les sièges sont simplistes notamment), malgré un joli tableau de bord, des palonniers fins et des pièces res semblant à des essuie-glace. Le train est excel lemment reproduit, les poutres des jambes prin cipales ayant notamment leurs cannelures caractéristiques. Les trappes principales sont exemptes de détails, contrairement à la pièce avant dont on appréciera les phares moulés des deux côtés. La maquette est découpée en plusieurs élé ments : voilure, empennages et dérive en deux, fuselage en sept, dont le nez avec son radôme transparent, la section arrière avec une porte d'accès séparée et la pointe arrière. Les fuseaux moteurs sont un peu délicats à assem bler, les deux côtés de chacun se rabattant sur les éléments solidaires de la voilure. Les par ties transparentes, quoiqu'un peu épaisses, sont suffisamment fines pour être conservées en l'état. Le pare brise est enfin découpé com me il se doit, là où passe le montant central. C'est en définitive une bien belle maquette, longtemps attendue, dont nous vous reparle rons évidemment très bientôt. D. Keller. Plas tique injecté, gravure en creux
FOKKER D. XXl « DUTCH
DEFENDER»
MPM 1/72 La guerre éclair menée par les ·Allemands mit en déroute, grâce à l'écrasante inégalité des forces en présence, les aviations des états mineurs, équipés à l'époque d'appareils péri més ou, en tout cas, disponibles en quantité limitée. C'est ce qui arriva aux Pays-Bas dont l'excellente production aéronautique ne servit qu'à ralentir de quelques jours l'invasion alle mande. Parmi les chasseurs, les Fokker XXI se battirent jusqu'au dernier. C'étaient des appareils monoplans modernes, agiles, rapides
(460 km/hl et assez correctement armés (avec quatre mitrailleuses de différents types dans les ailes), construits à 39 exemplaires avant que la guerre éclatât. Du projet lancé en 1936 l'avion avait conservé un train d'atterrissage fixe, mais, pour le reste, il était tout à fait à la hauteur de ses adversaires allemands. La Fin lande mit en service près d'une centaine de Fokker D. XXI, dont sept furent acquis directe ment auprès de la Hollande, les autres produits sous licence étaient équipés de moteurs Pratt & Whitney Twin Wasp d'une puissance de 1050CV; ces avions restèrent longtemps en première ligne et apportèrent une contribution importante au déroulement du conflit. 'La maquette MPM restitue avec justesse la silhouette assez étonnante de ce sympathique chasseur. En effet, le train d'atterrissage fixe et caréné lui confère une allure rétro qui tranche avec la modernité de ses lignes. La gravure en creux est nette, bien qu'un peu « tendre." par endroit et l'on regrettera juste que les rivets reproduits sur la carlingue soient absents des pantalons du train d'atterrissage. Le modèle bénéficie d'un cockpit assez bien reproduit qui ne demande qu'à être complété puisque la ver rière, en plastique transparent bien limpide, per mettra d'apprécier les détails ajoutés. La seu le pièce en résine est le moyeu d'hélice, alors qu'on eut préféré, par exemple que le poste de pilotage ou le moteur soient reproduits dans cette matière. Les pales d'hélice, assez fines, sont à coller séparément, tandis que le viseur très caractéristique méritera d'être remplacé par une pièce en métal, puis détaillé avec de la photodécoupe. Côté décoration, la planche de décalcomanies vous donnera le choix entre un Fokker D. XXI de la 1.Ja. Va en octobre 1939 (avec les triangles orange surli gnés de noir) et un appareil de la même esca drille en septembre 1939 (avec des cocardes tricolores et des triangles orange sans liséré noir cependant). Il est étonnant que MPM n'ai pas songé à fournir au moins une décoration finlandaise, vu la carrière de cet aéronef au sein de l'aviation de ce pays, à moins qu'un Fokker D. XXI finlandais fasse l'objet d'une prochaine boîte. R. Giuliani. Plastique injecté « short run ", une pièce en résine, gravure en creux.
